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jeudi 28 février 2008

Labadie, ce modèle de réussite

La Royal Caribbean est en passe d'investir, sur deux ans, 50 millions de dollars US à Labadie. 25 millions iront à la construction d'un quai où, pourra accoster, d'ici à 2009, « The Genesis of the seas », un navire de croisière de 6.200 passagers qui coûtera la rondelette somme de 1 milliard 400 millions de dollars US.
Les habitants du Village de Labadie, qui seront intégrés dans le programme d'expansion des opérations de la compagnie, bénéficieront d'un ensemble de projets à caractère social pour protéger le site.
Chaque seconde est vécue avec intensité à la station balnéaire de Labadie. Sur le visage des touristes se lit l'envie de croquer le meilleur de la vie. Et le tout, dans une ambiance créole, tropicale qui renforce une communion à la limite mystique avec cette baie somptueuse surplombée de montagnes verdoyantes au relief volcanique.


La peau rougie par le soleil, un des visiteurs exprime sans réserve sa satisfaction : « C'est magnifique, la nourriture est bonne, le cadre paradisiaque et le service impeccable », dit-il en rappelant à sa compagne, sur le chemin des toilettes, que le blizzard qui frappe le Montana, aux Etats-Unis, pourrit la vie de ses amis restés au pays. « Il ne savent pas ce qu'ils ont loupé », ajoute-t-il comme un gamin fasciné, subjugué et un tantinet taquin.

Le touriste, satisfait, fait de la bonne publicité, explique Maryse Pénette Kédar, présidente de la Société Labadie Nord (SOLANO). Selon Mme Kédar, le site exploité par la Royal Carribean reçoit chaque année quelque 500.000 touristes. Un nombre qui va croître considérablement, avec, sur deux ans, l'investissement additionnel de 50 millions de dollars US. 25 millions seront alloués à la construction d'un quai capable d'accueillir le dernier paquebot à sortir dans les chantiers navals. « The Genesis of the seas », un navire capable d'accueillir 6.200 passagers et qui coûte la rondelette somme de 1 milliard 400 millions de dollars, enchaîne cette femme on ne plus dynamique.
Comme Maryse Pénette Kédar, l'ambassadeur des Etats-Unis à Port-au-Prince, Mme Janet Ann Sanderson croit que les nouveaux investissements consentis par la Royal Caribbean à Labadie est un signal envoyé aux investisseurs pour qu'ils emboîtent le pas.

« J'encourage le secteur privé, si important dans le développement, à regarder ce qui se passe à Labadie et à se dire que cela peut être fait dans d'autres endroits du pays », souligne la diplomate, au cours d'une petite cérémonie de signature d'un accord entre la USAID et la Royal Carribean, en présence du ministre du Tourisme, M. Patrick Delatour, pour réaliser un ensemble de projets dont la protection de bassins versants autour de Labadie et d'autres à caractère social au profit des habitants du village de Labadie.
Travailler en collaboration avec la communauté de Labadie qui, en dix ans, est passée de 1 000 à 5 000 habitants, pour protéger l'environnement, construire des infrastructures leur permettant d'avoir accès à l'eau, gérer les déchets solides, font aussi partie du lot de projets, affirme un représentant de la USAID.

La formation professionnelle des résidents du village pour qu'ils puissent travailler sur le site et à bord des navires de croisière est en passe d'être renforcée dans le cadre de ces projets qui s'étendront sur trois ans et qui devront coûter 1 million 460 mille dollars.
La Royal Caribbean, à travers la Fondation Solano, et la USAID s'attendent à ce que ces projets permettent de générer des ressources au Village de Labadie. A terme, ces bailleurs espèrent aussi que 1 800 nouveaux emplois seront créés.
Labadie est un paradis qui rapporte chaque année au moins 4 millions de dollars US à l'Etat haïtien. C'est aussi un business qui commande de faire des investissements dans le sens de sa pérennisation et de son expansion. C'est tout simplement un modèle de réussite. Ce n'est pas le touriste qui vient du Montana qui dira le contraire..., car, pour lui, Labadie est un paradis...

