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mardi 1 avril 2008

La question de la vie chère refait surface à la Chambre haute

Consensus entre au moins 3 sénateurs sur l’urgence dans la célérité
lundi 31 mars 2008,
Radio Kiskeya

Certains sénateurs de la République ont remis lundi sur le tapis le brûlant dossier de la cherté de la vie en formulant des propositions pour y face allant de l’adoption de mesures urgentes à des investissements dans le secteur agricole, en passant par la réduction des salaires dans l’administration publique en vue de l’achat de produits alimentaires à distribuer.
Des actions urgentes doivent être entreprises en vue d’améliorer la situation de la population en proie chaque jour à la cherté de la vie, selon le sénateur Evallières Beauplan (Nord-Ouest), membre de la commission sénatoriale et gouvernementale de réflexion sur l’amélioration des conditions de vie de la population.
La population ne pourra pas attendre les résultats du travail de la commission et la mise en œuvre des recommandations de celle-ci compte tenu de la détérioration accélérée de la situation, a-t-il ajouté. Il appelle en ce sens à des mesures urgentes incluant la subvention des produits de première nécessité.
Cette proposition été officiellement rejetée par le ministre de l’Economie et des Finances au Sénat même. Lors d’une récente audition à la Chambre haute, Daniel Dorsainvil a en effet mis en doute les effets bénéfiques d’une telle formule, réaffirmant la ferme détermination du gouvernement à poursuivre sur la voie libérale choisie qui garantit les grands équilibres macro-économiques, avait-il déclaré.
La proposition de Beauplan ne trouve pas également d’écho chez son collègue Antoine René Samson (Nord, LESPWA) selon qui le gouvernement devrait plutôt investir en urgence dans le secteur agricole. Il suggère en ce sens la mise à contribution de la somme de un milliard de gourdes dont le premier ministre Jacques Edouard Alexis avait récemment annoncé la disponibilité pour soulager les souffrances de la population face à la cherté de la vie.
Intervenant à son tour dans le débat, la troisième sénatrice du département des Nippes (Sud-Ouest), Mme Huguette Lamour, a proposé la diminution des salaires dans l’administration publique en vue de disposer des ressources financières indispensables à l’achat de produits alimentaires à distribuer aux déshérités.
Face à la hausse constante du coût de la vie, de sérieuses t urgentes mesures doivent être adoptées, du même type que celles prises sous Duvalier dans des situations semblables, a conclu l’élue de la Fusion. [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4877

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