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samedi 31 juillet 2010

Obama signe une aide de 2,9 milliards de dollars en faveur d’Haïti

L’administration américaine annonce parallèlement avoir négocié l’annulation de 248 millions de dollars de dette du pays auprès des institutions financières internationales, en vue de faire avancer le processus de reconstruction
Le Président américain Barack Obama a promulgué vendredi une loi concernant des engagements financiers divers de son administration, notamment une enveloppe de 2,9 milliards de dollars destinée à la reconstruction d’Haïti ravagée par le séisme du 12 janvier.
D’un montant global de 59 milliards, les nouvelles dépenses autorisées portent également sur les opérations militaires américaines en cours en Irak et en Afghanistan, la gestion des catastrophes naturelles aux Etats-Unis et l’assistance aux vétérans de la guerre du Vietnam exposés à des maladies.
Parallèlement à l’aide à la reconstruction, Washington a annoncé l’annulation à hauteur de de la dette contractée par Haïti envers les institutions financières internationales avant le tremblement de terre grâce à la décision du Président Obama d’approuver la "loi additionnelle des appropriations FY 10" peu après le vote du Congrès.
"Haïti peut franchir un nouveau pas important sur la voie de la reconstruction", s’est réjoui dans un communiqué le secrétaire au trésor, Timothy Geithner, parlant du processus de réduction de dette "le plus rapide de l’histoire".
Au moment du séisme, Haïti avait une dette cumulée estimée à 695 millions de dollars et progressivement annulée par ses créanciers, principalement la BID et la Banque mondiale.
Cependant, d’autres sources chiffrent la dette à environ 1,8 milliard.
Concrètement, la nouvelle législation permet à la Maison Blanche de disposer d’un montant supplémentaire de 248 millions de dollars pour racheter l’aide économique que des organismes internationaux avait accordée à Haïti.
 "Nous sommes fiers de travailler de concert avec nos partenaires internationaux sur la première phase de cette étape décisive", a poursuivi Geithner qui a aussi applaudi le déblocage d’un autre montant de 318 millions de dollars après la structuration du fonds multilatéral d’aide à Haïti. 295 millions seront fournis par la Banque de dévelopement interaméricaine et le reste, 25 millions, représentera une contribution du Fonds international de développement agricole (FIDA).
Responsable d’environ 300.000 morts, 300.000 blessés et 1,3 million de sinistrés, la catastrophe du 12 janvier a également emporté 120% du PIB haïtien et détruit des milliers d’emplois dans un pays souffrant d’un chômage chronique déjà très largement au-dessus de la barre des 50% de la population active. spp/Radio Kiskeya
http://radiokiskeya.com/spip.php?article6910
Commentaires:
Nous ne faisons surement pas partie de ceux-là qui applaudissent des mains et des pieds devant des effets d'annonces de ce genre. Nous disons d'effet d'annonces en attendant des résultats complets puisque ce langage ne nous est pas du tout familier. Entre les sommes exorbitantes annoncées ou versées et les réalisations plutôt nulles nous préférons nous méfier.
Cependant nous préférons ces annonces que celles qui parlent des activités d'ONG dépêchées en Haïti pour pratiquer "des massages tantriques" aux victimes du séisme; ou  la présence d'un fonctionnaire qui trouve Haïti très intéressant dans le post modernisme dans la mesure ou la situation d'Haïti décrit parfaitement ce que l'on ne doit pas faire.
Il y a comme on dit, un peu de tout dans la vigne du Seigneur.
Pour revenir et finir a cette annonce de l'administration américaine, nous observons et verrons qui dira mieux..car de la main mise américaine sur Haïti, beaucoup de personnes en parlent

La BID octroie une plus grosse enveloppe à Haïti

La Banque Interaméricaine de Développement (BID), annonce qu'elle va augmenter de 137 million de dollars son aide Haïti.
En visite en Haiti dans le but de discuter avec le gouvernement, de la stratégie d' appui de l'organisme bancaire, l'admistrateur de la BID chargé du dossier d'Haiti, Augustin Aguire , a indiqué que ce montant vient de s'ajouter à l' enveloppe de 200 millions déjà promise pour l'année 2010 par l'institution financiere internationale.
Le haut responsable de la BID a souligné que son organisme entend mettre l'accent cette année sur les infrastructures routières afin de faciliter les communications à travers le pays.
Monsieur Aguire a également fait remarquer que la BID va appuyer le gouvernement dans le cadre de son programme visant l'amelioration de la qualité de l'éducation dans le pays.
Par ailleurs, il précise que l'organisme financier, entend aussi apporter un soutien au secteur privé qui selon la BID doit créer l'activité qui générera de l'emploi indispensable à la reconstruction du pays.
EJ/Radio Métropole Haïti 