Roberson Alphonse

Une nouvelle vague de divas

Je cherche et je recherche longuement dans ma tête, et je ne trouve pas. Combien de chanteuses haïtiennes se sont révélées et imposées depuis Emmeline Michel ?
Des noms vont et viennent, rappelant une chanson, des émotions, quelques frissons : Jacqueline Denis, Sandra Jean, Barbara Guillaume, Lisa Williams Beauvil, Sherley Desgrotte, Lunise Morse, Sylvie d'Art, Chantal Drice, Manzè, Misty Jean, Patricia Juste, Georgie Métellus, Nya..., j'en oublie certainement.
Des noms viennent et vont, aucun ne se retient. Souvent fondues dans des groupes -compas ou racine- aucune de ces vocalistes ne possède une vraie personnalité, une marque, une aura avec en sus un répertoire, un parcours défini.
Chanteuse à voix et à tripes, et quelques fois à texte, l'ex-égérie de Ralph Boncy après avoir supplanté sa rivale immédiate Maguy Jean-Louis est demeurée seule reine d'un champ curieusement dépeuplé. Pourtant au temps de ma jeunesse, je veux parler des années 1970-1980, les grandes et bonnes interprètes féminines ne manquaient pas.
Je peux citer en vrac : Carole Demesmin, Ti Corn, Fédia Laguerre, Farah Juste, Danielle Thermidor, Yanick Etienne...
Mais depuis Emmeline Michel, c'est-à-dire depuis 1986 (presque une génération), aucun oiseau n'a crevé l'horizon. La créatrice d' "A.K.I.K.O" et de "Pa gen manti nan sa" a pratiquement fait la course en solitaire. Et après vingt années de carrière bien sonnées et bien fêtées (c'était en 2006) à qui va-t-elle passer le relais ?
Sans vouloir jouer au prophète, je pense que les années 2010 peuvent espérer une éclosion exceptionnelle, une véritable pluie d'étoiles, une nouvelle vague de divas.
De belles promesses se dessinent qui attendent la confirmation et la maturité. Nadège Dugravil, Willène Guérismé (Wil-N-G), Stéphanie Séjour (Tifane), Tamara Suffren, Donalzie Théodore et dans le milieu évangélique une Myriam Blanchard et beaucoup d'autres encore.
Mais attention, un seul bémol ! Dans ce pays gouverné par l'ignorance et la facilité, où le dernier des gratte-guitare peut devenir une super-star, le vedettariat à bon marché est un ver (luisant et vorace) qui menace la future récolte. Certaines filles ont déjà la grosse tête, au risque de perdre la voix (voie) !

Marc Exavier

« Une fenêtre musicale ouverte sur le monde »

la deuxième édition du Festival International de Jazz de Port-au-Prince se tiendra du 2 au 9 mars à l'Institut français d'Haïti, au Parc Historique de la Canne à Sucre et au Champ de Mars.

Plus d'une dizaine d'artistes et de groupes musicaux haïtiens et étrangers sont sélectionnés cette année : le duo Strakhof/Bauer de l'Allemagne, Clube de Charo do Brasilia du Brésil, Annie Poulain du Canada, Siroco Trio du Chili, Jerez-Texas de l'Espagne, Mimi Jones Band des Etats-Unis, Henri Texier et le Strada Trio de la France, Sacbé du Mexique, le trio Weber/Doran/Amstad de la Suisse, et Jowie Omicil et The Core, Les frères Courtois, Mushy Widmaier, Turgot Théodat, Marc Richard Mirand d'Haïti.

« Le festival s'ouvrira le dimanche 2 mars à partir de 7 heures au Parc Historique de la Canne à Sucre avec Henri Texier et le Strada Trio de la France », a informé Joël Widmaier de la Fondation Haïti Jazz, l'institution coordonnatrice du festival.

Contrairement au Kiosque Occide Jeanty (Champs de Mars) et à l'Institut français d'Haïti où les spectacles seront ouverts, au Parc Historique de la Canne à Sucre les mélomanes paieront 500 gourdes par spectacle pour avoir droit à l'entrée les 2, 7 et 9 mars. Les 3, 4, 5, 6 et 7 mars, le public a rendez-vous à l'Institut français d'Haïti et le 6 mars au Champ de Mars.

Cette année, l'événement qui coûtera une enveloppe de 40 000 dollars américains s'accompagne de deux grandes nouveautés. Il s'agit premièrement des ateliers pour musiciens et amoureux du jazz qui seront animés par des Jazzmen du 5 au 8 mars à la FOKAL et à l'Ecole de musique Ste-Trinité.

Les intéressés sont priés de contacter Pascal au 465-0418. La deuxième grande innovation, les « After Hours », des soirées visant à regrouper les artistes invités autour d'une Jam session dans un cadre chaleureux les 4, 5, 6, 7 et 8 mars à 8h. p.m., au Quartier Latin.
Turgot Théodat, Mark Richard et le trio Weber/ Doran/ Amstad de la Suisse animeront ces soirées.
Née d'une idée de Joël Widmaier, de Paul-Elie Levy, directeur de l'Institut français d'Haïti (IFH), et de l'ambassade du Mexique, le Festival International de Jazz se propose de « promouvoir la culture haïtienne dans sa globalité en revalorisant une de ses composantes essentielles : la musique jazz lit-on dans le document de presse.

