In January 2010, Lynn University student Courtney Hayes wrote on her Facebook wall, "It's 32 degrees in Boca; I'm off to sunny Haiti to save the world."
But before her charity work was complete, Hayes and three other Lynn students and two professors were killed in the January 12, 2012 earthquake that devasted Haiti.
The six were part of Journey of Hope, the college's service trip to the impoverished county.
"They love what they have and they work so hard to get nowhere, yet they are all so appreciative," Britney Gengel, another Lynn student, texted to her parents three hours before she was fatally trapped inside a hotel. "I want to move here and start an orphanage myself."
By 2013, Gengel's father and brother will have fulfilled their daughter and sister's wish. They've been building an orphanage on Haiti's west coast set open on the third anniversary of the quake.
And now South Florida has its own memorial for the philanthropic university members who perished in the natural disaster that killed over 300,000 people.
Friday, Lynn dedicated Remembrance Plaza to the four students and two professors killed in the earthquake.
They also presented family members with honorary degrees for the victims: students Stephanie Crispinelli, 19, Katonah, N.Y.; Britney Gengel, 19, Rutland, Mass.; Christine Gianacaci, 22, Hopewell, N.J.; and Courtney Hayes, 23, Douglas, Ga., and professors Richard Bruno and Patrick Hartwick.
Remembrance Plaza, which sits near the school's student center, is a $1.7 memorial that took close to a year to build.
The six victims are immortalized by shimmering pillars bearing their names. The two professors sit on each end flanking the four students in the middle.
The pillars rest under a silver overhang and above steps flowing with water leading down to a reflection pool.
"We hope that in our moments of pain, which will never fully go away, we may find peace and comfort in this sacred place we dedicate today," Lynn President Kevin M. Ross said at Friday's dedication.
http://www.huffingtonpost.com/2012/03/19/lynn-university-dedicates_n_1364716.html
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
lundi 19 mars 2012
Erzuli dahomey, déesse de l'amour de Jean-René Lemoine
Vaudeville vaudou La salle « expérimentale » de la Comédie-Française, le Vieux Colombier, nous propose une sacré expérience : « Erzuli Dahomey, déesse de l'amour ».
Cette pièce, primée par la SACD en 2009 et plébiscitée par le bureau des lecteurs du Français en 2010, est l'oeuvre audacieuse d'un écrivain-comédien-dramaturge d'origine haïtienne, Jean-René Lemoine. On y croise une vraie-fausse actrice veuve et dépressive, des jumeaux incestueux, un prêtre-précepteur pervers, une truculente mère africaine, un zombie, un escort-boy et une bonne possédée par l'esprit d'une déesse de l'amour africaine...
Au gré d'une intrigue rocambolesque, l'auteur s'amuse à convoquer tous les genres : le vaudeville, le sitcom, le kitsch, le fantastique, le mélodrame, la tragédie.
On passe d'une petite ville française à un village africain, d'un monologue bouleversant sur l'esclavage à des conversations frivoles sur Lady Di, du « nonsense » à la pure poésie... Politiquement incorrect, en dents de scie, avec quelques tunnels, le texte peut rebuter au début.
Mais on est vite embarqué par la magie blanche et noire de ce vaudeville vaudou.
Par flashs, l'auteur éclaire son propos : douleur de la solitude contemporaine, étouffement de la famille occidentale, séquelles de l'esclavage, désir de libérer nos âmes intranquilles...
Grâce feutrée
Metteur en scène de ce singulier patchwork dramatique, Eric Génovèse (sociétaire du Français) s'est laissé envoûter par la prose de Lemoine, enchaînant les séquences avec la grâce feutrée d'un somnambule. L'onirisme domine : les murs, le plancher, les meubles glissent... les personnages s'enfoncent dans le sol. Le beau décor de Jacques Gabel passe du mortifère au solaire (pour le dernier acte « africain »). Les comédiens-français jouent magnifiquement le jeu de l'illusion et du décalage : Claude Mathieu, pathétique et féroce mère indigne ; Françoise Gillard et Pierre Niney, ados sublimes et sulfureux ; Serge Bagdassarian, atroce et cocasse prélat ; Bakary Sangaré, travesti en irrésistible « mamma » africaine ; Nâzim Boudjenah, troublant zombie en tenue d'Adam ; et Nicole Dogué (comédienne « invitée »), renversante servante rebelle... Il faut laisser ses préjugés aux vestiaires et se laisser porter par ce spectacle sorcier, qui nous raconte un monde surréel, poétique et vénéneux.
