Plus de 140 000 jeunes haïtiens ont commencé l'école lundi grâce à un programme de scolarisation gratuite . Photo: Esteban Felix, AP |
En Haïti, le 3 octobre, c'était la rentrée scolaire et la présidence a facilité l'accès gratuit à l'école à 140 000 nouveaux enfants jamais scolarisés. Lorsque plus de 20 bailleurs de fonds bilatéraux et multilatéraux se mettent ensemble pour combattre la violation des droits des enfants et atteindre d'ici 2015 l'objectif d'une éducation primaire, on ne peut parler que de coalition.
Depuis dix ans, l'Initiative Fast Track (FTI-EPT), qui est un cadre de concertation et de coordination de l'aide reçue pour l'éducation, utilise les fonds gérés par la Banque mondiale pour une mise en oeuvre accélérée du programme Éducation pour tous (FTI-EPT). Mais ils sont encore au nombre de 67 millions les enfants qui ont l'âge d'aller à l'école et qui sont privés du droit de recevoir une éducation de qualité. Laissés sans éducation, ces enfants seront les adultes de demain qui se retrouveront dans les rues, vulnérables, sans emploi, à la merci de toutes sortes de dérives.
FTI a besoin de 2,5 milliards de dollars entre 2011 et 2014 pour faire justice à ces enfants. Actuellement, la part du Canada dans le financement du FTI s'élève à 2.26% du total des contributions. S'il augmente sa part à 5% du nouveau financement recherché, il rejoindra le groupe des leaders, qui sans collusion conviennent de financer l'éducation de base de millions d'enfants.
Pierre Jacques Vil, Ottawa
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/opinions/carrefour/201110/05/01-4454476-ne-pas-les-laisser-vulnerables.php
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