Il se veut être à la fois un témoin de la vitalité du jazz haïtien et une porte ouverte sur des formations venues de tout le monde». L'initiative, dès la première édition, a été vite supportée par d'autres institutions : le ministère de la Culture et de la Communication, la Fondation Françoise Canez Auguste, la radio Métropole, L'Institut français d'Haïti et d'autres ambassades présentes en Haïti.
Les représentants d'institutions ayant participé à la cérémonie de lancement se sont montrés enthousiastes. Stéphane Malebranche du ministère de la Culture et de Communication, Paul-Elie Lévy de L'IFH, René Max Auguste de la Fondation Françoise Canez Auguste, Pascale Monier de Fondation Haïti Jazz et les représentants de différentes ambassades se sont dits enchantés de collaborer a cet événement qu'ils considèrent comme « la seule manifestation d'envergure autour du jazz en Haïti et une fenêtre musicale ouverte sur le monde».

Ouanaminthe: nouvelle route, nouveau plan

En partant de l'idée que les réseaux donnent forme au territoire, le ministère des Travaux publics, Transports et Communications en consultation avec d'autres institutions impliquées dans le développement de la ville de Ouanaminthe propose un nouveau schéma d'aménagement pour cette cité qui verra bientôt l'achèvement du tronçon Cap-Dajabon.
Depuis 1991, le taux de croissance annuel de la population de Ouanaminthe est de 17%. Consécutivement, chaque décennie voit cette population doublée sans que les infrastructures de base ne changent. Le réseau d'adduction d'eau potable, le système électrique, les ouvrages de drainage sont restés les mêmes.
Devant les défis que représentent les différents problèmes auxquels est confrontée cette ville, le ministère des Travaux publics Transports et Communications consultent les acteurs afin d'achever un plan d'aménagement de la ville de Ouanaminthe qui demeure une porte d'entrée pour Haïti, depuis la ville dominicaine de Dajabon.
C'est en substance les propos du ministre des TPTC, qui a visité Ouanaminthe et l'état d'avancement du tronçon reliant cette ville au Cap-Haïtien.
Selon Frantz Vérella, ce nouveau schéma de développement prévoit la construction d'une voie secondaire jouxtant la zone franche de Codevi et doit permettre de réduire significativement les embouteillages à l'intérieur de la ville. Les flux de camions bourrés de marchandises emprunteront cette voie jusqu'au Cap-Haïtien ou vers les autres villes avoisinantes.

Comparativement à la ville de Dajabon, Ouanaminthe fait pâle figure en termes de disponibilité d'espaces verts. Les rares végétations à mettre à l'actif de la ville font partie du patrimoine de l'ancienne caserne des Forces Armées d' Haïti.

La firme Ghella chargée de la réhabilitation de la route doit la livrer complètement à la circulation avant la fin de cette année. Pour le moment les travaux de revêtement en béton bitumineux vont bon train. Selon ce que Le Nouvelliste a constaté sur place, le revêtement est complet entre les villes de Quartier-Morin et de Limonade. Les techniciens et le matériel de Ghella sont à pied- d'oeuvre pour respecter les délais prévus dans le contrat. La réhabilitation de la route Cap-Dajabon est un avantage qu'il faut vite transformer en une énorme opportunité. Pour cela, Ouanaminthe doit devenir une vraie ville, une plate-forme logistique.

En dépit du fait que des incidents regrettables se sont produits à plusieurs occasions durant les travaux de réhabilitation de la route, le ministre des TPTC reste pourtant convaincu que les retards n'excéderont pas deux ou trois mois. « L'équipe chargée de la supervision veille à ce que les normes de qualité soit respectées », rassure l'ing Frantz Vérella.
« Il ne suffit pas de construire des réseaux routiers, d'aménager les structures de toutes sortes pour avoir le développement souhaité », a déclaré le ministre des TPTC soulignant au passage le rôle que doivent jouer les institutions, la société civile en général et les municipalités en particulier. « Le renforcement institutionnel est plus que nécessaire dans le cadre d'un tel projet », a insisté le ministre Frantz Vérella qui fait remarquer que l'éducation, la formation professionelle doivent atteidre un nouveau pallier.