PHILIPPE CHEVILLEY, Les Echos
http://www.lesechos.fr/culture-loisirs/sorties/musique/0201951266089-vaudeville-vaudou-303128.php
Cette pièce, primée par la SACD en 2009 et plébiscitée par le bureau des lecteurs du Français en 2010, est l'oeuvre audacieuse d'un écrivain-comédien-dramaturge d'origine haïtienne, Jean-René Lemoine. On y croise une vraie-fausse actrice veuve et dépressive, des jumeaux incestueux, un prêtre-précepteur pervers, une truculente mère africaine, un zombie, un escort-boy et une bonne possédée par l'esprit d'une déesse de l'amour africaine...
Au gré d'une intrigue rocambolesque, l'auteur s'amuse à convoquer tous les genres : le vaudeville, le sitcom, le kitsch, le fantastique, le mélodrame, la tragédie.
On passe d'une petite ville française à un village africain, d'un monologue bouleversant sur l'esclavage à des conversations frivoles sur Lady Di, du « nonsense » à la pure poésie... Politiquement incorrect, en dents de scie, avec quelques tunnels, le texte peut rebuter au début.
Mais on est vite embarqué par la magie blanche et noire de ce vaudeville vaudou.
Par flashs, l'auteur éclaire son propos : douleur de la solitude contemporaine, étouffement de la famille occidentale, séquelles de l'esclavage, désir de libérer nos âmes intranquilles...
Grâce feutrée
Metteur en scène de ce singulier patchwork dramatique, Eric Génovèse (sociétaire du Français) s'est laissé envoûter par la prose de Lemoine, enchaînant les séquences avec la grâce feutrée d'un somnambule. L'onirisme domine : les murs, le plancher, les meubles glissent... les personnages s'enfoncent dans le sol. Le beau décor de Jacques Gabel passe du mortifère au solaire (pour le dernier acte « africain »). Les comédiens-français jouent magnifiquement le jeu de l'illusion et du décalage : Claude Mathieu, pathétique et féroce mère indigne ; Françoise Gillard et Pierre Niney, ados sublimes et sulfureux ; Serge Bagdassarian, atroce et cocasse prélat ; Bakary Sangaré, travesti en irrésistible « mamma » africaine ; Nâzim Boudjenah, troublant zombie en tenue d'Adam ; et Nicole Dogué (comédienne « invitée »), renversante servante rebelle... Il faut laisser ses préjugés aux vestiaires et se laisser porter par ce spectacle sorcier, qui nous raconte un monde surréel, poétique et vénéneux.
PHILIPPE CHEVILLEY, Les Echos
http://www.lesechos.fr/culture-loisirs/sorties/musique/0201951266089-vaudeville-vaudou-303128.php
Une langue ne survit que si elle agrandit son territoire
Au-delà de l’Hexagone, les peuples parlant français ont inventé leur propre manière de le pratiquer. Selon la formule de l’auteur haïtienne Yanik Lahens : « on habite aussi sa langue » « Le français n’appartient pas à la France. Il appartient à tous ceux qui le rendent meilleur », déclarait il y a peu Régis Debray devant une assemblée de Haïtiens, lesquels ont su, à leur manière, s’approprier notre langue en lui donnant une couleur particulière.
