Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
dimanche 17 janvier 2010
Haïti : Encore quelques survivants
Il y a encore des gens vivants sous les décombres, bien que leur chance d'en sortir vivants s'amenuise d'heure en heure... Ce matin à l'aube 3 personnes, une fillette de 7 ans, un homme de 34 ans et une femme de 50 ans, ont été extirpées du champ de gravats qu'est devenu le Caribbean Market mardi en fin de journée. L'équipe de secouriste américain et turc travaille actuellement à en sortir une quatrième personne, un homme.
Une personne coincée dans les ruines de l'Hôtel Montana à donnée des signes de vie.
A l'heure actuelle les 1739 sauveteurs et 161 chiens ont réussis à dégager 70 personnes des décombres.
On ne sait pas combien de victimes ont été dégager par les bénévoles, mais surement plusieurs centaines.
Elisabeth Byrs, porte-parole du Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU, à déclaré dimanche "Il y a toujours de l'espoir (de retrouver des rescapés). Les conditions sont très favorables. C'est exceptionnel, Dieu merci", elle à également déclaré "Le moral des équipes de sauvetage reste très bon en dépit des difficultés et des conditions"
RM
Une personne coincée dans les ruines de l'Hôtel Montana à donnée des signes de vie.
A l'heure actuelle les 1739 sauveteurs et 161 chiens ont réussis à dégager 70 personnes des décombres.
On ne sait pas combien de victimes ont été dégager par les bénévoles, mais surement plusieurs centaines.
Elisabeth Byrs, porte-parole du Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU, à déclaré dimanche "Il y a toujours de l'espoir (de retrouver des rescapés). Les conditions sont très favorables. C'est exceptionnel, Dieu merci", elle à également déclaré "Le moral des équipes de sauvetage reste très bon en dépit des difficultés et des conditions"
RM
Haïti : Hôpitaux débordés à Port-au-Prince et en provinces
Les hôpitaux encore opérationnels de la capitale sont submergés de patients, alors les patients se dirigent vers les hôpitaux de provinces comme celui des Cayes, 98% des blessés de l'hôpital général de la ville des Cayes viennent de la Capitale. Il commence là aussi à manquer de médicaments, de matériels mais aussi des bras. Les médecins sont plus que débordés, ils lancent un appel à l'aide, un SOS.
A Port-au-Prince des dizaines de milliers de personnes attendent des soins, certains sont plus occupés à chercher des proches qu'à se soigner eux même. Là aussi les hôpitaux sont débordés comme le témoigne une infirmière:
"Nous demandons de nous apporter de l'aide ici, en ce moment en urgence parce que ça commence à s'aggraver, des personnes qui sont mortes commencent à tomber en décomposition, ça nous donne beaucoup de problèmes, assurément dans les moments à venir, il y aura des problèmes ici d'épidémie, ça, il faut penser à ce genre de choses."
A l'hôpital du Canapé-Vert la vision est apocalyptique, il y a ses dizaines de patients dans la cour, au milieu de cadavres. Pour le personnel hospitalier c'est comme un film d'horreur pieds mutilés, crânes défoncés, bras en charpie...
Actuellement il y a deux hôpitaux de campagne installé près de Port-au-Prince.
Ronald Ackermans, responsable de la mission B-Fast Haïti raconte "On voit environ 80 personnes par jour et ces 80 personnes, 20%, ce sont des opérations, ça veut dire, plusieurs amputations, des plaies, soigner des plaies mais des plaies horribles, qu'on essaie de nettoyer et comme ça de donner aux gens une chance de survivre."
Hier, les autorités ont déclaré, l'état d'urgence sur tout le territoire pour une durée de 15 jours.
RM
A Port-au-Prince des dizaines de milliers de personnes attendent des soins, certains sont plus occupés à chercher des proches qu'à se soigner eux même. Là aussi les hôpitaux sont débordés comme le témoigne une infirmière:
"Nous demandons de nous apporter de l'aide ici, en ce moment en urgence parce que ça commence à s'aggraver, des personnes qui sont mortes commencent à tomber en décomposition, ça nous donne beaucoup de problèmes, assurément dans les moments à venir, il y aura des problèmes ici d'épidémie, ça, il faut penser à ce genre de choses."
