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mercredi 2 mars 2011

Edwin Paraison afirma Haití es una oportunidad de progreso

PANEL: “HAITÍ ¿BOMBA DE TIEMPO?”

1 Marzo 2011, 11:32 PM
El ministro de los haitianos en el exterior niega que sea bomba de tiempo y cree puede crecer
Escrito por: SOILA PANIAGUA (s.paniagua@hoy.com.do)
El ministro de los Haitianos en el Extranjero, Edwin Paraison, afirmó anoche que en estos momentos Haití, representa una oportunidad para República Dominicana, principalmente en el ámbito económico.
Participó en el segundo coloquio “Haití: ¿Bomba de tiempo?”, que organizó el periódico El Día, en ocasión del Noveno Aniversario de su Fundación, con la participación del economista Bernardo Vega, el director de Migración Sigfrido Pared Pérez y Wilfredo Lozano, que se llevó a cabo en el hotel Lina.
Tras una breve reseña sobre la historia política en Haití, Paraison, afirmó que se debe convertir la catástrofe que afectó a esa nación en enero del 2010, en oportunidad con la reconstrucción de zonas devastadas, relanzamiento de la producción, restauración de circuitos económicos y financieros, de los servicios de salud y seguridad alimenticia.
También el fortalecimiento institucional y democrático, modernización del Estado, reforma en la justicia y la seguridad.
Dijo que esa nación necesita US$160 millones en 1,000 días, usando 1,000 camiones para remover el 20% de los escombros y que hasta el momento el 30% de los US$5.3 mil millones, que se donaron a raíz del terremoto del 2010 ya han sido movilizados.
Refirió que se hay 10 hospitales y clínicas reconstruidos y que 30 están en construcción, también un nuevo parque industrial que creará unos 60,000 empleos.
Entre las inversiones que se proyectan para Haití citó un parque industrial coreano por US$244 millones en el norte de esa nación; el acuerdo con Coca Cola y los productores de mangos para la elaboración de una bebida refrescante en base a esa fruta producida en su territorio; la re-inauguración del mercado Hyppolite. Dijo que hay pendiente muchos proyectos.
Zoom
Más comercio
A raíz del terremoto, en República Dominicana aumentaron las operaciones bancarias en sucursales fronterizas, la captación de divisas, sobre todo, en Jimaní, y las operaciones en sector hotelero y el transporte. Las exportaciones subieron un 35% en 2010 por un monto de US$801.27 millones. La asistencia humanitaria a Haití superó RD$400 millones.
http://www.hoy.com.do/el-pais/2011/3/1/364660/Edwin-Paraison-afirma-Haiti-es-una-oportunidad-de-progreso

Urgence sanitaire en Haïti : comment Aide Médicale Internationale a organisé sa réponse contre le choléra

