En présence du chef de la diplomatie haïtienne, Jean Rénald Clérismé, les vice-ministres de la défense et des affaires étrangères du groupe "2x9" réunis au Guatémala ont décidé de solliciter l’aide du Conseil de sécurité en faveur de la surveillance des côtes haïtiennes
samedi 1er septembre 2007,
Radio Kiskeya
Les vice-ministres de la défense et des affaires étrangères des pays latinoaméricains contributeurs de troupes à la Mission de stabilisation de l’ONU pour Haïti ont réclamé le maintien pour au moins douze mois supplémentaires de la MINUSTAH, au cours d’une réunion d’évaluation organisée vendredi au Guatémala.
"Notre aspiration à tous est d’obtenir le maintien pour au moins du contingent des casques bleus en Haïti", a déclaré le vice-chancelier péruvien, Gonzalo Gutiérrez, selon une dépêche de Prensa Latina. Il s’exprimait lors d’une conférence de presse à l’issue de la rencontre du mécanisme de consultation sur Haïti intitulé "2x9".
A Ciudad de Guatemala, les représentants des neuf pays d’Amérique latine ont également sollicité la contribution des membres des Nations Unies au renforcement des garde-côtes haïtiens en vue d’assurer la surveillance des frontières maritimes du pays. "Dans ce sens, nous allons soumettre une proposition au Conseil de sécurité et nous espérons qu’elle sera mise en discussion durant la première quinzaine d’octobre", a poursuivi M. Gutiérrez.
Haïti est considérée comme l’un des principaux territoires de transit utilisés dans le cadre du narcotrafic international.
Le chancelier haïtien, Jean Rénald Clérismé, des représentants de la Communauté Caraïbe (CARICOM) et de l’Association des Etats de la Caraïbe (AEC) ont également assisté au mini-sommet qui réunissait l’Argentine, la Bolivie, le Brésil, le Chili, l’Equateur, le Guatémala, le Paraguay, le Pérou et l’Uruguay.
L’ambassadeur du Chili en Haïti, Marcel Young, avait aussi fait le déplacement.
Pays hôte de la rencontre, le Guatémala a déployé 105 soldats en Haïti. Cependant, des groupes de la société civile ont fermement désapprouvé sa présence au sein de la MINUSTAH, particulièrement depuis la mort en 2006 de huit casques bleus guatémaltèques qui étaient tombés dans une embuscade en République Démocratique du Congo (RDC).
Le mini-sommet des numéros deux de la défense et de la diplomatie latinoaméricaine a précédé de seulement quelques heures l’ouverture de la réunion ministérielle de Port-au-Prince. Mardi et mercredi prochains, les ministres de la défense des neuf pays susmentionnés doivent discuter avec les autorités haïtiennes du renouvellement et de la réorientation du mandat de la MINUSTAH.
La mission onusienne, dont l’actuel mandat expire le 15 octobre prochain, est composée de 9.000 militaires et policiers en majorité latinoaméricains. spp/RK
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4053
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
dimanche 2 septembre 2007
Un an supplémentaire pour la MINUSTAH, le minimum réclamé de l’ONU par les pays latinoaméricains
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