Google

lundi 25 janvier 2010

Nations unies souligne l'aide apportée à Haïti par la République Dominicaine

EFE - 1/25/2010
Port-au-Prince.- Le tremblement de terre du 12 Janvier à Port-au-Prince a servi à tester la relation entre la République dominicaine et Haïti et a permis aux Dominicains, largement critiqués pour  le traitement des habitants de ce pays voisin, de montrer une 
grande solidarité avec les Haïtiens.

Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a été l'un de ceux qui ont  clairement souligné cette solidarité: «Dès le début de cette crise, le gouvernement de la République dominicaine a fourni une assistance avec générosité et rapidité au pays voisin, Haïti, et nous en sommes très reconnaissants ", a-t-il dit.
L'ampleur de la crise humanitaire provoquée par la catastrophe a déclenché une réaction immédiate de la République dominicaine, dont le président, Leonel Fenandez, a été le premier chef d'Etat, et jusqu'ici le seul qui ait visité le territoire d'Haïti  pour s’inquiéter de l’état de son peuple.


L'aide humanitaire sous la forme de médicaments, de médecins, de  nourriture, d'eau, du matériel et des machines arriva aussi dans les premières heures depuis  la République dominicaine, le pays a également mis à la disposition de leurs «frères», comme de nombreux  dominicains appellent les Haïtiens, plusieurs hôpitaux près de la frontière pour transporter les plus grièvement blessés.


Un bon exemple de cette solidarité dominicaine est l'activité fébrile avec laquelle, à partir de 04h00 tous les jours travaillent des équipes mobiles  des  cantines popluaires de l’état.


L'administrateur adjoint de ces cantines, Ramon Jimenez, a déclaré à EFE que le gouvernement a mis à la disposition du peuple haïtien dix  cuisines mobiles et sept autres à la frontière Jimaní destinées à donner de la nourriture aux pauvres.

 
 «Les gens sont très heureux avec nous, dit-il, et il a montré une photo prise avec son  propre appareil dans laquelle on voit une pancarte  de remerciement  d'un groupe de bénéficiaires des cantines populaires : " Merci, Monsieur le Président Leonel Fernández et le peuple dominicain
.


Dès le lendemain du tremblement de terre chacune de ces cuisines prépare entre 10.000 et 15.000 assiettes de nourriture qui sont  ensuite transportées vers des camps où les Haïtiens se sont installés après le choc.
 «N'eut été pour nous ici, il y aurait  eu une explosion sociale», a déclaré Jimenez, qui a noté que les Haïtiens acceptent volontiers cette aide du pays voisin.
"Nous n'avons pas de discrimination contre les Haïtiens en République Dominicaine nous les aimons. Ce  qui se passe est qu'il ya des gens qui veulent nous faire du tort et ils en parlent toujours, a-t-il dit, en référence aux critiques adressées au pays pour son traitement des Haïtiens.
Même s’il n’a  aucun chiffre officiel, on estime qu'environ un million d'Haïtiens vivent dans le pays voisin, pour la plupart en situation irrégulière, consacrés aux travaux agricoles, l'hôtellerie, la construction et autres secteurs. Malgré la bonne volonté des deux parties, le fait est que les problèmes frontaliers ont toujours été un foyer de tension entre les deux pays.



Haïti : Quelques nouvelles

Le premier ministre d'Haïti, Jean-Max Bellerive, est arrivé hier dimanche au Canada en vue de la conférence internationale sur Haïti qui aura lieu lundi à Montréal. Il s'est entretenu avec le premier ministre canadien Stephen Harper 
Aujourd'hui il participera à la conférence internationale de Montréal, visant à planifier la reconstruction d'Haïti, la conférence se tiendra à Montréal. Il y aura des dignitaires d'une douzaine de pays, ils discuteront de la reconstruction d'Haïti. La secrétaire d'État américaine, Hillary Clinton, le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner et son homologue brésilien, Celso Amorim, seront notamment présents. 
Puis il doit rencontrer en soirée le premier ministre du Québec, Jean Charest et le maire de Montréal, Gérald Tremblay. Jean-Max Bellerive doit aussi rendre visite à des Haïtiens de Montréal au centre communautaire la Perle retrouvée. 

----------------------- 

Une nouvelle secousse s'est produite dimanche à 16H51 (21H51 GMT), une réplique d'une intensité de 4.7 d'après l'institut de géophysique USGS (U.S. Geological Survey). L'épicentre du séisme est situé à environ 30 km à l'ouest de Port-au-Prince, à une profondeur de seulement 4,1 km, précise l'institut sur son site internet. La secousse à durée quelques secondes, suffisamment pour raviver les peurs des habitants et susciter des mouvements localisés de panique. Pour le moment, les autorités haïtiennes ne rapporte aucune victime. Le risque de puissantes répliques en Haïti au cours des trente prochains jours est élevé, avait indiqué jeudi l'USGS qui évalue à 25% la probabilité d'une ou plusieurs secousses secondaires d'intensité 6 durant cette période. Si le risque de réplique reste élevé, comme après tout tremblement de terre (plus de 50 en Haïti depuis le 12 janvier), Port-au-Prince et sa région sont également menacés par un second séisme de puissance égale voire supérieure à celui du 12 janvier prévient l'USGS. 
RM
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=16680

