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lundi 6 août 2007

Arrestation de "Billy", puissant chef de gang de Fort Touron (La Saline)

Emmanuel Milord revenait d’un festival musical à Côte des Arcadins (Nord de la capitale)

lundi 6 août 2007,

Radio Kiskeya
Le puissant chef de gang de Fort Touron (La Saline, centre de Port-au-Prince), Billy, de son vrai nom Emmanuel Milord, a été appréhendé dimanche par une patrouille de la Police Nationale d’Haïti à l’intersection de La Route 9 et de la localité de Bon Repos (Nord de la capitale).

Billy qui revenait d’un festival musical à Côte des Arcadins se trouvait à bord d’un véhicule de couleur blanche, de marque Mitsubishi, immatriculé au numéro I-1470. Il était en compagnie d’un musicien d’un orchestre de la diaspora haïtienne dont l’identité n’a pas été révélée. Egalement appréhendé, ce dernier a été relâché par la suite.

Activement recherché par la police, Billy est impliqué dans de nombreux crimes perpétrés à La Saline et dans d’autres quartiers de l’aire métropolitaine, notamment lors de l’Opération Bagdad déclenchée le 30 septembre 2004 par les partisans d’Aristide. Billy est cependant soupçonné d’implication dans de nombreux autres crimes et incidents sanglants survenus longtemps après la fin apparente de l’Opération Bagdad, en juillet 2005.

Au moins 5 personnes avaient été tuées par balle dans le quartier de Fort Touron le jeudi 22 mars 2007. Des témoins de l’incident ayant à l’époque requis l’anonymat avaient pointé du doigt le gang de Billy. Ils avaient aussi fait état de l’exécution sommaire, lors du même incident, de deux des lieutenants du chef de gang, les nommés Mardochée, alias « Zap-Zap » et Donald.

Une troisième personne, qui répondait au nom de Saint-Vil, élève du Lycée Horatius Laventure de Delmas 31, avait été abattue en raison de ses liens présumés avec les deux premières personnes exécutées. Dans la foulée, les bandits ont abattu de 4 balles un adolescent de 16 ans, Donel ainsi connu, qui avait manifesté son étonnement en faisant irruption de façon inopinée sur la scène du drame.

Les corps de 3 des personnes tuées avaient été mutilés et emportés dans des sacs, avant l’arrivée de la police sur les lieux, alors que celui de l’adolescent était laissé sur place.

Une quatrième personne, le nommé Fritzner Jocelyn, ancien employé de l’Autorité Portuaire Nationale (APN), avait été abattue presque en présence d’une patrouille policière qui arrivait sur les lieux.

Le même gang était ciblé par la police la même semaine dans de graves incidents ayant fait au moins 7 morts et plusieurs blessés au Bel-Air (Centre de la capitale). Il s’agissait alors d’un sanglant accrochage entre une bande de « rara » (groupe musical populaire utilisant des instruments traditionnels) réputée être du camp de Billy et des habitants de « Morne Marinette », au Bel-Air. Suite à cet incident, la police avait annoncé l’interpellation d’une dizaine de personnes et la recherche active du nommé Billy.

En septembre 2006, le gang de Billy était impliqué dans de graves affrontements avec des bandes rivales de l’aire métropolitaine, notamment à Portail Saint-Joseph (sortie Nord de la capitale). Ces incidents étaient survenus en raison d’une mésentente sur le mode de partage d’un butin, un camion rempli de fûts de « clairin » et un « container » de sacs de ciment. Deux gangs, l’un dirigé par un certain Mardochée et l’autre par Billy, en étaient venus aux mains à Portail Saint-Joseph. Les échanges de tirs entre les protagonistes avaient occasionné un grand nombre de blessés. Dans l’échauffourée, le nommé Billy avait bénéficié du support de deux autres chefs de gangs, dont Evens Jeune (alias Ti Kouto), le puissant chef de gang de Cité Soleil, actuellement sous les verrous.

Le nom de Billy est encore cité dans l’assassinat, le 8 décembre 2006 au Marché de la Croix-des-Bossales, du Coordonnateur de ce marché public, Rodrigue Jean Marie (alias Kiki).

