Les enfants sont, comme les adultes, frappés de plein fouet par la pandémie du sida. Conscients de cela, un groupe d'écoliers issus des écoles privées et publics de la capitale affirment leur volonté de participer dans la lutte pour éradiquer la maladie.
Un panel composé uniquement d'écoliers a fait entendre sa voix, jeudi, sur la problématique du VIH / Sida en Haïti. Ils intervenaient lors d'une conférence de presse organisée par les responsables de Konesans Fanmi (KF) en partenariat avec l'UNICEF autour du le thème : « les enfants face à la problématique du VIH/Sida ».S'inscrivant dans le cadre d'une série d'activités de sensibilisation à l'occasion de la Journée mondiale du sida, cette activité a eu pour thème : « Unissons-nous pour les enfants contre le sida.
»Le cahier de revendications des enfants a été très chargé. Michelle Jean-Louis, 11 ans, constate que les enfants sont les premières victimes des maladies liées au sida. Elle estime à quelque 10% le nombre d'enfants infectés et affectés par le VIH/Sida. « Mes amis, dit l'élève de l'École Saint François Xavier, les adolescents et les jeunes élèves doivent élever la voix afin de demander aux autorités d'assumer leur responsabilité. » Amèd Jean-Louis, 12 ans, quant à lui, pense que des mesures doivent être prises dans quatre domaines. C'est ce qu'il appelle la campagne des « Quatre P ». Selon l'écolier du Lycée Jean Jacques Dessalines, l'Etat devrait mettre sur pied un programme de prévention pour que les enfants ne soient plus frappés par le VIH/Sida. Outre cette campagne de sensibilisation, les autorités, selon Jean-Louis, doivent élargir le traitement ARV sur toute l'étendue du territoire national. Et ceci pour éviter que les enfants en dessous de cinq ans meurent sous le coup du sida. Poursuivant la campagne des « 4 P », John Patrick Toussaint du Collège chrétien d'Haïti, affirme que c'est l'absence d'information sur le sida et la façon de se protéger qui fait grandir le nombre de victimes de cette pandémie. « Il y a deux catégories de victimes : les infectés, d'une part, sont ceux qui ont le germe et d'autre part, les affectés sont ceux qui ont perdu un parent suite à cette maladie », a indiqué l'écolier devant une assistance composé majoritairement d'élèves. Vulnérables et défavorisés, les enfants doivent trouver, selon Toussaint, un meilleur encadrement pour leur développement intégral. Le seul moyen à coup sûr d'arrêter la progression massive du sida, est la prévention primaire. Pour la directrice exécutive de KF, Marie Antoinette Toureau, ces activités qui trouvent l'appui de la UNICEF et de la Fondation Sogebank, ont lieu pour attirer l'attention des décideurs de la communauté haïtienne sur l'ampleur des conséquences que le VIH/Sida a sur la population. Débuté le 10 novembre dernier, cette campagne vise à sensibiliser les écoliers sur la question du sida. « Ils sont les meilleurs agents multiplicateurs auprès de leurs parents, donc nous avons intérêt à intervenir si nous voulons nous impliquer dans la lutte », soutient-elle.La campagne mondiale « Unissons-nous pour les enfants contre le sida » prévoit d'ici à 2010, d'offrir des services pour prévenir la transmission du VIH de la mère à l'enfant à 80% des femmes qui en ont besoin, offrir des traitements à 80% des enfants, de réduire le pourcentage de jeunes vivant avec le VIH de 25% et d'atteindre 80% des enfants qui ont le plus besoin d'aide.
