Les Croates ont dit oui à l'Union européenne et au revoir aux Balkans
Les Croates ont dit oui à l'Union européenne et au revoir aux Balkans, tournant le dos à une région qui pâtit encore d'une réputation d'instabilité 20 ans après l'éclatement dans le sang de l'ex-Yougoslavie, ont noté lundi des analystes et la presse locale.
"Au revoir les Balkans !", titre le plus grand quotidien croate, Vecernji List, se félicitant du oui qui s'est imposé avec plus de 66% de voix lors du référendum organisé dimanche.
Les responsables politiques croates, unanimement pro-européens, ont fait valoir que le vote en faveur de l'intégration dans l'UE était la décision la plus importante pour ce pays depuis l'indépendance obtenue au prix d'une guerre (1991-95) avec les rebelles serbes (20.000 morts).
"Les craintes que nous allons être contraints de retarder l'adhésion pour intégrer l'UE ensemble avec la Serbie et le reste des Balkans se sont désormais évanouies", écrit l'analyste Augustin Palokaj dans les pages du quotidien Jutarnji List.
"Le reste de cette région est +stable mais fragile+, comme ils aiment le dire à Bruxelles", poursuit-il…
Lire la suite ici :
http://www.leparisien.fr/flash-actualite-monde/les-croates-ont-dit-oui-a-l-union-europeenne-et-au-revoir-aux-balkans-23-01-2012-1825555.php
Côte d’Ivoire : Incidents survenus samedi : Le FPI dénonce une complicité.-
Le Front populaire ivoirien (FPI, opposition) dénonce une complicité dans les incidents survenus samedi, à la place Ficagayo où le parti de l’ex-parti Laurent Gbagbo, tenait son meeting de rentrée politique.
Dans une conférence de presse pour faire le bilan de ces violences, le président du comité d’organisation de la manifestation, Michel Amani N’Guessan, a pointé un doigt accusateur sur la mission onusienne en Côte d’Ivoire qui aurait soutenu des individus non identifiés pour attaquer les militants de l’opposition à cette manifestation politique.
"Tout a été planifié avec l’ONUCI (Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire) pour supprimer l’opposition significative", a affirmé Amani N’Guessan.
Pour l’ancien ministre de la Défense de Laurent Gbagbo, "la démocratie et l’Etat de droit triompheront en Côte d’Ivoire…
Lire la suite ici :
http://news.abidjan.net/h/423905.html
Tunisie - Reprise du procès Persépolis, un test inquiétant
La reprise du procès ce lundi 23 janvier de la chaîne de télévision tunisienne Nessma est-elle un test pour la liberté d'expression en Tunisie? Nessma TV est jugé pour avoir diffusé en octobre dernier le film franco-iranien Persépolis dans lequel Dieu est représenté, ce qui est proscrit par l'Islam.
Nabil Karoui, directeur de la chaîne Nessma, est poursuivi pour «atteinte aux bonnes moeurs, atteinte aux valeurs du sacré et troubles à l'ordre public» dans cette affaire qui avait provoqué des violences en Tunisie à la suite de la diffusion du film.
«Ce procès n'aurait jamais dû avoir lieu. Mais ce sera un test pour la liberté d'expression et la démocratie en Tunisie» a-t-il indiqué à l'AFP…
Lire la suite ici :
http://www.slateafrique.com/81493/tunisie-proces-persepolis-liberte-islamistes
JAPON - Selon une étude japonaise, la capitale nippone pourrait subir un grave séisme dans les quatre prochaines années...
Tokyo risque d'être frappée par un séisme majeur dans les quatre prochaines années, ont averti lundi des chercheurs de l'Université de Tokyo, contredisant des prévisions beaucoup plus rassurantes des autorités. Selon ces scientifiques de l'institut de recherche sismologique de l'université, la probabilité qu'un séisme de magnitude 7 frappe la partie sud du Grand Tokyo est de 70% dans les quatre ans. Par contraste, le gouvernement établit une telle probabilité de 70% dans un délai de trente ans. «Le risque qu'un séisme de magnitude 7 se produise (dans la région) a augmenté depuis le séisme du 11 mars 2011», explique l'un des chercheurs, Shinichi Sakai. «Le gouvernement, les individus et les entreprises doivent s'y préparer.»