L’écrivain haïtien Dany Laferrière prolonge à sa manière cette remarque selon laquelle il ne saurait y avoir une langue française figée à jamais à l’intérieur de l’Hexagone : « la question est de savoir qui parle cette langue et pourquoi. L’origine d’une langue ne compte pas. Ce qui compte, c’est avec qui on la parle. Une langue ne survit que si elle agrandit son territoire en s’infiltrant dans des cultures éloignées de sa source. » Et il poursuit, comme pour mettre en garde l’ancien colonisateur : « quand je parle français, je cherche simplement à dire quelque chose. Ce n’est à mes yeux pas un fait culturel, politique ou historique. Il s’agit de ma vie, et cela ne concerne que moi et la personne qui se trouve en face de moi. Bien sûr, une langue ne tombe pas du ciel. Mais c’est nue qu’elle est belle. »
Plus éloignée de ses racines, la langue n’en est pas moins belle, elle s’enrichit au contraire, et c’est ce dont l’écrivain camerounaise Léonora Miano est bien persuadée : « les Camerounais se sont appropriés le français comme ils ont pu, dans la mesure où ils n’avaient pas le choix. Puisqu’il fallait parler le français, on a trouvé le moyen de l’investir d’une sensibilité subsaharienne.
Plus qu’une simple appropriation, il s’est donc agi d’un acte de survie identitaire, d’un mouvement spontané pour préserver notre propre imaginaire. »
Aussi, on peut entendre dans les rues de Yaoundé ou Douala des expressions comme : « rythme-moi au bout de la rue », ce qui signifie « accompagne-moi » ou encore, tiré d’un « camfranglais » imagé, cette phrase qui n’est autre que le titre d’un tube : « si tu vois ma go, dis-lui que je go chez les wats pour fala les dos », qu’on peut traduire ainsi : « si tu vois ma copine, dis-lui que je m’en vais chez les blancs pour chercher de l’argent » .
Au Cameroun encore, « pain chargé » pour « sandwich » met aussi en appétit, c’est indéniable !
Les Algériens n’ont rien fait d’autre, eux aussi, que d’inventer la langue qu’ils parlent. « Souvent, le français est mêlé aux idiomes autochtones, amazigh ou arabe algérien, ainsi le mot “taxieur” pour dire “chauffeur de taxi” par exemple », relève l’écrivain algérien Yahia Belaskri qui donne cette autre illustration : « traversa el goudrone, crasatou tomobile » qui veut dire « il a traversé la chaussée, il a été écrasé par une automobile. »
Le Québecois, un Français plutôt rural
Bien d’autres pays colonisés – et pas seulement par la France – ont su ainsi inventer leur langue courante, enrichie de multiples influences. Il n’en fut pas de même pour le Québec. Michel Vézina, éditeur dans ce pays, rappelle en effet que « les Québécois ne se sont pas approprié la langue française, ils la parlaient en arrivant. »
Il ne nie pas cependant que le français parlé au Québec se soit construit sur plusieurs tendances liées à des périodes de son évolution. Selon lui, l’origine « est plutôt rurale », émanant des premiers colons venus notamment du Poitou, de la Beauce, du Nord et de la Normandie, à la fin du XVIIe siècle.
Il précise en outre que « le voisinage constant avec les Américains et avec les colonisateurs anglais a permis d’insérer et de “grammatiser” une partie de la langue parlée. » Par exemple, « je sniffe, tu sniffes, il sniffe » vient du verbe « to snif », soit « renifler ».
Jocelyne Saucier, passionnée de langues et qui habite en Abitibi, une région du Québec, met, elle, plutôt l’accent sur les sens différents attribués aux mots. « Colon », par exemple, ne désigne chez elle ni le défricheur de terres nouvelles ni le dominateur de peuples, mais « un pauvre type ignorant, déphasé, qui s’est tenu à l’écart du monde. »
Une différence de sens qui tient au fait qu’en Abitibi, sont arrivés des milliers d’immigrants victimes de la grande crise de 1929, ou encore débarqués d’Europe de l’est pour travailler dans les mines et les immenses espaces forestiers de cette région.