A l'hôpital du Canapé-Vert la vision est apocalyptique, il y a ses dizaines de patients dans la cour, au milieu de cadavres. Pour le personnel hospitalier c'est comme un film d'horreur pieds mutilés, crânes défoncés, bras en charpie...
Actuellement il y a deux hôpitaux de campagne installé près de Port-au-Prince.
Ronald Ackermans, responsable de la mission B-Fast Haïti raconte "On voit environ 80 personnes par jour et ces 80 personnes, 20%, ce sont des opérations, ça veut dire, plusieurs amputations, des plaies, soigner des plaies mais des plaies horribles, qu'on essaie de nettoyer et comme ça de donner aux gens une chance de survivre."
Hier, les autorités ont déclaré, l'état d'urgence sur tout le territoire pour une durée de 15 jours.
RM
Haïti : Hôpitaux débordés à Port-au-Prince et en provinces
Les hôpitaux encore opérationnels de la capitale sont submergés de patients, alors les patients se dirigent vers les hôpitaux de provinces comme celui des Cayes, 98% des blessés de l'hôpital général de la ville des Cayes viennent de la Capitale. Il commence là aussi à manquer de médicaments, de matériels mais aussi des bras. Les médecins sont plus que débordés, ils lancent un appel à l'aide, un SOS.
A Port-au-Prince des dizaines de milliers de personnes attendent des soins, certains sont plus occupés à chercher des proches qu'à se soigner eux même. Là aussi les hôpitaux sont débordés comme le témoigne une infirmière:
"Nous demandons de nous apporter de l'aide ici, en ce moment en urgence parce que ça commence à s'aggraver, des personnes qui sont mortes commencent à tomber en décomposition, ça nous donne beaucoup de problèmes, assurément dans les moments à venir, il y aura des problèmes ici d'épidémie, ça, il faut penser à ce genre de choses."
A l'hôpital du Canapé-Vert la vision est apocalyptique, il y a ses dizaines de patients dans la cour, au milieu de cadavres. Pour le personnel hospitalier c'est comme un film d'horreur pieds mutilés, crânes défoncés, bras en charpie...
Actuellement il y a deux hôpitaux de campagne installé près de Port-au-Prince.
Ronald Ackermans, responsable de la mission B-Fast Haïti raconte "On voit environ 80 personnes par jour et ces 80 personnes, 20%, ce sont des opérations, ça veut dire, plusieurs amputations, des plaies, soigner des plaies mais des plaies horribles, qu'on essaie de nettoyer et comme ça de donner aux gens une chance de survivre."
Hier, les autorités ont déclaré, l'état d'urgence sur tout le territoire pour une durée de 15 jours.
RM
A Port-au-Prince des dizaines de milliers de personnes attendent des soins, certains sont plus occupés à chercher des proches qu'à se soigner eux même. Là aussi les hôpitaux sont débordés comme le témoigne une infirmière:
"Nous demandons de nous apporter de l'aide ici, en ce moment en urgence parce que ça commence à s'aggraver, des personnes qui sont mortes commencent à tomber en décomposition, ça nous donne beaucoup de problèmes, assurément dans les moments à venir, il y aura des problèmes ici d'épidémie, ça, il faut penser à ce genre de choses."
A l'hôpital du Canapé-Vert la vision est apocalyptique, il y a ses dizaines de patients dans la cour, au milieu de cadavres. Pour le personnel hospitalier c'est comme un film d'horreur pieds mutilés, crânes défoncés, bras en charpie...
Actuellement il y a deux hôpitaux de campagne installé près de Port-au-Prince.
Ronald Ackermans, responsable de la mission B-Fast Haïti raconte "On voit environ 80 personnes par jour et ces 80 personnes, 20%, ce sont des opérations, ça veut dire, plusieurs amputations, des plaies, soigner des plaies mais des plaies horribles, qu'on essaie de nettoyer et comme ça de donner aux gens une chance de survivre."
Hier, les autorités ont déclaré, l'état d'urgence sur tout le territoire pour une durée de 15 jours.
