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mercredi 6 juin 2007

Fidel Castro affirme à la televisión qua sa santé n’est pas un secret d’état.

La Havane.- Au milieu d’une expectative généralisée, le convalescent chef d’Etat Fidel Castro, âgé de 80 ans et après plusieurs interventions intestinales, est apparu hier mardi à la télévision cubaine assurant que sa santé n’est pas un secret d’Etat.

Depuis juillet dernier, le président a délégué le pouvoir à son frère Raul Castro et plus jamais il n’a été revu en public ; surtout des images publiées à la fin de l’année dernière l’ont montré très amaigri et défiguré.

Vêtu d’une tenue de sport, la barbe de toujours, soignée à souhait, Castro a parlé pendant une heure avec Randy Alonso, le présentateur de « Table Ronde », une émission télévisée quotidienne qui se prête à des prises de position officielles autour des sujets d’actualité.

De façon calme et d’une voix pausée, le leader fit de larges commentaires sur la visite du dirigeant suprême vietnamien Nong Duc Manh, avec lequel il s’est entretenu la fin de la semaine écoulée ; tandis qu’il louait le développement atteint par le pays asiatique, avec lequel il partage le modèle communiste sans l’ouverture du marché.

Sujets autour de l’environnement

Il a fait de même quelques déclarations sur les thèmes écologiques et d’intérêt mondial, mais n’a rien dit sur la politique domestique de l’île, une vraie constante dans ses dernières colonnes d’opinion publiées dans les médias de l’île. Seulement à la fin de l’entrevue qui a été enregistrée le lundi et annoncée la nuit de ce même jour générant une grande expectative tant au niveau de l’île qu’à l’extérieur, Castro a fait référence de façon brève de son état de santé.

« Je le dis à mes compatriotes que je suis entrain de faire ce qu’il me convient de faire maintenant… il n’y a aucun secret » a déclaré Castro qui a en outre insisté sur le fait qu’aujourd’hui, tenant compte du niveau technologique de la communication ( !) des services d’intelligence, il est difficile de cacher quoique ce soit sur une personne ou sur un chef d’Etat.

« Il n’y a pas de secret, ils en savent plus que quatre vérités », a ajouté Castro cette fois ciblant les Etats-Unis, dont les fonctionnaires n’ont pas caché qu’ils suivent de près l’état de santé de son rival de 4 décennies après lui avoir pronostiqué une mort rapide en supposant qu’il souffrait d’un cancer en phase terminale.

Article original en Espagnol paru dans l’édition digitale du journal dominicain EL listin Diario http://www.listin.com.do/app/article.aspx?id=15641, traduit en français par Thom Gato pour HAITI RECTO VERSO (http://haitirectoverso.blogspot.com)

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