mercredi 12 août 2009,Radio Kiskeya
S’appuyant sur les règlements internes, le Sénateur de la Grand’Anse (sud-ouest), numéro deux de l’Organisation du peuple en lutte (OPL) opposée à l’entrée en fonction inconditionnelle des nouveaux Sénateurs, a catégoriquement rejeté l’idée de démissionner du bureau.
Andris Riché est aussi farouchement opposé à la mise en place d’un bureau provisoire qui aurait pour mission d’organiser la séance de validation du mandat des vainqueurs des sénatoriales partielles. Selon lui, cette tâche incombe à l’équipe assurant actuellement la direction du Sénat.
Le numéro deux de la Chambre haute rappelle que l’élection du bureau est fixée au deuxième lundi du mois de janvier 2010.
De passage à Montréal cette semaine, le président du Sénat Kelly Bastien avait indiqué vouloir se retirer pour permettre à un bureau provisoire de réaliser la séance de validation des pouvoirs des Sénateurs entrants. Pour certains d’entre eux, la régularité de leur élection et leur légitimité sont contestées par l’OPL, la Fusion des sociaux-démocrates et l’UCADDE, trois partis ayant accusé le Conseil électoral provisoire d’avoir orienté le processus électoral en faveur des candidats de la plateforme au pouvoir Lespwa.
L’OPL et la Fusion, qui sont en mesure de paralyser le Sénat faute de quorum, refusent de cautionner la prise de fonction des élus du 21 juin sans une révision des résultats définitifs du scrutin marqué par une très faible participation populaire et des irrégularités.
La Présidence a rejeté cette demande, la jugeant illégale et contraire à la loi électorale. spp/Radio Kiskeya
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