Certains travaux ne relèvent pas de la compétence du ministère des TPTC, a déclaré le titulaire de ce ministère qui croit que la société civile de Ouanaminthe doit s'approprier de ce plan qui représente le devenir de cette ville sans cesse en expansion.
La réhabilitation de la route nationale # 6 (RN-6) d'une longueur de 75 Km comprise entre Cap-Haïtien, la deuxième ville du pays et la ville frontalière de Dajabon est financée par l'Union européenne à hauteur de 40 millions 680 mille euros.
Ces travaux exécutés par la firme italienne Ghella dureront 36 mois à compter de la date de la signature du contrat le 8 décembre 2005.
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=54775

Ouverture de la séance d’interpellation du Premier ministre Alexis

Mobilisation des partisans d’Aristide en faveur du chef du gouvernement
jeudi 28 février 2008,
Radio Kiskeya

La séance d’interpellation du Premier ministre haïtien, Jacques-Edouard Alexis, s’est ouverte jeudi peu après 11h30 locales (16h30 GMT) à la salle des séances de la Chambre des Députés.
L’appel nominal ayant accusé 92 présences, le quorum a été atteint, selon le président de l’assemblée, Pierre Eric Jean-Jacques.
Le chef du gouvernement et tous les membres de son cabinet ont été introduits dans la salle par une délégation de trois Députés.
De nombreux Sénateurs, dont le président du bureau, Kelly Bastien, assistaient à la séance.
A l’extérieur du Palais Législatif, des membres d’organisations populaires Lavalas manifestaient dans une ambiance de rara leur soutien au chef du gouvernement et leur hostilité aux parlementaires à l’origine de l’interpellation. Ils réclamaient dans le même temps le retour de leur leader, Jean-Bertrand Aristide, dont vendredi marquera le quatrième anniversaire de la chute et du départ en exil sous les pressions conjuguées d’un soulèvement populaire, d’une insurrection armée et de pressionjs internationales, le 29 février 2004.
Des unités de la Police Nationale étaient déployées autour du Parlement où un imposant dispositif de sécurité était visible. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4754

Rappel de la composition du gouvernement Préval/Alexis

Interpellé jeudi par le Chambre des Députés, le Premier ministre Jacques-Edouard Alexis est à la tête d’une équipe de 18 ministres et 5 secrétaires d’Etat
jeudi 28 février 2008,
Radio Kiskeya

Voici un rappel de la composition du gouvernement haïtien dont le Premier ministre Jacques-Edouard Alexis était confronté jeudi à une interpellation dont l’issue devait être un vote de confiance ou de censure.
18 ministres, dont huit représentant des partis politiques de la mouvance Lavalas et de l’ancienne opposition démocratique, et cinq secrétaires d’Etat intègrent l’actuel cabinet.
Les portefeuilles ministériels
Jean Rénald Clérismé : Affaires étrangères et Cultes
Jean Généus : Haïtiens Vivant à l’Etranger
René Magloire : Justice et Sécurité Publique
Paul Antoine Bien-Aimé : Intérieur et Collectivités Territoriales
Daniel Dorsainvil : Economie et Finances
Jean-Max Bellerive (Fanmi Lavalas) : Planification et Coopération Externe
François Sévrin (Lespwa) : Agriculture, Ressources Naturelles et Développement Rural
Patrick Delatour : Tourisme
Maguy Durcé (Alyans Demokratik) : Commerce et Industrie
Frantz Vérella : Travaux Publics, Transports et Communications
Jean-Marie Claude Germain (Union) : Environnement
Gabriel Bien-Aimé (OPL) : Education Nationale et Formation Professionnelle
Fritz Bélizaire (Fanmi Lavalas) : Jeunesse, Sports et Action Civique
Robert Auguste (Fusion) : Santé Publique et Population
Gérald Germain : Affaires Sociales et Travail
Marie-Laurence Jocelyn Lassègue : Condition Féminine et Droits de la Femme
Eddy Lubin : Culture et Communication
Joseph Jasmin (Lespwa) : Relations avec le Parlement
Cinq postes de secrétaires d’Etat
Eucher-Luc Joseph : Sécurité Publique
Daniel Jean : Réforme Judiciaire
Sylvain Lafalaise : Finances
Joanas Gué : Agriculture, Ressources Naturelles et Développement Rural
Michel Péan : Réhabilitation des Handicapés
Le deuxième cabinet Préval/Alexis, après une première expérience commune de 1999 à 2001, était entré en fonction le 9 juin 2006. spp/RK
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4753

L’interpellation suscite un débat intense entre les députés

Le principal député interpellateur, Joseph Isidor Mercier (RDNP) réaffirme sa détermination à présenter à ses collègues des arguments prouvant la nécessité de renvoyer le gouvernement de Jacques Edouard Alexis.Tout en annonçant que le débat sera très intéressant, le député de Jérémie dit avoir en sa possession des documents pour prouver l’incapacité de l’équipe gouvernementale.
De son coté, le député François Malherbe (Lespwa) plaide en faveur de la stabilité et accuse les députés interpellateurs de vouloir conduire le pays au chaos. " Il veulent créer un climat de trouble et rendre le pays ingouvernable", argue t-il.
Le député Malherbe soutient que le gouvernement bénéficie d’un appui confortable à la chambre basse, mais souligne que plusieurs élus ont rejeté les consignes de vote de leurs partis. Le député de Bainet dénonce le comportement ambivalent de son collègue qui réclame le départ d’un gouvernement qu’il vient d’applaudir il y a une semaine. " Je ne comprends pas cette attitude et le peuple ne le comprend pas non plus", lance le député Malherbe.
Isidor Mercier rétorque qu’il avait salué l’initiative du gouvernement lors du lancement des travaux de la route Jérémie –Cayes. " J’ai dit vive le Canada, vive le gouvernement mais ma position n’a pas changé", fait-il remarquer.
Isidor Mercier qui veut aller jusqu’au bout soutient que le gouvernement n’a aucun plan pour sortir le pays de la situation actuelle. " Si une majorité vote en faveur de M. Alexis il s’agira d’une victoire à la Pyrrhus parce que le gouvernement finira par succomber", prévient le député Mercier qui dénonce des gaspillages pour mobiliser des manifestants devant le palais législatif lors de la séance d’interpellation.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13529

