P-au-P., 25 janv. 2010 [AlterPresse] --- Le second tour des élections présidentielles et législatives pourrait se tenir aux alentours du 20 mars prochain, apprend AlterPresse auprès d’une source du Conseil Électoral Provisoire (CEP). Le CEP dispose à présent d’une ébauche de calendrier à mettre en œuvre pour la réalisation du second tour, ajoute la même source, qui confirme également la publication des résultats du premier tour au cours de la première semaine de février.
Cette information concorde avec l’annonce faite le 24 janvier par le chef de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation d’Haiti (MINUSTAH), Edmond Mulet.
Ce dernier s’est adressé à la presse après avoir rendu visite aux membres du CEP en compagnie de plusieurs diplomates, dont l’ambassadeur américain Kenneth Merten et des représentants de l’Union Européenne, l’Espagne et le Brésil.
Les résultats attendus par la communauté internationale supposent un second tour entre Mirlande Manigat et Michel Martelly, écartant le candidat du pouvoir Jude Celestin, tel que recommandé par la mission d’évaluation de l’OEA.
Par ailleurs, on apprend que la Mission d’experts juridiques de l’Organisation des États Américains (OEA) pour l’accompagnement de la phase contentieuse de l’élection présidentielle est présente en Haiti.
Arrivée le 22 janvier en Haiti, la mission s’est réunie le 24 janvier avec le CEP afin de discuter des modalités de son travail, informe l’OEA.
Composée de quatre experts juridiques en provenance du Canada, du Chili, du Mexique et de l’Uruguay, la mission assistera aux auditions du Bureau du Contentieux Électoral National (BCEN) portant sur l’élection présidentielle pour évaluer le processus, faire les observations et les recommandations correspondantes et, au besoin, fournir une assistance technique juridique sur la phase contentieuse à la demande du CEP. [rh gp apr 25/01/2011 13 :30
]http://www.alterpresse.org/spip.php?article10575
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
mardi 25 janvier 2011
Haïti: fin de crise en vue avec le retrait annoncé du candidat du pouvoir
De Clarens RENOIS (AFP) – PORT-AU-PRINCE — Le candidat du pouvoir à la présidentielle haïtienne, Jude Célestin, accusé d'avoir bénéficié de fraudes au premier tour, va retirer sa candidature, a déclaré mardi un sénateur de son parti, après deux mois de crise post-électorale.
Jude Célestin "va écrire au Conseil électoral provisoire (CEP) pour lui signifier son retrait", a indiqué à l'AFP Moïse Jean-Charles, sénateur du parti Inité ("Unité" en créole) du président sortant René Préval.
L'annonce officielle de M. Célestin devrait être faite dans un communiqué à un moment non précisé. Le parti au pouvoir a prévu d'organiser une conférence de presse mercredi après avoir dans un premier temps prévu de la réunir mardi.
Depuis le premier tour de la présidentielle du 28 novembre, Haïti est plongé dans une crise politique liée à la qualification pour le second tour, aux côtés de l'ex-Première Dame Mirlande Manigat, du candidat du pouvoir, selon les résultats préliminaires diffusés par le Conseil électoral.
Ces résultats ont été contestés, parfois violemment, sur fond d'accusations de fraude, par les partisans de Michel Martelly, candidat arrivé troisième, à quelques milliers de voix seulement de Jude Célestin.
Une mission d'experts internationaux de l'Organisation des Etats américains (OEA), chargée d'examiner le processus électoral, a recommandé d'écarter M. Célestin du second tour au profit de M. Martelly.
Mais ni le Conseil électoral, ni M. Préval n'ont encore tranché la question, empêchant l'organisation du second tour qui devait se tenir le 16 janvier. Et le retour récent et mystérieux de l'ex-dictateur Jean-Claude Duvalier après 25 ans d'exil n'a fait qu'ajouter à la confusion et aux spéculations.
Mardi matin, un autre sénateur du parti au pouvoir, Joseph Lambert, coordonnateur national du parti présidentiel, a annoncé le premier le retrait de M. Célestin.
"Nous envisageons le retrait de la candidature de M. Célestin quels que soient le cas de figure et les résultats qui seront publiés par le Conseil électoral", a-t-il déclaré à Radio Métropole.
