Google

jeudi 14 mai 2009

Trois congressmen américains, dont le Sénateur Ted Kennedy, réclament le TPS pour les haïtiens

Trois congressmen américains, dont le Sénateur Ted Kennedy, réclament le TPS pour les haïtiens

Les sans-papiers haïtiens sont aussi éligibles à ce statut que des réfugiés venus d’ailleurs, estiment les parlementaires

mercredi 13 mai 2009, Radio Kiskeya

Le très influent Sénateur démocrate du Massachusetts, Edward "Ted" Kennedy et son collègue de la Chambre des Représentants, Barney Frank, favorables à l’attribution du statut de protection temporaire (TPS) à des milliers d’illégaux haïtiens, ont fait savoir mercredi que les compatriotes ayant fui le pays en raison de catastrophes naturelles seront autorisés à séjourner aux Etats-Unis.

Selon le quotidien The Boston Globe, appuyés par le Représentant (Député) démocrate Stephen Lynch, les parlementaires ont pressé le Département de la sécurité intérieure (Homeland security) d’accorder aux haïtiens le TPS qui permettra aux immigrants d’avoir un permis de séjour et de travail pour une durée indéterminée.

Barney Frank a fait remarquer que Washington est en train d’étendre le TPS à des réfugiés venus du Salvador, du Nicaragua, du Honduras, de la Somalie et du Soudan alors que cette opportunité n’a jamais été offerte à Haïti. « Je pense que c’est outrageant que les haïtiens n’aient pas pu encore l’obtenir », a affirmé le congressman américain.

Le Boston Globe souligne que, pour sa part, Stephen Lynch, a coparrainé à la Chambre des Représentants une résolution visant à contraindre la Secrétaire ä la sécurité intérieure, Janet Napolitano, à permettre aux haïtiens d’accéder au statut de protection temporaire devant son refus obstiné de le faire elle-même.

Quant à la Fédération pour la réforme de l’immigration américaine, elle n’exige ni plus ni moins que le statut de résident permanent pour nos compatriotes au moment où l’administration Obama, continue de se montrer extrêmement prudente sur ce dossier.

L’ancien Président George W. Bush avait, après un moratoire plusieurs mois, relancé fin 2008 les opérations de déportation des illégaux vers Haïti, pays fortement touché par des cyclones dé

http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5899

Dix boat people haïtiens meurent noyés en Floride

17 autres personnes ont survécu au naufrage d’une embarcation clandestine qui se dirigeait vers les côtes américaines
mercredi 13 mai 2009, Radio Kiskeya
Dix boat people haïtiens ont péri dans le naufrage tôt mercredi matin, au large des côtés de la Floride (sud-est), d’une embarcation surchargée qui transportait une trentaine de passagers et membres d’équipage, ont annoncé les garde-côtes américains lors d’une conférence de presse à Miami.
« Dix décès sont confirmés », a déclaré la porte-parole Marilyn Fajardo qui a aussi précisé que 17 autres clandestins ont pu être sauvés après avoir dû passer près de dix heures en mer, certains sans gilet de sauvetage.
Plusieurs des rescapés ont été hospitalisés alors que d’autres étaient gardés au repos avant d’être interrogés sur les circonstances de cette nouvelle tragédie.
« Nous ne savons pas combien de personnes nous recherchons », a lancé un capitaine ds garde-côtes, James Fitton, qui a fait savoir que le bateau arrivait des Bahamas et tentait d’entrer illégalement aux Etats-Unis.
Les recherches devaient se poursuivre en soirée en vue de retrouver d’éventuels autres survivants au large de Boynton Beach (environ 100 km au nord de Miami).
Trois bateaux, deux hélicoptères et un petit avion participaient aux opérations.
Poussés par l’insécurité économique, de nombreux compatriotes ont péri dans des catastrophes maritimes en tentant d’atteindre les côtes de différents pays de la région. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5900

Grave accident de la route dans le Sud : Plus de 20 morts et 15 blessés

Grave accident de la route dans le Sud : Plus de 20 morts et 15 blessés

Un chauffeur ivre serait responsable de la catastrophe

mercredi 13 mai 2009, Radio Kiskeya

Plus de vingt personnes ont été tuées et plus d’une quinzaine d’autres blessées mercredi aux premières heures dans un grave accident de la circulation qui aurait été provoqué par un conducteur en état d’ivresse à hauteur de Morne Oranger, à Cavaillon (Sud).

Cinq enfants, âgés de 2 à 5 ans, se trouvent parmi les personnes décédées dont les corps ont été acheminés à la morgue après le constat légal de l’appareil judiciaire.

Quant aux blessés, certains dans un état grave, ils étaient soignés à l’hôpital Immaculée Conception des Cayes (196 km au sud de Port-au-Prince).

L’inspecteur Luckner Anonce, responsable de la direction départementale du Sud du service de la circulation, indique que le chauffeur d’un autobus de transport public baptisé « Dieu qui donne » a brusquement perdu le contrôle du véhicule sur une partie de la route à forte déclivité.

Information que le directeur départemental de la PNH, le commissaire divisionnaire Henriot Toussaint, devait confirmer par la suite.

En fuite depuis l’accident, le chauffeur du bus était activement recherché.

Bondé de passagers, le véhicule transportait également d’importantes quantités de produits alimentaires.