RM
Haïti : Situation ce dimanche, de pire en pire
Aujourd'hui dimanche de nouvelles violences au centre-ville, maintenant les pillards s'attaquent aux commerces qui ont résisté au séisme. Un journaliste canadien a été témoin de violente bagarres et affrontements entre pillards sur le boulevard Dessalines, boulevard enfumé par des barricades où des corps ont étaient brûlés. Ce matin des policiers ont abattus deux pillards.
RM
RM
Haïti: 70,000 cadavres enterrés
Le secrétaire d'État à l'Alphabétisation, Carol Joseph, indique que 70,000 cadavres ont été enterrés dans des fosses communes depuis le séisme de mardi.
Le gouvernement a décrété aujourd'hui, par arrêté, l'état d'urgence dans le pays jusqu'à la fin janvier.
Une période de deuil national de 30 jours, jusqu'au 17 février, lors de laquelle les drapeaux des bâtiments officiels seront mis en berne.
Le dernier bilan fourni samedi par Jean-Max Bellerive indiquait que 25,000 corps avait étaient ramassés.
RM
Le gouvernement a décrété aujourd'hui, par arrêté, l'état d'urgence dans le pays jusqu'à la fin janvier.
Une période de deuil national de 30 jours, jusqu'au 17 février, lors de laquelle les drapeaux des bâtiments officiels seront mis en berne.
Le dernier bilan fourni samedi par Jean-Max Bellerive indiquait que 25,000 corps avait étaient ramassés.
RM
Ce matin à Port-au-Prince (dimanche 17 janvier....J5 DE L'AN ZERO
Ce matin à Port-au-Prince la situation demeure très tendue, les gens sont en colère, ils considèrent que l'aide n'arrivent pas assez vite pour les victimes du tremblement de terre. La population manque de nourriture, de soins et surtout d'eau. Samedi, il y a eu des affrontements entre de grande quantités de personnes pour de la marchandise volées. Les autorités parlent de 50,000 à 100,000 morts. Port-au-Prince et envahit de pillards, beaucoup font partie des gags de Cité-Soleil, un habitant déclare "Ils sont sortis de prison et maintenant, ils traînent en essayant de voler les gens". En plus des pillards, les détenus évadés rodent également dans les rues et sèment la terreur.
Cinq jours après le séisme beaucoup d'habitant tant également de quitter la Capitale, ils ont peur de nouvelle secousse, fuit la violence (vol, pillage et échauffourées) et l'odeur pestilentiel.
Les habitants des villes de provinces et limitrophes sont également en colères car ils se sentent oubliés, par exemple Léogâne serait touché gravement 80 à 90% seraient détruits, les villes de Gressier et Carrefour seraient détruites à 50%.
Robert Labrousse un chef d'entreprise en Haïti est allé samedi près du Caribbean Market et en ville, il raconte sur RFI "Je peux vous dire que c'est la débandade complète, il y a plein de gens encore sous les décombres qu'on n’a pas encore enlevés, il y a plein de monde en bas sous les décombres. Maintenant il y a des gars le la Minustha, des secouristes étrangers qui sont là et qui essaient de faire pour le mieux mais on a encore enlevé personne. Dans les rues sa pue, sa pue le mort ces les cadavres, ont traversent les cadavres partout, c'est horrible, c'est horrible, j'ai découvert aujourd'hui c'est la première fois que je suis descendu pratiquement en ville pour constater qu'il y avait beaucoup, beaucoup, beaucoup de bâtiments par terre. Ce qu'il faudrait faire en premier lieu à mon avis c'est de ramasser dans les rues tous les cadavres comme on peut pour les brûler ou les mettre à la fausse commune, parce que ca devient infect, tous le monde a un mouchoir sur le nez, et ca va aller mal plus tard surtout avec le soleil qui frappe ca va être la catastrophe bientôt."
RM - RFICe matin à Port-au-Prince
Cinq jours après le séisme beaucoup d'habitant tant également de quitter la Capitale, ils ont peur de nouvelle secousse, fuit la violence (vol, pillage et échauffourées) et l'odeur pestilentiel.