Aide Médicale Internationale La mission d'A.M.I. en Haïti a été récemment frappée par une nouvelle crise sanitaire. La violente épidémie de choléra qui s'est déclenchée sur le pays a en effet bouleversé le démarrage de la phase de reconstruction que l'on pouvait espérer un an après le séisme du 12 janvier 2010.
Cette situation a conduit l'organisation à réadapter une nouvelle fois ses actions face à l'urgence, afin de répondre au mieux aux priorités et aux besoins des populations vulnérables.
Témoignage : (Papy Lukeka* )
« Quand l'épidémie de choléra s'est déclenchée en Haïti, toute l'équipe s'est mobilisée pour agir le plus rapidement possible. J'ai alors reçu un appel d'urgence afin que je me dépêche de rentrer en Haïti après une nuit en République Dominicaine. L'équipe sur place avait déjà commencé à établir les contacts avec nos différents partenaires afin d'effectuer les commandes d'urgence. Nous avons alors participé à une première journée de réunion avec les équipes Log et Wash afin d'organiser nos stocks face à cette épidémie. Ensuite nous avons lancé une commande d'ORS (Sérum de Réhydratation Orale) afin de finaliser la transformation de la clinique de Martissant 7 en centre de réhydratation orale. Au début, nous avions prévu de construire un Centre de Traitement du Choléra (CTC) dans le quartier de Martissant afin de mettre à profit notre collaboration avec le Ministère de la Santé Publique et de la Population (MSPP). Cependant, nous n'étions pas dans de bonnes conditions pour obtenir un terrain constructible parce que les déplacés du séisme occupaient déjà une bonne partie des terrains.
Par ailleurs, les terrains en Haïti sont généralement de propriété privée, ils ne possèdent pas de titre foncier et ne sont donc pas exploitables. A.M.I. a dû alors prendre la décision d'aller là où les autres ne vont pas, c'est-à-dire dans les zones les plus enclavées afin de mettre en place des Unités de Traitement du Choléra (UTC).
Dans le village de Laboule, la Croix-Rouge française ainsi que nos partenaires de WASH (eau et assainissement) nous ont fournis des tentes pour mieux entamer les installations. Ensuite, nous avons pris tout en charge au niveau médical et non médical et l'UTC a été entièrement gérée par une équipe d'A.M.I. L'accessibilité au village est très limitée et il est très difficile de s'installer dans cette zone. Le village se trouve sur une colline accessible uniquement à pied ou en voiture. En tant que coordinateur logistique, je m'occupe de conduire chaque jour l'équipe sur place, d'assurer la livraison des matériels, ainsi que de garantir le respect des mesures de sécurité.
La supervision quotidienne est indispensable au bon fonctionnement de ce programme, afin que l'équipe soit confiante et que l'épidémie de choléra soit sous contrôle. Une priorité était d'assurer le traitement de l'eau, indispensable pour le déroulement des activités médicales. Le transport a été très complexe car il n'y avait pas d'accès au site. On a du utiliser un petit tank de 350 litres pour remplir le blader (tank souple) de 5 000 litres d'eau offert par l'UNICEF. D'autres partenaires nous ont aidé à analyser l'eau infectée. Nous l'avons traité avec du chlore afin de pouvoir l'utiliser pour l'UTC. La population, composée d'environ 8 000 personnes éparpillées sur tout le territoire, a accueilli le projet très favorablement et participe avec enthousiasme aux opérations. C'est ainsi qu'environ 70 haïtiens travaillent avec nous pour faire face à l'urgence.
À Port-au-Prince, la capitale du pays, nos activités se concentrent sur Martissant. Dans ce quartier pauvre, les conditions sanitaires des habitants sont très précaires et nous avons beaucoup de travail à faire pour améliorer leur mode de vie. Nos équipes se consacrent à des séances d'éducation à la santé et à la promotion de l'hygiène pour prévenir les maladies contagieuses. Ce qui explique pourquoi mon emploi du temps quotidien est très chargé car je dois assurer un soutien continu aux équipes, m'occuper de leur sécurité sur la mission et prendre en charge la coordination des activités.
Aujourd'hui, la propagation du choléra semble stable et sous contrôle, mais le niveau de vigilance reste élevé. Malgré cela, la situation politique en Haïti est de plus en plus instable et il est impossible de prévoir comment elle évoluera dans le futur. L'aide offerte par la communauté internationale, à mon avis, ne suffit pas à reconstruire un pays qui semble ne pas avoir d'avenir. J'espère qu'en travaillant ensemble, nous arriverons à trouver une solution aux problèmes qui pèsent sur la population haïtienne. »
*Papy Lukeka travaille en Haïti depuis un an pour Aide Médicale Internationale en tant que coordinateur logistique.
http://www.newspress.fr/Communique_FR_238132_1627.aspx

Haïti-Reconstruction : Des projets, pas assez de fonds

P-au-P., 01 mars. 2011 [AlterPresse]--- Le Fonds pour la reconstruction d’Haïti, mis en place en mai 2010, dispose de 329,3 millions dollars américains pour pouvoir financer des projets multiples devant contribuer au développement « réel » du pays, indique le gouvernement. Le président du FRH, Ronald Beaudin, ministre de l’Economie et des Finances, a fait cette annonce ce mardi 1er mars, lors d’une conférence de presse bilan, dans un hôtel de Juvénat (périphérie est de la capitale).
Selon le titulaire du Fonds, deux projets sur quatre : « Soutien à la reconstruction de logements » et « Plan de réponse au séisme dans le grand Nord d’Haïti », évalués à 61,6 millions de dollars américains, sont acceptés sans aucune réserve par la Commission intérimaire pour la reconstruction d’Haïti (CIRH).
Deux autres projets : « Développement de la production et la transformation du lait en Haïti », et « Faciliter le financement de logement », sont acceptés sous réserve, renchérit Ronald Beaudin, qui se réjouit de l’état d’avancement des activités du Fonds.
Les quatre projets qui totalisent 188 millions de dollars américains, font partie des 13 approuvés par la CIRH lors de sa cinquième réunion le 28 février à Juvénat.
Par ailleurs, le grand argentier de la République signale que le FRH vient d’avoir un nouveau partenaire, le Japon, avec une contribution de 30 millions de dollars américains à la reconstruction d’Haïti.
Cette conférence de presse bilan a été donnée quelques heures après la tenue de la cinquième réunion du FRH ce même mardi.
Cette réunion s’est déroulée en présence de plusieurs représentants des bailleurs de fonds, dont la Banque mondiale, l’Onu et la Banque interaméricaine de développement.
Il s’agissait de dresser le bilan des activités réalisées depuis la mise en place de cette entité de la CIRH qui a pour mandat de gérer les fonds recueillis dans le cadre de la reconstruction, a informé Ronald Beaudin.
Il a, toutefois, regretté que les 329,3 millions dollars américains ne soient pas suffisants pour financer le nombre de demandes de financement de projets. [sfd gp apr 01/03/2011 16 :00]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article10709