Sherline Chanlatte Duplan
sherlinecduplan@yahoo.fr
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=51476
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
samedi 1 décembre 2007
Ralph Allen « déballe » son atelier
Du mardi 4 au lundi 19 décembre 2007, l'artiste-peintre Ralph Allen et son atelier qui comprend des artistes tels que l'architecte Alix Multidor, le jeune peintre Philippe Attié, l'artiste- peintre Kathy Castera Laguerre, le nouveau venu à la peinture James Jason, Aton et Anik Allen Riccardi déballent leurs oeuvres dans les jardins de Gérard, à Pétionville, à la rue Pinchinat, dans la zone de la place St-Pierre. Le vernissage débute le mardi 4 décembre à partir de 5 h p.m.Des styles différents, mais la même poétique, la même quête de Graal : sortir la peinture de la rigueur de la matière, du dessin, de la couleur pour l'exploser dans l'espace le plus complet : la nature humaine. D'un artiste à l'autre, quelque chose certes diffère.
Pour cette exposition, Ralph Allen, 55 ans dont 35 ans de peinture, insiste sur la matière intérieure : il recherche davantage le tremolo de l'émotion, des sentiments que de cerner les déhanchements du corps. Au contraire, il moissonne du corps de la femme -l'un de ses objets d'études et de recherches- un paysage humain.
L'architecte et artiste-peintre Alix Multidor, 62 ans, 35 ans d'architecture, mélange hardiment ses deux cordes : l'architecture et la peinture qui, en son for intérieur, se complètent. La liberté dans ses toiles, il la reprend dans ses oeuvres architecturales. Par exemple, une toile où il peint le corps d'une femme allongée en pleine extase durant la nuit dégage un jeu de lumière et d'ombre sur le corps du personnage, un jeu de texture, un drapé bleu tendre et marron file et refile sur le corps, en des points visibles : les pieds recourbés l'un sur l'autre, les fesses décrites - avec une lueur sur la nudité de son sexe, dans toute sa rutilance due aux jeux de lumière, sans être replète comme dans les toiles du peintre colombien Agua Limpia.
L'architecte et artiste-peintre Alix Multidor, 62 ans, 35 ans d'architecture, mélange hardiment ses deux cordes : l'architecture et la peinture qui, en son for intérieur, se complètent. La liberté dans ses toiles, il la reprend dans ses oeuvres architecturales. Par exemple, une toile où il peint le corps d'une femme allongée en pleine extase durant la nuit dégage un jeu de lumière et d'ombre sur le corps du personnage, un jeu de texture, un drapé bleu tendre et marron file et refile sur le corps, en des points visibles : les pieds recourbés l'un sur l'autre, les fesses décrites - avec une lueur sur la nudité de son sexe, dans toute sa rutilance due aux jeux de lumière, sans être replète comme dans les toiles du peintre colombien Agua Limpia.
Le jeune peintre Philippe Attié, 21 ans - le plus jeune des exposants, travaille, à vif, ses personnages : l'une de ses toiles, un portrait de vieille femme, il l'a peint dans toute sa vivacité, mais avec, souligne-t-il à notre égard, une pointe de nostalgie dans les yeux : en esquissant un portrait de celle-ci quand elle était jeune fille. Philippe Attié croit qu'il peut tirer le beau du laid, comme Valcin II dans sa tranche hyperréaliste dans les années 1975, qui prônait un slogan cher aux Noirs américains dans leur mouvement d'émancipation : « Black is beautiful ». Le jeune peintre pousse ses recherches dans la peinture en voulant redéfinir le beau, l'esthétique de la beauté. Il combine le brut avec la finesse dans ses toiles, comme dans ses supports ou encadrements. Sa philosophie : il faut tirer le beau du laid aussi.
Kathy Castera Laguerre a d'abord étudié la serrurerie aux Etats-Unis ; à son retour en Haïti, en 1981, elle s'est mariée et établie à Bainet, dans le Sud-Est. En 1992, elle a découvert la peinture de Ralph Allen, au cours d'une visite en son atelier ; depuis elle a pris la décision de renouer avec ses premières amours : la peinture. Ce qui nous a valu diverses expositions collectives avec Carel Blain à la Galerie Tebo Touche d'Art, à Washington avec la Gallery Rainbow et, en dernier lieu, en 2006 avec Ralph Allen à Mosaikart, à Montréal.
