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vendredi 7 mars 2008

Du nouveau dans le football haïtien...Bravo Monsieur Préval

Le président de la République René Préval aurait, selon un membre de la Fédération haïtienne de football, pris la disposition d'accorder une pension viagère à tous les joueurs de la sélection nationale de football de 1974.
Les joueurs disparus bénéficieraient de ce privilège à titre posthume et ce sont les membres de leur proche famille qui en jouiraient.
Le gouvernement aurait pris aussi l'engagement d'accompagner les sélections nationales haïtiennes, dans les compétitions à venir, selon cette même source.
Un calendrier chargé attend plus de six sélections nationales de football qui doivent disputer les différentes compétitions internationales devant déboucher soit sur une phase finale de Coupe du Monde, soit sur une phase finale des Jeux Olympiques.
Pour cela un budget de cent quatre vint millions de gourdes a été préparé en vue de la Coupe du Monde sud africaine avec la sélection A, la Coupe du monde nigérianne en catégorie des moins de vingt ans, la Coupe du Monde égyptienne en catégorie de moins de dix-sept ans, la phase finale des Jeux Olympiques, la Coupe des Nations caribéennes et les éliminatoires de la Coupe du Monde féminine mais aussi une subvention aux clubs de première, deuxième et troisième division ainsi que le football féminin jusqu'en 2010.

Avec l'accompagnement promis par le gouvernement, la sélection nationale A commencera son travail foncier le 31 mars prochain sous la houlette de Wagneau Eloi.
Enock Néré

nenock@yahoo.com
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=55086&PubDate=2008-03-06
Commentaires:
Une excellente nouvelle si on se place dans la peau des joueurs qui se trouvent actuellement aux USA pour participer dans la phase finale des éliminatoires des jeux olympiques de Beijing l’été prochain. Les nouvelles décrivant les conditions de préparation des joueurs sont carrément invraisemblables.
Nous espérons une bonne gestion de ces fonds alloués au football.
HAITI RECTO VERSO Applaudit des deux mains et des deux pieds la décision de Président Préval d’accorder une pension aux joueurs de la Sélection "Toup pou yo".
Nous l’avions suggéré nous aussi dans notre rubrique ou nous nous posons des questions.Bravo et merci Preval.

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... Voilà ce que nous avions écrit ce matin (décalage horaire en notre faveur en france) dans notre rubrique "QUESTION" de HAITI RECTO VERSO:"Juste avant son départ de l’ancien premier ministre haïtien ayant assuré la transition après le départ de Jean Bertrand Aristide avait fait voté une loi lui octroyant une jolie petite pension comme ancien chef du gouvernement. On se rappelle encore le scandale des voitures Lexus destinées au résidant de Boca Raton. Pourquoi l’actuel gouvernement en fait pas voter une loi pour accorder une pension commode aux anciens joueurs de la sélection TOUP POU YO, pour services rendus à la nation ?(06/03/08) "