LOUIS de COURCY
http://www.la-croix.com/Culture-Loisirs/Culture/Actualite/Une-langue-ne-survit-que-si-elle-agrandit-son-territoire-_EG_-2012-03-16-779254
L’écrivain haïtien Dany Laferrière prolonge à sa manière cette remarque selon laquelle il ne saurait y avoir une langue française figée à jamais à l’intérieur de l’Hexagone : « la question est de savoir qui parle cette langue et pourquoi. L’origine d’une langue ne compte pas. Ce qui compte, c’est avec qui on la parle. Une langue ne survit que si elle agrandit son territoire en s’infiltrant dans des cultures éloignées de sa source. » Et il poursuit, comme pour mettre en garde l’ancien colonisateur : « quand je parle français, je cherche simplement à dire quelque chose. Ce n’est à mes yeux pas un fait culturel, politique ou historique. Il s’agit de ma vie, et cela ne concerne que moi et la personne qui se trouve en face de moi. Bien sûr, une langue ne tombe pas du ciel. Mais c’est nue qu’elle est belle. »
Plus éloignée de ses racines, la langue n’en est pas moins belle, elle s’enrichit au contraire, et c’est ce dont l’écrivain camerounaise Léonora Miano est bien persuadée : « les Camerounais se sont appropriés le français comme ils ont pu, dans la mesure où ils n’avaient pas le choix. Puisqu’il fallait parler le français, on a trouvé le moyen de l’investir d’une sensibilité subsaharienne.
Plus qu’une simple appropriation, il s’est donc agi d’un acte de survie identitaire, d’un mouvement spontané pour préserver notre propre imaginaire. »
Aussi, on peut entendre dans les rues de Yaoundé ou Douala des expressions comme : « rythme-moi au bout de la rue », ce qui signifie « accompagne-moi » ou encore, tiré d’un « camfranglais » imagé, cette phrase qui n’est autre que le titre d’un tube : « si tu vois ma go, dis-lui que je go chez les wats pour fala les dos », qu’on peut traduire ainsi : « si tu vois ma copine, dis-lui que je m’en vais chez les blancs pour chercher de l’argent » .
Au Cameroun encore, « pain chargé » pour « sandwich » met aussi en appétit, c’est indéniable !
Les Algériens n’ont rien fait d’autre, eux aussi, que d’inventer la langue qu’ils parlent. « Souvent, le français est mêlé aux idiomes autochtones, amazigh ou arabe algérien, ainsi le mot “taxieur” pour dire “chauffeur de taxi” par exemple », relève l’écrivain algérien Yahia Belaskri qui donne cette autre illustration : « traversa el goudrone, crasatou tomobile » qui veut dire « il a traversé la chaussée, il a été écrasé par une automobile. »
Le Québecois, un Français plutôt rural
Bien d’autres pays colonisés – et pas seulement par la France – ont su ainsi inventer leur langue courante, enrichie de multiples influences. Il n’en fut pas de même pour le Québec. Michel Vézina, éditeur dans ce pays, rappelle en effet que « les Québécois ne se sont pas approprié la langue française, ils la parlaient en arrivant. »
Il ne nie pas cependant que le français parlé au Québec se soit construit sur plusieurs tendances liées à des périodes de son évolution. Selon lui, l’origine « est plutôt rurale », émanant des premiers colons venus notamment du Poitou, de la Beauce, du Nord et de la Normandie, à la fin du XVIIe siècle.
Il précise en outre que « le voisinage constant avec les Américains et avec les colonisateurs anglais a permis d’insérer et de “grammatiser” une partie de la langue parlée. » Par exemple, « je sniffe, tu sniffes, il sniffe » vient du verbe « to snif », soit « renifler ».
Jocelyne Saucier, passionnée de langues et qui habite en Abitibi, une région du Québec, met, elle, plutôt l’accent sur les sens différents attribués aux mots. « Colon », par exemple, ne désigne chez elle ni le défricheur de terres nouvelles ni le dominateur de peuples, mais « un pauvre type ignorant, déphasé, qui s’est tenu à l’écart du monde. »
Une différence de sens qui tient au fait qu’en Abitibi, sont arrivés des milliers d’immigrants victimes de la grande crise de 1929, ou encore débarqués d’Europe de l’est pour travailler dans les mines et les immenses espaces forestiers de cette région.