Dans sa peinture prédomine une approche différente de l'esthétique de la beauté par son émerveillement : ses toiles, pour l'expo aux jardinx de Gérard, redéfinissent l'ancrage de son art dans la beauté tropicale. Une touche envoûtante, langoureuse.
James Jason, 24 ans, a commencé avec la peinture par des cours de dessin chez Valcin II. Encouragé et inspiré par la fréquentation de l'atelier de son ami, le jeune peintre Philippe Attié. Celui-ci l'a conduit à l'atelier de l'artiste-peintre Ralph Allen où il a bénéficié d'un encadrement et, depuis trois ans, il peint de manière assidue et a déjà participé à diverses expositions en groupe, notamment à l'hospice St-Joseph Home for Boys en janvier 2007.
Ce jeune peintre pratique les scènes de marché. Il nous rappelle un Franck Louissaint, mais avec une certaine innocence dans son expression.Deux autres artistes partageront les cimaises des jardins de Gérard : Aton et Anik Allen Riccardi, la fille de Ralph Allen.
Ce jeune peintre pratique les scènes de marché. Il nous rappelle un Franck Louissaint, mais avec une certaine innocence dans son expression.Deux autres artistes partageront les cimaises des jardins de Gérard : Aton et Anik Allen Riccardi, la fille de Ralph Allen.
Bavure policière : Le parquet de Port-au-Prince libère six agents de la PNH et accuse formellement la victime, François Lafortune dit Khadafi, de kidn
Les policiers feront toutefois l’objet de poursuites judiciaires pour les graves tortures infligées au prévenu lors de son arrestation ; d’anciens otages auraient identifié la victime-bourreau parmi leurs ravisseurs
vendredi 30 novembre 2007,
Radio Kiskeya
Six policiers mis en isolement depuis trois jours, puis emprisonnés au Pénitencier National, pour leur implication présumée dans le passage à tabac du nommé François Lafortune alias Kadhafi lors de son arrestation dimanche dernier, ont été relâchés jeudi soir par le chef du parquet de Port-au-Prince, Claudy Gassant, tandis que l’homme, libéré dans un premier temps, a été à nouveau interpellé et placé en détention à la Direction centrale de la police judiciaire sous l’accusation de kidnapping.
L’individu avait été appréhendé à Delmas 83 (est de la capitale) alors qu’il regagnait son domicile.
Contrairement aux affirmations de M. Lafortune et à celles de son avocat, Ernelio Gassant, le parquet aurait découvert des preuves accablantes de l’implication présumée de M. Lafortune dans des enlèvements à Port-au-Prince. D’anciens otages l’auraient reconnu et pointé du doigt. Soigné à l’hôpital pour les graves sévices corporels qui lui ont été infligés par les policiers, le prévenu devrait être auditionné vendredi par un juge d’instruction sur les faits qui lui sont reprochés.
Quant aux agents de l’ordre, tous affectés au commissariat de Delmas 33 (nord de la capitale), ils seront poursuivis pour violation caractérisée des droits humains.
François Lafortune dit Khadafi, 27 ans, a été roué de coups au point que ses fesses et ses cuisses sont devenues noirâtres. Des caillots de sang importants constatés à l’œil nu ont été confirmés par des examens médicaux auxquels il a été soumis. En raison de son très mauvais état physique, le commissariat de Port-au-Prince où il avait été conduit avait refusé de l’incarcérer.
Se présentant comme un simple usurier victime de l’arbitraire de la police, Lafortune avait affirmé avoir pu s’échapper et attirer l’attention des autorités judiciaires sur son cas au moment où il se trouvait dans la cour du parquet à bord du véhicule des policiers qui cherchaient à se débarrasser d’un prévenu devenu encombrant.
Cependant, plusieurs policiers, mécontents de la mise en isolement de leurs frères d’armes, avaient protesté dans l’anonymat contre la décision du parquet d’innocenter Khadafi. Soutenant qu’il était un dangereux bandit ayant commis de nombreux actes répréhensibles à Martissant (banlieue sud), ils avaient justifié la violente arrestation du suspect par une vive résistance qu’il aurait opposée aux policiers.
