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dimanche 6 janvier 2008

En dépit des rapatriements l’ambassadeur dominicain souhaite un renforcement de la coopération avec Haïti

L’ambassadeur dominicain à Port-au-Prince, Jose Serulle Ramilla, souhaite le renforcement de la coopération entre Haïti et son pays au cours de l’année 2008.Le diplomate dominicain dit espérer qu’Haïti puisse accomplir des progrès dans les domaines agricole et économique, tout en mettant l’accent sur la nécessité d’adopter des dispositions pour protéger l’environnement. " Préserver la beauté de l’île est un cadeau qu’on peut offrir à l’humanité", lance t-il.Jose Serulle Ramilla annonce que la troisième foire binationale se tiendra en mars 2008 dans la ville de Belladeres avec la participation d’une vingtaine de communautés dominicaines. " Des accords sont prévus et nous espérons le lancement en Haïti de la commission mixte haitiano-dominicaine", ajoute t-il.Par ailleurs, la direction de l’Immigration dominicaine et le corps spécialisé chargé de la surveillance de la frontière ont annoncé avoir refoulé quelques 16 000 sans papiers haïtiens au cours de l’année 2007. De ce nombre 9 000 ont été rapatriés par les autorités de l’immigration alors que 7 000 ont été refoulés par le corps spécialisé.Le Groupe d’Appui aux Réfugiés et Rapatriés (GARR) affirme que les haïtiens sont expulsés vers leur pays d’origine dans de mauvaises conditions. La directrice exécutive du GARR, Colette Lespinasse, soutient que les rapatriements sont réalisés au mépris des conventions internationales, rappelant que 20 000 haïtiens avaient été expulsés de la République Dominicaine en 2007.Les haïtiens n’ont aucun moyen de défendre leur droits par devant les responsables de l’Immigration selon Mme Lespinasse qui fait état du rapatriement de plusieurs dominicains d’origine haïtienne.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13375

La présence du virus de la grippe aviaire en République Dominicaine constitue une menace pour Haïti, selon le Ministère haïtien de l’agriculture

Interdiction d’importation, jusqu’à nouvel ordre, de produits d’origine aviaire en provenance de la République Dominicaine
samedi 5 janvier 2008,
Radio Kiskeya
Suite à la découverte en République Dominicaine du virus de la grippe aviaire du type H5N2 (peu pathogène, selon l’Office International des Epizooties), le Ministère de l’Agriculture, des Ressources Naturelles et du Développement Rural, jugeant que cette situation constitue une menace pour le territoire national, a décidé le 4 janvier l’interdiction formelle, jusqu’à nouvel ordre, de l’importation de tout type d’oiseaux en provenance de la République voisine.
L’importation de produits d’origine aviaire est sujette à une demande de permis sanitaire auprès de la Direction de la quarantaine au Ministère de l’Agriculture.
En outre, l’importation de tout produit avicole, tels que : œufs, volailles, poussins et produits dérivés en provenance de la République Dominicaine, est formellement interdite jusqu’à nouvel ordre.
En rapport avec la situation, le Ministère haïtien de l’Agriculture annonce que d’autres mesures seront prises après concertation avec les secteurs concernés.
Dans une interview accordée samedi à Radio KISKEYA, le Dr Jolivert Toussaint, responsable de la Quarantaine, du contrôle sanitaire et agricole au Ministère de l’Agriculture, a indiqué qu’à côté des mesures prises, le programme de relance de la production avicole nationale va être intensifié.
Il ne prévoit pas de problèmes d’approvisionnement du marché local en ces produits dont l’importation du territoire voisin est momentanément interdite. Il souligne à ce propos que les grands fournisseurs d’Haïti en la matière, dont les Etats-Unis, ne sont pas concernés par le virus de la grippe aviaire.
Dès l’annonce des dispositions prises par le Ministère de l’Agriculture après la découverte d’un foyer de grippe aviaire en République Dominicaine, la question qui se pose dans divers milieux en Haïti concerne la réelle capacité des autorités haïtiennes à empêcher l’entrée sur le territoire national des produits menacés par le virus de la grippe aviaire de l’autre côté de la frontière.
L’incapacité des autorités haïtiennes à contrôler les activités illicites à la frontière (drogue, vols de véhicules, trafic d’armes…) a été maintes fois signalée dans des rapports soit du Département d’Etat américain, soit des services concernés de la République Dominicaine. Cette triste réalité a conduit le Conseil de Sécurité des Nations Unies à inclure le contrôle des activités illicites à la frontière entre les deux pays dans la résolution relative au mandat d’une année confiée à la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Haïti (MINUSTAH). [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4590
Notre avis:
Pour quelqu’un qui ne connait ni Haïti ni sa réalité cette attitude du gouvernement pourrait être traduite et interpréter comme l’action d’un gouvernement soucieux du bien être de son pays et de sa population. Cependant pour nous les haïtiens imbus des limites du pays et surtout de ceux qui le dirigent cette dépêche nous fait rire.
Elles sont si nombreuses les questions que l’on peut se poser autour de ce problème de la grippe aviaire à Saint Domingue que le temps nous ferait défaut.
JE vous laisse juste quelques questions comme pistes de réflexion :
Comment pourrait-on imaginer la présence de la grippe aviaire en République Dominicaine et que cette maladie ne se retrouve pas affectant les volailles de l’autre côté de cette frontière poreuse et très active ?
De quels moyens disposent le gouvernement haïtien pour contrôler la rentrée de produits aviaires sur le marché haïtien ?
Si le gouvernement veut se montrer un temps soit peu efficace, il faudrait juste lancer une campagne d’information pour expliquer de façon claire, sans pour cela créer ni psychose ni panique, les dangers de la grippe aviaire. Les haïtiens ne feront pas beaucoup d’attention ou d’attention du tout devant les menaces d’une maladie pour eux hypothétique et théorique.
De là a interdire les importations de quoi que ce soit c’est du ridicule.

