Dimanche 11 septembre 2011 Correspondance - Joseph Serisier
Cayes (Haïti), 11 sept. 2011 [AlterPresse] --- En moins de 2 jours, en ce début de septembre 2011, environ 50 nouveaux cas d’infection à la maladie de choléra on été enregistrés dans plusieurs communes du département géographique du Sud, apprend AlterPresse d’une source proche du centre de traitement du choléra (Ctc) des Cayes.
Heureusement, aucune personne n’est décédée.
« Depuis environ deux semaines, le nombre de cas d’infection au choléra est effectivement en augmentation dans le Sud », confirme pour AlterPresse le directeur départemental de la santé publique, Dr Serge Louissaint.
Le Ctc, établi à l’hôpital général (public) des Cayes (troisième ville la plus importante économiquement en Haïti), continue d’assurer une prise en charge des malades.
Aquin, Saint-Louis du Sud (notamment la localité de Solon), Torbeck, Chantal et Port-à-Piment (sur la côte Sud) sont les communes les plus affectées.
« L’épidémie du choléra reparaît à un moment, où les programmes d’accompagnement des organisations internationales vont arriver à terme », fait remarquer Renel Jean, coordonnateur technique de la protection civile dans le Sud.
Jean plaide en faveur d’une assistance, à plus long terme, de ces organisations internationales, en vue d’aider à pallier à cette situation, compte tenu de la faiblesse des institutions étatiques nationales.
Le jeudi 8 septembre 2011, s’est déroulée, sous les auspices de la protection civile départementale, une rencontre au centre d’opération d’urgence (Cou) avec les organisations non gouvernementales (Ong) partenaires d’appui.
La protection civile départementale entend intensifier son programme de sensibilisation, à travers les communautés, en vue de porter la population à respecter les règles d’hygiène.
Les mauvaises conditions sanitaires, surtout dans les quartiers pauvres, le manque d’eau potable, les conditions socio-économiques précaires de la majorité de la population, constituent les principales sources de la propagation de la maladie à travers le Sud d’Haïti, malgré les campagnes de sensibilisation sur l’application des mesures d’hygiène.
Sur un total de plus de 6,000 décès sur tout le territoire de la république (entre mi-octobre 2010 et début septembre 2011), plus d’une centaine de morts ont été recensées dans le Sud d’Haïti, depuis l’apparition de l’épidémie de choléra, en novembre 2010, dans ce département géographique en Haïti. [js rc apr 11/09/2011 1:00]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article11524
Commentaires:
Pourquoi le ministère de la Santé publique et de la Population ne diffuse plus de bulletin faisant le point sur la pertinence du choléra en Haïti?
Pourquoi les haïtiens acceptent encore comme une fatalité cette maladie qui a été importée et transférée gracieusement par les Népalais aux Haitiens tandis que des mobilisations s'organisent autour de l'allégation de viol du jeune haïtien?
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
lundi 12 septembre 2011
Haïti-Choléra : Une cinquantaine de nouveaux cas d’infection dans le Sud
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