Les commissaires de police de Port-au-Prince, Michel-Ange Gédéon et de Delmas, Carl-Henri Boucher avaient été interrogés mardi au parquet de la capitale sur cette affaire à rebondissements beaucoup plus compliquée qu’elle n’y paraît. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4480
vendredi 30 novembre 2007,
Radio Kiskeya
Six policiers mis en isolement depuis trois jours, puis emprisonnés au Pénitencier National, pour leur implication présumée dans le passage à tabac du nommé François Lafortune alias Kadhafi lors de son arrestation dimanche dernier, ont été relâchés jeudi soir par le chef du parquet de Port-au-Prince, Claudy Gassant, tandis que l’homme, libéré dans un premier temps, a été à nouveau interpellé et placé en détention à la Direction centrale de la police judiciaire sous l’accusation de kidnapping.
L’individu avait été appréhendé à Delmas 83 (est de la capitale) alors qu’il regagnait son domicile.
Contrairement aux affirmations de M. Lafortune et à celles de son avocat, Ernelio Gassant, le parquet aurait découvert des preuves accablantes de l’implication présumée de M. Lafortune dans des enlèvements à Port-au-Prince. D’anciens otages l’auraient reconnu et pointé du doigt. Soigné à l’hôpital pour les graves sévices corporels qui lui ont été infligés par les policiers, le prévenu devrait être auditionné vendredi par un juge d’instruction sur les faits qui lui sont reprochés.
Quant aux agents de l’ordre, tous affectés au commissariat de Delmas 33 (nord de la capitale), ils seront poursuivis pour violation caractérisée des droits humains.
François Lafortune dit Khadafi, 27 ans, a été roué de coups au point que ses fesses et ses cuisses sont devenues noirâtres. Des caillots de sang importants constatés à l’œil nu ont été confirmés par des examens médicaux auxquels il a été soumis. En raison de son très mauvais état physique, le commissariat de Port-au-Prince où il avait été conduit avait refusé de l’incarcérer.
Se présentant comme un simple usurier victime de l’arbitraire de la police, Lafortune avait affirmé avoir pu s’échapper et attirer l’attention des autorités judiciaires sur son cas au moment où il se trouvait dans la cour du parquet à bord du véhicule des policiers qui cherchaient à se débarrasser d’un prévenu devenu encombrant.
Cependant, plusieurs policiers, mécontents de la mise en isolement de leurs frères d’armes, avaient protesté dans l’anonymat contre la décision du parquet d’innocenter Khadafi. Soutenant qu’il était un dangereux bandit ayant commis de nombreux actes répréhensibles à Martissant (banlieue sud), ils avaient justifié la violente arrestation du suspect par une vive résistance qu’il aurait opposée aux policiers.
Les commissaires de police de Port-au-Prince, Michel-Ange Gédéon et de Delmas, Carl-Henri Boucher avaient été interrogés mardi au parquet de la capitale sur cette affaire à rebondissements beaucoup plus compliquée qu’elle n’y paraît. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4480
Maintien jusqu’en décembre 2008 des soldats uruguayens déployés en Haïti
Le Parlement uruguayen approuve à l’unanimité une proposition du gouvernement
vendredi 30 novembre 2007,
Radio Kiskeya
Le Congrès (Parlement) uruguayen a autorisé jeudi le maintien jusqu’au 31 décembre 2008 des casques bleus uruguayens déployés en Haïti au sein de la Mission de stabilisation de l’ONU (MINUSTAH), rapporte une dépêche de l’Associated Press datée de Montevideo.
Les 66 parlementaires présents à la séance ont approuvé à l’unanimité la demande de prolongation du mandat des casques bleus soumise par le gouvernement du Président Tabaré Vàzquez.