René Préval appelle à protéger la stabilité politique

Quelques heures avant la séance d’interpellation de son premier ministre, le chef de l’état, René a apporté implicitement son appui au chef du gouvernement.
Sans faire référence à la séance d’interpellation de la chambre des députés, le président Préval a invité les différents acteurs à œuvrer afin de protéger la fragile stabilité actuelle. " Cette stabilité est la voie du développement et nous devons la protéger comme nos yeux", indique le chef de l’état qui rappelle que les 29 ans de dictature et les 21 ans d’instabilité ont eu pour conséquences la fuite des compétences." Nous avons accumulé 50 ans de retard", a martelé le chef de l’état lors de son intervention dans le cadre du coup d’envoi des activités du Groupe de Travail sur l’éducation (GTE).
Plusieurs chefs de partis politiques ayant participé à la cérémonie ont appuyé les déclarations du président Préval.
Le leader du Mochrenah , Luc Mesadieu dit s’attendre à une relance parce que le chef de l’état est conscient des problèmes. Il croit que le gouvernement doit adopter des mesures urgentes contre la cherté de la vie qui peut a terme déboucher sur un soulèvement, prélude d’une instabilité politique.
Le président de la Fusion, Victor Benoît, reconnaît que les troubles politiques constituent des obstacles pour le progrès économique du pays. Le leader de l’Union, Chavannes Jeune, rappelle que la stabilité politique est essentielle pour attirer les investisseurs et appliquer un plan de développement durable.
Par ailleurs, l’association des Maires Haïtiens sollicite un vote de confiance en faveur du premier ministre Jacques Edouard Alexis lors de la séance d’interpellation à la chambre basse. Yvon Jérôme, porte parole de l’Association, indique que les élus ne doivent pas agir pour eux-mêmes mais dans l’intérêt de la population. " Nous apportons notre appui au premier ministre et à tous les ministres ", ajoute t-il.
Dans le même temps, le porte parole du groupe des parlementaires progressistes se prononce pour le maintien de Jacques Edouard Alexis.
Le député Guy Gérard Georges informe que le groupe qui compte une cinquantaine d’élus réclame un remaniement ministériel.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13528

Des autorités dominicaines confirment un nouveau cas de grippe aviaire dans le sud-ouest

Saint-Domingue, 27 feb (EFE). - Le ministre de l’Agriculture dominicain, Jiménez Salvador, a confirmé aujourd'hui l'apparition d'un nouveau cas de influenza aviaire dans la province Pedernales (sud-ouest). Le fonctionnaire a spécifié que le virus H5N2, détecté dans le pays il y a plusieurs mois, a été trouvé dans une population de coqs dans un élevage de Perdernales, mais ceci ne signifie pas un plus grand danger.
« Le virus a été détecté grâce au contrôle qu'effectuent les autorités, et il est bon de spécifier qu’il ne s’est plus produit de nouveau cas de maladie dans les exploitations avicoles », a dit Jiménez à des journalistes réunis au Congrès National.
Le Ministre a dit qu'on est dans un processus de certification des élevage de coqs et il s’est montré favorable à l’idée d’une industrie avicole plus fortifiée puisque ce secteur est celui qui apporte plus au PIB agricole ».
De même, il a informé qu'on travaille pour adapter tout le processus productif aux exigences des marchés, ce qui permettra avec la certification que devra émettre l'Organisation Mondiale de Santé Animale (OIE, en Anglais), d'améliorer la situation du commerce avicole dans le pays.
Jiménez a révélé qu'il y aura prochainement une rencontre entre les responsables du Ministère de l'Agriculture et les producteurs d'œufs pour conclure un accord qui permette d'adapter la production nationale « aux exigences réelle de la population dominicaine ».
L'apparition du virus de la grippe aviaire dans le pays a provoqué que les autorités de Haïti interdisent l'importation de poulets et d’œufs depuis le pays, ce qui produisit des pertes millionnaires pour secteur, selon des secteurs officiels et ceux de la production.
L'OIE a déterminé, récemment, que ses représentants dans le pays et en Haïti, dirigent le processus de détection et de contrôle de la maladie avec l’objectif avoué de la déraciner complètement.
http://elnuevodiario.com.do/app/article.aspx?id=92588