Billy, de son vrai nom Emmanuel Milord, avait été appréhendé par la police en avril 2006. Il devait être libéré par décision de justice 4 mois plus tard. [jmd/RK]

http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article3952

Poursuite de l’opération anti-drogue DEA/BLTS : arrestation de Savil Dessaint, président du Football Club Roulado de La Gonâve

L’arrestation s’est produite "en plein match"

lundi 6 août 2007,

Radio Kiskeya
Le président du Football Club Roulado de La Gonâve (île située à l’Ouest de Port-au-Prince), Savil Dessaint, a été appréhendé dimanche après-midi à Tabarre par des agents du Bureau de Lutte contre le Trafic des Stupéfiants (BLTS) de la Police Nationale d’Haïti et de la Drug Enforcement Agency des Etats-Unis (DEA).

Dessaint assistait à un match de football sur un terrain de fortune sis à Tabarre (Nord de Port-au-Prince) dans le cadre d’un championnat de quartier dont lui et un de ses frères sont les principaux promoteurs. Sitôt après l’avoir appréhendé, les policiers ont demandé aux joueurs de reprendre le match.

Savil Dessaint, armateur de son état, vivait en Floride (Etats-Unis) où, selon des sources dignes de foi, il avait été arrêté et relâché sous caution. Ce serait à la faveur de sa remise en liberté qu’il aurait fui les Etat-Unis, échappant ainsi jusqu’à ce dimanche 5 août 2007 à la justice américaine.

A l’instar d’autres personnes appréhendées dans le cadre de la vaste offensive anti-drogue lancée par la DEA et le BLTS, Savil Dessaint sera vraisemblablement extradé aux Etats-Unis.

Dessaint avait été récemment appréhendé par la police haïtienne avant d’être rapidement relâché.

En sa qualité de président de l’équipe de football Roulado de La Gonâve, Dessaint avait construit sur l’île un stade du même nom. [jmd/RK]

http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article3953

Dissonances dans l’affaire des Brandt

Jean Gérard Eveillard, un des avocats des hommes d’affaires Fritz et David Brandt, rejette les allégations relatives aux aveux de ses clients dans le cadre d’une enquête judiciaires sur des cas de fraude.

Maître Eveillard prend le contre-pied des déclarations du commissaire du gouvernement près le tribunal civil de Port-au-Prince, Claudy Gassant, qui avait indiqué que les accusés avaient reconnu avoir produit des faux documents pour l’acquisition et l’importation d’un véhicule. " A aucun moment Messieurs Fritz Bradt, David Brandts et Dubonssy Jean Tony n’ont avoué avoir fabriqué des faux documents ", indique le juriste expliquant que son intervention vise à clarifier le sujet pour l’opinion publique nationale et internationale.

L’avocat dans une déclaration préenregistrée distribuée aux medias, n’a pas voulu fournir plus de détails sur le dossier. " Nous ne voulons pas faire d’autres déclarations afin de ne pas influencer le travail des juges", dit-il expliquant que l’affaire est entendue par un juge d’instruction.

Vendredi dernier, lors d’une interview à radio Métropole, le commissaire du gouvernement avait affirmé qu’il s’agit d’un cas de flagrant délit, précisant que plus d’un million de gourdes ont été détournés lors de la transaction. Selon M. Gassant l’entreprise Seabord serait impliquée dans la transaction frauduleuse.

Interrogé sur la peine encourue, le chef du parquet précise que la loi prévoit la réclusion à perpétuité pour les cas de faux et usage de faux. Par ailleurs, il souligne qu’un responsable de la Seabord est en cavale suite à l’ouverture de l’enquête.

http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.phtml?id=12906

Le gouvernement œuvre en faveur du développement de la zone frontalière

Le secrétaire d’état aux finances, Sylvain Lafalaise, indique que les autorités doivent décider d’un plan global de développement dans la région frontalière tout en associant les initiatives communautaires à l’action gouvernementale. Il estime que cette stratégie sera bénéfique parce qu’elle permettra de réduire les coûts de projets en raison de l’implication de la population.

M. Lafalaise intervenant au colloque sur le développement de la zone frontalière, s’est réjouit que les aspects théoriques des concepts de gestion municipale, commerce transfrontalier et intégration économique, développement local et coopération transfrontalière aient été développés par les panélistes.