Soutenir Haïti : une action culturelle

Rodolf Étienne; France-Antilles Martinique 02.03.2011 Demain, à partir de 19 heures, la Galerie, située à l'Hôtel La Batelière, à Schoelcher, propose une soirée hommage à Haïti. Ainsi seront mis à l'honneur des artistes peintres de la grande île. Une soirée prestige qui se déroulera au salon panoramique de la structure hôtelière.
 Des oeuvres d'artistes haïtiens issues d'une
collection privée. Elles sont mises en vente
 afin de soutenir  et de pérenniser
une action initiée depuis plusieurs années
au Centre Educatif  « Rêves et Actions » en Haïti.

Hommage à Haïti.
La Galerie présente des peintures, des sculptures et des objets d'art soigneusement choisis, illustrant les facettes diverses de la création artistique de la région Caraïbe. Demain soir, elle propose une exposition d'oeuvres sélectionnées issues d'une collection privée qui sera mise en vente afin de soutenir et de pérenniser une action initiée depuis plusieurs années au Centre Educatif « Rêves et Actions » situé au quartier La Boule 12 à Pétionville, en Haïti.Une action qui fut soutenue par une femme de coeur, Simone Trudo, disparue voici un an déjà et en faveur de l'éducation d'enfants défavorisés. Cette soirée sera l'occasion d'un partage, un moment ponctué par un programme composé de belles émotions artistiques, poétiques et musicales.Ensemble pour défendre l'éducation...

La Fondation Rêves et Actions a été créée en 2006 pour soutenir l'éducation des enfants défavorisés de Grenier et La Boule 12, en Haïti. Les membres fondateurs sont parvenus à construire une école. A son ouverture, celle-ci accueillait soixante élèves. Elle en compte désormais cent-quatorze.
Depuis sa création, une classe est ajoutée chaque année afin de continuer à aider les élèves tout au long de leur scolarité.
Les enseignants du Centre Educatif Rêves et Actions, pour leur part, ont une solide expérience. Outre l'enseignement de qualité dispensé aux élèves, l'école met également l'accent sur l'éducation civique et la responsabilité sociale.
Les enseignants sont convaincus que l'éducation ne se limite pas à enseigner des notions académiques, mais que les élèves doivent également pouvoir développer les compétences requises pour devenir les citoyens responsables de demain.
Depuis le séisme du 12 janvier, de nombreuses familles sont revenues dans la région, ce qui a eu pour effet d'accroître les besoins en termes d'éducation ; mais les écoles ont été détruites par le tremblement de terre et la fondation dispose de ressources limitées pour accueillir la vague de nouveaux élèves.
La situation économique s'est empirée à cause de l'augmentation du chômage, entraînant une augmentation du nombre d'enfants déscolarisés. Cette action, suivie par Jean Trudo, frère de Simone Trudo, vise à soutenir la structure.-

Le programme
19h à 19h30 : Accueil, verre de l'amitié et découverte des oeuvres. 19h45 : Présentation du projet par Jean Trudo.
20h15 : Intervention de Jean-Durosier-Desrivières, poète et écrivain haïtien. Lecture poétique et musicale avec l'accompagnement de Renaud Saë.
21h15 à 22h30 : Vente des oeuvres, discussion, échanges amicaux et clôture de la manifestation.
A noter que les oeuvres sont visibles dès aujourd'hui, dans l'espace d'exposition de la Galerie, aux heures d'ouverture habituelles. La Galerie. Hôtel Batelière. Galerie d'art. 20, rue des alizés. Schoelcher. Contact : 0696.25.55.70 0ou 0696.73.46.75.
http://www.martinique.franceantilles.fr/loisirs/sortir/soutenir-haiti-une-action-culturelle-02-03-2011-103941.php

Haïti fait la fête à Toronto

01 mars 2011 par Benoit Gheeraert
Photo :
 Robert Morin, Joe Trouillot et son fils Frantz-André