LOUIS de COURCY
http://www.la-croix.com/Culture-Loisirs/Culture/Actualite/Une-langue-ne-survit-que-si-elle-agrandit-son-territoire-_EG_-2012-03-16-779254
Des cahiers pour Haïti
Les chaises permettront d'accueillir de nombreux élèves. (photo S. N.) |
Daniel Groscolas, vice de la communauté d'agglomération de La Rochelle (CdA), délégué aux relations internationales, ne lésine pas sur les moyens pour s'assurer que les dons destinés aux habitants de Port-au-Prince parviennent à bon port.
76 m3 de marchandises
La CdA envoie depuis dix ans, une à deux fois par an, un conteneur de matériel à Haïti. « Mais avec le tremblement de terre, beaucoup de choses ont été détruites, regrette-t-il. Il faut donc recommencer. »
Hier, partait ainsi un conteneur de 76 m³ à destination de Port-au-Prince avec un chargement de fournitures scolaires offertes par les communes de la CdA, des vêtements et du matériel pour les handicapés, comme des fauteuils roulants. Provenant de dons de particuliers et du Comité de soutien Haïti d'Évreux, l'association des Haïtiens de Bordeaux et des associations Échillais solidarité international, ces marchandises sont parties hier de La Rochelle, feront une escale au Havre avant de se rendre à Haïti.
« La mairie de Port-au-Prince veut ouvrir une classe expérimentale pour les jeunes qu'on appelle là-bas les "Reste avec", indique Daniel Groscolas. Ces enfants dits des campagnes viennent à la ville pour aller à l'école et deviennent en fait domestiques. Ils se sauvent souvent vers 14-15 ans. »
La classe s'adresse ainsi à ces jeunes âgés de 14 à 20 ans et a pour objectif de leur donner des qualifications. Ainsi, des machines à coudre permettront d'apprendre les bases d'un métier à des jeunes filles. Elles sont notamment accompagnées de 2 500 cahiers.
Concoules: L'association 'Enfant d'Haïti' voit ses efforts payer
Betty dans son nouveau commerce, synonyme de liberté. (© D.R) |
L'action de l'association reste principalement centrée sur un quartier, celui de Fontamara 27.
Si la volonté était au départ d'améliorer les conditions d'hébergement des enfants de l'orphelinat l'action se concentre maintenant sur l'aide scolaire.
À l'heure actuelle, 125 parrainages individuels ont permis l'accès à l'éducation d'autant d'enfants. Le but est de doubler ce chiffre dans les mois à venir. Les moyens financiers font défauts à tous les niveaux, en particulier pour débuter les travaux de réhabilitation de l'école Pétion Savain et rémunérer les professeurs.
L'association a mis en œuvre un projet pour libérer les enfants esclaves dont les conditions de vie sont inacceptables.
Ce sont surtout des filles appelées Restavecks (c'est-à-dire reste avec leur employeur). Ces enfants, victimes de violences et maltraitances, sont privés de leurs droits les plus élémentaires.
Betty est la première qui s'en est sortie grâce aux lycéens de l'ensemble scolaire St Pierre St Paul de Langogne et de leur professeur.
Elle a pu s'échapper et l'association l'a aidée à créer son propre commerce pour un coût de 650 Euros . C'est la somme nécessaire pour permettre à chacun de sortir de l'enfer.
Le coût d'envoi des containers étant trop élevé et les procédures administratives trop longues, il va falloir trouver une autre solution pour l'acheminement des dons en nature.
Il est clair qu'il n'est pas utile de démontrer que l'argent est le nerf de toutes actions.
Pour cela, L'association organise diverses manifestations dans le but de récolter des fonds (loto, vente d'artisanat haïtien, bols de riz, marchés…) La plus proche est le loto qui se déroulera demain 18 mars à Chamborigaud.
