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jeudi 30 juillet 2009

La POHDH se joint au concert de ceux qui pressent les parlementaires de rejeter les objections du chef de l'Etat dans le dossier du salaire minimum.

Port-au-Prince, le 29 juillet 2009 – (AHP) – La Plate-forme des Organisations Haïtiennes des Droits Humains (POHDH) a une nouvelle fois appelé, mercredi les parlementaires à rejeter les objections du chef de l’Etat à la loi fixant le salaire minimum à 200 gourdes.
La commission Affaires sociales de la chambre des députés doit soumettre ce jeudi son rapport au bureau, a promis en début de semaine, la présidente de la dite commission, Gérandale Thélusma, souligant que le rapport tiendra compte de différentes propositions émises concernant cette loi.
Dans une note de presse, la POHDH a fait savoir qu’en raison de la cherté de la vie, un salaire de 200 gourdes n’arrivera même pas à permettre à une famille de faire face aux besoins quotidiens les plus pressants.
La plate-forme rappelle que les articles 35, 35-1 de la constitution haïtienne ainsi que l’article 23 de la déclaration universelle des droits humains reconnaissent à tout ouvrier le droit à de bonnes conditions de travail et à un niveau de salaire lui garantissant une vie décente.
Il appartient au gouvernement de prouver s’il tient à appliquer une politique publique qui prend en compte les revendications des citoyens, écrit la POHDH, ajoutant: le chef de l’Etat veut faire comprendre que le secteur patronal est incapable de payer aux employés un salaire de 200 gourdes mais reste muet face à l’augmentation des prix du carburant.Elle rappelle que si les citoyens avaient gagné les rues en avril 2008, c’était pour protester contre la cherté de la vie.
La POHDH demande aux parlementaires d’assumer une fois de plus, leurs responsabilités en rejetant l’objection du chef de l’Etat à la loi sur le salaire minimum.
http://www.ahphaiti.org/ndujour.html

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