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mercredi 4 mars 2009

HAITI SOUS LES EAUX....DES CENTAINES DE SINISTRES


Les pluies torrentielles, une épée de Damoclès pour les Port-au-Princiens

Les résidents de la région métropolitaine de Port-au-Prince ne savent à quel saint se vouer alors que les premières averses commencent à s'abattre sur le pays. Les pluies diluviennes entraînent un ralentissement de l'activité économique en raison du fonctionnement inefficient du secteur des transports en commun.

Les rues, envahies de boues, d'eaux et de tonnes d'alluvions provenant des rivières et ravines dont bois de chêne et Bréa, étaient impraticables en de nombreux endroits. Si aucune perte en vie humaine n'a été rapportée, des dégâts matériels ont été enregistrés notamment à la rue Capois où un dalot a été emporté par les eaux.

Matières plastiques, canettes, alluvions etc… jonchaient les principales artères de la capitale notamment la rue Charero
n et le bicentenaire. Des employés du SMCRS s'affairaient à enlever les immondices se trouvant non loin de l'office des postes et du ministère des affaires étrangères.

Cité Soleil et Clercine étaient partiellement inondées hier mardi. 126 millimètres de pluies ont été enregistrées dans le quartier de Nazon lundi soir selon les responsables du Centre national de Météorologie.

Un reporter de radio Métropole s'est entretenu avec des citoyens frustrés qui critiquent l'inaction du CNE et du Ministère des Travaux Publics. " Il n'y a personne en charge ", lance un résident qui s'appliquait à enlever la boue de sa maison.

Dans la matinée une flotte du CNE avait enlevé les alluvions se trouvant sur la route de Juvénat (Pétion ville). Outre les interventions pour dégager les voies de communication, des experts font remarquer qu'il faut intervenir dans les bassins versants.

Ces derniers jours des pluies torrentielles ont été enregistrées dans plusieurs villes notamment, Cap Haïtien, Jérémie et Gonaïves.

Dans la cité de l'indépendance les activités étaient paralysées en raison des récentes averses. Des citoyens critiquent la passivité des autorités locales et gouvernementales qui n'ont réalisé aucune action d'envergure après le passage de la tempête Hanna en septembre 2008.

http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14850

Fortes pluies : Environ un millier de familles sinistrées

Le passage d’un front froid cause des dégâts considérables à Port-au-Prince et à St-Marc

mercredi 4 mars 2009, Radio Kiskeya

Près d’un millier de familles sinistrées ont été dénombrées suite aux pluies diluviennes qui se sont abattues ces dernières heures sur différentes régions du pays, principalement Port-au-Prince et St-Marc, en raison de la présence d’un front froid, a annoncé la protection civile.

Les activités scolaires et le transport en commun étaient complètement paralysés mardi à St-Marc (Bas-Artibonite, nord) où plusieurs centaines de maisonnettes ont été inondées quelques heures plus tôt. De nombreuses familles étaient sinistrées dans la ville même et dans plusieurs sections communales.

A Port-au-Prince, le temps était encore maussade mercredi. La protection civile a chiffré à au moins 614 le nombre de familles dont les habitations précaires ont souffert de graves inondations. Les sinistrés ont été notamment répertoriés dans les zones du wharf de Jérémie, de Pont Rouge et de Varreux.

Les bidonvilles de Cité Soleil (banlieue nord) et de Martissant (sud) étaient sérieusement menacés et leurs habitants extrêmement inquiets et nerveux.

Parallèlement, des murs de constructions anarchiques ont cédé, sans toutefois faire de victimes, dans plusieurs bidonvilles de Pétion-Ville (banlieue est de Port-au-Prince). Dans le quartier de Juvénat, une montagne d’alluvions obstruait, à l’entrée de l’école américaine Union School, la route du Canapé-Vert, une voie stratégique extrêmement utilisée.

A Pèlerin, sur l’axe Pétion-Ville/Kenscoff, l’effondrement d’un petit pont impose depuis trois jours un véritable calvaire aux usagers de la route. Ici comme ailleurs, les embouteillages, longs de plusieurs heures, deviennent insupportables.

A cause du mauvais état du sol et de l’obstruction des canaux d’évacuation, des débris de toutes sortes continuaient de gêner la circulation automobile et piétonne dans différents secteurs de la capitale haïtienne dont l’environnement représente de plus en plus une bombe à retardement.

A l’origine d’importantes précipitations dans l’Ouest, le Sud-Est et le Nord d’Haïti, le passage du front froid concerne aussi la République Dominicaine où une dizaine de provinces ont été placées en état d’alerte.

Ces pluies extra-saisonnières annoncent l’arrivée précoce du printemps et de longues périodes pluvieuses.

Fragilisée à l’extrême, Haïti, qui peine à se remettre du passage dévastateur de quatre ouragans et tempêtes tropicales, l’an dernier, attend déjà avec appréhension la prochaine saison cyclonique prévue de juin à novembre. spp/Radio Kiskeya

http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5729

Ce n’est ni avec ces politiciens ni avec ces fonctionnaires que nous arriverons à régler les vrais problèmes de la nation haïtienne. La communauté internationale qui dit vouloir nous aider souhaite en fait notre disparition définitive de façon à régler de manière définitive le souci de notre existence même.

Comment pouvez-vous comprendre que dans cette conjoncture de crise financière ; dans un pays qui ne dispose de rien et qui doit mendier auprès des instances internationales pour trouver les sous de son budget, la priorité soit la réalisation d’élection sénatoriales partielles pour renouveler le tiers d’un sénat dont on aurait du mal à identifier l’action. Et quand on sait que le coût de ces joutes inutiles et hilarantes s’élève à plus de 16.000.000 de dollars il y a de quoi reconnaître que les dieux de la démocratie à tout prix sont tombés sur la tête.

Les politiciens, les fonctionnaires du président de la République au simple fonctionnaire de l’état sont largement dépassé par l’ampleur des besoins et des dangers imminents qui guettent le pays et ce qui reste de sa population.

Ce n’est ni Preval, comme ne l’a été ni Aristide, Ni Jean Claude Duvalier qui sera en mesure de trouver les vraies solutions. Mais on ne peut pas demander au peuple d’exiger ce qui ne lui passe même pas par la tête.

Les haïtiens ont fini par assimiler leur sort à une fatalité d’un destin qui pourtant n’a pas été tracé au tout début de la chose.

Nous ne sommes plus en mesure de régler nos problèmes dont les solutions doivent venir d’une logique de raisonnement qui aujourd’hui dépasse définitivement le niveau médiocre du citoyen haïtien !

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