Ceux qui ne peuvent pas se déplacer peuvent jouer par ordinateur en téléphonant au local au 04 66 83 33 47 ou chez Patrick 04 66 61 14 55.
http://www.midilibre.fr/2012/03/17/l-association-enfant-d-haiti-voit-ses-efforts-payer,472053.php
Haïti: remontée de l'insécurité, 147 morts violentes depuis début 2012
Près de 150 personnes ont été tuées, le plus souvent par balles, en Haïti depuis le début de l'année, a comptabilisé une organisation de défense des droits de l'homme qui se dit "préoccupée par les actes d'insécurité et de criminalité" dans le pays.
Selon le Réseau national de défense des droits humains (RNDDH), 147 personnes --dont cinq policiers-- ont été tuées dans des actes de violence depuis le début de l'année dans le pays, en majorité à Port-au-Prince.
Au cours de la seule nuit de jeudi, sept personnes ont été tuées par balles dans le centre de Port-au-Prince, a rapporté l'organisation vendredi. Selon un rapport publié par le RNDDH, "des cas spectaculaires d'assassinats, d'enlèvements et de séquestrations contre rançon, de vols, de filatures à bord de motocyclettes sont perpétrés quotidiennement alors que les autorités (haïtiennes) ne semblent pas évaluer l'ampleur de la situation en vue d'y apporter les réponses appropriées".
D'autre part, le RNDDH s'inquiète de "l'existence de plusieurs groupes lourdement armés, constitués d'individus se présentant comme des anciens militaires qui s'entrainent dans d'anciennes casernes de l'armée dissoute en 1994 et continuent d'opérer ouvertement dans des patrouilles imposant leur présence à la population".
http://lci.tf1.fr/filnews/monde/haiti-remontee-de-l-insecurite-147-morts-violentes-depuis-debut-7072492.html
Notre commentaire
Michel Martelly voudrait –il la tête de Mario Andrésol ?
Je me pose cette question depuis l’arrivée au pouvoir de l’ancien chanteur de « konpa Direk ». Lors de son grand discours inaugural, Michel Martelly semblait bien se garder de toucher l’épineux problème de l’insécurité. Ce fut d’autant plus flagrant ou maladroit dans la mesure ou depuis des années le vrai problème d’Haïti reste l’insécurité.
Personnellement je m’attendais à voir une plaidoirie en bonne et due forme, surmontée d’une détermination à faire face une fois pour toute à ce fléau qui cause plus de dégâts au pays que le choléra Népalais.
Sans doute produit de l’improvisation du nouveau venu ou fruit de l’incohérence de l’incompétence, il est difficile de comprendre la logique d’une démarche officielle qui veut présenter un pays ouvert aux investissements et au tourisme sans travailler à faire du territoire haïtien un endroit complètement sécurisé.
Depuis son arrivée au pouvoir, des rumeurs fondées ou pas parlent d’une certaine dissension entre le locataire du Palais National et le Directeur Général de la Police Nationale Haïtienne Monsieur Mario Andrésol.
Récemment il y a eu des bruits autour d’une démission. Ce qui a été démentie par l’intéressé lui-même. Il faut dire que le Directeur Général de la PNH s’acquitte très bien de sa mission et a su garder l’institution sur les rails que lui confèrent la loi organique et les résolutions qui lui ont donné naissance. Pour être clair, on admettra que la PNH à aucun moment de la durée, n’a été placée sous les ordres de l’exécutif comme il a été le cas durant les administrations de Jean Bertrand Aristide.
La PNH avec ces faibles moyens malgré la volonté expresse de certaines instances obscures qui lui mettent les bâtons dans les roues, restent une institution indépendante sans inclination vers un secteur ou vers une des branches du pouvoir.
C’est sans doute là le vrai défaut et le handicap majeur de cette institution aux yeux du pouvoir exécutif.
Tout le monde a vu la tendance de Michel Martelly de vouloir s’entourer d’amis et de proches. Je ne voudrais pas aller jusqu’à l’épithète dictatorial que beaucoup lui prêtent dans l’interprétation de certaines des ses prises de position.
L’idée d’une Police un peu plus colorée, avec des tons tendant vers la couleur rose n’est surement pas à écarter.