Les habitants des villes de provinces et limitrophes sont également en colères car ils se sentent oubliés, par exemple Léogâne serait touché gravement 80 à 90% seraient détruits, les villes de Gressier et Carrefour seraient détruites à 50%.
Robert Labrousse un chef d'entreprise en Haïti est allé samedi près du Caribbean Market et en ville, il raconte sur RFI "Je peux vous dire que c'est la débandade complète, il y a plein de gens encore sous les décombres qu'on n’a pas encore enlevés, il y a plein de monde en bas sous les décombres. Maintenant il y a des gars le la Minustha, des secouristes étrangers qui sont là et qui essaient de faire pour le mieux mais on a encore enlevé personne. Dans les rues sa pue, sa pue le mort ces les cadavres, ont traversent les cadavres partout, c'est horrible, c'est horrible, j'ai découvert aujourd'hui c'est la première fois que je suis descendu pratiquement en ville pour constater qu'il y avait beaucoup, beaucoup, beaucoup de bâtiments par terre. Ce qu'il faudrait faire en premier lieu à mon avis c'est de ramasser dans les rues tous les cadavres comme on peut pour les brûler ou les mettre à la fausse commune, parce que ca devient infect, tous le monde a un mouchoir sur le nez, et ca va aller mal plus tard surtout avec le soleil qui frappe ca va être la catastrophe bientôt."
RM - RFICe matin à Port-au-Prince
Communications de Liliane Pierre-Paul
Le peuple fait preuve de discipline, d’entre-aide et de dignité
Lors de la première conversation téléphonique avec la journaliste Liliane Pierre-Paul depuis le séisme, elle a d’abord fait état d’une réplique assez sérieuse qui venait de se produire tout juste avant l’appel.
samedi 16 janvier 2010, Radio Kiskeya
Lors de la première conversation téléphonique avec la journaliste Liliane Pierre-Paul depuis le séisme, elle a d’abord fait état d’une réplique assez sérieuse qui venait de se produire tout juste avant l’appel.
Elle a aussi tenu à rendre un vibrant hommage au peuple Haïtien en général et à la population de Port-au-Prince en particulier pour son auto-discpline et à sa capacité d’organisation spontanée dans les places publiques et ce malgré l’absence absolue de la protection civile ou du gouvernement.
"Ils se sont organisés tous seuls" disait-elle. Dans la même veine, elle a tenu à souligner la solidarité de quartier qui règne en ce moment, contrairement à la violence dont fait état les médias étrangers.
Naturellement, les pénuries s’aggravent. Ils commencent à manquer d’eau, de nourriture et de médicaments. Les gens font la file devant les supermarchés encore debout mais ces derniers craignent d’ouvrir leurs portes de peur de ne pas subir de pillages.
Par ailleurs, elle indique que le bilan sera de plusieurs centaines de milliers de morts et que les rues sont envahies par des millions de gens.
De nouveau, elle a insisté sur le fait que la distribution de l’aide internationale ne pourra se faire sans une "coordination nationale".
Quant aux forces vives du pays, elles sont encore là mais manquent de moyens de communications.
Et pendant qu’elle expliquait ce fait, la ligne a coupé.
Radio Kiskeya
La Première dame d'Haïti convaincue que son pays se relèvera de la tragédie
Pendue à un téléphone portable qui émet difficilement, la Première dame d'Haïti Elizabeth Préval travaille sans relâche aux côtés de son époux pour coordonner l'aide internationale, se disant convaincue que son pays se relèvera et exhortant ses compatriotes au courage. «Je suis convaincue que le pays va s'en sortir. A voir la solidarité qui se manifeste parmi la population, il y a de l'espoir», dit-elle aux côtés du président René Préval. Elle s'exprime dans le bureau de fortune aménagé par le gouvernement au sein d'un commissariat de police proche de l'aéroport de Port-au-Prince, après la destruction des principaux bâtiments officiels dans le séisme de mardi.«Le destin nous a frappé. Malheureusement, nous ne pouvons rien dire là-dessus, nous ne pouvons que réagir en disant que nous allons assumer. Je demande aux femmes et la population en général de se montrer courageuse et patiente et d'aller de l'avant», dit cette fière quinquagénaire qui a épousé le président d'Haïti il y a seulement quelques semaines.