Funérailles nationales de "Manno" Sanon mercredi à Port-au-Prince

Rapatriement lundi de la dépouille du célébrissime disparu
mercredi 27 février 2008,
Radio Kiskeya

Les funérailles nationales de l’ancienne star du football haïtien, Emmanuel "Manno" Sanon, seront chantées mercredi prochain (5 mars) au stade Sylvio Cator, dans le centre de Port-au-Prince, a appris Radio Kiskeya auprès des autorités sportives.
Un comité d’accueil accompagnera lundi la dépouille de l’illustre mondialiste de 1974 à son arrivée à l’aéroport international Toussaint Louverture. La mère, l’épouse et les quatre enfants du disparu prendront le même vol.
La veille, une cérémonie funèbre se tiendra à Orlando, en Floride.
Après de longues discussions avec les représentants du gouvernement, la famille de "Manno" Sanon a finalement accepté de rapatrier le corps et de l’inhumer à Port-au-Prince. Dans son testament, le défunt avait souhaité que ses restes reposent à Orlando où vivent ses proches.
Une réunion de planification du déroulement des obsèques devait se tenir mardi en fin d’après-midi au Palais National (siège de la Présidence).
En raison de l’immense affection populaire dont jouissait le flamboyant attaquant international des années 70, les autorités ont jugé nécessaire de donner aux haïtiens l’opportunité de lui rendre un ultime hommage.
Lors de la deuxième journée du championnat national (Div.1), samedi et dimanche, le drapeau haïtien a été mis en berne sur les différents terrains et une minute de recueillement observée par tous les joueurs qui portaient un brassard noir.
Agé de 56 ans, Emmanuel "Manno" Sanon est décédé le 21 février (jeudi dernier) à Orlando d’un cancer du pancréas.
Le goleador avait inscrit son nom dans le livre d’or de la Coupe du monde en réalisant les deux buts de la sélection nationale pour son unique participation à l’épreuve reine, mettant notamment fin à 1.142 minutes d’invicibilité de l’italien Dino Zoff, l’un des plus grands gardiens de l’histoire du football, le 15 juin 1974 à Munich. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4745

Le Parquet de Port-au-Prince "convoque" le président de la CNDDR, Alix Fils-Aimé

"L’ usage abusif, intempestif, répété et illégal de la fonction de commissaire du gouvernement constitue un facteur de destabilisation de l’Etat, particulièrement de la Police Nationale d’Haiti"
mercredi 27 février 2008,
Radio Kiskeya

Un bras de fer semble s’être engagé entre le Parquet du Tribunal civil de Port-au-Prince, dirigé par Me Claudy Gassant et le président de la Commission Nationale de désarmement, démantèlement et réinsertion (CNDDR), Alix Fils-Aimé, a appris Radio Kiskeya.
Le président de la commission chargée d’assurer le désarmement des groupes armés aurait été convoqué par le Parquet suite à certaines de ses déclarations sur l’épineux dossier du kidnapping.
Faisant allusion à cette convocation et, implicitement, à la stupéfaction de l’intéressé, le sénateur Youri Latortue (Artibonite), président de la Commission justice et sécurité du Sénat, a appelé mardi le chef de l’Etat à intervenir au plus vite dans ce dossier, afin d’éviter une nouvelle crise au pays. Il a mis l’accent sur la nécessité que les institutions de l’Etat cessent de s’entredéchirer (comme ce fut le cas dans maints autres dossiers) et que les plus hautes autorités du pays fassent preuve de plus de leadership.
La copie d’une lettre datée du 21 février 2008 de Alix Fils-Aimé au premier ministre Jacques Edouard Alexis relative à sa convocation au Parquet, circule dans les médias. Interrogé mardi par Radio Kiskeya sur l’authenticité de la correspondance, M. Fils-Aimé a répondu par l’affirmative, tout en s’étonnant sur le fait qu’elle soit aux mains des journalistes.
Dans cette lettre, M. Fils-Aimé, se référant à la convocation que lui a adressée le substitut Joseph Manès LOUIS, délégué par le commissaire en chef, Me Claudy GASSANT, s’insurge contre le fait qu’on l’y désigne comme Responsable de la CNDDR et non comme Président de la Commission Nationale de Désarmement, de Démantelement et de Reinsertion (CNDDR), organe exécutif créé par arrêté dûment signé par le président de la République et le chef du gouvernement.
"Ne s’agissant d’une quelconque organisation, mais d’un organe de l’Etat [en l’occurrence la CNDDR], cette banalisation constitue un manque de respect tant à l’autorité elle-même qu’à l’autorité de nomination", écrit le président de la CNDDR.
Il invoque alors son statut administratif de "Grand fonctionnaire de l’Etat" tel que défini aux articles 400 à 406 du Code d’instruction criminelle (CIC), pour dénoncer le fait par le commissaire du gouvernement d’agir, dans son cas, au mépris de ces articles du CIC et tout aussi bien en violation des articles 183, alinéa 1 et 187 du même code. Par ainsi, souligne-t-il, le chef du Parquet se rend passible de l’article 150 du Code pénal.
"L’ usage abusif, intempestif, répété et illégal de la fonction de commissaire du gouvernement constitue un facteur de destabilisation de l’Etat, particulièrement de la Police Nationale d’Haiti", déclare Fils-Aimé, faisant implicitement référence à de nombreux autres dossiers dans lesquels le role du Parquet a souvent suscité de sérieuses controverses. "Cet état de fait, Monsieur le premier ministre, mérite d’être redressé avec urgence et célérité", recommande-t-il.
Le président de la CNDDR demande par ailleurs au chef du gouvernement de saisir le ministre de la Justice, le supérieur hiérarchique immédiat du commissaire du gouvernement, afin que les mesures correctives appropriées et les suites légales, conformément aux articles 150, 183-1 et 187 du Code pénal, soient mises en application, ainsi que les articles 400 à 406 du CIC.
A rappeler cependant que, dans de nombreux dossiers dans lesquels était récemment impliqué le chef du Parquet du Tribunal civil de la capitale, le ministre de la justice, Me René Magloire, a fait preuve d’impuissance face à un magistrat qui a toujours clamé haut et fort ne relever que de la présidence. [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4746