http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=18059

Visite du président élu colombien en Haïti

Le chef de l'Etat haïtien René Préval s'est entretenu ce matin (30/07/2010) au Palais National avec le président élu de la Colombie, Juan Manuel Santos Calderon.
La contribution de la Colombie au processus de reconstruction d'Haïti a été évoquée lors de cette rencontre. Accompagné d'une importante délégation, M. Santos a analysé des projets importants du gouvernement haïtien dont un programme de logement à Cabaret et le renforcement de la coopération dans le domaine de la lutte contre la drogue. L'appui budgétaire au gouvernement haïtien a été également débattu par les membres des deux délégations. Des fonctionnaires de la Direction de la Protection civile du ministère de l'intérieur pourraient bénéficier de session de formation d'experts colombiens dans le domaine de la réponse aux désastres.
M. Santos a salué le leadership du président Préval qui a su gérer des moments difficiles après le violent séisme. Il s'est engagé à renforcer la coopération entre la Colombie et Haïti.
De son coté le président haïtien René Préval a mis l'accent sur l'aide accordée par la Colombie à Haïti durant l'effort humanitaire. Il s'est réjoui de l'élection de M. Santos et a souhaité un renforcement de l'amitié entre les deux peuples.
LLM / Radio Métropole Haïti 
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=18058 

Aide en Haïti: un record historique au Québec

Laura-Julie Perreault
La Presse
Il y a eu le déluge du Saguenay en 1996. Et le tsunami de l'Océan indien en 2004. Mais aucun événement à ce jour n'a attisé  la générosité des Québécois autant que le tremblement de terre en Haïti.
Depuis le séisme qui a fait plus de 250 000 morts le 12 janvier dans la Perle des Antilles, les Québécois ont versé au moins 66,2 millions de dollars aux organisations humanitaires et de développement qui portent secours aux sinistrés.

Pour obtenir ce chiffre, La Presse a interrogé une trentaine d'organismes qui ont fait des collectes de fonds au lendemain de la catastrophe naturelle. La grande majorité d'entre eux ont affirmé que jamais, dans leur histoire, ils n'avaient amassé des sommes aussi importantes au Québec.

«Jamais les Québécois n'ont donné autant. Le lien historique et culturel avec Haïti a eu un grand impact», estime Michel Léveillé, directeur général de la section québécoise de la Croix-Rouge canadienne, grande championne toutes catégories des collectes de fonds dans les situations d'urgence.

Les particuliers et les entreprises ont donné 34 millions de dollars à cet organisme, battant la collecte record de 27 millions qui avait suivi le déluge du Saguenay. Les dons québécois pour Haïti relèguent aussi au troisième rang la somme de 17 millions amassée pour le tsunami de 2004.

Dans le reste du Canada, les collectes de fonds pour les victimes du tsunami restent inégalées. À l'époque, la Croix-Rouge canadienne avait recueilli 300 millions de dollars; elle a amassé 200 millions pour Haïti.

Ce séisme si proche

Joint à Léogâne, l'une des villes les plus dévastées par le séisme, Patrick Robitaille, un Montréalais qui y coordonne la construction d'abris, offre sa propre explication: «En général, plusieurs facteurs déterminent la générosité des Québécois. La couverture médiatique et la proximité géographique et culturelle en font partie. Haïti est un exemple éloquent. Les images chocs et le nombre de morts ont frappé l'imagination. Au plan culturel, la proximité est aussi très grande, notamment à cause du fait français, mais surtout parce que les Haïtiens sont une partie intégrante de la société québécoise», soutient le travailleur humanitaire qui, dans le cadre d'une recherche universitaire, a étudié les mécanismes de a générosité.

Faire son poids

Les sommes versées par les Québécois représentent environ 25% des sommes recueillies dans tout le Canada, soit l'équivalent du poids démographique du Québec dans le Canada (environ 23%).

Selon notre compilation auprès des grandes organisations humanitaires, plus de 254 millions de dollars ont été amassés d'un océan à l'autre pour Haïti, dont 220 millions dans le mois qui a suivi le séisme.

