Le chef de l'Etat haïtien, René Préval, s'interroge sur l'implication réelle des citoyens dans le processus électoral. Alors que les candidats viennent de lancer leur campagne, le président Préval se demande si l'engouement des citoyens ne sera pas amoindri par les conséquences de la catastrophe du 12 janvier. Lors des dernières sénatoriales partielles, le taux de participation des électeurs était estimé à environ 15%. Les craintes de René Préval sont également celles du chef de la Minustah et des représentants de la communauté internationale. Le représentant du secrétaire général de l'OEA, Ricardo Seitenfus et l'ambassadeur de France, Didier le Bret, ont en plusieurs occasions mis l'accent sur la nécessité d'une bonne participation des électeurs au scrutin du 28 novembre.
Les points de vues du président Préval se rapprochent de ceux du sénateur William Jeanty et des leaders des partis opposés à la tenue des élections, dont Evans Paul, Turneb Delpé et Victor Benoît. Ces personnalités de l'opposition croient qu'il faut maintenant orienter les ressources financières vers les déplacés regroupés dans les camps d'hébergement.
En plus de la souffrance de la population après le violent séisme le président Préval croit qu'une certaine désaffection de la population vis-à-vis des politiques peut être l'une des causes d'une faible affluence des électeurs. On notera tout de même qu'il y a une forte participation des candidats aux joutes, soit un ratio de 8 à 9 candidats par siège vacant.
Tout en reconnaissant l'urgence que représente la situation des sinistrés, M. Préval soutient que les élections constituent un passage obligé.
Outre un faible taux de participation le président Préval partage également les inquiétudes des leaders de l'opposition sur des cas d'irrégularités.
LLM / radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=18286
Commentaires:
Il est rop tard aujourd'hui pour réfléchir sur l'impact des élections sur la population dans un contexte aussi difficile. Il est très drôle d'imaginer des élections réalisées dans un pays carrément à genou; à la merci de la solidarité internationale.
Mais il n'y a pas que la communauté internationale comme responsable d'avoir monté cette farce à deux francs cinq sous.
Les leaders bidons de l'opposition auraient du se battre contre la réalisation des élections au lieu de demander le départ du président.
Préval de son côté aurait du montrer la volonté de monter une gouvernement de salut national au lieu de vouloir rester au-delà de la fin de son mandat.
La communauté international aurait une option différente que ces élections qui n'ont l'air d'un jeu de dupes!
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
vendredi 1 octobre 2010
Préval partage certaines préoccupations de l'opposition
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