Haïti : Le nombre des victimes pourrait dépasser 150,000 morts

Les autorités sanitaires pourraient annoncer aujourd'hui, lundi 25 janvier, un bilan provisoire des victimes du tremblement de terre, supérieur à 150,000 morts. Toutefois Marie-Laurence J, Lassegue, ministre de la Culture et de la Communication (MCC) estime qu'il est très difficile d'estimer combien de corps sont encore sous les décombres alors que les travaux de dégagement ne sont pas encore commencé. Le premier ministre a parlé de 200,000 morts mais nul aujourd'hui ne peut dire quel sera le bilan final, s'il est connu un jour. De plus, près de 500,000 personnes seraient sans abri, d'après des sources proche de la Croix Rouge alors que le gouvernement haïtien parle de plus d'un millions de personnes

Haïti : 100,000 tentes pour loger 500,000 personnes (OIM)

L'organisation internationale pour les migrations (l'OIM) a souligné dimanche qu'il faudrait disposer de 100,000 tentes supplémentaires pouvant accueillir un demi-million de personnes sinistrées après le séisme qui a dévasté Haïti.
L'OIM, qui coordonne la distribution de l'aide non alimentaire en Haïti, a indiqué qu'elle disposait dans un entrepôt à Port-au-Prince de 10.000 tentes pouvant abriter chacune une famille, mais que, d'après ses évaluations, les besoins s'élevaient à "100.000 (tentes) pour loger 500.000 personnes".
La plupart des personnes qui se sont retrouvées sans abri après le séisme qui a frappé Haïti le 12 janvier doivent être provisoirement relogées par les autorités haïtiennes dans des "villages" d'accueil provisoires à l'extérieur de Port-au-Prince pendant les travaux de reconstruction.
 "Les campements provisoires de tentes fourniront aux personnes déplacées un environnement propre et sûr, mais il s'agit d'une solution à court terme.
Les camps de tentes ne sont pas (une solution) durable", a souligné Vincent Houver, le responsable de l'OIM en Haïti. Il faut "une solution plus solide et durable, mais nous avons aussi besoin de tentes. Il y a une pénurie de tentes", a-t-il insisté. L'OIM a annoncé avoir également reçu "un nombre énorme" de demandes de la part d'autres organisations humanitaires et de familles qui se sont retrouvées sans abri.
En outre, le porte-parole de l'OIM Jean-Philippe Chauzy a déclaré à l'AFP que de simples tentes seraient mal adaptées aux conditions climatiques qui régneront en Haïti pendant la saison des cyclones après mai ou juin. "La tôle ondulée ou des matériaux de construction seront aussi d'une grande aide", a-t-il précisé.
Le gouvernement haïtien a estimé vendredi que quelque 609.000 personnes étaient sans abri dans la région de Port-au-Prince, selon l'OIM. Plus de 130.000 sinistrés ont bénéficié du service de transport gratuit mis en place par le gouvernement pour quitter la capitale en direction du nord et du sud-ouest. 
AFP


Haiti : Le premier ministre haïtien, Jean-Max Bellerive au Canada

Jean-Max Bellerive, premier ministre haïtien, devrait arriver aujourd'hui au Canada. 
Il s'entretiendra avec le premier ministre Harper cet après-midi à Ottawa, avant de se rendre à Montréal, où il doit rencontrer en soirée le premier ministre du Québec, Jean Charest (7h20 pm) et le maire de Montréal, Gérald Tremblay, la rencontre se fera à l'Hôtel Wyndham Salon Laval 12 505, Côte de Liesse. Jean-Max Bellerive doit aussi rendre visite à des Haïtiens de Montréal au centre communautaire la Perle retrouvée (8h10 pm). 
Pour les personnes voulant se rendre à la Perle Retrouvée l'adresse est 7655, 20e avenue Saint-Michel 
Demain il participera à la conférence internationale de Montréal visant à planifier la reconstruction d'Haïti, la conférence se tiendra à Montréal. Il y aura des dignitaires d'une douzaine de pays, ils discuteront de la reconstruction d'Haïti. La secrétaire d'État américaine, Hillary Clinton, le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner et son homologue brésilien, Celso Amorim, seront notamment présents. 
Michaëlle Jean, gouverneure générale du Canada, rencontrera également Jean-Max Bellerive dans le cadre de sa visite au Canada. Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour Haïti, monsieur Edmond Mulet, l'adjoint spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour Haïti, monsieur Hervé Lecoq, et l'ambassadeur du Canada auprès de la République d'Haïti, monsieur Gilles Rivard, assisteront aussi à la rencontre qui aura lieu le lundi 25 janvier 2010, à 18 h 45, à Rideau Hall. 
RM

Haïti : Des survivants au Collège du Canapé Vert

Nous venons d'apprendre que sous les décombres du Collège du Canapé Vert il y a des survivants, cette information a été confirmée par la police. La police lance un appel sur les ondes aux unités de secours et secouristes pour voir si elles peuvent se rendre d'urgence aux Collège du Canapé Vert. 
MAJ: Des secouristes sont à l'œuvre pour essayer de retrouver les survivants du Collège Canapé Vert selon la PNH 
RM