M. Lambert a d'autre part indiqué que sa formation politique pourrait appuyer l'un ou l'autre des candidats admis au second tour.
"De toutes les façons, nous sortirons gagnants, car Inité va remporter les législatives et le prochain président devra cohabiter avec nous", a-t-il soutenu.
Cette sortie d'un des leaders du parti au pouvoir intervient au lendemain d'un appel lancé par des représentants de la communauté internationale, emmenés par Edmond Mulet, représentant en Haïti du secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, pour que le Conseil électoral disqualifie Jude Célestin au profit de Michel Martelly.
Si ce retrait se confirme, le second tour opposera M. Martelly, un chanteur populaire mieux connu sous son nom d'artiste de "Sweet Micky", à l'ex-première Dame septuagénaire Mirlande Manigat.
Resterait à fixer la date de cette échéance. Alain Le Roy, chef des forces de maintien de la paix de l'ONU, a déclaré il y a quelques jours que les résultats définitifs du premier tour seraient probablement annoncés le 31 janvier, "de manière à organiser le second tour à la mi-février". Le mandat de M. Préval s'achève théoriquement le 7 février.
Le Conseil électoral s'est réuni mardi pour examiner les recours déposés contre les résultats du premier tour. Une nouvelle mission de l'OEA arrivée à Port-au-Prince pour appuyer ce processus s'est entretenue lundi soir avec les membres du Conseil électoral.
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5ie_M5R0ESD_gGJsB61kLkajJkLmQ?docId=CNG.c2abb9814e5531e70bad77153bcf06e2.851
Jude Célestin "va écrire au Conseil électoral provisoire (CEP) pour lui signifier son retrait", a indiqué à l'AFP Moïse Jean-Charles, sénateur du parti Inité ("Unité" en créole) du président sortant René Préval.
L'annonce officielle de M. Célestin devrait être faite dans un communiqué à un moment non précisé. Le parti au pouvoir a prévu d'organiser une conférence de presse mercredi après avoir dans un premier temps prévu de la réunir mardi.
Depuis le premier tour de la présidentielle du 28 novembre, Haïti est plongé dans une crise politique liée à la qualification pour le second tour, aux côtés de l'ex-Première Dame Mirlande Manigat, du candidat du pouvoir, selon les résultats préliminaires diffusés par le Conseil électoral.
Ces résultats ont été contestés, parfois violemment, sur fond d'accusations de fraude, par les partisans de Michel Martelly, candidat arrivé troisième, à quelques milliers de voix seulement de Jude Célestin.
Une mission d'experts internationaux de l'Organisation des Etats américains (OEA), chargée d'examiner le processus électoral, a recommandé d'écarter M. Célestin du second tour au profit de M. Martelly.
Mais ni le Conseil électoral, ni M. Préval n'ont encore tranché la question, empêchant l'organisation du second tour qui devait se tenir le 16 janvier. Et le retour récent et mystérieux de l'ex-dictateur Jean-Claude Duvalier après 25 ans d'exil n'a fait qu'ajouter à la confusion et aux spéculations.
Mardi matin, un autre sénateur du parti au pouvoir, Joseph Lambert, coordonnateur national du parti présidentiel, a annoncé le premier le retrait de M. Célestin.
"Nous envisageons le retrait de la candidature de M. Célestin quels que soient le cas de figure et les résultats qui seront publiés par le Conseil électoral", a-t-il déclaré à Radio Métropole.
M. Lambert a d'autre part indiqué que sa formation politique pourrait appuyer l'un ou l'autre des candidats admis au second tour.
"De toutes les façons, nous sortirons gagnants, car Inité va remporter les législatives et le prochain président devra cohabiter avec nous", a-t-il soutenu.
Cette sortie d'un des leaders du parti au pouvoir intervient au lendemain d'un appel lancé par des représentants de la communauté internationale, emmenés par Edmond Mulet, représentant en Haïti du secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, pour que le Conseil électoral disqualifie Jude Célestin au profit de Michel Martelly.
Si ce retrait se confirme, le second tour opposera M. Martelly, un chanteur populaire mieux connu sous son nom d'artiste de "Sweet Micky", à l'ex-première Dame septuagénaire Mirlande Manigat.
