Le représentant spécial du secrétaire général et chef de la minustha en Haïti a dit constater à la mi- journée un faible taux de participation aux sénatoriales du 19 avril. Le Représentant spécial du Secrétaire général de l'ONU, Hédi Annabi, a précisé et nous citons :<> a-t-il ajouté Pour assurer le bon déroulement des opérations sont déployés aux abords des lieux de vote des agents de la Police nationale d'Haïti (PNH), de même que leurs homologues de la Police des Nations UnieSelon le porte parole de la police, Les agents de la PNH aidés des casques bleus ont été mobilisés à l'occasion des sénatoriales du 19 avril
RD
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=15082
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
lundi 20 avril 2009
Les élections qui valaient 16.000.000 : Dans les provinces, une participation timide…et frustrée
Par Maude Malengrez
P-au-P, 19 avril 09 [AlterPresse] --- A travers le pays, hormis dans le plateau-central, le scrutin pour les sénatoriales partielles se déroule jusqu’à présent dans un calme relatif. La participation est partout qualifiée de timide, ce qui n’empêche pas les observateurs de relever de nombreuses irrégularités.
Partout dans le pays, l’écho se fait identique : peu d’électeurs se rendent dans les bureaux de vote pour participer au scrutin, qui doit permettre de renouveler 12 des 30 sièges du sénat.
“Les gens viennent timidement, la situation est très froide”, constate Philippe Bertony, observateur du Réseau national de défense des droits humains (RNDDH), depuis le centre de vote installé dans le Lycée Toussaint à Ennery, dans l’Artibonite (Nord).
Décor semblable au Lycée National du Cap haitien, comme dans de nombreux bureaux de vote à Jean-Rabel ou Port-de-Paix (Nord-Ouest), selon des informations recueillies par AlterPresse.
Aux Cayes (Sud), la participation serait tellement faible que des membres de bureaux de vote quitteraient leur poste pour jeter un œil aux alentours. Dans le centre installé à l’Ecole nationale communautaire de Phozin, vers 10h30 ce matin, une dizaine de votes seulement étaient enregistrés, dont trois membres de bureau, quatre mandataires de partis politiques et deux superviseurs, selon des chiffres fournis par des observateurs.
Irrégularités et incidents épars
Une série d’irrégularités sont malgré tout relevées à travers le pays, susceptibles de décourager le citoyen le plus tenace dans l’exercice de ses droits civiques. Beaucoup d’électeurs ne trouvent pas leurs noms sur les listes, comme aux Cayes où certains ont parfois parcouru 5 centres de vote pour finir par rentrer chez eux sans avoir voté. Beaucoup éprouvent des difficultés à utiliser le système de SMS mis en place pour s’y retrouver. Une situation particulièrement frustrante pour les électeurs, les transports publics ne circulant pas.
A Anse-à-Pitre (Sud-Est), comme ailleurs dans le pays, de nombreuses tensions créées par les mandataires politiques présents dans les bureaux de vote ont été signalées.
A Ouanaminthe (Nord-est), l’un des plus grands centres de vote, le centre George Muller, a été fermé par la police aux environs d’onze heures, après qu’elle ait évacué tous les mandataires et observateurs. Cette action faisait suite à la tentative d’un candidat de s’emparer des urnes. Le centre devait reprendre fonction en début d’après-midi, selon les informations recueillies par AlterPresse.
Dans la commune de Terrier-rouge (Nord-est) au centre de vote du Lycée national, une intervention de la police a été nécessaire pour disperser des partisans de Lespwa. Dans la cinquième section communale de Jean-Rabel (Nord-Ouest), quelques incidents liés à un candidat qui tentait de faire voter ses partisans plusieurs fois ont été signalés. Ils ont été rapidement contrôlés par la police.
Dans la des Cayes, des barricades auraient été levées et des pneux incendiés cette nuit vers une heure du matin. La police aurait rapidement mis fin à ces incidents.
Une équipe d’observateurs a également signalé la présence de barricades à hauteur de Faucher sur la route de Grand Goave (Sud). [mm gp apr 19/04/09 14 :00]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article8276
P-au-P, 19 avril 09 [AlterPresse] --- A travers le pays, hormis dans le plateau-central, le scrutin pour les sénatoriales partielles se déroule jusqu’à présent dans un calme relatif. La participation est partout qualifiée de timide, ce qui n’empêche pas les observateurs de relever de nombreuses irrégularités.
Partout dans le pays, l’écho se fait identique : peu d’électeurs se rendent dans les bureaux de vote pour participer au scrutin, qui doit permettre de renouveler 12 des 30 sièges du sénat.
“Les gens viennent timidement, la situation est très froide”, constate Philippe Bertony, observateur du Réseau national de défense des droits humains (RNDDH), depuis le centre de vote installé dans le Lycée Toussaint à Ennery, dans l’Artibonite (Nord).
Décor semblable au Lycée National du Cap haitien, comme dans de nombreux bureaux de vote à Jean-Rabel ou Port-de-Paix (Nord-Ouest), selon des informations recueillies par AlterPresse.
Aux Cayes (Sud), la participation serait tellement faible que des membres de bureaux de vote quitteraient leur poste pour jeter un œil aux alentours. Dans le centre installé à l’Ecole nationale communautaire de Phozin, vers 10h30 ce matin, une dizaine de votes seulement étaient enregistrés, dont trois membres de bureau, quatre mandataires de partis politiques et deux superviseurs, selon des chiffres fournis par des observateurs.
Irrégularités et incidents épars
Une série d’irrégularités sont malgré tout relevées à travers le pays, susceptibles de décourager le citoyen le plus tenace dans l’exercice de ses droits civiques. Beaucoup d’électeurs ne trouvent pas leurs noms sur les listes, comme aux Cayes où certains ont parfois parcouru 5 centres de vote pour finir par rentrer chez eux sans avoir voté. Beaucoup éprouvent des difficultés à utiliser le système de SMS mis en place pour s’y retrouver. Une situation particulièrement frustrante pour les électeurs, les transports publics ne circulant pas.
A Anse-à-Pitre (Sud-Est), comme ailleurs dans le pays, de nombreuses tensions créées par les mandataires politiques présents dans les bureaux de vote ont été signalées.
A Ouanaminthe (Nord-est), l’un des plus grands centres de vote, le centre George Muller, a été fermé par la police aux environs d’onze heures, après qu’elle ait évacué tous les mandataires et observateurs. Cette action faisait suite à la tentative d’un candidat de s’emparer des urnes. Le centre devait reprendre fonction en début d’après-midi, selon les informations recueillies par AlterPresse.
Dans la commune de Terrier-rouge (Nord-est) au centre de vote du Lycée national, une intervention de la police a été nécessaire pour disperser des partisans de Lespwa. Dans la cinquième section communale de Jean-Rabel (Nord-Ouest), quelques incidents liés à un candidat qui tentait de faire voter ses partisans plusieurs fois ont été signalés. Ils ont été rapidement contrôlés par la police.
Dans la des Cayes, des barricades auraient été levées et des pneux incendiés cette nuit vers une heure du matin. La police aurait rapidement mis fin à ces incidents.
Une équipe d’observateurs a également signalé la présence de barricades à hauteur de Faucher sur la route de Grand Goave (Sud). [mm gp apr 19/04/09 14 :00]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article8276
LES ELECTIONS QUI VALAIENT 16.000.00... Le président Préval approuve la décision du CEP d’annuler les élections dans le Plateau Central
P-au-P., 19 avril 09 [AlterPresse] --- Le président René Préval a approuvé la décision du Conseil Électoral Provisoire (CEP) d’annuler les élections sénatoriales partielles dans le département du Plateau Central (Est), suite à des incidents violents enregistrés dans cette région.
« S’il y a des troubles dans une région, le CEP en tant qu’institution indépendante qui organise les élections, a suspendu les opérations pour pouvoir les reprendre dans de bonnes conditions », déclare René Préval à une meute de journalistes, dont un reporter d’AlterPresse, qui l’attendaient au centre de vote du lycée Marie Jeanne, à Port-au-Prince.
Preval est arrivé directement de l’aéroport international Toussaint Louverture à cet établissement pour pouvoir prendre part au vote. Le président est rentré de Trinidad où il a participé au cinquième sommet des Amériques.
Interrogé sur la timide participation constatée par les journalistes, le chef de l’État a fait savoir qu’il fallait attendre les résultats pour fixer le niveau de participation. « J’attends les résultats que va donner le CEP pour savoir quel a été le taux de participation à travers le pays », dit-il.
« Le vote est un devoir civique mais n’est pas obligatoire », souligne le président.
La première ministre Michèle Pierre-Louis, qui a voté dans l’après-midi dans le centre de vote de la Protection Civile à Turgeau (secteur est de la capital), n’a pas voulu commenter la faible participation à ces sénatoriales partielles.
« J’étais seulement venue accomplir mon devoir civique », a-t-elle simplement déclaré.
Environ 4.5 millions d’électeurs étaient attendus aux urnes pour élire 12 des 30 sénateurs qui composent le sénat.
http://www.alterpresse.org/spip.php?article8277
LES ELECTIONS QUI VALAIENT 16.000.000....Haïti/Sénatoriales : Fin des opérations de vote à la capitale avec des urnes presque vides
P-au-P, 19 avril 09 [AlterPresse] --- Les bureaux de vote ont fermé dimanche (19 avril 2009) à 16 heures locales à Port-au-Prince, sans avoir pu recevoir un nombre important d’électeurs, dans le cadre du scrutin pour le renouvellement d’un tiers du Sénat.
Durant toute la journée électorale, les électeurs et électrices étaient très peu nombreux à se rendre dans les Bureaux de Vote (BV) de la capitale pour remplir leur devoir civique.
Dans certains BV, il était très facile de se faire une idée concernant le taux de participation à ces consultations populaires visant à combler les douze sièges vacants au Sénat.
« Nous constatons un très faible taux de participation », affirme Pierre Espérance du Réseau national de défense des droits humains (RNDDH), qui relève de sérieux problèmes dans l’organisation de ces élections.
Pierre Espérance estime que des problèmes de légitimité pourraient peser sur ce scrutin, que des formations politiques, dont le parti Fanmi Lavalas de Jean-Bertrand Aristide, ont appelé à boycotter.
Des électeurs qui voulaient remplir leur devoir civique n’ont pu trouver leur nom sur aucune liste. Des centres de vote ont été transférés à la dernière minute, selon Pierre Espérance ajoutant que les électeurs n’étaient pas informés à temps.
Rentré de Trinité & Tobago où il a participé au cinquième Sommet des Amériques, le président René Préval a voté le candidat de son choix au Lycée Marie Jeanne au milieu d’un important dispositif de sécurité.
Interrogé sur la timide participation constatée par les journalistes, le chef de l’État a fait savoir qu’il fallait attendre les résultats pour connaitre le niveau de participation.
« J’attends les résultats que va donner le CEP pour savoir quel a été le taux de participation à travers le pays », affirme René Préval, soulignant au passage que « le vote est un devoir civique mais n’est pas obligatoire. »
Le même geste a été fait par le premier ministre Michèle Duvivier Pierre-Louis au bureau de la Direction de la protection civile dans le quartier de Turgeau (secteur est de la capitale).
Le chef du gouvernement, qui n’a pas voulu commenter la faible participation à ce scrutin sénatorial partiel, déclare : « j’étais seulement venue accomplir mon devoir civique. »
La journée électorale du 19 avril s’est déroulée globalement dans le calme à la capitale, en dépit de quelques incidents isolés.
Près d’une dizaine d’arrestations ont été effectuées à Port-au-Prince et dans d’autres régions du pays.