Ceux qui s'intéressent au comportement des donateurs québécois y voient une petite révolution. Traditionnellement, les Québécois donnent beaucoup moins que les autres Canadiens aux organismes à but non lucratif. À titre d'exemple, en 2007, alors que les Canadiens ont déclaré à Revenu Canada plus de 8 milliards en dons de charité, les Québécois n'en ont déclaré que le dixième. «Les Québécois sont généreux, mais différents du reste du Canada», explique Nicolas Moyer, coordonnateur de la Coalition humanitaire, qui amasse des fonds pour CARE, Oxfam et Aide à l'enfance lors de situations d'urgence.

«Longtemps, les Québécois ont donné à l'Église catholique, qui s'occupait à la fois de l'éducation, des hôpitaux et des plus démunis. Après la Révolution tranquille, les Québécois ont donné à l'État en s'attendant à une redistribution. Avec cette mentalité, il a fallu un certain temps avant que les Québécois donnent aux organismes à but non lucratif, note-t-il. Dans le reste du Canada, la mentalité, plus protestante, est différente. Les gens se méfient davantage de l'État et préfèrent choisir à qui ils vont donner.»

Présidente désignée de l'Association of Fund-Raising Professionals, une association de professionnels de la co llecte de fonds, Susan Reitz estime que le cas haïtien démontre un changement de tendance... et de génération. «Les Québécois donnent de plus en plus et sont plus structurés dans leurs dons. Et contrairement aux baby boomers, qui donnent surtout à des organismes de santé, les générations X et Y donnent davantage aux causes internationales», soutient celle qui se spécialise depuis 20 ans dans les campagnes de financement.

Elle note aussi que les dons aux organisations humanitaires s'ajoutent à l'argent que les quelque 100 000 Québécois d'origine haïtienne ont fait parvenir à leurs proches affectés par le tremblement de terre. Cette somme n'a pas encore été comptabilisée, mais elle pourrait représenter plusieurs dizaines de millions de dollars et modifier passablement le portrait de la générosité québécoise.
http://www.cyberpresse.ca/international/dossiers/seisme-en-haiti/201007/30/01-4302760-aide-en-haiti-un-record-historique-au-quebec.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B12_en-manchette_278_section_POS1
Commentaires:
Tout cet argent a été véhiculé vers Haïti par l'intermédiaire de grosses ONG qui ont géré et qui gèrent encore l'urgence.

SWEET MICKY CANDIDAT

« C'est le mot candidat que je n'aime pas »
Haïti: Michel Martelly a rassemblé tous les documents nécessaires pour se porter candidat à la plus haute fonction de l'Etat lors des prochaines élections, selon des informations qui circulent avec insistance dans l'entourage du chanteur.
« C'est le mot candidat que je n'aime pas », a déclaré au Nouvelliste ce mercredi le président du Compas et porte-drapeau de la Fondation Rose et Blanc qui chapeaute ses initiatives sociales.
Rejoint par téléphone depuis New York où il participe à diverses rencontres dans le cadre de ses futures activités et avant qu'il ne prenne l'avion pour Washington où il va poursuivre des entretiens importants, Michel Martelly a tenu à dire qu'il est un « citoyen qui veut inspirer son peuple au changement et au progrès ». Il veut prendre part « avec la jeunesse à un grand mouvement qui amènera Haïti à l'heure du 21e siècle». D'ailleurs, Martelly se dit fatigué de voir que les choses ne marchent pas comme elles le devraient dans le pays.
« Je ne brigue aucun poste, mais je veux rassembler le pays autour d'un objectif. Je suis disponible, prêt à servir et à participer aux affaires de mon pays comme je l'ai toujours fait », insiste le chanteur et homme d'affaires réputé habile.
Pressé de confirmer sa candidature aux prochaines présidentielles, Sweet Micky a répondu « c'est le mot candidat que je n'aime pas » avant d'éclater de rire.
Selon des informations obtenues de son entourage, le chanteur vedette sera un acteur des prochaines élections présidentielles et multiplient les contacts avant de se lancer définitivement dans la bataille.
L'arrivée de Michel Martelly sur la scène fait de lui le troisième membre important du paysage culturel haïtien qui se lance dans le combat politique. Gracia Delva, le populaire chanteur de Mass Konpa est candidat au poste de député de Marchand Dessalines, sa ville natale, et Wyclef Jean, qui est rentré au pays ce mercredi, serait de plus en plus prêt de l'annonce de sa décision de briguer la présidence lors des élections prévues pour le mois de novembre 2010.