Lire la suite ici :
http://www.20minutes.fr/article/865024/tokyo-menacee-seisme-majeur-prochaines-annees
A bord de l'avion dérouté de l'ex-président malgache Ravalomanana
Envoyé spécial dans les airs entre Johannesburg et Antananarivo - Ce samedi, à bord de l'avion emportant Marc Ravalomanana vers sa terre natale malgache, le déjeuner a déjà été servi, les passagers s'assoupissent, lisent ou conversent. Le vol SA 8252 a déjà parcouru les deux-tiers de son trajet. Derrière les hublots, le bleu de l'océan Indien.
Soudainement, la porte du cockpit s'ouvre, et un membre de l'équipage, un gilet jaune fluorescent sur le dos, apparaît. "Nous devons faire demi-tour, ils ont fermé l'aéroport", lance-t- il à la délégation accompagnant l'ex-président malgache. Un attroupement se forme à l'avant de l'aéronef. Marc Ravalomanana, cravate bleu, chemise rayée, se lève à son tour. Le visage est fermé…
Lire la suite ici :
http://www.lemonde.fr/afrique/article/2012/01/21/a-bord-de-l-avion-detourne-de-l-ex-president-malgache-ravalomanana_1632905_3212.html
Pourquoi Alger déroule-t-elle le tapis rouge à Saâd-Eddine El Othmani ?
Le nouveau ministre des Affaires étrangères marocain, l’islamiste Saâd-Eddine El Othmani, effectue en Algérie, dès ce lundi 23 janvier sa première visite officielle en dehors du Maroc. Annoncée en milieu de semaine dernière, cette visite revêt un intérêt tout particulier, notamment pour les Algériens. Depuis quelques semaines, les observateurs ont remarqué une véritable inflexion de la diplomatie algérienne, à la peine face aux changements qui ont secoué le monde arabe depuis plus d’une année. La preuve a été le voyage à la mi-janvier à Tunis, du chef de l’Etat algérien qui a tenu à effacer des mois d’incompréhension entre les nouvelles autorités tunisiennes et El Mouradia. D’ailleurs, c’est lors du discours prononcé par Abdelaziz Bouteflika qu’ont été décelés les « messages » d’apaisement envers le Maroc. Devant Saâd-Eddine El Othmani, le président algérien a insisté sur la construction d’un Maghreb Arabe uni, en ajoutant « dans le respect de la législation internationale ». Une allusion de « circonstance » au dossier du Sahara occidental qui empoisonne les relations entre les deux plus grands pays du Maghreb. En effet, les Algériens ont fait, selon un responsable tunisien, « le minimum syndical » en ne prononçant à aucun moment le nom de la République démocratique sahraouie….
Lire la suite ici :
http://www.maghreb-intelligence.com/les-editos/1955-pourquoi-alger-deroule-t-elle-le-tapis-rouge-a-saad-eddine-el-othmani.html
Saad Eddine El Othmani est arrivé à Alger pour une visite officielle
Le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, M. Saâd-Eddine El Othmani a entamé, lundi, une visite de deux jours en Algérie à l'invitation de son homologue algérien, M. Mourad Medelci.
M. El Othmani a été accueilli à son arrivée à l'aéroport international Houari Boumédiane par son homologue algérien Mourad Medelci en présence de l'ambassadeur du Maroc à Alger, M. Abdellah Belkeziz.
Cette première visite de M. El Othmani à Alger à la tête d'une importante délégation de son département "s'inscrit dans le cadre de la consolidation du processus des rencontres et des concertations entamé par les deux pays pour hisser leurs relations au niveau des aspirations des deux peuples frères", avait indiqué vendredi un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la coopération.
La dernière visite officielle d'un ministre marocain des Affaires étrangères à Alger remonte à fin mai 2004, rappelle-t-on.
Lire la suite ici :
http://www.atlasinfo.fr/Saad-Eddine-El-Othmani-est-arrive-a-Alger-pour-une-visite-officielle_a24976.html
Afghanistan : le retrait était déjà prévu
La mort des quatre soldats français vendredi en Afghanistan a bousculé les plans de Nicolas Sarkozy, selon les informations d’Europe 1. Car le chef de l’Etat comptait profiter de la venue du président afghan, Hamid Karzaï, en fin de semaine à Paris pour annoncer une accélération "possible" du retrait des troupes françaises déployées en Afghanistan. Nicolas Sarkozy a donc été contraint de précipiter cette annonce.