Sylvain Lafalaise affirme par ailleurs que les communes frontalières haïtiennes et dominicaines sont condamnées à développer des rapports harmonieux dans un contexte insulaire. " Sur la frontière nous partageons dominicains et haïtiens le même environnement, par endroit nous nous baignons dans les mêmes fleuves et nos relations commerciales ne sont soumises qu’a des lois naturelles", ajoute t-il.

Dans son allocution de clôture du colloque le secrétaire d’état aux finances a salué la participation des experts dominicains qui ont partagé leur connaissance dans le sens d’une coopération transfrontalière pour l’amélioration des relations entre les deux communautés et le respect des souverainetés nationales.

La journée de réflexion sur le développement de la zone frontalière a été organisée vendredi dernier par la commission de développement frontalier (CDF), l’Université Quisqueya et l’Organisation Aide et Action. L’objectif principal de cette journée de réflexion était de poser les bases d’un instrument de diagnostic transfrontalier partagé par les décideurs publics haïtiens et dominicains et l’établissement d’une véritable fonction publique territoriale.

Parmi les intervenants notons les participations du recteur de l’université Quisqueya, Jacky Lumarque, le directeur exécutif de la commission de développement frontalier, Max Antoine II, le président de l’association des maires frontaliers, Jean Delva, le directeur régional de Aide et Action, Nesmy Manigat, le directeur du Groupe croissance, Kesner Pharel et la directrice du centre d’études Urbaines et régionales en République Dominicaine, Anette Tejada.

http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.phtml?id=12905

Le ministre des finances fait état de la croissance accélérée du PIB

Le ministre de l’économie et des finances, Daniel Dorsainvil, se déclare optimiste en ce qui a trait aux efforts visant à favoriser la relance de l’économie nationale.

Daniel Dorsainvil explique que la bonne gestion économique qui date de 2005, permettra à Haïti d’atteindre le niveau de Produit Intérieur Brut (PIB) de 1991. Les crises sociopolitiques depuis 1991 ont entraîné un net recul de l’économie, en témoigne les taux de croissance négative durant cette période.

Le ministre des finances souligne que le taux de croissance marque une progression depuis 3 ans avec 1,8% en 2005, 2,3% en 2006 et 3,5 % en 2007. Dans le cadre des efforts pour sortir du marasme économique, Daniel Dorsainvil précise qu’il faut se serrer les coudes parce que le PIB par habitant en terme réel est aujourd'hui inférieur à celui que nous avions en 1955.

Tout en reconnaissant le malaise des ménages, le ministre des finances relativise, expliquant que nous sommes sur la bonne voie en ce qui a trait à la relance de l’économie. " Depuis trois ans nous sommes sur une trajectoire accélérée du PIB", dit-il espérant un taux de croissance supérieur a 3,5% en 2008.

" Pour conforter cette prévision il faut accélérer les travaux d’infrastructures, redynamiser le secteur secondaire et encourager l’agriculture et la manufacture", ajoute t-il. Daniel Dorsainvil espère également que les effets de la loi Hope permettront de renforcer la croissance.

Le grand argentier de la république note par ailleurs que les besoins de la population dans les différents domaines sont énormes, et espère que les résultats probants permettront d’améliorer les conditions de vie de la population. " A court et moyen terme la redynamisation des immobiliers et du logement constituera un aspect important pour la relance de l’économie.

http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.phtml?id=12904

Le secteur avicole relancé

80 partenaires se réunissent pour relancer le secteur avicole à travers le projet "Olympus" qui consiste en la production et la distribution de poussins et de pondeuses. Premiers fruits du colloque organisé en avril dernier par le MARNDR sur la production avicole.

L'Eclosion nationale S.A (ENASA), une entreprise spécialisée dans la reproduction industrielle de poulets, a relancé récemment ses activités au fond de la Plaine du Cul-de-Sac en vue de donner une autre image à ce secteur qui n'existait presque plus sur le marché haïtien.

La réouverture de cette entreprise par Carl André Déjoie, fait suite aux discussions engagées par le secteur public et le secteur privé dans le cadre du colloque organisé en avril 2007 par le Ministère de l'Agriculture, des Ressources naturelles et du Développement rural (MARNDR).

L'ENASA qui desservait le secteur avicole pendant 10 ans, soit de 1987 à 1997 repris calmement, mais sûrement, ses activités. Elle entend doubler sa production actuelle de 500.000 œufs par mois d'ici deux ans.