«Je suis submergée par la gravité de la situation. Le destin nous a frappé à nouveau, mais nous faisons de notre mieux pour venir en aide aux personnes sinistrées et nous pensons surtout aux femmes et aux enfants», poursuit Mme Préval.
La Première dame, qui était conseillère économique du président avant de devenir son épouse, dit être en contact avec des organisations religieuses et des institutions internationales qui veulent secourir les Haïtiens.
Entre deux appels téléphoniques et une communication par talkie-walkie, elle veut s'occuper de tout.
«Il faut faire venir de l'eau et de l'essence», recommande-t-elle à un de ses interlocuteurs par téléphone, énumérant la longue liste des besoins de ses compatriotes.
Tendant une boisson gazeuse à son époux qui réclamait à boire d'un signe de tête et le priant de prendre le repas qui l'attend depuis des heures, elle assure que «l'Etat ne s'est pas effondré».
«Nous procédons par priorités», répond-elle aux critiques adressées au gouvernement.
«Nous commencions à avoir des résultats grâce aux efforts de reconstruction des infrastructures routières détruites par des ouragans en 2008. La production agricole a enregistré un bond», affirme-t-elle, avant de déplorer la successions de tragédies qui ont frappé son pays ces dernières années, à commencer par cette série d'ouragans qui ont fait plus de 800 morts et environ un million de sinistrés.
Malgré le drame que vit son pays, Elizabeth Préval garde le sourire. Exhortant ses compatriotes à faire preuve de patience, elle demande aussi aux critiques de faire preuve de mesure.
«Les Haïtiens n'ont pas attendu l'aide internationale pour s'organiser. Il ont pris les devants en s'organisant pour s'entraider que ce soit dans les rues ou sur les places publiques» où ils se sont installés, souligne-t-elle.
«Il y a un manque de nourriture et d'eau et j'espère que cette aide va arriver rapidement pour être distribuée, pour éviter qu'il y ait des frustrations au sein de la population ce qui pourrait ouvrir la porte à une situation de violence», ce qu'il faut éviter à tout prix, selon elle.
Mme Préval, mère de deux garçons de son premier mariage avec un célèbre économiste haïtien décédé il y a quelques années, achève l'entretien en remerciant la communauté internationale pour son aide avant de partir avec le chef de l'Etat voir son ex-beau frère, ministre du gouvernement, dont les parents ont péri dans l'effondrement de leur maison.
Clarens Renois
AFP
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=16505
«Je suis submergée par la gravité de la situation. Le destin nous a frappé à nouveau, mais nous faisons de notre mieux pour venir en aide aux personnes sinistrées et nous pensons surtout aux femmes et aux enfants», poursuit Mme Préval.
La Première dame, qui était conseillère économique du président avant de devenir son épouse, dit être en contact avec des organisations religieuses et des institutions internationales qui veulent secourir les Haïtiens.
Entre deux appels téléphoniques et une communication par talkie-walkie, elle veut s'occuper de tout.
«Il faut faire venir de l'eau et de l'essence», recommande-t-elle à un de ses interlocuteurs par téléphone, énumérant la longue liste des besoins de ses compatriotes.
Tendant une boisson gazeuse à son époux qui réclamait à boire d'un signe de tête et le priant de prendre le repas qui l'attend depuis des heures, elle assure que «l'Etat ne s'est pas effondré».
«Nous procédons par priorités», répond-elle aux critiques adressées au gouvernement.
«Nous commencions à avoir des résultats grâce aux efforts de reconstruction des infrastructures routières détruites par des ouragans en 2008. La production agricole a enregistré un bond», affirme-t-elle, avant de déplorer la successions de tragédies qui ont frappé son pays ces dernières années, à commencer par cette série d'ouragans qui ont fait plus de 800 morts et environ un million de sinistrés.
Malgré le drame que vit son pays, Elizabeth Préval garde le sourire. Exhortant ses compatriotes à faire preuve de patience, elle demande aussi aux critiques de faire preuve de mesure.
«Les Haïtiens n'ont pas attendu l'aide internationale pour s'organiser. Il ont pris les devants en s'organisant pour s'entraider que ce soit dans les rues ou sur les places publiques» où ils se sont installés, souligne-t-elle.