Triste ironie du sort, la visite d’Hamid Karzaï devait permettre de rappeler les exigences de la France devant les risques croissants d’infiltration de l’armée afghane par des talibans. Vendredi, le président afghan doit venir signer un traité d’amitié et de coopération entre Paris et Kaboul. Nicolas Sarkozy et Hamid Karzaï doivent également raviver la flamme du soldat inconnu.
http://www.europe1.fr/Politique/Afghanistan-le-retrait-etait-deja-prevu-E1-915749/
Les Latinos au crible de Human Rights Watch
Le printemps arabe et la répression en Syrie sont au cœur du rapport annuel 2012 de Human Rights Watch (HRW), présenté au Caire le 22 janvier et à Washington le 23 janvier.
Fidèle à une tradition désormais solide, l’organisation de défense des droits de l’homme procède à un examen pays par pays.
L’Amérique latine, en marge de l’actualité chaude, n’échappe pas à l’exercice qui consiste à traquer méthodiquement les atteintes aux libertés, en utilisant des critères comparables, basés sur les textes de référence en matière de droits de l’homme.
« Cuba reste le seul pays d’Amérique latine où sont réprimés presque toutes les formes de dissension politique. En 2011, le gouvernement de Raul Castro a continué à imposer le consensus politique au moyen de brèves arrestations, de passages à tabac, de rassemblements de répudiation publique et de restrictions aux voyages. »
HRW pointe du doigt le monopole gouvernemental des médias à Cuba et l’absence de liberté d’expression qui en résulte. L’ONG critique les campagnes télévisuelles de diffamation contre les bloggeurs indépendants, présentés par La Havane comme des « cyber mercenaires » au service de l’étranger….
Lire la suite ici :
http://america-latina.blog.lemonde.fr/2012/01/23/les-latinos-au-crible-de-human-rights-watch/
Le luxe s'empare du Dragon pour séduire les Chinois
Les groupes de luxe européens se sont saisis du Dragon, le signe de l'année qui démarre lundi, selon le calendrier chinois, pour accroître la popularité de leur marque auprès des riches consommateurs asiatiques.
Le signe du dragon, considéré comme le plus favorable du calendrier lunaire, qui en compte douze, est synonyme de puissance et de richesse.
Le dragon "signifie chance, pouvoir et succès", rappelle Torsten Müller-Otvös, directeur de Rolls-Royce Motor Cars, le constructeur de voitures de luxe.
Le groupe, dont les ventes ont bondi de près de 50% en Chine en 2011, a lancé pour l'occasion des modèles Dragon Phantoms, une édition limitée.
Lire la suite ici :
http://www.leparisien.fr/laparisienne/mode/le-luxe-s-empare-du-dragon-pour-seduire-les-chinois-23-01-2012-1825499.php
Libye : La révolte contre le CNT prend de l’ampleur
La contestation à l’encontre du Conseil national de transition (CNT) gagne du terrain. C’est à Benghazi, berceau de la révolution, que les critiques à l’encontre de l’organe de transition sont les plus vives. Les protestataires réclament sa démission. Mais le dirigeant du CNT, Mustapha Abdeljalil, a prévenu qu’une telle mesure provoquerait une guerre civile dans le pays.
Le Conseil national de transition (CNT) est très affaibli. L’organe de transition est en proie à une vive contestation du peuple, notamment à Benghazi, berceau de la révolution, où les critiques à son encontre sont très virulentes. Les protestataires, lui reprochent son manque de transparence et réclament sa démission. Le CNT s’est réuni dimanche dans un lieu tenu secret pour établir la loi électorale qui doit engager le processus pour l’élection de l’Assemblée constituante.
Selon un projet de loi qui a été rendu public début janvier, seulement 10% des 200 sièges de l’Assemblée constituante seront réservés aux femmes. Une mesure qui a provoqué la fureur des défenseurs des droits des femmes. Ces dernières ont combattu dans l’ombre durant le conflit et réclament désormais une meilleure représentation. L’interdiction aux personnes ayant une double nationalité de postuler aux élections a également été critiquée par plusieurs partis et organisations.
Lire la suite ici :
http://www.afrik.com/article24598.html
Egypte: première session de l'Assemblée
LE CAIRE (AP) — La nouvelle Assemblée du peuple issue des premières élections en Egypte de l'ère post-Moubarak a tenu lundi sa session inaugurale. Les trois-quarts des 498 sièges pourvus lors du scrutin tenu entre fin novembre dernier et mi-janvier sont revenus aux islamistes.
Dix députés, par ailleurs, ont été nommés par l'armée. Un Conseil suprême des forces armées (CSFA) présidé par le maréchal Hussein Tantaoui est au pouvoir depuis la démission le 11 février dernier du président Hosni Moubarak, au terme d'un soulèvement populaire entamé il y a presque un an jour pour jour, le 25 janvier 2011.