« Les infrastructures sont disponibles. Il ne nous manque que le financement nécessaire pour atteindre notre objectif », fait remarquer le PDG de cette institution qui évolue à Santo 19. L'agronome Carl André Déjoie estime déjà un regain d'espoir pour le secteur avicole à l'issue d'une phase pilote du projet exécuté à Cité Soleil permettant à plusieurs dizaines de familles de trouver un emploi.

Le projet Olympus qui réunit près de 80 partenaires, consiste en la reproduction, l'élevage et la vente de pondeuses et de poulets de chair et en la production de nourriture pour les volailles. Un autre volet du projet s'intéresse à la production et l'écoulement de poussins sur le marché national.

« Mes 40 pondeuses acquises du projet me permettent d'avoir 38 à 40 œufs chaque jour, ce qui favorise un peu ma vie », témoigne Mickenson Auguste, un jeune petit producteur d'une vingtaine d'années, venu de Cité Soleil. Il explique avoir un petit emploi au MFT food, une entreprise de distribution de nourriture pour animale affiliée au projet Olympus. Mickeknson affirme que, grâce à ces deux revenus, son avenir est plus ou moins assuré.

Le projet Olympus avec ses 36 bâtiments répartis à travers la république, vise à créer cinq à dix mille emplois au cours de ses deux premières années d'opération. Son PDG Déjoie y voit déjà une abondante production dans les cinq ans à venir.

« Mis à part les investissements, il manquait à ce secteur un cadre juridico-légal qui est aujourd'hui une cause acquise », fait remarquer Carl André Déjoie, soulignant que l'aviculture constitue un secteur déjà lancé. « C'est un mouvement national qui inclut tous les secteurs actifs dans le pays », ajoute-t-il.

La consommation d'œufs coûte annuellement aux Haïtiens 80 millions de dollars américains, tandis que la majorité de cette population est au chômage, selon François Séverin, ministre de l'Agriculture qui estime pourtant que l'aviculture, pour avoir été si longtemps une filière créatrice d'emplois et de revenus, peut constituer un secteur dynamique dans la lutte contre la pauvreté dans le pays.

M. Séverin se rappelle les années 80 où l'aviculture représentait le secteur d'activités le plus florissant de la Plaine du Cul-de-Sac. Aujourd'hui, la production dominicaine fait son beurre avec environ un million d'œufs écoulés par jour sur le marché haïtien.

http://www.lenouvelliste.com

Lima Soirélus

L’ex-Président et leader du RDNP, Leslie Manigat, part à la retraite politique

Myrlande Hyppolite Manigat succède à son mari et vise la Présidence en 2011

Dimanche 5 août 2007,
L’ancien Président démocrate chrétien haïtien Leslie Manigat, 77 ans, secrétaire général et leader politique depuis 28 ans du Rassemblement des Démocrates Nationaux Progressistes (RDNP), s’est officiellement retiré de la vie politique à l’issue de la huitième convention nationale du parti qui a désigné samedi son épouse Myrlande Hyppolite Manigat pour lui succéder.

"Le roi est mort, vive le roi ! Leslie s’en va Myrlande arrive", s’est exclamé l’un des ténors de la faune politique haïtienne de ces 40 dernières années devant un parterre de congressistes et d’invités réunis dans la salle du Palais de l’art à Delmas (nord de Port-au-Prince). Des dirigeants politiques et hommes d’affaires avaient fait le déplacement, parmi eux l’ancien Président militaire, le général Prosper Avril (1988-1990) et le président du parti Fusion des Sociaux-Démocrates, Victor Benoît.

Avouant avoir vécu des moments d’exaltation au cours de sa longue carrière politique, Manigat a aussi exprimé sa déception et sa tristesse devant "les infâmies" dont il estime avoir été victime.

Sa successeure a, quant à elle, annoncé d’entrée de jeu son intention de se présenter aux prochaines présidentielles dans un peu plus de trois ans. Pour espérer devenir la première femme élue à la tête du pays et recevoir en 2011 l’écharpe présidentielle des mains de René Préval, Myrlande Manigat appelle à la mobilisation du RDNP, à la rénovation du parti et à des soutiens financiers importants tout en maintenant le cap sur la continuité doctrinale.