Que les non-fans de football nous pardonnent

Depuis quelques jours, HAITI RECTO VERSO conjugue le football au présent au passé et au futur, simple et composé. Toutes les nouvelles tournent autour de Emmanuel Manno Sanon, le goleador haïtien de la sélection finaliste de la coupe du monde de Munich de 1974. Celui qui avait mis de fort belle manière un point final au record de 12 match internationaux sans encaisser de but du portier italien Dino Zoff le 15 juin 1974.
Trop trop rare pour ne pas être signalé, retenu et divulgué. A travers la mort de Manno Sanon, une des plus belles pages de l’histoire d’Haïti a été déterrée et dépoussiérée sans doute au meilleur moment pour montrer que malgré notre pauvreté, malgré nos divisions, malgré les différences profondes qui ébrèchent notre société on avait pu atteindre le sommet dans une discipline sportive pour la gloire et le bonheur de tout un peuple.
Depuis 1974, cette génération avait disparu dans la mémoire collective. Ils s’appelaient Henry Francillon, Pierre Bayonne, Wilner Nazaire, Ernst Jean Joseph, Arsène Auguste Pelao, Jean Claude Désir, Philippe Vorbe, Claude Barthélemy, Guy François, Guy SainVil, Emmanuel Sanon. Menés tantôt par Antoine Tassy, tantôt par René Vertus, ils avaient construit une hégémonie incontestée dans la région.
Après un tournoi final ayant eu lieu à Port-au-Prince, Haïti allait gagner le droit de représenter la zone de la CONCACAF à Munich après avoir éliminé le Mexique, Le Guatemala, Trinidad et Tobago, les Antilles Néerlandaises.
La Dessalinienne entonnée dans une atmosphère indescriptible provoqua un déferlement de gouttes patriotiques qui perlèrent les visages de ces héros, possédés de l’âme de Toussaint et Capois Lamort, et tâchèrent le rouge et le noir couleurs et symbole de l’espoir de toute une nation.
Sur un plan purement sportif il faudra se rappeler que la sélection Haïtienne de 1974 avait tenu en échec pendant une mi-temps la sélection Italienne des Gigi Rivas, Dino Zoff, des Orlando Betega. Mieux encore en deuxième période Cette sélection allait rentrer dans l’histoire du football. Sur un dégagement de Wilner Nazaire, Philippe Vorbe allait adresser une passe lumineuse à Emmanuel Manno Sanon qui fonça tel un bolide battre le gardien Dino Zoff mettant fin à une période de douze matchs sans encaisser le moindre but.
Bref, après ce que nous considérons comme la plus grande prouesse jamais réalisée par des haïtiens après l’indépendance, ces joueurs s’immergèrent dans un anonymat poignant et injuste qui pour certains mimaient l’effacement et la disparition.
Hors mis certains joueurs comme Philippe Vorbe et Ernst Jean Joseph les haïtiens ne savent pas ce que sont devenus des joueurs comme Jean Claude Désir, Pierre Bayonne, Henri Francillon et les autres.
L’Hommage rendu à Manno Sanon au stade Silvio Cator restera dans les anales sportives du pays et sur la liste des réalisations de ce gouvernement décrié.

A mi chemin entre la génération JPP et l’attente de la rupture, le gouvernement de Preval a rendu justice en reconnaissant en deux occasions l’importance de ce groupe.
Entre admiration et recueillement je me suis replongé dans l’atmosphère de 1974. Les interventions de Philippe Vorbe et du président de la fédération haïtienne de football ont arraché tout ce qui avait de sensibilité et d’émotions en moi. J’ai pleuré comme le soir de la défaite de cette sélection face au Mexique un but à zéro. J’avais mal malgré la qualification pour la coupe du monde.
Trop rare pour ne pas en parler. Ce fut une grande première. Un gouvernement qui reconnaît la valeur des fils de ce pays c’est un gouvernement qui montre une voix différente et plus nette de celle du JPP ou du «lavalassement ».
Nous qui animons HAITI RECTO VERSO, nous cherchons à la loupe des motifs d’espoir que nous partageons avec toux ceux qui s’intéressent à ce pays , ce peuple et cette nation. Nous cherchons aussi à contaminer les hommes et les femmes de bonne volonté de ce virus qui nous habite nous façonne et nous inculque notre raison d’être et rehausse notre essence.
Aujourd’hui il s’agit d’un joueur de football demain ce sera hommage à tout un peuple qui aura pris conscience de sa force et de ces valeurs pour travailler main dans la main derrière un objectif commun qui reste et demeurera le développement d’Haïti pour léguer aux enfants de nos petits enfants un coin ou ils se sentent vraiment souverains, libres et heureux.
DL 08/03/08

MONDE DE MERRRRRDE!