«Il y a un manque de nourriture et d'eau et j'espère que cette aide va arriver rapidement pour être distribuée, pour éviter qu'il y ait des frustrations au sein de la population ce qui pourrait ouvrir la porte à une situation de violence», ce qu'il faut éviter à tout prix, selon elle.
Mme Préval, mère de deux garçons de son premier mariage avec un célèbre économiste haïtien décédé il y a quelques années, achève l'entretien en remerciant la communauté internationale pour son aide avant de partir avec le chef de l'Etat voir son ex-beau frère, ministre du gouvernement, dont les parents ont péri dans l'effondrement de leur maison.
Clarens Renois
AFP
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=16505
Haïti: L'aide arrive mais l'aéroport est saturé
L'aide international continue d'affluer à l'aéroport de Port-au-Prince, mais selon un responsable du gouvernement Haïtien il existe un gros problème de coordination à l'aéroport Toussaint Louverture, il manque de camions pour acheminer l'aide, les routes sont aussi en cause. Hier les USA ont été officiellement chargé de faire fonctionner l'aéroport qui a maintenant atteint sa capacité maximum de 90 atterrissages/décollages par jour. Un avion français transportant un hôpital de campagne n'a pas pu atterrir.
L'ONU affirme que le séisme de mardi est la pire catastrophe auquel elle n'a jamais été confrontée. Mr Obama a reçu à la maison blanche Georges W. Bush et Bill Clinton qu'il a chargé de rassemblé des fonds pour aider les victimes.
Le bas de la ville, la grande rue... (Centre commercial de Port-au-Prince) sont pratiquement totalement détruits et envahit par des pillards.
RM
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=16508
L'ONU affirme que le séisme de mardi est la pire catastrophe auquel elle n'a jamais été confrontée. Mr Obama a reçu à la maison blanche Georges W. Bush et Bill Clinton qu'il a chargé de rassemblé des fonds pour aider les victimes.
Le bas de la ville, la grande rue... (Centre commercial de Port-au-Prince) sont pratiquement totalement détruits et envahit par des pillards.
RM
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=16508
Hillary Clinton promet aux Haïtiens d'être là pour eux
La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton, a promis samedi aux Haïtiens que les Etats-Unis seront là pour eux "aujourd'hui, demain et à l'avenir", s'exprimant du tarmac de l'aéroport de Port-au-Prince, ravagé mardi par un séisme.
La secrétaire d'Etat avait le visage visiblement marqué par ce qu'elle a entendu des équipes qui coordonnent les secours américains en Haïti ainsi que ce qu'a pu lui confier directement le président haïtien René Préval.
Avant de reprendre son avion pour Washington, Mme Clinton, a indiqué que le président Préval et elle publieront dimanche un communiqué commun soulignant la volonté entre les autorités des deux pays à travailler ensemble.
S'adressant directement au peuple haïtien, et traduite en créole, Mme Clinton a déclaré: "Vous avez été terriblement mis à l'épreuve mais je sais qu'Haïti peut se relever et être encore plus fort et meilleur à l'avenir".
Mme Clinton est la plus haute responsable américaine à faire le déplacement dans l'île, où les Etats-Unis déploient des efforts massifs pour venir en aide à la population.
Les Etats-Unis ont notamment pris le contrôle de l'aéroport - centre névralgique des secours venus du monde entier - à la demande des autorités de Port-au-Prince.
Le président René Préval a répété samedi l'estimation du bilan fourni la veille par les autorités: au moins 50.000 morts, 250.000 blessés et 1,5 million de sans-abri. Son premier ministre Jean-Marc Bellerive, a indiqué de son côté que plus de 25.000 dépouilles avaient été ramassées.
AFP
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=16521
La secrétaire d'Etat avait le visage visiblement marqué par ce qu'elle a entendu des équipes qui coordonnent les secours américains en Haïti ainsi que ce qu'a pu lui confier directement le président haïtien René Préval.
Avant de reprendre son avion pour Washington, Mme Clinton, a indiqué que le président Préval et elle publieront dimanche un communiqué commun soulignant la volonté entre les autorités des deux pays à travailler ensemble.
S'adressant directement au peuple haïtien, et traduite en créole, Mme Clinton a déclaré: "Vous avez été terriblement mis à l'épreuve mais je sais qu'Haïti peut se relever et être encore plus fort et meilleur à l'avenir".
Mme Clinton est la plus haute responsable américaine à faire le déplacement dans l'île, où les Etats-Unis déploient des efforts massifs pour venir en aide à la population.
Les Etats-Unis ont notamment pris le contrôle de l'aéroport - centre névralgique des secours venus du monde entier - à la demande des autorités de Port-au-Prince.
Le président René Préval a répété samedi l'estimation du bilan fourni la veille par les autorités: au moins 50.000 morts, 250.000 blessés et 1,5 million de sans-abri. Son premier ministre Jean-Marc Bellerive, a indiqué de son côté que plus de 25.000 dépouilles avaient été ramassées.
AFP
Haïti: plus de 25.000 corps ramassés et ensevelis selon le Premier ministre haïtien Jean-Max Bellerive
Plus de 25.000 corps de victimes du séisme qui a ravagé la capitale haïtienne mardi ont été ramassés et ensevelis, a déclaré samedi à l'AFP le Premier ministre haïtien, Jean-Max Bellerive.
"Vingt mille corps ont officiellement été ramassés par l'Etat, sans compter les corps ramassés par la Minustah (Mission de stabilisation de l'ONU en Haïti), les ONG et les volontaires, soit environ 5 ou 6.000", a-t-il dit.
Vendredi, M. Bellerive avait indiqué qu'au moins 15.000 dépouilles avaient été ramassées.
AFP
"Vingt mille corps ont officiellement été ramassés par l'Etat, sans compter les corps ramassés par la Minustah (Mission de stabilisation de l'ONU en Haïti), les ONG et les volontaires, soit environ 5 ou 6.000", a-t-il dit.
Vendredi, M. Bellerive avait indiqué qu'au moins 15.000 dépouilles avaient été ramassées.
AFP
Haïti : Vies en périls, ils n'ont pas d'eau
Plusieurs dizaines de milliers de sans abris, cherches de l'eau désespérément, plus rien ne coule des tuyaux de la CAMEP, quelques chauffeurs se risquent à livrer des camions d'eau aux quatre coins de la capitale, ils craignent les agressions.
"L'eau devient une denrée rare"
Ce matin nous apprenions que la compagnie Culligan allez effectuer aujourd'hui des tests de productions suite à la remise en état de son usine. Mais la compagnie n'a aucun moyen de livré son eau, elle ne dispose pas de camion citerne.
Tom Osbeck, un missionnaire américain déclare "Même la distribution de nourriture ou d'eau est très dangereuse. Les gens perdent espoir et se battront à mort pour un verre d'eau"
Des ONG arrive avec des solutions, l'OXFAM à réussi à transporter des réservoirs de 2000 et 5000 litres dans la capitale. L'armée américaine transporte de l'eau depuis l'USS Carl Vinson par hélicoptère. Le groupe Procter & Gamble a envoyé 3 millions de sachets pour purifier l'eau.
Entre temps l'eau est vendue au marché noir dans la capitale et ses zones environnantes.
"L'eau devient une denrée rare"
Ce matin nous apprenions que la compagnie Culligan allez effectuer aujourd'hui des tests de productions suite à la remise en état de son usine. Mais la compagnie n'a aucun moyen de livré son eau, elle ne dispose pas de camion citerne.
Tom Osbeck, un missionnaire américain déclare "Même la distribution de nourriture ou d'eau est très dangereuse. Les gens perdent espoir et se battront à mort pour un verre d'eau"
Des ONG arrive avec des solutions, l'OXFAM à réussi à transporter des réservoirs de 2000 et 5000 litres dans la capitale. L'armée américaine transporte de l'eau depuis l'USS Carl Vinson par hélicoptère. Le groupe Procter & Gamble a envoyé 3 millions de sachets pour purifier l'eau.
Entre temps l'eau est vendue au marché noir dans la capitale et ses zones environnantes.
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