Nette augmentation du narcotrafic entre le Vénézuéla, Haïti et la R. Dominicaine, selon le "tsar" antidrogue américain

La "vague de cocaïne" déversée sur l’île d’Haïti ou Quisqueya explique en grande partie l’augmentation de 40% du trafic de drogue dans la région, affirme John Walters
mercredi 27 février 2008,
Radio Kiskeya

Le "tsar" antidrogue américain, John Walters, s’est alarmé mercredi du déversement sur Haïti et la République Dominicaine d’une "vague de cocaïne" en provenance du Vénézuéla, en grande partie responsable d’une augmentation de 40% du narcotrafic à l’échelle régionale.
Selon une dépêche de l’Associated Press, Walters, chef du Bureau de la Maison Blanche chargé de la politique nationale de lutte contre la drogue (ONDCP), a déclaré que, malgré l’implication du personnel américain antidrogue dans de nombreuses opérations, un dixième des 1.421 tonnes de cocaïne expédiées l’année dernière aux Etats-Unis et en Europe avait transité par l’axe Amérique du Sud-Haïti-République Dominicaine.
Devant la gravité de la situation, le haut responsable et l’administratrice par intérim de l’Agence antidrogue des Etats-Unis (DEA), Michele Leonhart, se sont rendus cette semaine à Santo Domingo afin de discuter avec le Président Leonel Fernàndez et les membres de son gouvernement de la meilleure façon d’affronter les trafiquants de drogue.
"Lorsqu’on voit en un temps relativement court une énorme vague de cocaïne inonder l’ìle (d’Haïti ou Quisqueya) ... on voit qu’il existe un grand danger pour les citoyens qui y vivent", a fait savoir à AP John Walters dans un entretien téléphonique depuis la capitale dominicaine.
Selon les données dont dispose le gouvernement américain, seuls environ 20% du volume de cocaïne arrivant d’Amérique du Sud avaient pu être interceptés en 2007. Plus des deux tiers des stupéfiants exportés au cours de la même période ont été transportés par des bateaux en provenance de la Colombie ayant emprunté l’est de l’Océan Pacifique. Les 21% restants étaient issus de l’Amérique centrale et de la Caraïbe occidentale.
Washington ne cache pas ses préoccupations face à l’utilisation des territoires vénézuélien, haïtien et dominicain par les narcotrafiquants qui cherchent à contourner les obstacles rencontrés entre le Mexique et l’Amérique centrale.
Le Vénézuéla, dont le Président, Hugo Chàvez, est l’un des pires ennemis de l’administration Bush, qualifie de "purement politiques" les accusations de la DEA et soutient avoir confisqué d’importantes quantités de drogue.
Dans son rapport mondial 2007 sur le narcotrafic, le gouvernement américain avait classé le Vénézuéla parmi les principaux pays producteurs de drogue et Haïti et la République Dominicaine sur la liste des principaux territoires de transit.
Malgré quelques saisies importantes réalisées récemment, l’arrestation et l’extradition vers les Etats-Unis de certains poids lourds du narcotrafic, des éléments très puissants continuent d’entretenir le commerce de la drogue en Haïti. Des petits avions provenant directement des bases des cartels d’Amérique du Sud atterrissent fréquemment sur des pistes clandestines ou de fortune sans que les trafiquants impliqués dans ces opérations ne soient forcément arrêtés et traduits devant des tribunaux. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4747