Tous les matins en partant au volant de ma voiture ce qui me manquait le plus c’était mon poste de radio. En voiture, sur la route dans les bouchons sans radio était pire qu’une journée dans le sud de la France sans soleil.
Depuis que j’avais troqué ma Mercedes Benz contre une vieille polo j’avais fait tacitement le choix de me dépouiller de mon poste de radio capable de lire plus de cinq heures de musique sur un CD en format MP3.
Il était évident que je supportais pas du tout l’idée de faire 7 kilomètres et demie en une heure et surtout sans musique.
Pourtant je disposais bine d’un poste de radio dans ma vieille polo. Il était même doté d’un lecteur de cassette. L’ancien propriétaire s’était même arrangé pour me laisser des cassettes. Elle contenaient mieux que de la musique. Des réflexions profondes sur la quête du bonheur, comment ne pas rater sa vie, flirter avec le bonheur au quotidien. Des thèmes encore plus soporifiques dans les bouchons.
L’ancien propriétaire semblait avoir tout prévu. Il avait donc pré syntonisé des stations de radio au cas ou. Entre Radio dialogue, France Info, France Culture et Rire et chansons, j’avais choisi rire et chanson.
En effet le premier sketch écouté la toute première fois m’avait fait presque-mourir de rire. Il s’agissait d’une jeune femme argumentant les erreurs de ceux qui travaillaient dans l’usine de montage des humains. Elle regrettait par exemple le fait qu’une femme ne puisse pas regarder directement ses fesses sans l’intermédiaire d’un miroir. Pourtant des options il y en avait : ou placer les fesses devant, ou permettre à la tête de tourner à 360 degrés.
Depuis je captais tout le temps Rire et chanson. Mais après deux semaines je pouvais réciter par cœur les diatribes des sketch de Coluche, Elie Semoun, Jean Marie Bigard etc…Cela devenait presqu’énervant de voir certains comiques se foutre de la gueule du monde.
Je me suis donc ravisé et me suis lancé dans l’aventure de changer et de capter une autre station. Par malheur je me suis arrêté sur le cadran sur une station diffusant des informations de l’actualité en continue.
La première information dérangeante fut donc celle qui annonçait une future grâce pour les condamnés de l’affaire de l’arche de zoe. Tout le monde se rappelle le battage médiatique dont a été l’objet cette affaire dont la lumière n’a pas été complètement faite. Après une mise en scène maladroitement orchestrée par le chef de l’état de Tchad, la justice Tchadienne avait condamné à plusieurs années de travaux forcés aux auteurs de cette affaire qui avait l’air d’un vulgaire trafic d’enfant maquillé d’un humanisme de couverture.
Le président Français avait donc diligenté la rapatriement des français et leurs peines avaient été troquées contre huit ans de prison.
Entre temps le gouvernement Tchadien se trouvait en proie aux éternels rebelles qui infestent tout le continent africain. Le chef d’état Tchadien s’en est sorti fort de l’appui militaire français. Et voici les inculpés français sur le point de bénéficier d’une grâce présidentielle !
Mais la nouvelle qui m’a fait regretter de m’informer tôt le matin fut celle relatant le drame vécu aujourd’hui des enfants israéliens. En fait selon les nouvelles un abruti illuminé je ne sais par l’emprise de quelle doctrine, pénétra dans l’enceinte d’une bibliothèque scolaire, sortit toute une artillerie, ouvrit le feu sur les enfants. Bilan : 8 morts, 36 blessés.
D’autres abrutis de la bande de Gaza du côté palestinien jubilent comme ce jour du 9 septembre 2001.
Mais comme on dit c’est un prêté pour un rendu. Les israéliens pas plus intelligents vont lancer des missiles en représailles. Il y aura des morts. Des enfants tués, des femmes et des hommes. Just for fun. Au nom de Dieu. Pendant ce temps les autres continuent à parler de PAIX.
J’ai du mal à comprendre cette pratique de tuer au nom de Dieu. Dieu qui est supposé bon.
Bref voilà une bonne façon de se gâcher une journée. Juste en écoutant les émissions de nouvelles. J’ai l’habitude de dire que je lis le journal une fois par moi car les nouvelles sont toujours les mêmes. Les décors et les lieux changent. Mais les acteurs sont toujours les mêmes ici ou ailleurs l’homme dans toute sa splendeur.
Enfin de compte pour tout évacuer on a envie de reprendre cette phrase que les guignols de l’info auraient attribué à un ex premier ministre socialiste : Monde de Merrrrde !

DL 08/03/08

FOOTBALL / FUNERAILLES NATIONALES / Ultime hommage à Emmanuel Sanon !

