Le chef de l'Etat haïtien René Préval a donné hier le coup d'envoi de la phase de reconstruction d'Haïti. Six mois après le violent séisme le président Préval a défendu l'action de son gouvernement faisant remarquer que des épidémies et une résurgence de l'insécurité ont pu être évitées. En raison de la lenteur des donateurs à décaisser les fonds promis, le président Préval a décidé d'accorder un rôle actif aux citoyens et aux sans abris dans la reconstruction. Il révèle qu'un programme pilote de relocalisation dans les quartiers est réalisé au Fort National. Plusieurs organismes de l'Etat sont impliqués dans le processus qui servira de modèle pour les autres camps d'hébergement de la région métropolitaine.
Au cours des trois derniers mois le président Préval a eu plusieurs réunions avec les sans abris du champ de Mars. Il révèle que les échanges ont eu lieu pendant de longues heures tard dans la nuit.
La stratégie du chef de l'Etat consistant a intégrer les membres des comités de gestion des camps dans l'élaboration des plans de relocalisation permet d'établir un partenariat non prévu dans le Plan d'Action pour le Développement et la Reconstruction Nationale (PADRN).
Visiblement les ONG font bande à part. René Préval a soutenu qu'il ne cherche pas à avoir des informations sur les montants gérés par les ONG. Cependant le président haïtien sollicite l'appui de ces organisations en attendant le coup d'envoi des activités de la Commission Intérimaire.
Le défi de la reconstruction est de taille. Le transport de 2 millions de mètres cubes de débris (10% de la totalité) coûtera 120 millions de dollars. Le président Préval est dans l'attente des fonds promis puisque le gouvernement ne pourra pas exécuter cette tache gigantesque.
LLM / Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17978
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
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