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mercredi 28 janvier 2009

Le parti Lavalas offre une mauvaise image selon Samuel Madistin

Le juriste Samuel Madistin estime que les dirigeants de Fanmi Lavalas exposent une mauvaise image de leur parti en désignant des personnes en attente de jugement comme candidat aux sénatoriales. Faisant référence notamment au cas de l'ex-député Amanus Maillette, accusé d'implication dans le massacre de la scierie en 2004, maître Madistin juge que ces individus auraient mieux fait d'attendre un verdict dans le cadre de leur dossier.Soulignant que légalement ces personnes peuvent se porter candidat aux sénatoriales, Samuel Madistin croit que la population se fera une image négative du parti Lavalas. " Des gens auteurs de torture et ayant bénéficié de l'impunité font leur retour sur la scène politique", constate Samuel Madistin lui même ancien sénateur proche de Lavalas. Il assure que ces joutes prouvent que l'aile violente de Lavalas est en train de supplanter la branche modérée. En ce qui a trait à l'inscription de deux candidats du même parti dans trois départements, le juriste rappelle qu'il y a jurisprudence en la matière. " Les responsables du Cep devront adresser une lettre au responsable du parti Lavalas afin de confirmer les noms des candidats", ajoute t-il.
Maître Madistin, également avocat du sénateur Rudolph Boulos, adresse une nouvelle mise en garde aux autorités électorales qui considèrent le siège occupé par M. Boulos comme vacant. " Les conseillers électoraux ne pourront pas impunément passer outre une décision de justice", averti M. Madistin faisant remarquer que deux décisions de justice ont été adoptées en faveur de Rudolph Boulos.
M. Madistin attire l'attention sur la résolution de la chambre basse sur le dossier de la double nationalité. " Les députés ont compris qu'ils ne pourront pas destituer un élu et ont demandé à l'exécutif d'attendre une décision de justice en la matière", explique t-il.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14693

Les députés estiment que le projet de budget est mal élaboré

Les députés évitent d'utiliser le mot " rejet " pour qualifier la sanction infligée au projet de budget 2008 -2009. Les membres de la commission finance de la chambre basse assurent que le budget a été renvoyé à l'exécutif qui doit y apporter des correctifs indispensables. Très précautionneux, les députés membres de la commission finance, ont pour la première fois évité de présenter un rapport à l'assemblée. Par 51 voix pour et une abstention, la chambre basse a approuvé le " rapport" qui comprend les recommandations à l'exécutif. Entre autres recommandations, la suppression des articles relatifs à une nouvelle taxe sur les télécommunications, la communication des voies et moyens, une ventilation détaillée des ressources budgétaires en provenance locale et un rapport du programme d'urgence.
Après 22 jours d'analyse et de rencontre avec des fonctionnaires du gouvernement, les membres de la commission finance affirment avoir l'intime conviction que le budget est mal élaboré. Le gouvernement devra revoir sa copie et acheminer dans un délai d'un mois ou deux un nouveau document à la chambre basse. " L'exécutif ne révèle pas toutes ses sources de revenu ce qui empêche à la commission d'effectuer des analyses profondes concernant les provenances de fonds", se plaint le président de la commission finance, Jean Marcel Lemeran, rappelant que cette commission n'a pas de provision légale pour modifier un article du projet de loi. Sur un ton conciliant le député Lemeran réclame des informations complémentaires sur la nomenclature des revenus prévus afin de faire des propositions sur la taxe sur les télécommunications.
Les 24 membres de la commission finance de la chambre basse envisagent de voter un programme d'urgence qui pourrait permettre à l'exécutif d'obtenir les moyens adéquats pour répondre aux besoins du second trimestre.
Des sénateurs, dont Edmonde Supplice Beauzile et Nenel Cassy ont salué la décision des députés arguant que le projet de budget a été mal élaboré.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14691

L'exécutif doit revoir sa copie

«L'inadéquation entre les axes prioritaires fixés par le gouvernement et les montants qui leur sont alloués» est l'un des arguments fournis par les membres de la commission Finance de la Chambre basse pour porter l'assemblée à voter en faveur du renvoi de la loi de finances 2008-2009 à l'exécutif. Selon les recommandations de la commission votées par 54 députés, l'exécutif doit apporter certaines modifications dans le document s'il veut être assuré de son vote à la Chambre basse.Outre la maigre ligne budgétaire allouée à certains axes prioritaires, notamment tourisme et environnement, les parlementaires estiment que l'exécutif n'a pas fourni assez de détails sur la provenance des fonds locaux qui doivent alimenter le budget. En plus, la commission relève que les recettes ne sont pas bien ventilées dans le projet de loi de finances 2008-2009 transmis en décembre dernier aux députés « Nous attendons du gouvernement une ventilation détaillée des ressources internes », a dit le président de la commission, le député Jean-Marcel Lumérant. Avant de recommander à l'assemblée de retourner le budget à l'exécutif pour modification, la commission s'est donnée la peine de recueillir les doléances de toutes les instances concernées sur le document. Les parlementaires ont été surpris d'entendre les complaintes de certains ministres sur le budget alors qu'ils devraient participer à son élaboration. « Je n'ai aucun contrôle sur une bonne partie des fonds alloués au secteur agricole, lançait sans ménagement le ministre de l'Agriculture, Joanas Gué. Je suis devant un fait accompli ».