Par Marc-Kenson Joseph
jmarckenson@lematinhaiti.com
Dans une mosaïque d’uniformes scolaires, le stade Sylvio Cator a accueilli, ce mercredi 5 mars, environ huit mille personnes pour honorer la mémoire d’Emmanuel « Manno » Sanon, mort d’un cancer du pancréas, le 21 février dernier, à 56 ans.
Il fait 7 h au stade Sylvio Cator. Un dispositif de sécurité impressionnant, assuré par la garde présidentielle et les corps spécialisés de la Police nationale d’Haïti (PNH), s’observe aux environs du stade. La dépouille mortelle d’Emmanuel « Manno » Sanon est exposée au centre du terrain devant un stand qui rassemble sa famille, ses proches et ses coéquipiers de la fameuse sélection « Toup pou yo » de 1974. Aux quatre coins du stade, des portraits géants du premier buteur de l’histoire d’une sélection nationale haïtienne en phase finale de Coupe du monde s’exposent au regard des participants. Le décor est planté. Au fur et à mesure arrivent des membres des délégations des clubs de football, des sympathisants, des passionnés, des représentants et chefs de partis politiques, des représentants du Pouvoir judiciaire, d’autres du Législatif et d’autres encore de l’Exécutif. La grande majorité demeure les délégations d’élèves. Ces derniers caquètent chaque fois que l’on diffuse le morceau musical identifiant la Sélection de 74. Mais les yeux restent figés sur le centre du terrain. On passe devant le cercueil dans lequel repose la dépouille mortelle et on s’y arrête rien que pour quelques secondes.
Manno : « Le chevalier du football haïtien »Ce mercredi, on dirait que le stade revivait les exploits de Manno et qu’il s’agissait de son dernier match. À cor et à cri, on citait son nom ou on l’applaudissait. Même le président René Préval et le Premier ministre Jacques Édouard Alexis se mêlaient de la partie avec les hauts fonctionnaires de l’État.Philippe Vorbe, Jean-Claude Désir dit Tom Pouce et Ernst JeanJoseph, tous trois coéquipiers et joueurs préférés de Manno sur le plan local, ne peuvent contenir leurs larmes. « C’est quelque chose de spécial auquel on ne s’attendait pas vraiment », confie Vorbe, très ému par l’ampleur de cette cérémonie qui honore, a-t-il dit, toute la promotion des années 70. « C’est une partie de nous qui s’en va », a conclu l’ancien milieu de terrain de « Toup pou yo », qualifiant Manno de « chevalier du football haïtien ». Interviewé par le reporter du Matin, Tom Pouce a préféré insister sur les talents du plus grand attaquant de l’histoire du football haïtien. Pour Ernst Jean-Joseph, coéquipier du premier buteur de l’histoire d’une sélection nationale haïtienne en phase finale de Coupe du monde, dès qu’on évoque le nom de Manno Sanon, de grands souvenirs lui remontent.
L’immortelSelon Reynald Dévilmé, ancien coéquipier de Manno en sélection nationale et au Don Bosco de Pétion-Ville, celui-ci avait un rêve. Celui de voir Haïti participer à une autre Coupe du monde. Il a décrit Manno Sanon comme « un symbole pour la nation haïtienne, un homme simple et modeste ». Le président de la Fédération haïtienne de football (FHF) considère les funérailles nationales de Manno Sanon comme un « devoir de mémoire, un devoir de réparation » envers la Sélection de 1974. Yves « Dadou » Jean Bart, témoin de l’évolution du célèbre joueur en tant que chroniqueur sportif des années 70, a appelé les jeunes à suivre l’exemple de ce fils des quartiers populaires.
Dans cette lignée, le président du Don Bosco de Pétion-Ville a déclaré que le numéro « 10 », porté par l’emblématique joueur au sein du Don Bosco, ne sera plus porté au sein du Club, et a remis un maillot du club frappé de ce numéro fétiche, à la veuve du défunt, en signe de reconnaissance.
Le ministre de l’Éducation nationale voit également en Manno un modèle pour la jeunesse haïtienne. En ce sens, a annoncé Gabriel Bien-Aimé, le championnat interscolaire sera bientôt rebaptisé « Coupe Emmanuel Sanon ». Mannno a fait ses débuts dans le championnat interscolaire où il a été sacré champion dans la catégorie U-17. Le ministre Bien-Aimé a lancé un appel à l’unité. « Haïti est comme une équipe de football. Nous formons une équipe pour gagner le championnat contre la misère, contre l’analphabétisme », a-t-il martelé.
D’un autre côté, le ministre de la Jeunesse et des Sports et de l’Action civique, Fritz Bélizaire, a évoqué les performances d’Emmanuel Sanon dans le championnat scolaire, la Coupe Pradel, la Sélection nationale en tant que joueur mais aussi en tant qu’entraîneur. « Manno est parti pour l’autre monde, mais il ne mourra jamais dans l’esprit et le cœur des Haïtiens, car son nom constituera une référence pour les sportifs, toutes générations confondues. Les jeunes d’aujourd’hui et de demain doivent et devront prononcer son nom avec ferveur parce qu’il est la preuve de notre potentialité […] », a déclaré Fritz Bélizaire.
Le leader politique Evans Paul s’est ainsi exprimé au terme des funérailles : « Ce 5 mars est un jour important pour le foot haïtien, mais également pour l’image du pays. L’image de solidarité, particulièrement des jeunes de moins de 30 ans qui n’ont pas véritablement connu Manno. C’est le moment de reconnaissance des valeurs ».
La cérémonie prit fin aux environs de 10 heures, après la sonnerie aux morts jouée par un musicien de la fanfare du Palais national. Le cercueil a été porté jusqu’à la barrière sud du stade Sylvio Cator par les membres de la Sélection nationale « Toup pou yo ». le cadavre de Emmanuel « Manno » Sanon a été, quelques minutes plus tard, incinéré dans une entreprise funéraire de la capitale.jeudi 6 mars 2008
http://www.lematinhaiti.com/PageArticle.asp?ArticleID=11619