"La tête froide, le cœur chaleureux et les mains pures", tel est le nouveau slogan de la cadette des Manigat, bientôt septuagénaire. Elle souitient que ceux qui avaient accordé leur vote à la Plate-Forme Lespwa (Espoir) du Président Préval désespèrent déjà.

Pour sa part, le vétéran Martial Célestin, 94 ans, Premier ministre de Leslie Manigat en 1988 et l’un des plus anciens avocats d’Haïti, a prédit que la nouvelle secrétaire générale serait la prochaine Présidente du pays dans le sillage du courant politique féminin international qui a donné naissance à Ellen Johnson Sirleaf, Michelle Bachelet, Angela Merkel et bien d’autres.

Mal élu le 17 janvier 1988 lors d’un scrutin boycotté par les principaux cadidats à la suite du massacre électoral du 29 novembre 1987, Leslie François Roc Manigat, ancien collaborateur de François Duvalier avant de devenir rapidement son farouche opposant, n’avait dirigé le pays que pendant quatre mois (7 février-19 juin) avant d’être renversé par le général Henri Namphy.

Historien formé à l’Ecole des annales, politologue et essayiste, M. Manigat a enseigné dans des universités françaises, caribéennes et vénézuéliennes. Petit-fils du général François Manigat, figure politique importante du 19e siècle, il est considéré en Haïti comme l’un des intellectuels majeurs de ces dernières décennies. spp/RK

http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article3950

La direction générale de la Police Nationale bientôt transférée à cause d’une menace de déguerpissement des ...Duvalier

Ils revendiquent leurs droits de propriété 21 ans après la chute de la dictature

La Police Nationale d’Haïti, menacée de déguerpissement par les Duvalier, doit bientôt abandonner les locaux abritant la direction générale de l’institution à Pacot (sud-est de Port-au-Prince), a indiqué au cours du week-end à Radio Kiskeya le porte-parole, Frantz Lerebours.

L’avocat de la famille de l’ancien dictateur Jean-Claude Duvalier a produit des actes notariés justifiant sa demande de restitution.

Le commissaire Lerebours précise que le processus de déménagement s’accélère compte tenu du fait que la PNH ne dispose que d’un court délai.

Il en a profité pour démentir les informations selon lesquelles les pressions exercées par les représentants des Duvalier seraient à l’origine du récent déménagement de l’Inspection générale de la PNH. Les bureaux de la police des polices sont en effet passés de Pacot au haut de Turgeau (est de la capitale).

Contacté par Radio Kiskeya pour donner un avis juridique sur la question, Me Samuel Madistin du barreau de Port-au-Prince a indiqué qu’au regard de la législation haïtienne les Duvalier même exilés pouvaient faire valoir leurs droits de propriété. L’ex-Député et Sénateur estime que la faute est imputable aux différents gouvrenements qui, de 1986 à nos jours, ont tous refusé d’exercer des poursuites judiciaires contres les anciens maîtres du pays.

Chassé du pouvoir par une révolte populaire le 7 février 1986, Jean-Claude Duvalier serait en train d’opérer un retour en force en Haïti. A cause de l’inaction du gouvernement Préval/Alexis, l’ex-tyran exilé en France risque de récupérer dans les prochains jours des millions de dollars volés au trésor public et gelés en Suisse depuis une vingtaine d’années. spp/RK

http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article3948

Une haïtienne retrouvée pendue en République Dominicaine

Enquête ouverte sur cette mort de plus dans la communauté haïtienne
Une ressortissante haïtienne de 45 ans, Mònica Pierre, a été retrouvée pendue à Polo dans la province dominicaine de Barahona, non loin de la frontière avec Haïti, a indiqué la police locale citée par le quotidien El Nuevo Diario.

Selon le capitaine José de los Santos Pérez y Pérez, porte-parole de la direction régionale sud de la police dominicaine, le certificat de décès remis par un médecin légiste confirme que la victime est morte asphyxiée après avoir subi la pendaison.

Le corps a été découvert avec une corde au cou dans une propriété agricole de Polo.

Le porte-parole précise que Madame Mònica Pierre avait laissé sa famille depuis plusieurs jours sans donner signe de vie.

Une enquête a été ouverte en vue de déterminer s’il s’agit d’un suicide ou d’un acte criminel.

Ces derniers mois, des cadavres de ressortissants haïtiens victimes de mort violente ont été régulièrement retrouvés dans différentes provinces dominicaines. spp/R

http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article3949