26 mai 2013 .- Par Sam La Touch.-
La Nouvelle-Zélande va payer des millions d’euros aux descendants d’une tribu victime de crimes coloniaux notamment de la spoliation de leurs terres lors de la conquête coloniale britannique. Vendredi 23 mai, le gouvernement néo-zélandais a signé un accord avec la tribu des Iwis. Il a reconnu les injustices commises lors de la colonisation par les troupes britanniques envers les autochtones.
La Nouvelle-Zélande a offert à cette tribu des réparations culturelles et financières qui s’élèveraient à près de 11 millions de dollars US. Ce qui en somme n’est qu’un geste symbolique mais pourrait toutefois faire jurisprudence.
A l’heure où le gouvernement bostwanais est mis en cause par Survival International pour vouloir organiser la spoliation des terres des Bushmen pour créer un corridor touristico-écologique sponsorisé par le ministère du développement durable et de l’écologie français, certains feraient bien de s’inspirer de cette dynamique.
(Lire mon précédent Billet :Projet d’expulsion de Bushmen au Bostwana sur financement de fonds publics français ? (SURVIVAL).).-
A quand les réparations envers le peuple haïtien pour la dette odieuse d’indépendance que ce peuple a dû payer pendant deux siècles ? « Un diplomate français nous confiait récemment, sans ironie aucune, que, sous la présidence de François Mitterrand, “Haïti devait encore une part de cette dette” ». (Le monde diplo 2003, Haïti, l’embargo et la typhoïde).Haïti a dû rembourser 90 millions de francs or, soit aujourd’hui quelque 17 milliards d’euros, exigés par la France en 1825, sous le règne de Charles X, en échange de l’affranchissement du pays, et destinés à « indemniser » les colons. Source :AL JAZEERA 24.05.2013New Zealand to pay colonial compensationhttp://www.aljazeera.com/indepth/features
/2013/05/201352417347523932.html
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)