Resterait à fixer la date de cette échéance. Alain Le Roy, chef des forces de maintien de la paix de l'ONU, a déclaré il y a quelques jours que les résultats définitifs du premier tour seraient probablement annoncés le 31 janvier, "de manière à organiser le second tour à la mi-février". Le mandat de M. Préval s'achève théoriquement le 7 février.
Le Conseil électoral s'est réuni mardi pour examiner les recours déposés contre les résultats du premier tour. Une nouvelle mission de l'OEA arrivée à Port-au-Prince pour appuyer ce processus s'est entretenue lundi soir avec les membres du Conseil électoral.
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5ie_M5R0ESD_gGJsB61kLkajJkLmQ?docId=CNG.c2abb9814e5531e70bad77153bcf06e2.851
Jude Célestin a accepté de se démettre
Le candidat à la présidence de la plateforme présidentielle INITE, Jude Célestin, a accepté de tirer sa révérence après une demande formelle - des candidats à la députation et au Sénat de ce parti politique - au président de la République d'adopter les recommandations du rapport de la Mission de l'OEA. La nouvelle a été communiquée au Nouvelliste par un membre du gouvernement. On attend sous peu un communiqué du parti. Haïti: Deux mois après le premier tour des élections présidentielles et législatives controversées dans le pays, les candidats à la députation et au Sénat de la plateforme présidentielle INITE veulent manifestement passer à autre chose. En ce sens, ils ont formulé le voeu de voir le chef de l'Etat adopter les recommandations de la Mission de l'OEA qui exclut leur candidat à la présidence, Jude Célestin, a confié à Magik 9, ce lundi, le coordonnateur général de INITE, le sénateur Joseph Lambert. Les responsables de l'organisation politique INITE vont sortir sous peu un communiqué pour confirmer la nouvelle.
Les candidats à la députation et au Sénat de la plateforme politique INITE veulent mettre un terme à cette crise électorale qui secoue le pays depuis le 28 novembre dernier. Au cours d'une réunion la semaine écoulée, ils ont plaidé pour le respect des recommandations du rapport de la Mission de l'OEA chargée de vérifier le travail réalisé au Centre de tabulation des votes. Le directoire de l'organisation politique présidentielle était chargé de transmettre ce voeu au chef de l'Etat, selon le sénateur Joseph Lambert.
Cependant, contrairement aux informations publiées sur le site internet d'une station de radio de la capitale, le parlementaire a démenti fermement que le directoire du parti ait de son propre chef évoqué le retrait éventuel du candidat à la présidence Jude Célestin. « Il y a eu une réunion du directoire de l'INITE la veille. Le lendemain il y a eu une réunion des candidats à la députation et au Sénat de l'organisation. Au cours de cette réunion... les candidats n'avaient pas véritablement souhaité le retrait de Jude Célestin de la course, mais ils avaient émis la volonté de rencontrer le président de la République - qui est aussi un membre du parti - pour voir dans quelle mesure les conclusions et recommandations du rapport de la Mission de l'OEA pourraient être adoptées... dans la perspective de voir se réaliser le second tour au plus vite et de voir élu démocratiquement un président pour remplacer le président Préval avant le 14 mai », a expliqué Joseph Lambert
« A aucun moment de la durée, personne du directoire n'a évoqué l'éventualité du retrait de Jude Célestin. Personne n'a l'autorité de demander à Jude Célestin de se retirer autre que Jude Célestin lui-même, qui peut choisir de bonne foi en fonction de l'analyse de la conjoncture et en fonction de sa perception de la crise », a ajouté le parlementaire qui répondait ce lundi aux questions du journaliste Roberson Alphonse sur Magik 9. « Nous autres du directoire, nous étions chargés de rencontrer le président de la République en ce sens pour l'informer de ce qui a été dit au cours de cette réunion », a renchéri le coordonnateur général de INITE.
Rappelons que, selon le rapport de la Mission des experts de l'OEA chargée de vérifier le travail fait par le Centre de tabulation des votes, Michel Martelly se retrouverait maintenant en deuxième position avec 22,2% après avoir invalidé 7 150 votes pour ce dernier. Jude Célestin passerait, lui, de la deuxième à la troisième place, avec 21,9%, en ayant perdu 17 220 votes. Mme Manigat resterait en tête, avec 31,6% des voix, après que 13 830 voix en sa faveur ont été supprimées pour irrégularités.