Le dimanche 27 février, le Groupe professionnel haïtien de Toronto (GPHT) et le Centre canadien pour l’unité de la famille organisaient une soirée au restaurant Harlem pour célébrer la fin du Mois de l’histoire des Noirs. Pour l’occasion, deux monuments de la culture haïtienne étaient présents : le chanteur Joe Trouillot et l’écrivain Robert Morin. Ce dernier présentait son dernier livre intitulé La Fierté haïtienne incrustée dans les murailles de la Citadelle du roi Henri Christophe.
« Je présente la Citadelle comme la huitième merveille du monde, explique l’ethnologue et numérologue haïtien. Je ne comprends pas pourquoi on ne parle que des sept merveilles du monde antique, bien qu’il n’y en ait plus qu’une seule qui existe. Quand on voit le travail qu’a représenté la construction de la Citadelle, elle mérite de faire partie de cette liste. »
La notion de fierté est primordiale pour Robert Morin. « Mon livre parle de la fierté de l’héritage du roi Henri Christophe, de la fierté d’être haïtien. Le roi Henri Christophe était un dictateur qui prônait la liberté des gens. Les termes dictateur et liberté peuvent paraître en opposition mais Henri Christophe n’était pas un dictateur comme on l’entend aujourd’hui. Il n’avait rien avoir avec les situations actuelles que l’on peut voir au Moyen-Orient, avec Kadhafi en Libye par exemple. »
Pour Joe Trouillot, la soirée était l’occasion de monter sur les planches torontoises et de revenir sur une longue et brillante carrière. « Cela fait 12 ans que je participe à cette célébration du mois de l’Histoire des Noirs au Canada. J’ai commencé à Montréal et c’est la première année que j’y participe à Toronto. J’ai été très honoré quand on m’a demandé d’être le parrain de cette édition torontoise. Vous savez, je vais avoir 89 ans en mars prochain, j’ai plus de 65 ans de carrière, je suis un peu le Charles Aznavour haïtien, déclare l’artiste, l’oeil rieur. Toutes ces années, j’ai toujours été fier de promouvoir Haïti. Je l’ai fait par la chanson, avec le bleu et rouge à la hauteur de mon coeur. »
Alors qu’il a tourné de par le monde, Haïti garde toujours une place particulière dans son coeur. « J’ai connu les bons moments d’Haiti, j’espère qu’ils reviendront bientôt. La dernière fois que j’y suis retourné, c’était en août dernier, quand j’ai été nommé représentant de la culture haïtienne par la ministre de la Culture Marie-Laurence Jocelyn Lassègue lors de la célébration en l’honneur de l’Orchestre des jeunes d’Haïti. »
Quand on lui demande quel a été le moment le plus marquant de sa carrière, Joe Trouillot a du mal à ne garder qu’un souvenir. « Je dirais plutôt que ce qu’il me rend le plus heureux, c’est d’avoir pu tourner le monde avec le drapeau haïtien dans la main et de faire chanter des Espagnols, des Italiens et tous les autres en créole. C’est ça dont je suis le plus fier. »

http://www.lemetropolitain.com/nouvelles.asp?nID=15154

Haïti: le choléra fait plus de 4.600 morts (ministère)

MOSCOU, 2 mars - RIA Novosti
L'épidémie de choléra en Haïti a fait, selon les dernières estimations, 4.625 morts depuis octobre dernier, lit-on mercredi le site du ministère haïtien de la Santé.

Selon les données du ministère, plus de 245.000 personnes ont été contaminées depuis l'apparition de l’épidémie, 130.000 ont été hospitalisées. Dans la capitale haïtienne Port-au-Prince, le choléra a fait 490 morts. L’Union européenne a déjà débloqué 74 millions d’euros pour aider Haïti à faire face à l’épidémie. Cette aide vise notamment à reconstruire les infrastructures, à bâtir des logements, à approvisionner la population sinistrée en médicaments, alimentation et eau potable, ainsi qu'à soutenir l’éducation dans le pays. L’Union envisage de débloquer deux fois plus de fonds en 2011.
Le choléra est une infection intestinale aigüe provoquée par des bactéries de l’espèce Vibrio cholerae. Le vibrion cholérique vit dans l’eau et la nourriture souillées. La maladie se propage généralement sous forme d’épidémie, en provoquant la perte rapide de liquides corporels et une déshydratation plus ou moins grave, pouvant s’avérer mortelle.
http://fr.rian.ru/world/20110302/188751425.html