Terrible accident dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier : Sept morts et des blessés

Des fidèles d’une église protestante fauchés par un véhicule à Pétion-Ville
vendredi 4 janvier 2008,
Radio Kiskeya

Au moins sept personnes ont été tuées et plusieurs autres blessées dans un grave accident de la circulation qui s’est produit à Pétion-Ville (banlieue est de Port-au-Prince) dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier.
Un véhicule, dont les freins avaient lâché, a été à l’origine de cette catastrophe qui s’est produite à la rue Panaméricaine au moment où un service religieux traditionnel venait de s’achever dans une église protestante.
Les victimes ont été essentiellement des fidèles, parmi elles une mère travaillant dans un supermarché situé juste en face de l’église ainsi que sa fille.
Deux jeunes gens, qui faisaient partie la veille du comité de réception d’un mariage célébré à l’église du Temple adventiste, ont également péri.
Blessé au bras, le chauffeur du véhicule impliqué dans l’accident a tenté de prendre la fuite. Mais, il a été arrêté par des agents de la Police Nationale.
La saison des fêtes est généralement marquée par des accidents meutriers. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4589

285 casques bleus boliviens débarquent en Haïti

Une nouvelle rotation des troupes
vendredi 4 janvier 2008,
Radio Kiskeya

285 militaires boliviens sont arrivés vendredi soir à Port-au-Prince dans le cadre de la rotation des troupes de la Mission de stabilisation de l’ONU (MINUSTAH).
Selon l’agence espagnole EFE citant le porte-parole de l’armée bolivienne, le colonel Antonio Franco, l’avion transportant le bataillon baptisé "Bolivia III" avait décollé en milieu de matinée de l’aéroport international de Viru Viru, dans la ville orientale de Santa Cruz.
Pour sa part, le ministre de la défense, Walker San Miguel, avait participé mardi dernier à une cérémonie officielle d’adieu au cours de laquelle il avait salué les militaires.
Les nouvelles troupes, dont le commandant sera le lieutenant-colonel José Ameller, passeront six mois en Haïti. Elles succèdent à un autre contingent rentré à La Paz au terme de sa mission.
A la mi-décembre, le Congrès (Parlement) bolivien avait autorisé le déploiement de ces 285 officiers, sous-officiers, sergents, médecins et personnels de soutien.
L’arrivée dans la capitale haïtienne des soldats de la paix boliviens avait été précédée jeudi soir de celle de 250 casques bleus péruviens.
Outre la Bolivie, huit autres pays d’Amérique du Sud fournissent des troupes à la MINUSTAH qui compte environ 9.000 militaires et policiers internationaux. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4588

Arrivée en Haïti de 250 casques bleus péruviens

Une mission d’un an au sein de la MINUSTAH
jeudi 3 janvier 2008,
Radio Kiskeya
250 nouveaux casques bleus péruviens sont arrivés jeudi soir à Port-au-Prince en provenance de Lima en vue d’intégrer la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Haïti (MINUSTAH), selon une dépêche d’EFE.
Les officiers et soldats, qui appartiennent aux armées de terre, de l’air et de mer du pays andin, avaient laissé la capitale péruvienne tôt dans la matinée.
Les membres du "Bataillon Pérou" séjourneront en Haïti pendant une année.
Le Pérou fait partie des huit pays sudaméricains contributeurs de troupes à la MINUSTAH qui compte environ 9.000 militaires et policiers internationaux. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4587