C’est dans ce contexte là que, Mario Andresol pourrait ne pas rentrer dans les plans de l’exécutif. Et comment noyer son chien sans être réprimander si ce n’est en disant qu’il est atteint de la rage.
Une montée incontrôlée de l’insécurité en Haïti voudrait juste dire une mauvaise gestion ou traduirait une incapacité de la direction de la PNH d’où le renvoi ou le non renouvellement du mandat du directeur général.
Ce ne sont que des réflexions certes. Mais je ne comprends pas pourquoi le président n’a pas encore réalisé sa semaine de la sécurité. Pourquoi il n’a pas encore lancé de mise en garde énergique et déterminée contre ceux qui tirent profit de cette situation ?
Decky Lakyel
Pour Haïti Recto Verso
Selon le Réseau national de défense des droits humains (RNDDH), 147 personnes --dont cinq policiers-- ont été tuées dans des actes de violence depuis le début de l'année dans le pays, en majorité à Port-au-Prince.
Au cours de la seule nuit de jeudi, sept personnes ont été tuées par balles dans le centre de Port-au-Prince, a rapporté l'organisation vendredi. Selon un rapport publié par le RNDDH, "des cas spectaculaires d'assassinats, d'enlèvements et de séquestrations contre rançon, de vols, de filatures à bord de motocyclettes sont perpétrés quotidiennement alors que les autorités (haïtiennes) ne semblent pas évaluer l'ampleur de la situation en vue d'y apporter les réponses appropriées".
D'autre part, le RNDDH s'inquiète de "l'existence de plusieurs groupes lourdement armés, constitués d'individus se présentant comme des anciens militaires qui s'entrainent dans d'anciennes casernes de l'armée dissoute en 1994 et continuent d'opérer ouvertement dans des patrouilles imposant leur présence à la population".
http://lci.tf1.fr/filnews/monde/haiti-remontee-de-l-insecurite-147-morts-violentes-depuis-debut-7072492.html
Notre commentaire
Michel Martelly voudrait –il la tête de Mario Andrésol ?
Je me pose cette question depuis l’arrivée au pouvoir de l’ancien chanteur de « konpa Direk ». Lors de son grand discours inaugural, Michel Martelly semblait bien se garder de toucher l’épineux problème de l’insécurité. Ce fut d’autant plus flagrant ou maladroit dans la mesure ou depuis des années le vrai problème d’Haïti reste l’insécurité.
Personnellement je m’attendais à voir une plaidoirie en bonne et due forme, surmontée d’une détermination à faire face une fois pour toute à ce fléau qui cause plus de dégâts au pays que le choléra Népalais.
Sans doute produit de l’improvisation du nouveau venu ou fruit de l’incohérence de l’incompétence, il est difficile de comprendre la logique d’une démarche officielle qui veut présenter un pays ouvert aux investissements et au tourisme sans travailler à faire du territoire haïtien un endroit complètement sécurisé.
Depuis son arrivée au pouvoir, des rumeurs fondées ou pas parlent d’une certaine dissension entre le locataire du Palais National et le Directeur Général de la Police Nationale Haïtienne Monsieur Mario Andrésol.
Récemment il y a eu des bruits autour d’une démission. Ce qui a été démentie par l’intéressé lui-même. Il faut dire que le Directeur Général de la PNH s’acquitte très bien de sa mission et a su garder l’institution sur les rails que lui confèrent la loi organique et les résolutions qui lui ont donné naissance. Pour être clair, on admettra que la PNH à aucun moment de la durée, n’a été placée sous les ordres de l’exécutif comme il a été le cas durant les administrations de Jean Bertrand Aristide.
La PNH avec ces faibles moyens malgré la volonté expresse de certaines instances obscures qui lui mettent les bâtons dans les roues, restent une institution indépendante sans inclination vers un secteur ou vers une des branches du pouvoir.
C’est sans doute là le vrai défaut et le handicap majeur de cette institution aux yeux du pouvoir exécutif.
Tout le monde a vu la tendance de Michel Martelly de vouloir s’entourer d’amis et de proches. Je ne voudrais pas aller jusqu’à l’épithète dictatorial que beaucoup lui prêtent dans l’interprétation de certaines des ses prises de position.
