Mercredi 24 juillet 2019 ((rezonodwes.com))– « Je ne crois pas dans le capitalisme libéral », a affirmé le riche homme d’affaires haitien, d’origine syro-libanais, Réginald Boulos.
Cette déclaration a étonné le journaliste Marvel Dandin de Radio Kiskeya qui recevait le propriétaire de Délimart, récemment lancé dans la politique à la faveur des émeutes des 6-7-8 juillet 2018.
Boulos estime que l’état doit introduire un certain dirigisme dans sa gestion afin d’orienter les investissements et de parvenir au développement du pays.
« La structure politique que j’ai mis en place, Twazyèm Vwa, est un mouvement de gauche », a martelé le patron de la « Universal Motors », concessionnaire de la Nissan en Haiti.
Boulos a profité pour annoncer que ce mouvement se transformera bientôt en parti politique et a assuré qu’il fait partie de l’opposition au pouvoir de Jovenel Moïse, son ancien allié et ami.
Il a également indiqué vouloir établir un état fort et souverain, tout en révélant avoir pris ses distances pour le moment avec l’international, refusant plusieurs invitations des ambassades.
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)