Près d’un millier de soldats uruguayens font partie de la MINUSTAH aux côtés de plusieurs autres contingents latinoaméricains. La mission, dont le mandat a été prorogé jusqu’en octobre 2008, compte quelque 9.000 militaires et policiers internationaux. spp/Radio Kiskeya
vendredi 30 novembre 2007,
Radio Kiskeya
Le Congrès (Parlement) uruguayen a autorisé jeudi le maintien jusqu’au 31 décembre 2008 des casques bleus uruguayens déployés en Haïti au sein de la Mission de stabilisation de l’ONU (MINUSTAH), rapporte une dépêche de l’Associated Press datée de Montevideo.
Les 66 parlementaires présents à la séance ont approuvé à l’unanimité la demande de prolongation du mandat des casques bleus soumise par le gouvernement du Président Tabaré Vàzquez.
Près d’un millier de soldats uruguayens font partie de la MINUSTAH aux côtés de plusieurs autres contingents latinoaméricains. La mission, dont le mandat a été prorogé jusqu’en octobre 2008, compte quelque 9.000 militaires et policiers internationaux. spp/Radio Kiskeya
Des réactions sur la présence du groupe Ananda Marga dans l’éducation en Haïti
Vendredi 30 novembre 2007
P-au-P., 30 nov. 07 [AlterPresse] --- Plusieurs réactions ont été enregistrées par AlterPresse suite à la publication d’un article concernant une école néo-hindouiste appartenant au groupe Ananda Marga, secte perçue comme dangereuse, à Anse Rouge dans le département de l’Artibonite (Nord d’Haïti).
L’ambassade du Canada aurait décidé de mettre sur pied une commission de 4 membres qui devait se rendre le 27 novembre dernier sur le terrain afin de visiter les bureaux de l’organisation ainsi que divers projets réalisés dans les domaines de la santé et de l’éducation, a appris AlterPresse.
Cette commission devrait aussi s’entretenir avec les membres de l’organisation, ses employés, des membres de la communauté et des autorités locales.
Sous la dénomination de « Équipe universelle de soulagement d’Ananda Marga » (AMURT), le groupe bénéficie de l’aide de l’Agence canadienne de développement international (Acdi).
Le coordonnateur opérationnel de AMURT en Haiti, Demeter Russafov, a fait part de ses récriminations, contenues dans une lettre adressée à AlterPresse. Il a promis de se présenter personnellement dans les bureaux de l’agence en ligne à Port-au-Prince au début du mois de décembre, afin d’avoir des « explications sur la manière dont AlterPresse a obtenu les informations utilisées » dans sa dépêche.
Russafov estime que le réseau alternatif haïtien d’information n’a pas « bien fait » son « homework », n’a pas suivi « les principes journalistiques », a « mal informé » la population et « n’a pas respecté les efforts de notre organisation pour stabiliser Haïti ». Il a ainsi exigé le retrait de la dépêche mise en ligne sur le site d’AlterPresse.
Pour Russafov, l’agence a utilisé une source d’information de la Roumanie, qui était « totalitaire en 1990 » et qui s’est servi de « persécution et de manipulation, non seulement contre AMURT et Ananda Marga, mais aussi contre toutes les forces progressistes de cette société ».
AlterPresse avait cité un rapport du Service de Renseignement de la Roumanie, indiquant que les enfants d’Ananda Marga, secte fondée en Inde en 1963, sont souvent privés de toute attache familiale, donc totalement endoctrinés. Enfermés, soumis à un programme rigide et déshumanisant et à un régime alimentaire pauvre en protéines, ces enfants deviennent des adeptes inconditionnels convaincus de leur « nature divine », souligne ce rapport.
D’autres informations indiquent que la secte Ananda Marga aurait des antécédents extrémistes et terroristes, qui lui auraient valu d’être interdite dans plusieurs pays, dont l’Inde même.
Dans le même contexte, une lectrice et ancienne employée de AMURT en Haïti, a fait part de sa « déception » dans une lettre à AlterPresse. Pour elle, l’article incriminé « se veut plus être à la recherche malsaine d’un faux scandale à l’haïtienne que de la qualité journalistique à laquelle j’étais habituée sur AlterPresse ».
