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mardi 1 avril 2008

Interrogations sur l’absence prolongée du Député Maxo Balthazar

Certains de ses collègues prétendent qu’il aurait quitté définitivement le pays pour des raisons inexpliquées
mardi 1er avril 2008,
Radio Kiskeya

D’intenses rumeurs circulaient ces dernières heures au Parlement sur le sort du Député de Belle-Anse (Sud-Est), Maxo Balthazar, dont les collègues et mandants n’auraient aucune nouvelle depuis un certain temps, a appris Radio Kiskeya.
Certains ont été jusqu’à suggérer sous le couvert de l’anonymat que le parlementaire, élu sous la bannière de la Fusion des sociaux-démocrates, se serait réfugié à l’étranger en traversant la frontière haïtiano-dominicaine.
Contacté par Radio Kiskeya, un responsable de média à Belle-Anse a confirmé que M. Balthazar ne s’était pas présenté dans sa circonscription ces dernières semaines.
Les rumeurs sur un éventuel départ précipité du Député pour l’étranger coïncident avec le début des travaux d’une commission spéciale de la Chambre basse chargée de vérifier la nationalité des membres de l’assemblée. Selon des informations non encore confirmées, une quinzaine d’élus seraient détenteurs d’une nationalité étrangère.
Ancien questeur du bureau de la Chambre des Députés, Maxo Balthazar est aussi sur la sellette en raison de graves irrégularités administratives dont sa gestion serait entachée.
Aucune voix autorisée de la Chambre ni de la Fusion ne s’est encore prononcée sur la situation actuelle du parlementaire.
Le parti des sociaux-démocrates a déjà perdu l’un de ses Sénateurs, Rudolph Boulos, victime de la "chasse aux étrangers" dont le Parlement a été le théâtre ces dernières semaines. Ce "réveil nationaliste" a également emporté un Sénateur de la plate-forme présidentielle Lespwa, Ultimo Compère. Accusés d’être de nationalité américaine, les deux parlementaires sont considérés par les pairs comme des "imposteurs et usurpateurs n’ayant aucune qualité pour siéger au Sénat".
Cette résolution controversée du Grand Corps, dont le point d’appui est la constitution de 1987 qui stipule que "la double nationalité n’est admise en aucun cas", n’a cessé de susciter des débats juridiques passionnés et de provoquer le mécontentement des nombreux expatriés haïtiens. Ces derniers se sentent à bon droit exclus d’un pays auquel ils fournissent plus de 1,5 milliard de dollars annuellement.
Si Rudolph Boulos est revenu à la charge en revendiquant à partir de la République Dominicaine le statut de "Sénateur en exil" fuyant les "persécutions" du pouvoir, en revanche Ultimo Compère ne s’est pratiquement jamais manifesté. Son séjour aux Etats-Unis dure déjà depuis de bonnes semaines. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4881

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