Google

mercredi 25 mars 2009

Le gouvernement dominicain rapatrie 73 sans-papiers haïtiens

Les dominicains tolèrent de moins en moins la présence haïtienne dans certains quartiers de la république voisine
lundi 23 mars 2009,
Radio Kiskeya
Les autorités dominicaines ont rapatrié au cours du week-end 73 sans-papiers haïtiens arrêtés dans un quartier dont les résidents les avaient menacés d’expulsion, selon une dépêche d’EFE.
Le porte-parole de la coordination des organisations communautaires de la zone sud de Santiago (155 km au nord de Santo Domingo), José Alberto Peña, soutient que les riverains sont alarmés par la présence massive d’illégaux haïtiens. Beaucoup d’entre eux seraient de présumés délinquants.
« Nous avions menacé de les expulser sans toutefois violer les droits humains », a déclaré Peña ajoutant « la direction de la migration nous en a empêché arguant que des poursuites judiciaires pourraient être exercées contre les auteurs d’une telle décision réservée exclusivement à cet organisme ».
De leur côté, les autorités migratoires dominicaines ont confirmé avoir appréhendé et rapatrié les 73 illégaux haïtiens pour apaiser la colère des habitants du quartier de San José la Mina, à Santiago.
Une source de la direction de la migration a d’ailleurs fait savoir à EFE que dans ce quartier comme dans beaucoup d’autres de la même province les haïtiens sont plus nombreux que les dominicains et parviennent généralement à s’échapper lorsque les inspecteurs du service interviennent.
Plusieurs organisations de défense des droits des migrants ont dénoncé ces derniers jours en République Dominicaine la reprise des rafles qui pourrait entraîner un retour massif de ressortissants haïtiens chassés du territoire voisin. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5772

Le nombre des casques bleus philippins bientôt réduit en Haïti

Une décision que l’ONU attend de Manille concernant ses troupes en mission ici et au Libéria
lundi 23 mars 2009,
Radio Kiskeya
Les Forces Armées Philippines (AFP) vont réduire bientôt d’au moins 15% le nombre de leurs soldats déployés au sein de la Mission de stabilisation de l’ONU en Haïti (MINUSTAH), a annoncé à Manille le commandant en chef adjoint de l’institution militaire, le lieutenant-général Rodrigo Maclang.
Selon la télévision philippine GMA News, cette décision, qui concerne également les casques bleus philippins en mission au Libéria, sera prise en réponse à une demande des Nations Unies.
« Normalement, le nombre de soldats de la paix requis est fixé par l’ONU. Cette mesure s’applique à tous les Etats disposant de contingents dans ces pays en situation de conflit », a affirmé le général Maclang.
Il indique que les troupes en provenance de Manille seront réduites automatiquement lors du plus prochain déploiement.
155 soldats philippins font partie de la Mission de stabilisation de l’ONU en Haïti (MINUSTAH) qui compte 9.000 militaires et policiers internationaux.
Les casques bleus sont présents dans le pays depuis 2004. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5773

Les partisans du Député Bourjolly se font menaçants

lundi 23 mars 2009
Plusieurs centaines de partisans du Député d’Aquin (Sud), Emmanuel Fritz-Gérald Bourjolly, ont manifesté pour annoncer leur intention de bloquer la route nationale #2 au cas où le bureau de la Chambre basse adopterait des sanctions contre le parlementaire impliqué dans un grave incident.
Au cours d’un sit-in organisé samedi devant la résidence du Député, les manifestants ont renouvelé leur attachement à M. Bourjolly qui, selon eux, voulait défendre les intérêts de sa circonscription lors de l’altercation l’ayant opposé au président du bureau, Louis-Jeune Levaillant.
En présence de la Première ministre Michèle Pierre-Louis et de plusieurs membres de son gouvernement, le Député de la Fusion des sociaux-démocrates avait violemment lancé deux microphones dans la salle de séance en guise de protestation contre le refus du président de lui accorder la parole.
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?breve1900
Le mot de HRV : Démocratie versus vagabondage?

Le commissaire Yayo Vladimir Edmond en fuite à l’étranger

Il dément toute implication présumée dans une tentative de libération de détenus contre des pots-de-vin et dénonce un complot des plus hautes autorités qui visait à le jeter en prison injustement ; un autre substitut au parquet de Port-au-Prince, Me Félix Léger, aurait aussi laissé le pays précipitamment
mardi 24 mars 2009,
Radio Kiskeya
Me Yayo Vladimir Edmond, un des substituts du commissaire du gouvernement de Port-au-Prince, s’est réfugié à l’étranger après avoir fait l’objet d’un mandat d’amener pour corruption présumée suite à un incident au cours duquel une jeune femme participant à une séance de prière avait été gravement brûlée.
Selon des informations obtenues par Radio Kiskeya de sources concordantes, le magistrat avait traversé incognito la frontière haïtiano-dominicaine le week-end dernier avant de se rendre aux Etats-Unis.
L’intéressé, qui a lui-même confirmé mardi l’information sur les ondes de Radio Vision 2000, dénonce une machination que le ministre de la justice, Jean Joseph Exumé et le secrétaire d’Etat à la sécurité publique, Eucher-Luc Joseph auraient ourdie contre lui. Ce sont eux qui, au nom du pouvoir, auraient exercé des pressions sur un autre substitut, Me Félix Léger, pour émettre le mandat sur la base d’informations faisant état d’un montant de 150.000 dollars que Yayo Vladimir Edmond aurait réclamé des suspects emprisonnés en échange de leur libération.
Démentant les accusations portées contre lui, le « magistrat empêché » a aussi taxé de cynisme le commissaire en chef, Me Joseph Manès Louis. Il aurait ordonné vendredi dernier à des agents de la Brigade de recherche et d’intervention (BRI), une unité spécialisée de la Police Nationale, d’appréhender Edmond au parquet même alors que les deux hommes venaient de se parler cordialement.
Le substitut, dont la révocation serait déjà effective, souligne que son collègue Félix Léger a également décidé de fuir le pays 24 heures seulement après avoir rédigé le mandat d’amener.
La tête du commissaire aurait été réclamée à la suite de démarches entreprises auprès des plus hautes autorités du pays par les proches des personnes mises en cause dans l’incident.
Contacté par Radio Kiskeya, le ministre Jean Joseph Exumé s’est refusé à tout commentaire.
Pour sa part, le chef du parquet de la capitale, Joseph Manès Louis, est en voyage.
Woodlyne Dauphin, 22 ans, victime le 20 février dernier à Delmas 33 (nord de Port-au-Prince) d’un véritable supplice orchestré par le pasteur Marcelin, ainsi connu, a une nouvelle fois innocenté lundi le commissaire Yayo Vladimir Edmond tout en réclamant justice.
Soumise par une secte protestante à un féroce exorcisme destiné à chasser un « esprit satanique » qui se serait emparé d’elle, la demoiselle avait été brûlée au second degré au visage, à la poitrine et à l’épaule.
Outre le pasteur Marcelin, six autres personnes dont deux femmes, Michelène Ducasse et Marguerite Jean-Philippe, ont été également écrouées dans le cadre de cette affaire aux ramifications multiples.
Le dossier a été transféré au cabinet d’instruction pour les suites légales nécessaires. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5775