Joseph Lambert n'a pas de problème de visa américain
Interrogé sur la décision des Etats-Unis de révoquer le visa de certains responsables de INITE, le sénateur Lambert a indiqué qu'il n'a pas été victime de cette décision. Toutefois, le parlementaire a rappelé qu'un visa peut être révoqué à tout moment. « Au moment où on vous accorde le visa, on vous fait savoir qu'il est un privilège et non un droit », a-t-il rappelé, tout en soulignant que l'administration américaine peut encore décider de révoquer d'autres visas.
Le parlementaire a rejeté d'un revers de main ceux qui le présentent comme quelqu'un qui joue un double jeu. « J'ai toujours défendu mon parti avec véhémence et je veux continuer à le faire avec fermeté et avec la même conviction », a-t-il dit, rejetant ainsi les critiques faisant croire qu'il joue un double jeu. « Il demeure vrai que, avec l'international et avec mon parti, je suis toujours quelqu'un de bon commerce. Je comprends la réalité politique, je fais toujours valoir mes points de vue et je fais aussi valoir ceux de pas mal de nos collègues députés et sénateurs », a-t-il expliqué.
Sans vouloir préciser le nombre de personnes de son organisation politique à être victimes de cette décision des Etats-Unis, le parlementaire a dit avoir entendu à la radio que 9 membres de INITE seraient concernés. En outre, il a mis l'accent sur le caractère privé d'une telle décision du Département d'Etat. « L'obtention ou le retrait de visa a un caractère très personnel et ne doit pas être traité en public. Je n'ai pas le droit de demander à ces collègues de l'INITE la raison de la révocation de leur visa », a indiqué le sénateur du Sud-Est.Réagissant aux déclarations du candidat à la présidence Michel Martelly, faisant croire que cette décision de l'administration d'Obama intervient en dernier recours comme une sanction pour forcer les responsables de INITE à entendre raison, M. Lambert a répondu ceci : « Peut-être une sanction, peut-être une forme de pression, peut-être un élément de dissuasion dans une conjoncture politique assez particulière qui demande un effort de la part de tous les acteurs politiques, afin de trouver une solution à la crise. »
Robenson Geffrard
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=88238&PubDate=2011-01-25
Commentaires:
Il faudra avoir été gratifié de pénétrer les secrets des dieux pour s’informer des dessous des négociations et les tractations qui auront conduit à ce type de solution de sortie de crise.
Aura-t-on promis une amnistie au candidat officiel dont le nom a été cité dans des démêlées avec le fisc américain autour d’une histoire d’immobilier ?
Toujours est-il que l’on est en droit de penser que les amis d’Haïti ont imaginé une sortie de crise qui est en effet un partage du gâteau : Le pouvoir exécutif à Manigat/Martelly et le pouvoir législatif à INITE. Donc la présidence à un de nos deux candidats et la gouvernance au mouvement de René Préval.
Et voilà Haïti Chérie dirigée par un gouvernement bicéphale, avec deux siamois qui vont définitivement tirer dans des directions opposées. Et pour reconstruire, c’est sans aucun doute la situation la plus idéale. N’est ce pas ?
On sort d’une crise en créant par anticipation une autre. Bravo !
Les candidats à la députation et au Sénat de la plateforme politique INITE veulent mettre un terme à cette crise électorale qui secoue le pays depuis le 28 novembre dernier. Au cours d'une réunion la semaine écoulée, ils ont plaidé pour le respect des recommandations du rapport de la Mission de l'OEA chargée de vérifier le travail réalisé au Centre de tabulation des votes. Le directoire de l'organisation politique présidentielle était chargé de transmettre ce voeu au chef de l'Etat, selon le sénateur Joseph Lambert.
Cependant, contrairement aux informations publiées sur le site internet d'une station de radio de la capitale, le parlementaire a démenti fermement que le directoire du parti ait de son propre chef évoqué le retrait éventuel du candidat à la présidence Jude Célestin. « Il y a eu une réunion du directoire de l'INITE la veille. Le lendemain il y a eu une réunion des candidats à la députation et au Sénat de l'organisation. Au cours de cette réunion... les candidats n'avaient pas véritablement souhaité le retrait de Jude Célestin de la course, mais ils avaient émis la volonté de rencontrer le président de la République - qui est aussi un membre du parti - pour voir dans quelle mesure les conclusions et recommandations du rapport de la Mission de l'OEA pourraient être adoptées... dans la perspective de voir se réaliser le second tour au plus vite et de voir élu démocratiquement un président pour remplacer le président Préval avant le 14 mai », a expliqué Joseph Lambert
« A aucun moment de la durée, personne du directoire n'a évoqué l'éventualité du retrait de Jude Célestin. Personne n'a l'autorité de demander à Jude Célestin de se retirer autre que Jude Célestin lui-même, qui peut choisir de bonne foi en fonction de l'analyse de la conjoncture et en fonction de sa perception de la crise », a ajouté le parlementaire qui répondait ce lundi aux questions du journaliste Roberson Alphonse sur Magik 9. « Nous autres du directoire, nous étions chargés de rencontrer le président de la République en ce sens pour l'informer de ce qui a été dit au cours de cette réunion », a renchéri le coordonnateur général de INITE.
Rappelons que, selon le rapport de la Mission des experts de l'OEA chargée de vérifier le travail fait par le Centre de tabulation des votes, Michel Martelly se retrouverait maintenant en deuxième position avec 22,2% après avoir invalidé 7 150 votes pour ce dernier. Jude Célestin passerait, lui, de la deuxième à la troisième place, avec 21,9%, en ayant perdu 17 220 votes. Mme Manigat resterait en tête, avec 31,6% des voix, après que 13 830 voix en sa faveur ont été supprimées pour irrégularités.
Joseph Lambert n'a pas de problème de visa américain
Interrogé sur la décision des Etats-Unis de révoquer le visa de certains responsables de INITE, le sénateur Lambert a indiqué qu'il n'a pas été victime de cette décision. Toutefois, le parlementaire a rappelé qu'un visa peut être révoqué à tout moment. « Au moment où on vous accorde le visa, on vous fait savoir qu'il est un privilège et non un droit », a-t-il rappelé, tout en soulignant que l'administration américaine peut encore décider de révoquer d'autres visas.
Le parlementaire a rejeté d'un revers de main ceux qui le présentent comme quelqu'un qui joue un double jeu. « J'ai toujours défendu mon parti avec véhémence et je veux continuer à le faire avec fermeté et avec la même conviction », a-t-il dit, rejetant ainsi les critiques faisant croire qu'il joue un double jeu. « Il demeure vrai que, avec l'international et avec mon parti, je suis toujours quelqu'un de bon commerce. Je comprends la réalité politique, je fais toujours valoir mes points de vue et je fais aussi valoir ceux de pas mal de nos collègues députés et sénateurs », a-t-il expliqué.
Sans vouloir préciser le nombre de personnes de son organisation politique à être victimes de cette décision des Etats-Unis, le parlementaire a dit avoir entendu à la radio que 9 membres de INITE seraient concernés. En outre, il a mis l'accent sur le caractère privé d'une telle décision du Département d'Etat. « L'obtention ou le retrait de visa a un caractère très personnel et ne doit pas être traité en public. Je n'ai pas le droit de demander à ces collègues de l'INITE la raison de la révocation de leur visa », a indiqué le sénateur du Sud-Est.Réagissant aux déclarations du candidat à la présidence Michel Martelly, faisant croire que cette décision de l'administration d'Obama intervient en dernier recours comme une sanction pour forcer les responsables de INITE à entendre raison, M. Lambert a répondu ceci : « Peut-être une sanction, peut-être une forme de pression, peut-être un élément de dissuasion dans une conjoncture politique assez particulière qui demande un effort de la part de tous les acteurs politiques, afin de trouver une solution à la crise. »
Robenson Geffrard
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=88238&PubDate=2011-01-25
Commentaires:
Il faudra avoir été gratifié de pénétrer les secrets des dieux pour s’informer des dessous des négociations et les tractations qui auront conduit à ce type de solution de sortie de crise.
Aura-t-on promis une amnistie au candidat officiel dont le nom a été cité dans des démêlées avec le fisc américain autour d’une histoire d’immobilier ?
Toujours est-il que l’on est en droit de penser que les amis d’Haïti ont imaginé une sortie de crise qui est en effet un partage du gâteau : Le pouvoir exécutif à Manigat/Martelly et le pouvoir législatif à INITE. Donc la présidence à un de nos deux candidats et la gouvernance au mouvement de René Préval.
Et voilà Haïti Chérie dirigée par un gouvernement bicéphale, avec deux siamois qui vont définitivement tirer dans des directions opposées. Et pour reconstruire, c’est sans aucun doute la situation la plus idéale. N’est ce pas ?
On sort d’une crise en créant par anticipation une autre. Bravo !
Haïti : témoigner et rendre hommage
France-Guyane 25.01.2011 LITTÉRATURE. Jeudi et vendredi, s'ouvrent les premières rencontres littéraires itinérantes organisées par le service commun de la documentation de l'université des Antilles et de la Guyane, avec pour thème « Haïti, un an après, témoigner et rendre hommage au peuple haïtien : la parole est aux écrivains » .
Les auteurs haïtiens Rodney Saint-Eloi et Makenzy Orcel sont les invités de ces journées qui s'articuleront autour de la projection du film Jacques Roumain : la passion d'un pays réalisé par Arnold Antonin et d'une conférence sur le thème Ecrire le séisme.
Les auteurs seront par ailleurs en dédicace samedi.-
Jeudi à 16 h: projection de Jacques Roumain, la passion d'un pays
Jeudi à 18 h: carte blanche aux éditions Mémoire d'Encrier, à la bibliothèque du campus Saint-Denis. Vendredi à 18 h : conférence Ecrire le séisme à la bibliothèque Franconie.
Samedi, de 10 h à 13 h, Rodney Saint-Eloi et Makenzy Orcel en dédicace à la librairie Suzini de Montjoly 2.
http://www.franceguyane.fr/actualite/vielocale/haiti-temoigner-et-rendre-hommage-25-01-2011-80682.php
Les auteurs haïtiens Rodney Saint-Eloi et Makenzy Orcel sont les invités de ces journées qui s'articuleront autour de la projection du film Jacques Roumain : la passion d'un pays réalisé par Arnold Antonin et d'une conférence sur le thème Ecrire le séisme.
Les auteurs seront par ailleurs en dédicace samedi.-
Jeudi à 16 h: projection de Jacques Roumain, la passion d'un pays
Jeudi à 18 h: carte blanche aux éditions Mémoire d'Encrier, à la bibliothèque du campus Saint-Denis. Vendredi à 18 h : conférence Ecrire le séisme à la bibliothèque Franconie.
Samedi, de 10 h à 13 h, Rodney Saint-Eloi et Makenzy Orcel en dédicace à la librairie Suzini de Montjoly 2.
http://www.franceguyane.fr/actualite/vielocale/haiti-temoigner-et-rendre-hommage-25-01-2011-80682.php
De la légitimité de gouverner en Haïti
Nicole Guedj Plus jeune Chef d’État de l’histoire, « Baby Doc » a été propulsé à l’âge de 19 ans sur le « trône » autrefois occupé par son père. Durant plus de quinze ans, Jean-Claude Duvalier a fait régner en monarque absolu la terreur en Haïti, avant d’être sommé de quitter l’Île face à une insurrection populaire sans précédent. Crise économique, instabilité politique, taux de criminalité record, c’est dans cet état de chaos que la famille de « Baby Doc » a laissé le peuple haïtien, le 7 février 1986, embarquant dans un avion de l’US Air Force. Destination Grenoble, des centaines de millions de dollars en poche et le poids de chefs d’inculpation allant du vol à la corruption en passant par l’abus de pouvoir et le détournement de fonds. Les États-Unis lui ayant refusé l’asile, Duvalier s’est rabattu sur la France avec statut de « sans-papier » pendant 18 ans… Ce n’est qu’en 2005 que le fondateur de la brigade des Tontons Macoutes obtiendra un passeport diplomatique, sans avoir jamais payé sa dette.
Coup de théâtre le 16 janvier dernier, lorsque celui qui s’était proclamé Président « à vie », décide de retourner en Haïti pour « aider » : « Me voici revenu pour vous témoigner ma solidarité en cette période extrêmement difficile de la vie nationale où vous êtes encore des centaines de milliers à vivre à la belle étoile, au milieu des ruines (…) Je saisis aussi cette occasion pour exprimer (…) ma profonde tristesse à l’endroit de mes compatriotes qui se reconnaissent, à juste titre, d’avoir été victimes sous mon gouvernement ». A peine débarqué, il est accueilli par des plaintes pour violation des droits de l’homme et l’ouverture par la Justice haïtienne d’une procédure pour « corruption, détournement de fonds publics et association de malfaiteurs ».
Comme s’il en était besoin et alors que les Haïtiens éprouvent les pires difficultés à élire leur prochain Président, « Baby Doc », en revenant au pays, a semé encore plus le trouble sur la scène politique. Si Haïti doit se relever d’une catastrophe naturelle qui a littéralement ravagé le pays, elle doit également s’engager dans des « opérations de reconstruction » d’une nouvelle ère démocratique. C’est un État dans son entier qui doit être remis sur pieds et il lui faudra garantir de sa légitimité pour sortir de la fatalité.
Au lendemain du tremblement de terre, je me suis rendue à Port-au-Prince. J’y ai notamment rencontré le Président René Préval, semblant bien déterminé à porter secours aux victimes et à redresser le pays. Malheureusement, et je n’ai eu de cesse de le répéter, les échéances électorales déjà planifiées le privaient déjà, dès le 13 janvier, de toute crédibilité pour s’investir dans un véritable plan de réhabilitation. C’est un Président « en sursis », sans aucune légitimité, qui a dû faire face à l’une des plus catastrophes les plus meurtrières de ces dernières années. Ne nous étonnons pas que les promesses de dons n’aient pas été respectées. Ne nous offusquons pas non plus que le travail de reconstruction peinent à avancer. Certains, bien inspirés, lui reprochent sa mauvaise gestion de la crise. Rappelons que six ans après le passage de l’ouragan Katrina, les États-Unis n’ont toujours pas achevé leur chantier en Nouvelle-Orléans…
Sur un tel champ de ruines, le retour de Duvalier sonne comme une insulte à la souffrance d’un peuple meurtri. Un an après le tremblement de terre et à la veille du second tour des élections présidentielles, formons le vœu que la Justice fasse regretter son retour à Duvalier. Qu’une vague de démocratie s’abatte cette fois-ci sur Haïti.
Par Nicole Guedj
Ancien ministre et Président de la Fondation Casques Rouges
Plus d’informations sur Nicole Guedj : www.nicoleguedj.com
Un an après… Haïti : le désespoir est-il permis ?
La Fondation Casques Rouges présidée par l’ancien ministre Nicole Guedj, organise une manifestation à l’occasion de l’anniversaire du tremblement de terre d’Haïti, mercredi 26 janvier 2011, de 18h30 à 20h30, à l’ESG Management School (25, rue Saint-Ambroise – 75011 Paris).
http://laregledujeu.org/2011/01/25/4383/de-la-legitimite-de-gouverner-en-haiti/
Coup de théâtre le 16 janvier dernier, lorsque celui qui s’était proclamé Président « à vie », décide de retourner en Haïti pour « aider » : « Me voici revenu pour vous témoigner ma solidarité en cette période extrêmement difficile de la vie nationale où vous êtes encore des centaines de milliers à vivre à la belle étoile, au milieu des ruines (…) Je saisis aussi cette occasion pour exprimer (…) ma profonde tristesse à l’endroit de mes compatriotes qui se reconnaissent, à juste titre, d’avoir été victimes sous mon gouvernement ». A peine débarqué, il est accueilli par des plaintes pour violation des droits de l’homme et l’ouverture par la Justice haïtienne d’une procédure pour « corruption, détournement de fonds publics et association de malfaiteurs ».
Comme s’il en était besoin et alors que les Haïtiens éprouvent les pires difficultés à élire leur prochain Président, « Baby Doc », en revenant au pays, a semé encore plus le trouble sur la scène politique. Si Haïti doit se relever d’une catastrophe naturelle qui a littéralement ravagé le pays, elle doit également s’engager dans des « opérations de reconstruction » d’une nouvelle ère démocratique. C’est un État dans son entier qui doit être remis sur pieds et il lui faudra garantir de sa légitimité pour sortir de la fatalité.
Au lendemain du tremblement de terre, je me suis rendue à Port-au-Prince. J’y ai notamment rencontré le Président René Préval, semblant bien déterminé à porter secours aux victimes et à redresser le pays. Malheureusement, et je n’ai eu de cesse de le répéter, les échéances électorales déjà planifiées le privaient déjà, dès le 13 janvier, de toute crédibilité pour s’investir dans un véritable plan de réhabilitation. C’est un Président « en sursis », sans aucune légitimité, qui a dû faire face à l’une des plus catastrophes les plus meurtrières de ces dernières années. Ne nous étonnons pas que les promesses de dons n’aient pas été respectées. Ne nous offusquons pas non plus que le travail de reconstruction peinent à avancer. Certains, bien inspirés, lui reprochent sa mauvaise gestion de la crise. Rappelons que six ans après le passage de l’ouragan Katrina, les États-Unis n’ont toujours pas achevé leur chantier en Nouvelle-Orléans…
Sur un tel champ de ruines, le retour de Duvalier sonne comme une insulte à la souffrance d’un peuple meurtri. Un an après le tremblement de terre et à la veille du second tour des élections présidentielles, formons le vœu que la Justice fasse regretter son retour à Duvalier. Qu’une vague de démocratie s’abatte cette fois-ci sur Haïti.
Par Nicole Guedj
Ancien ministre et Président de la Fondation Casques Rouges
Plus d’informations sur Nicole Guedj : www.nicoleguedj.com
Un an après… Haïti : le désespoir est-il permis ?
La Fondation Casques Rouges présidée par l’ancien ministre Nicole Guedj, organise une manifestation à l’occasion de l’anniversaire du tremblement de terre d’Haïti, mercredi 26 janvier 2011, de 18h30 à 20h30, à l’ESG Management School (25, rue Saint-Ambroise – 75011 Paris).
http://laregledujeu.org/2011/01/25/4383/de-la-legitimite-de-gouverner-en-haiti/
Premiers signes de stabilisation de l'épidémie de choléra en Haïti (ONU)
"Le nombre d'Haïtiens mourant du choléra s'est stabilisé dans l'ensemble des dix départements touchés par l'épidémie et connaît même dans certains une tendance à la baisse", a affirmé le Bureau de la coordination des affaires humanitaires OCHA) dans un communiqué. Selon l'agence onusienne, le nombre de personnes hospitalisées pour des traitements a également diminué, mais il reste toutefois difficile de savoir si l'épidémie a atteint son pic.
OCHA a toutefois mis en garde contre les risques posés par le manque de financement pour poursuivre la lutte contre maladie dans les zones reculées, ainsi que le manque d'animateurs communautaires, indispensables pour assurer la prévention de l'épidémie.
"Cette étape clé dans la lutte contre la maladie ne peut être clairement déterminée que si la majorité des zones touchées connaissent une diminution du nombre de nouveaux cas sur une période de trois à quatre semaines", précise la même source, rappelant qu'au 16 janvier dernier, 3.889 décès et 194.095 cas d'infection ont été enregistrés dans le pays.
Pour prévenir la propagation de la maladie, l'ONU avait lancé, en novembre dernier, un appel de fonds de 164 millions de dollars pour la construction de dizaines de centres de traitement et pour l'acheminement de matériel de purification d'eau et le lancement de campagnes d'information du public, mais cet appel n'a été couvert qu'à hauteur de 34%, rappelle-t-on.
MAP
http://www.aufaitmaroc.com/actualites/monde/2011/1/25/premiers-signes-de-stabilisation-de-lepidemie-de-cholera-en-haiti-onu
OCHA a toutefois mis en garde contre les risques posés par le manque de financement pour poursuivre la lutte contre maladie dans les zones reculées, ainsi que le manque d'animateurs communautaires, indispensables pour assurer la prévention de l'épidémie.
"Cette étape clé dans la lutte contre la maladie ne peut être clairement déterminée que si la majorité des zones touchées connaissent une diminution du nombre de nouveaux cas sur une période de trois à quatre semaines", précise la même source, rappelant qu'au 16 janvier dernier, 3.889 décès et 194.095 cas d'infection ont été enregistrés dans le pays.
Pour prévenir la propagation de la maladie, l'ONU avait lancé, en novembre dernier, un appel de fonds de 164 millions de dollars pour la construction de dizaines de centres de traitement et pour l'acheminement de matériel de purification d'eau et le lancement de campagnes d'information du public, mais cet appel n'a été couvert qu'à hauteur de 34%, rappelle-t-on.
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