« Pour avoir travaillé étroitement avec AMURT pendant 3 ans, je peux vous assurer que cette organisation travaille de façon très professionnelle dans un des endroits les plus reculés et dévastés du pays et qu’elle est extrêmement appréciée par la population locale à qui ils ont apporté de nombreux projets de grande utilité dont notamment une modernisation de la production de sel haïtien », soutient-elle. [gp rc apr 30/11/2007 14:20]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article6687
Notre avis :
Sans vouloir condamner qui que ce soit je pense que c’est une bonne chose que les jounalistes d’Alter Presse ait au moins soulevé le problème de possibles accusations portées contre ce groupe.
En Haïti, tout est posibble. La pauvreté est un terrain fertile qui permet la pousse de toute sorte de méconduites. Le fait que les gens dans le besoin apprécient le bienfait des activités qui pourraient représenter la pointe de l’iceberg n’exonère pas la prudence de ceux qui doivent se donner comme tâche la protection des vies et des biens.
Au lieu d’accabler les journalistes d’Alter Presse j’aurais plutot tendance à envoyer un S.O.S aux instances concernées afin de diligenter de vraies enquêtes sur la nature des activités de ce groupe.
P-au-P., 30 nov. 07 [AlterPresse] --- Plusieurs réactions ont été enregistrées par AlterPresse suite à la publication d’un article concernant une école néo-hindouiste appartenant au groupe Ananda Marga, secte perçue comme dangereuse, à Anse Rouge dans le département de l’Artibonite (Nord d’Haïti).
L’ambassade du Canada aurait décidé de mettre sur pied une commission de 4 membres qui devait se rendre le 27 novembre dernier sur le terrain afin de visiter les bureaux de l’organisation ainsi que divers projets réalisés dans les domaines de la santé et de l’éducation, a appris AlterPresse.
Cette commission devrait aussi s’entretenir avec les membres de l’organisation, ses employés, des membres de la communauté et des autorités locales.
Sous la dénomination de « Équipe universelle de soulagement d’Ananda Marga » (AMURT), le groupe bénéficie de l’aide de l’Agence canadienne de développement international (Acdi).
Le coordonnateur opérationnel de AMURT en Haiti, Demeter Russafov, a fait part de ses récriminations, contenues dans une lettre adressée à AlterPresse. Il a promis de se présenter personnellement dans les bureaux de l’agence en ligne à Port-au-Prince au début du mois de décembre, afin d’avoir des « explications sur la manière dont AlterPresse a obtenu les informations utilisées » dans sa dépêche.
Russafov estime que le réseau alternatif haïtien d’information n’a pas « bien fait » son « homework », n’a pas suivi « les principes journalistiques », a « mal informé » la population et « n’a pas respecté les efforts de notre organisation pour stabiliser Haïti ». Il a ainsi exigé le retrait de la dépêche mise en ligne sur le site d’AlterPresse.
Pour Russafov, l’agence a utilisé une source d’information de la Roumanie, qui était « totalitaire en 1990 » et qui s’est servi de « persécution et de manipulation, non seulement contre AMURT et Ananda Marga, mais aussi contre toutes les forces progressistes de cette société ».
AlterPresse avait cité un rapport du Service de Renseignement de la Roumanie, indiquant que les enfants d’Ananda Marga, secte fondée en Inde en 1963, sont souvent privés de toute attache familiale, donc totalement endoctrinés. Enfermés, soumis à un programme rigide et déshumanisant et à un régime alimentaire pauvre en protéines, ces enfants deviennent des adeptes inconditionnels convaincus de leur « nature divine », souligne ce rapport.
D’autres informations indiquent que la secte Ananda Marga aurait des antécédents extrémistes et terroristes, qui lui auraient valu d’être interdite dans plusieurs pays, dont l’Inde même.
Dans le même contexte, une lectrice et ancienne employée de AMURT en Haïti, a fait part de sa « déception » dans une lettre à AlterPresse. Pour elle, l’article incriminé « se veut plus être à la recherche malsaine d’un faux scandale à l’haïtienne que de la qualité journalistique à laquelle j’étais habituée sur AlterPresse ».