La session inaugurale de l'Assemblée, lundi, était présidée par le doyen des parlementaires, Mahmoud el-Saqqah. Les députés doivent désigner ultérieurement le président de l'Assemblée, qui devrait être issu des rangs du Parti de la liberté et de la justice (PLJ) créé par les Frères Musulmans. Le PLJ a remporté 47% des 498 sièges, tandis que parti salafiste Al-Nour en a obtenu environ un quart.
http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20120123.FAP9938/egypte-premiere-session-de-l-assemblee.html
Primaires républicaines: entre la colère et la peur
(Charleston, Caroline du Sud) La colère aura pesé dans la décision des électeurs républicains de Caroline-du-Sud, qui ont offert à Newt Gingrich une victoire éclatante et surprenante samedi à l'occasion d'une primaire qui a chamboulé la course à l'investiture républicaine pour la présidence.
Colère contre Barack Obama, que l'ancien président de la Chambre des représentants aura canalisée en exprimant un profond mépris pour l'occupant de la Maison-Blanche, qu'il qualifie de «faible», «stupide», «radical» et «dangereux».
Colère contre l'establishment du Grand Old Party, qui aurait voulu imposer aux électeurs républicains de Caroline-du-Sud, un des États américains les plus conservateurs, Mitt Romney, un «modéré du Massachusetts» (une autre expression de Newt Gingrich).
«Mitt Romney est un bon homme, mais nous sommes rendus au point où nous avons besoin de quelqu'un de méchant (mean)», a déclaré Harold Wade, un retraité de 85 ans, en quittant un bureau de vote de Charleston, samedi….
Lire la suite ici :
http://www.cyberpresse.ca/international/dossiers/vers-linvestiture-republicaine/201201/23/01-4488385-primaires-republicaines-entre-la-colere-et-la-peur.php
Poursuite des violences dans le NORD NIGERIA : Le président Goodluck JONATHAN visite KANO
Le président Goodluck Jonathan est arrivé hier à Kano, la seconde ville du Nigeria, touchée vendredi par une série d'attentats à la bombe et de fusillades coordonnées qui ont fait jusqu'à présent 166 morts dans l'une des pires attaques qui ait touché le Nord musulman.
Le président a d'abord rencontré l'émir Ado Bayero, principal chef traditionnel musulman de la ville.
Puis il a déclaré, dans une interview à la BBC, que des arrestations avaient été effectuées suite aux attaques dans la plus grande ville du Nord du pays et que les sympathisants d'un groupe islamiste armé étaient pourchassés.
«Des arrestations (de présumés membres du mouvement islamiste Boko Haram) ont été effectuées. D'autres sont morts durant les attaques. Certains étaient des kamikaze », a dit M. Jonathan Hier, des explosions ont secoué deux lieux de culte, une église catholique et un temple évangélique à Bauchi, une ville du Nord sans faire de victimes, a annoncé la Police.
Les explosions ont touché les toits des deux lieux de culte et ceux des maisons voisines, a dit le porte-parole de la Police de l'Etat, Mohammed Barau qui n'a pas spéculé sur ceux qui pourraient être derrière ces attaques. Samedi soir, 10 personnes, dont un policier et un soldat ont été tuées lors d'attaques dans la ville de Tafawa Balewa dans l'Etat de Bauchi. Cette ville est située sur la ligne de partage entre le Nord majoritairement musulman et le Sud chrétien.
http://www.lesoleil.sn/index.php?option=com_content&view=article&id=11256%3Apoursuite-des-violences-dans-le-nord-nigeria--le-president-goodluck-jonathan-visite-kano&catid=54%3Apolitics&Itemid=119
«Costa Concordia» : décision imminente sur le pompage du carburant
Dans le même temps, les recherches se poursuivent pour tenter de retrouver des survivants au naufrage du paquebot survenu il y a dix jours.
Une nouvelle brèche a été faite lundi avec des charges explosives dans l'épave du Concordia pour rejoindre le pont où se trouvaient les restaurants dans l'espoir de trouver des corps de disparus alors qu'une décision était attendue sur le pompage du carburant.
Les scaphandriers de la marine de guerre italienne ont ouvert une grande brèche entre le pont 4 et le pont 5, proche de la zone des restaurants et de l'accès aux chaloupes, ont constaté les journalistes sur place.
Les recherches dans l'épave, effectuées dans des conditions très difficiles et une odeur pestilentielle selon les plongeurs, progressent lentement à cause de la taille gigantesque du navire, long comme trois stades de football et haut comme un immeuble de 20 étages….
