Les chefs d'Etats et de gouvernement de la Caricom expriment leurs préoccupations en raison du retard dans le décaissement des fonds promis par la communauté internationale. Dans un communiqué diffusé après la 22 eme réunion des chefs de gouvernement à Grenade, les dirigeants de la Caricom ont exhorté les pays donateurs à honorer leurs engagements en faveur de la reconstruction d'Haïti. Les membres de la Caricom indiquent que le support tangible de la communauté internationale est indispensable pour renforcer la capacité des institutions haïtiennes. Les chefs d'Etats et de gouvernement de la Caricom font valoir que l'insuffisance des ressources financières et le changement drastique dans une approche bilatérale pour utiliser ces ressources n'ont pas permis de répondre aux principales priorités du gouvernement haïtien.
Ils appellent la communauté internationale à décaisser des ressources importantes en faveur de la Commission Intérimaire pour la Reconstruction d'Haïti (CIRH) ainsi qu'à synchroniser des activités bilatérales avec le plan d'action du gouvernement haïtien. L'efficacité des contributions est également une préoccupation des leaders de la Caricom qui exhortent les donateurs à respecter leurs engagements selon les termes prévus. Il s'agit entre autre d'améliorer le sort de plusieurs centaines de milliers de personnes regroupées dans des sites d'hébergement au cours des 18 mois de la CIRH.
Les dirigeants de la Caricom émettent également des réserves sur le fonctionnement de la Commission Intérimaire. Ils croient que les projets approuvés ne reflètent pas les priorités immédiates alors que leur mise en œuvre est incertaine.
Les chefs d'Etats recommandent une révision des méthodes de travail afin de garantir que les priorités du gouvernement haïtien soient prises en compte dans un contexte d'urgence.
LLM / radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_poli_fr.php?id=18841
Commentaires:
Je reste assez pessimiste sur la capacité de certains pays donnateurs à honorer leurs engagements. Les agences internationales de notation, génératrices de crises financières et sociales, menacent une bonne partie de l'Europe.
Personne peut se targuer de posséder des excédents budgétaires diponibles pour l'humanitaire.
Quand à cela s'ajoutent l'absence de gouvernement, l'absence de vision, l'absence d'action et de mécanises de pression portée par une élite capable de guider et se muter en porte-parole d'une société civile avec des aspirations réelles, légitimes et logiques on est en droit d'être très pessimistes.
Et cet entêtement à transporter une démocratie non adpatée, démodée en bouture ou greffe dans une société en agonie en quête de survie, ne contribue pas à sortir la tête du CUL
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire