Les bandes armées de Cité Soleil en voie de reconstitution, "en raison du relâchement de la PNH et de la MINUSTAH"
vendredi 14 août 2009, Radio Kiskeya
Les casques bleus de l’ONU déployés à Cité Soleil se comporteraient désormais en véritable force d’occupation en se rendant coupables de graves exactions et de violences gratuites à l’encontre de la population, ont déclaré jeudi à Radio Kiskeya deux responsables d’une association de vodouisants de ce vaste bidonville situé au Nord de Port-au-Prince.
« Outre le fait que les gens sont brutalement fouillés sans raison apparente, ils sont également dépossédés de l’argent qu’ils possèdent éventuellement », ont fait savoir Jean Sony Vatil et Emilio Oscar, respectivement coordonnateur et secrétaire général de la Fédération des Vodouisants de Cité Soleil (FEVOCS). Ils font même état d’un cas flagrant de cambriolage par des casques bleus d’une maison spécialisée dans des prêts sur gages dans le quartier de Soleil 17, où ils auraient emporté des bijoux et d’autres objets de valeur.
Déplorant le fait que leurs plaintes au Bureau de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Haïti (MINUSTAH) se trouvant dans la zone de BATIMAT soient restées sans suite, MM. Oscar et Vatil ont déclaré que la population de la cité ne sait plus à quel saint se vouer en raison de la terreur qu’y font régner les casques bleus. « Ils n’appréhendent personne, mais ils vous frappent délibérément sans que vous ayez commis un quelconque forfait », ajoutent-ils.
Relevant que la MINUSTAH et la Police Nationale d’Haïti avaient commencé à réaliser un travail positif à Cité Soleil où le calme revenait progressivement, Vatil et Oscar ont déploré la situation qui y prévaut actuellement. Ils ont aussi exprimé leur regret de constater que les policiers nationaux présents dans la zone n’affichent pas de comportement différent de celui de leurs collègues étrangers vis-à-vis de la population.
Les deux responsables de FEVOCS présentent enfin comme un véritable motif d’inquiétude le fait que, selon leurs informations, les ex-bandes armées de Cité Soleil sont en pleine reconstitution, en raison du relâchement de la PNH et de la MINUSTAH dans la lutte contre le banditisme dans la zone . [jmd/Radio Kiskeya]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article6096
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
vendredi 14 août 2009
La séance de ratification du directeur de la PNH remise à mardi
La "disparition mystérieuse" du Sénateur de l’OPL Joseph Pierre-Louis, pourtant présent dans l’enceinte du Palais Législatif, a infirmé le quorum
jeudi 13 août 2009, Radio Kiskeya
La séance de ratification du choix du commandant en chef désigné de la Police Nationale, Mario Andrésol, initialement prévue jeudi au Sénat a dû être reportée à mardi prochain faute de quorum à la suite du retrait surprenant d’un élu de l’Organisation du peuple en lutte (OPL).
Des 18 Sénateurs en fonction, seuls 15 s’étaient présentés. Manquaient à l’appel Michel Clérié (Fusion/Grand’Anse, sud-ouest) actuellement en voyage et Jean Hector Anacacis (Lespwa/Ouest) pour des motifs restés inconnus.
Quant au troisième absent, Joseph Pierre-Louis (OPL/Nippes, sud-ouest), il était bel et bien dans l’assemblée avant de disparaître soudainement sans fournir la moindre explication. Le parlementaire a pratiquement laissé le Palais Législatif incognito après le départ de ses collègues.
Constatant que le Sénateur de l’OPL était "porté disparu", le président Kély Bastien a immédiatement reconnu qu’il était impossible d’atteindre le quorum. Rappelant que l’assemblée devait rendre son verdict sur le rapport de la commission justice et sécurité, le numéro un du Sénat a estimé que la Chambre haute devrait décider rapidement de la ratification ou non du directeur général de la PNH.
Selon M. Bastien, un consensus a pu être dégagé en vue de la tenue de la séance mardi.
Pour sa part, le président de la commission justice et sécurité, Youri Latortue, a attribué l’échec de la séance à l’OPL. Le parti était, soutient-il, en consultation avec ses deux élus, Andris Riché et Joseph Pierre-Lousi, afin de déterminer l’attitude qu’ils devraient avoir en la circonstance.
La commission a recommandé l’approbation du choix du chef de l’Etat de reconduire Mario Andrésol pour un nouveau mandat de trois ans à la tête de la PNH, une institution qu’il dirige depuis 2006.spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article6095
jeudi 13 août 2009, Radio Kiskeya
La séance de ratification du choix du commandant en chef désigné de la Police Nationale, Mario Andrésol, initialement prévue jeudi au Sénat a dû être reportée à mardi prochain faute de quorum à la suite du retrait surprenant d’un élu de l’Organisation du peuple en lutte (OPL).
Des 18 Sénateurs en fonction, seuls 15 s’étaient présentés. Manquaient à l’appel Michel Clérié (Fusion/Grand’Anse, sud-ouest) actuellement en voyage et Jean Hector Anacacis (Lespwa/Ouest) pour des motifs restés inconnus.
Quant au troisième absent, Joseph Pierre-Louis (OPL/Nippes, sud-ouest), il était bel et bien dans l’assemblée avant de disparaître soudainement sans fournir la moindre explication. Le parlementaire a pratiquement laissé le Palais Législatif incognito après le départ de ses collègues.
Constatant que le Sénateur de l’OPL était "porté disparu", le président Kély Bastien a immédiatement reconnu qu’il était impossible d’atteindre le quorum. Rappelant que l’assemblée devait rendre son verdict sur le rapport de la commission justice et sécurité, le numéro un du Sénat a estimé que la Chambre haute devrait décider rapidement de la ratification ou non du directeur général de la PNH.
Selon M. Bastien, un consensus a pu être dégagé en vue de la tenue de la séance mardi.
Pour sa part, le président de la commission justice et sécurité, Youri Latortue, a attribué l’échec de la séance à l’OPL. Le parti était, soutient-il, en consultation avec ses deux élus, Andris Riché et Joseph Pierre-Lousi, afin de déterminer l’attitude qu’ils devraient avoir en la circonstance.
La commission a recommandé l’approbation du choix du chef de l’Etat de reconduire Mario Andrésol pour un nouveau mandat de trois ans à la tête de la PNH, une institution qu’il dirige depuis 2006.spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article6095
La terreur des motards : Un ex-colonel blessé par balle, un ancien directeur général de la CAMEP attaqué
Atteint de deux projectiles, le colonel Philippe Carrenard est dans un état stable
jeudi 13 août 2009, Radio Kiskeya
Les bandits armés circulant à moto ont encore réussi des attaques ciblées sans coup férir ces dernières 48 heures à Port-au-Prince, blessant notamment un ancien officier supérieur des Forces Armées d’Haïti.
L’ex-colonel Philippe Carrenard, ancien commandant adjoint du Pénitencier National, a été atteint de deux balles lors d’un hold-up mercredi devant son domicile à la ruelle Rivière (centre-est de Port-au-Prince). Peu après une transaction dans une banque commerciale, trois motards l’avaient poursuivi et dépouillé de son argent.
Transporté dans un centre hospitalier où il a été opéré, le colonel Carrenard se trouvait jeudi dans un état stable.
Une seconde attaque à mains armées impliquant une fois de plus trois individus à moto s’est produite jeudi matin. Devant sa résidence à Delmas 65 (est de Port-au-Prince), un ancien directeur général de la Centrale métropolitaine d’eau potable (CAMEP) est sorti indemne d’une agression fulgurante. Msi, les malfrats ont eu le temps d’emporter la somme qu’il venait de tirer d’une succursale de la Unibank à Delmas 71.
D’autres actes d’insécurité ont été enregistrés ces derniers jours à la capitale, notamment une attaque de pirates de route contre un autobus revenant de St-Marc (Artibonite, nord). Les passagers ont été dévalisés.
La direction de la circulation avait annoncé la semaine dernière l’interdiction formelle pour les motocyclettes de transporter trois personnes. Une mesure qui tarde à devenir effective alors que les motos ont été l’origine de nombreux actes criminels ces derniers mois. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article6092
jeudi 13 août 2009, Radio Kiskeya
Les bandits armés circulant à moto ont encore réussi des attaques ciblées sans coup férir ces dernières 48 heures à Port-au-Prince, blessant notamment un ancien officier supérieur des Forces Armées d’Haïti.
L’ex-colonel Philippe Carrenard, ancien commandant adjoint du Pénitencier National, a été atteint de deux balles lors d’un hold-up mercredi devant son domicile à la ruelle Rivière (centre-est de Port-au-Prince). Peu après une transaction dans une banque commerciale, trois motards l’avaient poursuivi et dépouillé de son argent.
Transporté dans un centre hospitalier où il a été opéré, le colonel Carrenard se trouvait jeudi dans un état stable.
Une seconde attaque à mains armées impliquant une fois de plus trois individus à moto s’est produite jeudi matin. Devant sa résidence à Delmas 65 (est de Port-au-Prince), un ancien directeur général de la Centrale métropolitaine d’eau potable (CAMEP) est sorti indemne d’une agression fulgurante. Msi, les malfrats ont eu le temps d’emporter la somme qu’il venait de tirer d’une succursale de la Unibank à Delmas 71.
D’autres actes d’insécurité ont été enregistrés ces derniers jours à la capitale, notamment une attaque de pirates de route contre un autobus revenant de St-Marc (Artibonite, nord). Les passagers ont été dévalisés.
La direction de la circulation avait annoncé la semaine dernière l’interdiction formelle pour les motocyclettes de transporter trois personnes. Une mesure qui tarde à devenir effective alors que les motos ont été l’origine de nombreux actes criminels ces derniers mois. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article6092
Kelly Bastien constate que le sénat fonctionne au ralenti
Faute de quorum les sénateurs n'ont pu sanctionner le rapport de la commission sécurité et justice relatif à la nomination du nouveau directeur général de la Police Nationale d'Haïti (PNH).
Certains élus, dont Youri Latortue (AAA), ont attendu plus de 4 heures avant d'être informés du report de la séance au mardi 18 aout.
Pourtant le chef de l'Etat avait réclamé le bénéfice de l'urgence pour ce dossier important pour le fonctionnement du dispositif sécuritaire.Le président du sénat, Kelly Bastien, s'est évertué vainement à rassembler ses collègues pour cette séance qui devrait sauf surprise permettre la confirmation de la nomination de Mario Andrésol.
Outre Michel Clerié et Anacacis Jean Hector, les 16 autres sénateurs étaient présents au grand corps au cours de la journée. Toutefois la séance a été reportée parce que le sénateur Joseph Pierre Louis (OPL) s'est retiré alors que la sénatrice Semephise Gilles venait d'arriver au Parlement.
La décision du sénateur Pierre Louis s'inscrit dans le cadre de la stratégie de l'Organisation du Peuple en Lutte (OPL) qui avait annoncé récemment le boycott des séances en signe de protestation contre les résultats des élections sénatoriales.
Le président du sénat Kelly Bastien déplore le comportement des sénateurs de l'OPL et annonce avoir obtenu un accord de plusieurs élus pour la tenue de la séance du 18 aout. De plus, le sénateur Bastien signale qu'en raison du quorum fragile le bilan de cette session sera très maigre.
Les sénateurs devront plancher sur des projet de loi importants tel celui sur les partis politiques, le budget sans oublier la validation des pouvoirs des élus du 21 juin.
LLM
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=15673
Certains élus, dont Youri Latortue (AAA), ont attendu plus de 4 heures avant d'être informés du report de la séance au mardi 18 aout.
Pourtant le chef de l'Etat avait réclamé le bénéfice de l'urgence pour ce dossier important pour le fonctionnement du dispositif sécuritaire.Le président du sénat, Kelly Bastien, s'est évertué vainement à rassembler ses collègues pour cette séance qui devrait sauf surprise permettre la confirmation de la nomination de Mario Andrésol.
Outre Michel Clerié et Anacacis Jean Hector, les 16 autres sénateurs étaient présents au grand corps au cours de la journée. Toutefois la séance a été reportée parce que le sénateur Joseph Pierre Louis (OPL) s'est retiré alors que la sénatrice Semephise Gilles venait d'arriver au Parlement.
La décision du sénateur Pierre Louis s'inscrit dans le cadre de la stratégie de l'Organisation du Peuple en Lutte (OPL) qui avait annoncé récemment le boycott des séances en signe de protestation contre les résultats des élections sénatoriales.
Le président du sénat Kelly Bastien déplore le comportement des sénateurs de l'OPL et annonce avoir obtenu un accord de plusieurs élus pour la tenue de la séance du 18 aout. De plus, le sénateur Bastien signale qu'en raison du quorum fragile le bilan de cette session sera très maigre.
Les sénateurs devront plancher sur des projet de loi importants tel celui sur les partis politiques, le budget sans oublier la validation des pouvoirs des élus du 21 juin.
LLM
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=15673
Nouveau pas vers la récupération des fonds Duvalier
Les autorités helvétiques ont franchi aujourd'hui un nouveau pas vers la remise à Haïti des de 7 millions de francs suisses appartenant à l'ex-dictateur Jean-Claude Duvalier.
Le Tribunal pénal fédéral (TPF) à Bellinzone a rejeté le dernier recours contre la remise ordonnée en février dernier par l'Office fédéral de la justice (OFJ). Le jugement déboute une fondation liechtensteinoise proche de l'entourage de Duvalier.
Le TPF a estimé qu'il fallait qualifier d'organisation criminelle au sens du droit suisse la structure mise en place par Jean-Claude Duvalier et ses proches consistant à user du pouvoir absolu du chef de l'Etat afin de faire régner un climat de terreur à Haïti et de procurer à ses membres des revenus considérables par le détournement systématique de fonds publics.
Le titulaire du compte s'est borné à affirmer de façon vague que les avoirs déposés avaient "pour unique origine la fortune personnelle de Mme Simone Duvalier", mère de Jean-Claude Duvalier. Faute d'avoir pu apporter la preuve que les fonds saisis n'étaient pas d'origine criminelle, le tribunal a conclu qu'ils devaient être remis à l'Etat requérant. Cette décision peut faire l'objet d'un recours auprès du Tribunal fédéral (TF) dans les dix jours.
Le mois dernier, le TF confirmait la décision du TPF de rejeter un premier recours contre la décision de l'OFJ. Il émanait de deux personnes se disant victimes du clan Duvalier qui exigeaient une indemnisation de 1,75 million de dollars. Sans recours contre la présente décision du TPF ou en cas de confirmation par le TF, quelque 7,6 millions de FS de "Bébé Doc" bloqués en Suisse seront remis à Haïti. Les autorités haïtiennes font grief à l'ancien président d'avoir, vidé les caisses de l'Etat, transférant les fonds détournés qui s'élèveraient à plusieurs centaines de millions de dollars, dans des établissements bancaires à l'étranger.
LLM
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=15674
Le Tribunal pénal fédéral (TPF) à Bellinzone a rejeté le dernier recours contre la remise ordonnée en février dernier par l'Office fédéral de la justice (OFJ). Le jugement déboute une fondation liechtensteinoise proche de l'entourage de Duvalier.
Le TPF a estimé qu'il fallait qualifier d'organisation criminelle au sens du droit suisse la structure mise en place par Jean-Claude Duvalier et ses proches consistant à user du pouvoir absolu du chef de l'Etat afin de faire régner un climat de terreur à Haïti et de procurer à ses membres des revenus considérables par le détournement systématique de fonds publics.
Le titulaire du compte s'est borné à affirmer de façon vague que les avoirs déposés avaient "pour unique origine la fortune personnelle de Mme Simone Duvalier", mère de Jean-Claude Duvalier. Faute d'avoir pu apporter la preuve que les fonds saisis n'étaient pas d'origine criminelle, le tribunal a conclu qu'ils devaient être remis à l'Etat requérant. Cette décision peut faire l'objet d'un recours auprès du Tribunal fédéral (TF) dans les dix jours.
Le mois dernier, le TF confirmait la décision du TPF de rejeter un premier recours contre la décision de l'OFJ. Il émanait de deux personnes se disant victimes du clan Duvalier qui exigeaient une indemnisation de 1,75 million de dollars. Sans recours contre la présente décision du TPF ou en cas de confirmation par le TF, quelque 7,6 millions de FS de "Bébé Doc" bloqués en Suisse seront remis à Haïti. Les autorités haïtiennes font grief à l'ancien président d'avoir, vidé les caisses de l'Etat, transférant les fonds détournés qui s'élèveraient à plusieurs centaines de millions de dollars, dans des établissements bancaires à l'étranger.
LLM
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=15674
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