La décision de l'Administration Préval/Pierre-Louis de ne pas percevoir de nouvelles taxes sur les télécommunications a, sans doute, faussé ses prévisions pour l'exercice fiscal 2008-2009. Les parlementaires attendent des explications du gouvernement sur la manière dont il va procéder pour trouver les fonds que devraient générer les nouvelles taxes sur les télécommunications.40%, soit 40 milliards de gourdes sur les 100 milliards, du budget devaient être tirés du Trésor public. Le Premier ministre Michèle D. Pierre-Louis avait récemment émis des doutes sur la capacité de la communauté internationale à respecter son engagement de verser à temps les 60 milliards de gourdes promises au pays pour financer les projets contenus dans le budget. « Pour faire face à toute éventualité, nous allons percevoir de nouvelles taxes sur les télécommunications et les livrets de passeports », faisait remarquer le chef du gouvernement. Devant le mécontentement exprimé par la population, le gouvernement a dû renoncer à l'augmentation des taxes sur les appels téléphoniques.
Jean Pharès Jérôme

http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=66672&PubDate=2009-01-27

L'exécutif doit revoir sa copie

«L'inadéquation entre les axes prioritaires fixés par le gouvernement et les montants qui leur sont alloués» est l'un des arguments fournis par les membres de la commission Finance de la Chambre basse pour porter l'assemblée à voter en faveur du renvoi de la loi de finances 2008-2009 à l'exécutif. Selon les recommandations de la commission votées par 54 députés, l'exécutif doit apporter certaines modifications dans le document s'il veut être assuré de son vote à la Chambre basse.Outre la maigre ligne budgétaire allouée à certains axes prioritaires, notamment tourisme et environnement, les parlementaires estiment que l'exécutif n'a pas fourni assez de détails sur la provenance des fonds locaux qui doivent alimenter le budget. En plus, la commission relève que les recettes ne sont pas bien ventilées dans le projet de loi de finances 2008-2009 transmis en décembre dernier aux députés « Nous attendons du gouvernement une ventilation détaillée des ressources internes », a dit le président de la commission, le député Jean-Marcel Lumérant. Avant de recommander à l'assemblée de retourner le budget à l'exécutif pour modification, la commission s'est donnée la peine de recueillir les doléances de toutes les instances concernées sur le document. Les parlementaires ont été surpris d'entendre les complaintes de certains ministres sur le budget alors qu'ils devraient participer à son élaboration. « Je n'ai aucun contrôle sur une bonne partie des fonds alloués au secteur agricole, lançait sans ménagement le ministre de l'Agriculture, Joanas Gué. Je suis devant un fait accompli ».

La décision de l'Administration Préval/Pierre-Louis de ne pas percevoir de nouvelles taxes sur les télécommunications a, sans doute, faussé ses prévisions pour l'exercice fiscal 2008-2009. Les parlementaires attendent des explications du gouvernement sur la manière dont il va procéder pour trouver les fonds que devraient générer les nouvelles taxes sur les télécommunications.40%, soit 40 milliards de gourdes sur les 100 milliards, du budget devaient être tirés du Trésor public. Le Premier ministre Michèle D. Pierre-Louis avait récemment émis des doutes sur la capacité de la communauté internationale à respecter son engagement de verser à temps les 60 milliards de gourdes promises au pays pour financer les projets contenus dans le budget. « Pour faire face à toute éventualité, nous allons percevoir de nouvelles taxes sur les télécommunications et les livrets de passeports », faisait remarquer le chef du gouvernement. Devant le mécontentement exprimé par la population, le gouvernement a dû renoncer à l'augmentation des taxes sur les appels téléphoniques.
Jean Pharès Jérôme

http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=66672&PubDate=2009-01-27

Rencontre Préval/CEP autour des prochaines élections

La liste des candidats agréés publiée la semaine prochaine, mais la police et d’autres instances seront mises à contribution pour stopper des individus en contravention avec la loi, selon le CEP
mardi 27 janvier 2009,Radio Kiskeya