Arrestation à la Jamaïque de sept présumés trafiquants d’armes et de drogue opérant entre Haïti et la Jamaïque

Des armes et munitions saisies dans le cadre de l’offensive contre ce trafic qui s’intensifie de plus en plus
jeudi 3 janvier 2008,
Radio Kiskeya
Sept hommes soupçonnés d’implication dans le trafic d’armes et de drogue entre Haïti et la Jamaïque ont été arrêtés lors d’une opération conjointe menée lundi (1er janvier) par les autorités militaires jamaïcaines et cubaines, rapporte le quotidien jamaïcain Jamaica Observer.
Ces individus feraient partie d’un réseau qui facilite l’entrée régulière en territoire jamaïcain d’armes à feu en provenance d’Haïti et obtient des stupéfiants en retour.
Au cours de l’opération, dix armes illégales et 1.000 cartouches pour armes de poing de différents calibres ont été également confisquées.
Les individus arrêtés, qui pourraient jouer un rôle majeur dans le commerce illicite d’armes et de drogue entre les deux îles, sont actuellement interrogés par des détectives de la task force jamaïcaine.
Des groupes mafieux utilisent fréquemment le canal de la Jamaïque qui sépare Haïti et la Jamaïque pour acheminer des armes ou de la drogue sur les deux rives. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4586

Danser fait-il encore recette?

Les affiches de tous prix de la saison des fêtes égrènent leurs derniers flonflons. La période carnavalesque va prendre le pas dans le calendrier délirant de nos festivités. Entre deux discussions oiseuses sur le temps et les vicissitudes de la vie chère, se lèvent une nouvelle fois les interrogations des nostalgiques : où sont passés les bals d'antan?
Quelle est cette affaire de leve mem anlè et autres gestuelles musclées qui rythment les soirées, autrefois, strictement dansantes? Se demandent ceux qui ont plus de cinquante ans et qui l'âge aidant sont réfractaires à tout changement, déstabilisés par le moindre cillement.
Impossible de ne pas s'en étonner, si ont est un vieux de la vielle, les bons deux carreaux d'autrefois ne sont plus de mise. Comme les promenades vespérales au Champ de Mars ou les concerts au kiosque Occide Jeanty de la fanfare du Palais national. Ils appartiennent au temps passé.
Sur les pistes des night-clubs, les danseurs semblent être relégués dans un coin. Loin de l'avant-scène réservée dorénavant aux fanatiques malades, ces fans, hommes ou femmes, qui dévorent des yeux les moindres gestes des vedettes. Ces stars qui se déhanchent, transpirent et inventent à chaque bal le slogan ou la mimique qui fera la fortune de leur renommée.
Les fêtards, qu'on ne peut plus appeler danseurs, ont-il raison de revenir à chaque affiche, quel qu'en soit le prix, lever leurs mains en l'air?Ont-ils tort? On pourra en discuter longtemps, comme on le fait, des fois, sur le sexe des anges. En attendant, ceux qui fréquentent les clubs ont décidé, sans attendre l'avis des censeurs et des pharisiens, de continuer à prendre leur plaisir comme bon leur semble. Les rares danseurs ne sont-ils pas fatigués d'être quantité négligeable dans les bals? Là encore, le choix est connu.
Mieux vaut mal danser un Carimi que bien danser sur une musique rétro et puis danser coller ne fait plus avancer la danse des amours qui de nos jours, avant ou après le bal, enjolivent une sortie...La faible fréquentation de K-Dans, l'atterrissage forcé de Chill, le décollage laborieux de Still, groupes qui s'adonnent au compas love, sont éloquents du changement des goûts du public. Skah Shah ne peut remplir quatre bals d'affilés, Magnum Band, l'orchestre qui joue la musique la plus douce, ne peut retrouver ses fanatiques, Tropicana s'est abonné au leve men anlè entre deux boléros. Définitivement les temps changent.Ceux qui pensent encore que la musique dansante a de belles nuits devant elle, doivent aller se rhabiller. Le bal d'antan ne se danse plus. Il se danse autrement. Il y a toute une étude sociologique à faire sur ce fait social. On peut s'atteler à la tache ou, comportement plus aisé, s'en plaindre.
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=52778&PubDate=2008-01-04