L’idée d’une Police un peu plus colorée, avec des tons tendant vers la couleur rose n’est surement pas à écarter.
C’est dans ce contexte là que, Mario Andresol pourrait ne pas rentrer dans les plans de l’exécutif. Et comment noyer son chien sans être réprimander si ce n’est en disant qu’il est atteint de la rage.
Une montée incontrôlée de l’insécurité en Haïti voudrait juste dire une mauvaise gestion ou traduirait une incapacité de la direction de la PNH d’où le renvoi ou le non renouvellement du mandat du directeur général.
Ce ne sont que des réflexions certes. Mais je ne comprends pas pourquoi le président n’a pas encore réalisé sa semaine de la sécurité. Pourquoi il n’a pas encore lancé de mise en garde énergique et déterminée contre ceux qui tirent profit de cette situation ?
Decky Lakyel
Pour Haïti Recto Verso
« Cœur de Haïti » : fin de l’aventure
Le président J.-P. Tombo, au centre, entouré des quatre présidents des associations bénéficiaires du solde de Cœur de Haïti. Photo Guy Cattin Créée il y a onze ans, l’association de Simandre « Cœur de Haïti » a décidé de se dissoudre.
La onzième assemblée générale de l’association humanitaire « Cœur de Haïti » aura été aussi la dernière. À une écrasante majorité, samedi, une large majorité des adhérents a suivi la décision de son conseil d’administration et voté sa dissolution.
Créée il y a tout juste 11 ans par une poignée de bénévoles, l’association comptait 121 adhérents. Pour le président fondateur, Jean-Pierre Tombo « cette fin d’aventure n’est pas un échec. Au départ en 2001, nous avions pour objectif de fonctionner 5 ans. Nous en avons effectué 11 avec à la clé des résultats positifs et palpables sur le terrain en Haïti. »
Depuis deux ans et sa décision de quitter la présidence, les candidats à sa succession ne se bousculaient pas au portillon.
Du coup, le conseil d’administration, à l’unanimité, a voté la dissolution de l’association. La candidature tardive d’Isabelle Dufrete de Macon, n’a pas changé la donne. 78 des 89 adhérents présents ou représentés ont suivi la décision du C.A.
Le solde restant de l’association (67 000 €) sera versé à quatre associations caritatives Avenir et partage Madagascar (5 000), Électriciens sans frontière (10 000), Ti gout d’Io pour Haïti (5 000) et Ass’Hum (47 000).
http://www.lejsl.com/saone-et-loire/2012/03/19/coeur-de-haiti-fin-de-l-aventure
La onzième assemblée générale de l’association humanitaire « Cœur de Haïti » aura été aussi la dernière. À une écrasante majorité, samedi, une large majorité des adhérents a suivi la décision de son conseil d’administration et voté sa dissolution.
Créée il y a tout juste 11 ans par une poignée de bénévoles, l’association comptait 121 adhérents. Pour le président fondateur, Jean-Pierre Tombo « cette fin d’aventure n’est pas un échec. Au départ en 2001, nous avions pour objectif de fonctionner 5 ans. Nous en avons effectué 11 avec à la clé des résultats positifs et palpables sur le terrain en Haïti. »
Depuis deux ans et sa décision de quitter la présidence, les candidats à sa succession ne se bousculaient pas au portillon.
Du coup, le conseil d’administration, à l’unanimité, a voté la dissolution de l’association. La candidature tardive d’Isabelle Dufrete de Macon, n’a pas changé la donne. 78 des 89 adhérents présents ou représentés ont suivi la décision du C.A.
Le solde restant de l’association (67 000 €) sera versé à quatre associations caritatives Avenir et partage Madagascar (5 000), Électriciens sans frontière (10 000), Ti gout d’Io pour Haïti (5 000) et Ass’Hum (47 000).
http://www.lejsl.com/saone-et-loire/2012/03/19/coeur-de-haiti-fin-de-l-aventure
Inscription à :
Articles (Atom)