« Pour avoir travaillé étroitement avec AMURT pendant 3 ans, je peux vous assurer que cette organisation travaille de façon très professionnelle dans un des endroits les plus reculés et dévastés du pays et qu’elle est extrêmement appréciée par la population locale à qui ils ont apporté de nombreux projets de grande utilité dont notamment une modernisation de la production de sel haïtien », soutient-elle. [gp rc apr 30/11/2007 14:20]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article6687
Notre avis :
Sans vouloir condamner qui que ce soit je pense que c’est une bonne chose que les jounalistes d’Alter Presse ait au moins soulevé le problème de possibles accusations portées contre ce groupe.
En Haïti, tout est posibble. La pauvreté est un terrain fertile qui permet la pousse de toute sorte de méconduites. Le fait que les gens dans le besoin apprécient le bienfait des activités qui pourraient représenter la pointe de l’iceberg n’exonère pas la prudence de ceux qui doivent se donner comme tâche la protection des vies et des biens.
Au lieu d’accabler les journalistes d’Alter Presse j’aurais plutot tendance à envoyer un S.O.S aux instances concernées afin de diligenter de vraies enquêtes sur la nature des activités de ce groupe.
Haiti : L’UNICEF condamne fermement les enlèvements et assassinats d’enfants
Vendredi 30 novembre 2007
P-au-P., 30 nov. 07 [AlterPresse] --- Le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF) a fermement condamné les enlèvements et assassinats d’enfants qui ont été commis en Haïti ces dernières semaines.
« Une vingtaine d’enlèvements auraient été perpétrés pour le mois de novembre dans la région de Port-au-Prince seulement », indique un communiqué de l’organisation acheminé à AlterPresse. Des faits semblables ont aussi été rapportés dans le reste du pays.
Les enfants ne sont pas épargnés et ils semblent être souvent la cible directe de ces crimes odieux, indique l’UNICEF. En novembre, 11 cas d’enlèvements d’enfants âgés de 3 à 17 ans ont été signalés. Des meurtres ont aussi été commis.
A Cabaret, petite ville située à une trentaine de kilomètres de Port-au-Prince, Schneider Hervil (7 ans) a été retrouvé assassiné le 23 novembre 2007 après deux semaines de séquestration, rapportent les médias.
Son corps, amputé des membres inférieurs, a été découvert en putréfaction. Ses ravisseurs auraient pourtant reçu une rançon inférieure à celle qui a été exigée des parents du petit Hervil.
Parallèlement, à Gros Morne (nord), Kerry Dubrena (un écolier de 13 ans), enlevé la semaine dernière, serait encore aux mains de ses kidnappeurs.
« L’UNICEF condamne vivement ces assassinats et exprime sa sympathie et sa solidarité avec toutes les victimes et leurs familles », souligne le communiqué. L’organisme demande instamment aux parties de prendre les mesures nécessaires pour protéger le droit à la vie, l’intégrité physique et morale, et la sécurité des personnes, en particulier des enfants.
L’UNICEF rappelle qu’Haïti a ratifié la Convention relative aux droits de l’enfant en 1994, ainsi que les principes internationaux relatifs aux droits des enfants, par lesquels l’Etat et l’ensemble de la société se sont engagés à protéger et à garantir les droits des enfants.
A l’approche des fêtes de fin d’année, la prudence est de rigueur. La police haïtienne et les forces onusiennes invitent la population à être vigilante face à la montée des actes de criminalité.
Une hausse substantielle des cas de kidnapping a été enregistrée à pareille époque de l’année dernière. En décembre 2006, un minibus transportant 29 écoliers a été détourné par des malfrats qui avaient pris une destination inconnue avec les enfants. Les autorités de l’éducation nationale ont été contraintes de procéder à la fermeture prématurée des écoles. [gp apr 30/11/2007 15:30]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article6689
Notre avis :
L’UNICEF, comme organisme de l’ONU peut aller plus loin dans ces démarches que de condamner le kidnapping et l’assassinat d’enfants en Haïti. Le Premier pilier dans la lutte contre la banditisme étant la mission de l’ONU il suffirait que l’UNICEF envoie un message à Bann Ki Moon pour lui demander des explications sur l’ineffiacité des actions menées jusqu’alors contre le grand banditisme.