La Caricom préoccupée par les atermoiements de la reconstruction

Les chefs d'Etats et de gouvernement de la Caricom expriment leurs préoccupations en raison du retard dans le décaissement des fonds promis par la communauté internationale. Dans un communiqué diffusé après la 22 eme réunion des chefs de gouvernement à Grenade, les dirigeants de la Caricom ont exhorté les pays donateurs à honorer leurs engagements en faveur de la reconstruction d'Haïti. Les membres de la Caricom indiquent que le support tangible de la communauté internationale est indispensable pour renforcer la capacité des institutions haïtiennes. Les chefs d'Etats et de gouvernement de la Caricom font valoir que l'insuffisance des ressources financières et le changement drastique dans une approche bilatérale pour utiliser ces ressources n'ont pas permis de répondre aux principales priorités du gouvernement haïtien.
Ils appellent la communauté internationale à décaisser des ressources importantes en faveur de la Commission Intérimaire pour la Reconstruction d'Haïti (CIRH) ainsi qu'à synchroniser des activités bilatérales avec le plan d'action du gouvernement haïtien. L'efficacité des contributions est également une préoccupation des leaders de la Caricom qui exhortent les donateurs à respecter leurs engagements selon les termes prévus. Il s'agit entre autre d'améliorer le sort de plusieurs centaines de milliers de personnes regroupées dans des sites d'hébergement au cours des 18 mois de la CIRH.
Les dirigeants de la Caricom émettent également des réserves sur le fonctionnement de la Commission Intérimaire. Ils croient que les projets approuvés ne reflètent pas les priorités immédiates alors que leur mise en œuvre est incertaine.
Les chefs d'Etats recommandent une révision des méthodes de travail afin de garantir que les priorités du gouvernement haïtien soient prises en compte dans un contexte d'urgence.
LLM / radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_poli_fr.php?id=18841
Commentaires:
Je reste assez pessimiste sur la capacité de certains pays donnateurs à honorer leurs engagements. Les agences internationales de notation, génératrices de crises financières et sociales, menacent une bonne partie de l'Europe.

Personne peut se targuer de posséder des excédents budgétaires diponibles pour l'humanitaire.
Quand à cela s'ajoutent l'absence de gouvernement, l'absence de vision, l'absence d'action et de mécanises de pression portée par une élite capable de guider et se muter en porte-parole d'une société civile avec des aspirations réelles, légitimes et logiques on est en droit d'être très pessimistes.
Et cet entêtement à transporter une démocratie non adpatée, démodée en bouture ou greffe dans une société en agonie en quête de survie, ne contribue pas à sortir la tête du CUL

Haïti : Japon et Espagne apportent leurs contributions à la reconstruction

le 01/03/2011 à 22:15
 Le Japon et l'Espagne sont devenus lundi deux nouveaux membres de la Commission intérimaire pour la reconstruction d'Haïti (CIRH) en apportant chacun une contribution de 30 millions de dollars lors de la cinquième réunion de la Commission coprésidée par l'ex-président américain Bill Clinton et le Premier ministre haïtien Jean-Max Bellerive.
«La contribution du Japon représente un premier versement sur un engagement de 100 millions de dollars au fonds de reconstruction d'Haïti et dans le contexte de plan d'action pour le relèvement national», a déclaré le chargé d'affaires du Japon en Haïti.
L'Espagne a de son côté annoncé un premier décaissement sur une promesse de 30 millions de dollars.
Lors de la réunion les membres du Conseil d'administration du CIRH ont, d'autre part, approuvé une dizaine de projets d'un montant de 255 millions de dollars portant notamment sur la santé, la création d'emplois et le logement devant bénéficier à plus de 300.000 familles, a annoncé le secrétariat de la CIRH.
La Fédération internationale de la Croix-rouge qui a collecté plus d'1 milliard de dollars pour Haïti depuis le séisme de 2010 a pour sa part annoncé un projet portant sur 30.000 unités de maisons transitionnelles en Haïti dont 10.000 maisons qui seront réparées dans la capitale, Port-au-Prince.
Toutefois certains pays donateurs se sont plaints d'un «grave problème foncier qui entrave la construction de logements pour les sans abris et l'absence d'un plan d'ensemble».
«Je suis optimiste, nous avons l'espoir que ces projets vont aboutir en imaginant que nous trouvons le financement nécessaire», a déclaré le président Clinton.
Il a cependant reconnu que ce ne sera pas facile car «il faut trouver des propriétés exemptes de tout litige pour bâtir les maisons à Port-au-Prince, à Léogane et à Jacmel», a-t-il dit.
Près de 1,5 million de personnes ont été affectées par le séisme de janvier 2010 qui a ravagé Haïti. La plupart vivent encore sous des tentes.
le 01/03/2011 à 22:15
http://www.lalsace.fr/actualite/2011/03/01/haiti-japon-et-espagne-apportent-leurs-contributions-a-la-reconstruction