René Magloire esquive la commission sénatoriale sur la nationalité

Le président de la commission sénatoriale spéciale sur la nationalité, Youri Latortue critique le comportement du ministre de la justice, René Magloire, qui ne s’est pas présenté pour faire dépôt de ses pièces hier jeudi.
Le sénateur Latortue dit ne pas comprendre le comportement du ministre Magloire qui augmente les suspicions sur sa nationalité.
" La semaine dernière, il avait réclamé un délai de 8 jours et n’avait pas voulu répondre aux questions des membres de la commission", rappelle le sénateur Latortue qui espère que certains ministres ne se présenteront pas comme des obstacles au travail de la commission.
Tout en soulignant que le ministre Magloire ne pourra pas fuir indéfiniment les sénateurs, le président de la commission accorde un nouveau délai de 5 jours au ministre de la justice. " C’est un ministre responsable de la souveraineté nationale, j’espère qu’il pourra se ressaisir", déclare Youri Latortue.
Au contraire du ministre Magloire, le président de la commission salue le comportement du ministre des finances, Daniel Dorsainvil, qui a soumis ses pièces et répondu aux questions des membres de la commission.
Par ailleurs, le sénateur Anacacis Jean Hector (Lespwa) a refusé de remplir le formulaire soumis aux sénateurs par la commission expliquant avoir déjà rempli de telles formulaires. " Il n’y aucune rumeurs me concernant", dit-il précisant que ses dossiers peuvent être consultés au CEP.
De plus, le sénateur Anacacis ne voit pas l’utilité de cette investigation sur la nationalité puisque," les troupes etrangeres occupent le pays et que les élections seront organisées grâce au financement des pays étrangers".
Parallèlement, le sénateur Ultimo Compère (Lespwa), soupçonné d’être détenteur d’un passeport américain a rejeté mercredi dernier les allégations faisant croire qu’il aurait fait défection du grand corps.Le troisième sénateur du Plateau Central a révélé qu’au moins un autre membre du grand corps est de nationalité canadienne refusant de décliner l’identité de cette personne. Le sénateur Compère se déclare disposé à rentrer au pays afin d’exercer son mandat, faisant valoir qu’un complot serait à la base des dénonciations le concernant.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13554