La constatation la plus flagrante qu’il convient de faire aujourd’hui c’est de se d’admettre que la stratégie jusque là utilisée par les forces de l’ordre et le gouvernement n’a pas su, un tant soit peu, dissuader les bandits qui de leur côté n’ont en fait jamais cesser de faire leur démonstartions de force.
Le premier responsable de l’assassinat du petit Hervil c’est bien la MINUSTAH donc l’ONU.
P-au-P., 30 nov. 07 [AlterPresse] --- Le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF) a fermement condamné les enlèvements et assassinats d’enfants qui ont été commis en Haïti ces dernières semaines.
« Une vingtaine d’enlèvements auraient été perpétrés pour le mois de novembre dans la région de Port-au-Prince seulement », indique un communiqué de l’organisation acheminé à AlterPresse. Des faits semblables ont aussi été rapportés dans le reste du pays.
Les enfants ne sont pas épargnés et ils semblent être souvent la cible directe de ces crimes odieux, indique l’UNICEF. En novembre, 11 cas d’enlèvements d’enfants âgés de 3 à 17 ans ont été signalés. Des meurtres ont aussi été commis.
A Cabaret, petite ville située à une trentaine de kilomètres de Port-au-Prince, Schneider Hervil (7 ans) a été retrouvé assassiné le 23 novembre 2007 après deux semaines de séquestration, rapportent les médias.
Son corps, amputé des membres inférieurs, a été découvert en putréfaction. Ses ravisseurs auraient pourtant reçu une rançon inférieure à celle qui a été exigée des parents du petit Hervil.
Parallèlement, à Gros Morne (nord), Kerry Dubrena (un écolier de 13 ans), enlevé la semaine dernière, serait encore aux mains de ses kidnappeurs.
« L’UNICEF condamne vivement ces assassinats et exprime sa sympathie et sa solidarité avec toutes les victimes et leurs familles », souligne le communiqué. L’organisme demande instamment aux parties de prendre les mesures nécessaires pour protéger le droit à la vie, l’intégrité physique et morale, et la sécurité des personnes, en particulier des enfants.
L’UNICEF rappelle qu’Haïti a ratifié la Convention relative aux droits de l’enfant en 1994, ainsi que les principes internationaux relatifs aux droits des enfants, par lesquels l’Etat et l’ensemble de la société se sont engagés à protéger et à garantir les droits des enfants.
A l’approche des fêtes de fin d’année, la prudence est de rigueur. La police haïtienne et les forces onusiennes invitent la population à être vigilante face à la montée des actes de criminalité.
Une hausse substantielle des cas de kidnapping a été enregistrée à pareille époque de l’année dernière. En décembre 2006, un minibus transportant 29 écoliers a été détourné par des malfrats qui avaient pris une destination inconnue avec les enfants. Les autorités de l’éducation nationale ont été contraintes de procéder à la fermeture prématurée des écoles. [gp apr 30/11/2007 15:30]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article6689
Notre avis :
L’UNICEF, comme organisme de l’ONU peut aller plus loin dans ces démarches que de condamner le kidnapping et l’assassinat d’enfants en Haïti. Le Premier pilier dans la lutte contre la banditisme étant la mission de l’ONU il suffirait que l’UNICEF envoie un message à Bann Ki Moon pour lui demander des explications sur l’ineffiacité des actions menées jusqu’alors contre le grand banditisme.
La constatation la plus flagrante qu’il convient de faire aujourd’hui c’est de se d’admettre que la stratégie jusque là utilisée par les forces de l’ordre et le gouvernement n’a pas su, un tant soit peu, dissuader les bandits qui de leur côté n’ont en fait jamais cesser de faire leur démonstartions de force.
Le premier responsable de l’assassinat du petit Hervil c’est bien la MINUSTAH donc l’ONU.
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