Haïti : La présidence demande de valoriser les compétences

mercredi 27 février 2008
A quelques heures de l’interpellation du Premier ministre, qui s’annonce cruciale pour l’avenir du pays avec la levée de boucliers contre le laxisme des dirigeants vis-à-vis de la vie chère, la présidence en Haïti lance un appel pour une valorisation des compétences nationales. Un groupe de travail sur l’éducation, qui n’est pas dénommé « commission », vient de voir le jour…
La malice populaire ne cesse de signaler que la création de commissions, par les différents gouvernements qui se sont succédé au pouvoir en Haïti, répond au vœu inavoué d’ « enterrer les questions » au lieu de faire fonctionner véritablement les structures existantes…
P-au-P, 27 févr. 08 [AlterPresse] --- Vingt-quatre heures avant l’interpellation de son Premier Ministre par la Chambre des députés - une session qui se profile comme une mise en accusation de la politique gouvernementale appliquée de juin 2006 à février 2008 -, le président René Garcia Préval a plaidé en faveur de la valorisation du trinôme « Connaissance, compétence et expérience » en vue de conduire Haïti sur la voie du développement et de la démocratie.
« Aujourd’hui, le pays vit une stabilité fragile dans une démocratie. Il faut la consolider, parce qu’elle est la voie du développement », déclare Préval ce 27 février 2008, lors de la cérémonie de lancement du Groupe de Travail sur l’Education (Gte), une nouvelle structure mise en place par le régime au pouvoir, à laquelle a assisté l’agence en ligne AlterPresse.
Le chef de l’Etat admet qu’aucun pays ne peut prétendre se développer sans une valorisation de ses compétences. Il critique le fait que plusieurs milliers d’Haïtiens ont dû fuir le pays pour échapper à la dictature des Duvalier de 1957 à 1986.
« La connaissance, la compétence et l’expérience sont les conditions essentielles du développement », affirme Préval, estimant que « la stabilité et la démocratie constituent le terrain propice qui permettra à la connaissance, la compétence et l’expérience de jeter les bases du développement ».
Pour la présidence de la république caribéenne, Haïti ne connaîtra jamais de développement en dehors d’une vision commune, clairement définie en concertation avec les différents secteurs de la société.
Les 29 ans de dictature des Duvalier (père et fils) et les 21 ans d’instabilité politique qui précède la chute de Jean-Claude Duvalier ont conduit le pays dans une situation de retard, selon Préval.
Les cadres haïtiens évoluant à l’étranger seraient, pour la plupart, prêts à retourner au bercail pour participer au développement du pays, souligne le chef de l’Etat qui appelle à la consolidation de cette « stabilité fragile ».
La vision commune à définir doit prendre en compte, suggère la présidence haïtienne, les différents domaines de la vie nationale, à savoir l’agriculture, l’environnement, la santé, la justice, l’économie, etc.
La nation tout entière devrait participer à l’élaboration de cette vision.
Après son élection à la présidence en février 2006, bien avant son investiture le 14 mai de la même année, Préval avait fait état de son intention de voir une concertation multisectorielle pour aboutir à un plan national étalé sur au moins 25 ans. Depuis son arrivée à la tête du pays pour un second mandat (il a eu un premier mandat de 1996 à 2001), aucune information ne filtre sur la convocation de cette rencontre multisectorielle qui aurait amené à la définition d’une vision commune souhaitée par nombre de citoyennes et citoyens.
En lançant le Gte, Préval annonce la formation d’autres groupes de travail devant aider aux efforts de développements engagés dans le pays. Car, à son avis, la force et la richesse naturelle sont insuffisantes pour construire un pays.
« Nous vivons une époque où la connaissance et l’information dominent. Haïti doit en emboîter le pas », reconnaît René Préval.
Composé d’une vingtaine de personnalités de la société, le Groupe de Travail sur l’Education a un délai de 12 mois pour soumettre son rapport. Créé par arrêté présidentiel en date du 8 février 2008, le Gte est coordonné par le professeur Jacky Lumarque, recteur de l’Université privée Quisqueya.
De nombreuses personnalités civiles et politiques, dont des sénateurs et députés, des ministres et secrétaires d’Etat, des personnalités étrangères, entre autres, ont assisté au lancement de ce groupe, au Palais national. [do rc apr 27/02/2008 15 :00]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article6983