Le Président René Préval s’est entretenu mardi au Palais National (siège de la Présidence) avec les membres du Conseil électoral provisoire autour de l’organisation des sénatoriales partielles du 19 avril prochain, lors d’une séance de travail à laquelle a également pris part la Première ministre Michèle Pierre-Louis.
Cette rencontre a permis aux différents acteurs d’évaluer l’évolution du processus électoral et de déterminer ce qui reste à faire pour faciliter la tenue du scrutin, a déclaré le porte-parole du CEP, Frantz Bernadin. Il révèle que les discussions ont aussi porté sur l’anomalie que constitue l’inscription de plusieurs candidats qui briguent un siège unique sous une même bannière. C’est le cas notamment de Fanmi Lavalas, le parti de Jean-Bertrand Aristide. A ce sujet, M. Bernadin précise que le ministère de la justice a déjà clairement annoncé que, sans interférence aucune dans les affaires internes des partis, ces problèmes seront résolus à la lumière de leurs statuts, de la loi électorale et du décret régissant le fonctionnement des formations politiques.
Les ministres de l’intérieur Paul Antoine Bien-Aimé et de la justice Jean Joseph Exumé étaient d’ailleurs présents à la réunion.
Par ailleurs, le porte-parole de l’institution électorale annonce la poursuite de l’analyse des dossiers des 105 candidats ayant fait le dépôt de leurs pièces. Frantz Bernardin estime fort probable la publication au début de la semaine prochaine de la liste des candidats habilités à entrer en compétition pour l’attribution des douze sièges décrétés vacants au Sénat. Dans l’intervalle, seront acheminés à la direction générale de la Police Nationale, aux ministères de la justice et de l’intérieur et au service d’immigration les noms des candidats afin de retracer ceux des prétendants ayant contrevenu à la loi. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5631

La famille de Me Eric Dubosse dément tout versement de rançon à ses meurtriers

Le disparu était contre toute forme de négociation ave des terroristes, déclare sa nièce Annie Dubosse à partir des Etats-Unis ; incinération des restes de l’avocat et pharmacien massacré à coups de couteau
mardi 27 janvier 2009,
Radio Kiskeya
Annie Dubosse, nièce de Me Eric Dubosse, a formellement démenti mardi les informations selon lesquelles la famille de l’ex-otage aurait versé une rançon aux ravisseurs peu avant son exécution, arguant qu’un tel geste aurait violé les convictions de la victime.
« Mon oncle était toujours foncièrement opposé à toute forme de négociation avec les terroristes et croyait que État devait assurer la sécurité des citoyens », a affirmé Mme Dubosse qui s’exprimait sur Radio Kiskeya dans une déclaration téléphonique faite à partir des Etats-Unis où elle vit.
Elle a aussi mis l’accent sur le sens très poussé de la dignité humaine que cultivait Me Dubosse de même que son patriotisme qui le portait à aimer charnellement Haïti et à résister à toute tentation d’expatriation.
Annie Dubosse a aussi fait savoir qu’avec le départ brutal de son oncle, un pan de l’édifice familial s’était effondré. Néanmoins, les valeurs qu’il défendait passionnément survivront au drame de sa disparition.
Selon des informations obtenues par Radio Kiskeya de sources médicales concordantes, le rapport d’autopsie montre que Me Eric Dubosse, 65 ans, a été mis à mort à l’arme blanche. Ses ravisseurs lui ont asséné de nombreux coups de couteau après l’avoir passé à tabac. Le martyr serait pratiquement décédé quelques heures seulement après son enlèvement mercredi dernier (21) devant son domicile à Delmas 31 (banlieue nord de Port-au-Prince).
Jeté en pâture aux chiens, le corps de l’avocat et pharmacien avait été abandonné dimanche sur un monticule de fatras. En raison de son très mauvais état, il devait être incinéré mardi.
Né le 15 juin 1943, Me Eric Dubosse enseignait la pharmacologie à la faculté de médecine et de pharmacie et la jurisprudence médicale à la faculté d’odontologie, deux entités de l’Université d’Etat d’Haïti. Parallèlement, il militait au barreau de la capitale.
Diverses voix se sont élevées pour manifester leur indignation devant cette nouvelle perte cruelle qu’engendre le kidnapping, un fléau qui a déjà endeuillé, traumatisé et appauvri d’innombrables familles en Haïti. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5630

Huit boat people haïtiens arrêtés en Floride

Un nouveau débarquement enregistré sur une plage américaine au moment où les voyages clandestins s’intensifient
mardi 27 janvier 2009,
Radio Kiskeya
Les autorités américaines ont annoncé mardi avoir procédé à l’arrestation de huit boat people haïtiens, dont deux femmes, peu après leur arrivée lundi soir à bord d’un navire sur une plage de Boynton Beach, en Floride, rapporte la télévision locale NBC6.Net.
Le capitaine du bateau a été également appréhendé, selon la police. Il était en possession d’un permis de conduire émis en Floride et d’un passeport cubain.
Un résident de Boynton Beach avait alerté les autorités après avoir vu les phares du navire s’allumer et s’éteindre. Des agents de la police avaient pu capturer rapidement les clandestins qui tentaient de s’enfuir une fois qu’ils avaient touché terre vers 22hres (10 heures du soir).
Une heure plus tard, le capitaine avait été à son tour capturé.
Aucune information n’était disponible sur l’identité des personnes arrêtées, ni leur âge.
Elles ont été toutes placées en détention mardi matin par des agents de la police américaine des frontières et devraient être renvoyées en Haïti.
Les services d’immigration et des douanes ont, pour leur part, interrogé le capitaine du bateau.
Une dizaine de clandestins haïtiens avaient disparu en haute mer la semaine dernière après le naufrage de l’embarcation qui les transportait.
Depuis le début de l’année, plus de 400 boat people interceptés par les garde-côtes américains ont été rapatriés de force. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5629