Des accidents meurtriers ont été enregistrés ces derniers mois sur les routes nationales haïtiennes où l’absence d’une police routière se fait toujours cruellement sentir. spp/radio Kiskeya

http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5901

L'UE confirme son appui financier au CEP

Le chef de la délégation de l'Union Européenne en Haïti, Francesco Gossetti, assure que l'UE entend apporter une contribution à l'organisation du second tour des sénatoriales. " L'Union Européenne est toujours disposée à décaisser les fonds promis", précise M. Gossetti mettant l'accent sur la nécessité de poursuivre le processus électoral.
Le diplomate européen déplore les violences dans le Plateau Central et le faible taux de participation des électeurs au scrutin du 19 avril. Il estime que l'absence de campagne de sensibilisation, peut être considérée comme l'une des principales causes de la faible affluence dans les centres de vote.
Intervenant à la rubrique " Invité du jour" de radio Métropole n'a pas voulu donner des leçons aux autorités haïtiennes, mais a souhaité que le peuple puisse mieux exprimer sa volonté lors du second tour des sénatoriales. Il soutient que les autorités électorales devront insister sur l'importance du vote qui est un devoir civique.
En ce qui concerne la dernière conférence des bailleurs de fonds, Francesco Gossetti a soutenu qu'elle a été un grand moment politique pour Haïti en raison de la présence de plusieurs grandes personnalités de la communauté internationale. En cette occasion l'UE a dégagé 50 millions de dollars supplémentaires pour Haïti rappelle le diplomate qui s'est réjoui de l'implication de plusieurs pays amis d'Haïti.
Par ailleurs, Francesco Gossetti est préoccupé par l'explosion démographique, faisant remarquer qu'un grand nombre d'haïtiens au chômage seront contraints d'émigrer dans de mauvaises conditions.
LLM
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=15191

Préval prend ses distances vis-à-vis de Lespwa

Le président haïtien René Préval affirme qu'il n'est plus membre de Lespwa, la plateforme politique qui l'avait porté au pouvoir en 2006. Le chef de l'état explique que Lespwa n'est pas un parti politique mais une plateforme électorale.
Interrogé sur les démissions en cascade au sein de Lespwa, le président Préval a fait remarquer qu'un individu est membre de ce regroupement par le biais de son parti. Selon Préval, un député peut démissionner du Parti Louvri Bariè (PLB) ou de Escamp, les deux partis politiques composant Lespwa. Trois influents députés, Pierre Eric Jean Jacques, Steven Benoît et Hugues Célestin ont récemment annoncé leur départ de ce regroupement politique, qui en mai 2006 comptait 20 députés et 12 sénateurs. Lespwa, dirigé par l'ex premier ministre Jacques Edouard Alexis, est sur le point de remporter le second tour des sénatoriales. Préval s'est donc débarrassé complètement de l'emblème Lespwa et se présente désormais en tant que citoyen indépendant. Elu chef de l'état à deux reprises, René Préval n'a jamais été membre d'un parti politique.
Il rappelle qu'à chaque fois il a été désigné par un regroupement de partis. Alors que les partis politiques lui font confiance, René Préval avoue qu'il n'a pas encore trouvé le parti qui mériterait son amour. " Si un jour je trouve un parti qui me plait j'y adhèrerai", conclut-il.
LLM
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=15192

René Préval souhaite que les autorités judicaires punissent les auteurs des violences dans le Centre

Le chef de l'Etat haïtien, René Préval, réclame une décision de justice à l'encontre des auteurs des violences ayant causé l'annulation du scrutin dans le département du Centre. M. Préval fait remarquer que la condamnation des coupables doit être un préalable à la reprise des élections dans ce département. Les autorités électorales n'ont jusqu'à présent fixé aucune date pour la tenue du premier tour des sénatoriales dans le Centre. Selon le président Préval les autorités ont pour devoir de consolider l'Etat de droit, une des principales composantes de la démocratie. " On ne peut pas ignorer les actes de violences du 19 avril", insiste M. Préval soulignant que les mêmes individus pourraient perpétrer à nouveau d'autres actes de violence lors de la reprise des élections. Si les auteurs des violences ne sont pas punis, les autres départements pourraient sombrer dans la violence lors des prochaines joutes, craint le chef de l'Etat. En ce qui a trait au second tour des sénatoriales, le président Préval a confirmé la date du 21 juin annoncée par les autorités électorales. Il révèle que la Mission de l'ONU a donné l'assurance de sa participation dans les domaines sécuritaires et logistiques dans l'organisation des élections. Par ailleurs, le chef de l'Etat a mis en garde contre une volonté manifestée par certains sénateurs d'empêcher la validation des futurs élus. Invitant les sénateurs à assumer leur responsabilité, René Préval a mis l'accent sur la nécessité de consolider la stabilité politique, essentielle au renforcement de la démocratie. Une commission parlementaire qui avait réalisé une enquête dans le Plateau Central a récemment soumis son rapport au bureau de la chambre basse. Le président de la commission, Arsène Dieujuste, soutient que tous les élus du département du Centre sont impliqués, a des degrés divers, dans les violences ayant entraîné l'annulation du scrutin. " Il n'y a pas de saints dans ce dossier", a martelé le député des Gonaïves. LLM
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=15193