Lire la suite ici :
http://www.liberation.fr/monde/01012385196-costa-concordia-decision-imminente-sur-le-pompage-du-carburant
Loi sur les génocides : Ankara menace Paris de "sanctions permanentes"
Malgré les menaces de représailles diplomatiques d'Ankara, les sénateurs français devraient voter ce lundi en faveur de la loi pénalisant la négation des génocides, dont celui des Arméniens en 1915 reconnu comme tel en France.
"Je crois en la sagesse collective des intellectuels et des sénateurs français, j’espère qu’elle va permettre d’éviter toute décision malencontreuse lundi et dans les semaines à venir". En dépit des apparences, le ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, ne se fait pas beaucoup d’illusions sur l'examen, ce lundi au Sénat, d'une proposition de loi sanctionnant la négation des génocides reconnus par la France, dont celui des Arméniens en 1915 qu’Ankara n'a cessé de contester. Lire la suite ici :
http://www.france24.com/fr/20120123-turquie-armenie-france-loi-genocides-ankara-menace-paris-sanctions-permanentes-senat
Yémen : le Printemps arabe a fait sa quatrième victime
Le président Ali Abdallah Saleh a accepté de quitter son pays pour les États-Unis après avoir gagné son immunité totale.
À l'occasion de son premier anniversaire, le Printemps arabe s'offre un quatrième dictateur. Un an après la chute de Zine el-Abidine Ben Ali, suivie de celle de Hosni Moubarak, puis de la mort de Muammar Kadhafi, c'est au tour d'Ali Abdallah Saleh de quitter le pouvoir. Après plus de trois décennies aux commandes du Yémen, le président a fait, dimanche, ses adieux à son peuple, devenant la victime moyen-orientale du Printemps arabe. Fait rare, juste avant son départ, le leader a demandé "pardon" à ses compatriotes pour "tout manquement pendant (ses) 33 ans de pouvoir", ajoutant qu'il rentrerait bientôt au pays en tant que président du Congrès populaire général, son parti au pouvoir.
"Il s'agit d'une sortie définitive déguisée, note le spécialiste Mathieu Guidère (*), d'autant plus que le pardon est un acte très important dans les mentalités yéménites." En dépit des regrets de circonstance, le dictateur demeure le premier à avoir négocié son départ. Accusé de corruption et de népotisme, Ali Abdallah Saleh, 69 ans, a accepté de quitter le pays en vertu d'un accord signé le 23 novembre dernier en Arabie saoudite. Celui-ci, conclu sans l'assentiment des manifestants, garantit l'immunité du président et de ses proches. Ce n'est donc pas une surprise si son départ intervient au lendemain du vote d'une loi empêchant toute poursuite à son encontre.
Embarras de Washington
À la différence du président Ben Ali, qui a trouvé refuge en Arabie saoudite, c'est cette fois aux États-Unis que le dictateur yéménite va s'exiler. Visiblement embarrassé, le département d'État américain a annoncé dimanche avoir "approuvé" la demande de Saleh yéménite dans "l'unique but" d'y être soigné. C'est donc pour une "durée limitée" que le président déchu sera accueilli sur le territoire américain, a assuré Washington. D'après plusieurs experts, Saleh se verra interdire d'entretiens avec la presse une fois à New York.
Lire la suite ici:
http://www.lepoint.fr/monde/yemen-le-printemps-arabe-a-fait-sa-quatrieme-victime-23-01-2012-1422478_24.php
DAMAS (AFP) - Damas a catégoriquement rejeté lundi un nouveau plan arabe pour un règlement de la crise en Syrie qui prévoit à terme un départ du président Bachar al-Assad "de manière pacifique".
L'Union européenne a adopté de son côté de nouvelles sanctions contre des personnalités et organisations syriennes, en raison de la poursuite de la répression dans le pays secoué depuis 10 mois par un mouvement de contestation sans précédent, a-t-on appris de source diplomatique.
Le plan de la Ligue arabe appelle M. Assad à déléguer "des prérogatives au vice-président pour traiter avec un gouvernement d'union nationale" appelé à être "formé dans les deux mois", selon un communiqué final lu dimanche soir par le ministre des Affaires étrangères du Qatar, cheikh Hamad ben Jassem ben Jabr al-Thani, après une réunion ministérielle au Caire de près de cinq heures…
Lire la suite ici :
http://www.liberation.fr/depeches/01012385128-syrie-damas-rejette-le-plan-de-la-ligue-arabe-et-un-transfert-de-pouvoirs