La chanteuse Barbara Guillaume, ancienne candidate à la Municipalité de Cité Soleil (périphérie nord), a été placée en garde à vue au commissariat de police de ce secteur après avoir été appréhendée à la mi-journée. [do gp apr 19/04/2009 17 :30]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article8279
Durant toute la journée électorale, les électeurs et électrices étaient très peu nombreux à se rendre dans les Bureaux de Vote (BV) de la capitale pour remplir leur devoir civique.
Dans certains BV, il était très facile de se faire une idée concernant le taux de participation à ces consultations populaires visant à combler les douze sièges vacants au Sénat.
« Nous constatons un très faible taux de participation », affirme Pierre Espérance du Réseau national de défense des droits humains (RNDDH), qui relève de sérieux problèmes dans l’organisation de ces élections.
Pierre Espérance estime que des problèmes de légitimité pourraient peser sur ce scrutin, que des formations politiques, dont le parti Fanmi Lavalas de Jean-Bertrand Aristide, ont appelé à boycotter.
Des électeurs qui voulaient remplir leur devoir civique n’ont pu trouver leur nom sur aucune liste. Des centres de vote ont été transférés à la dernière minute, selon Pierre Espérance ajoutant que les électeurs n’étaient pas informés à temps.
Rentré de Trinité & Tobago où il a participé au cinquième Sommet des Amériques, le président René Préval a voté le candidat de son choix au Lycée Marie Jeanne au milieu d’un important dispositif de sécurité.
Interrogé sur la timide participation constatée par les journalistes, le chef de l’État a fait savoir qu’il fallait attendre les résultats pour connaitre le niveau de participation.
« J’attends les résultats que va donner le CEP pour savoir quel a été le taux de participation à travers le pays », affirme René Préval, soulignant au passage que « le vote est un devoir civique mais n’est pas obligatoire. »
Le même geste a été fait par le premier ministre Michèle Duvivier Pierre-Louis au bureau de la Direction de la protection civile dans le quartier de Turgeau (secteur est de la capitale).
Le chef du gouvernement, qui n’a pas voulu commenter la faible participation à ce scrutin sénatorial partiel, déclare : « j’étais seulement venue accomplir mon devoir civique. »
La journée électorale du 19 avril s’est déroulée globalement dans le calme à la capitale, en dépit de quelques incidents isolés.
Près d’une dizaine d’arrestations ont été effectuées à Port-au-Prince et dans d’autres régions du pays.
La chanteuse Barbara Guillaume, ancienne candidate à la Municipalité de Cité Soleil (périphérie nord), a été placée en garde à vue au commissariat de police de ce secteur après avoir été appréhendée à la mi-journée. [do gp apr 19/04/2009 17 :30]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article8279
LES ELECTIONS QUI VALAIENT 16.000.000...Haïti/Elections : Le CEP reconnait une participation populaire « non massive »
P-au-P, 19 avril 09 [AlterPresse] --- Les autorités du Conseil électoral provisoire (CEP) se félicitent du déroulement considéré « réussi » des élections sénatoriales partielles du 19 avril 2009, marquées par une faible participation et des incidents divers.
« Le peuple a voté, mais non massivement », reconnait le président du Conseil Electoral Provisoire (CEP), Frantz-Gérard S. Verret, ajoutant que « nous avons fait notre devoir. Nous avons réalisé de bonnes élections ».
Il a attribué en partie la responsabilité de cette situation à un manque d’initiatives de la part des partis politiques pour encourager les électeurs à se rendre aux urnes.
Pour l’heure, Verret dit n’être pas en mesure de faire des estimations quant au taux de participation à ces joutes qui devaient mobiliser 4.5 millions d’électeurs et électrices.
Sur la liste des 78 candidats en lice pour les 12 sièges vacants au Sénat, trois désistements ont été enregistrés pour causes diverses.
« La journée a été réussie et nous avons livré la marchandise », affirme, pour sa part, Pierre-Louis Opont, directeur général du CEP.
Opont dit saluer les partisans du parti Fanmi Lavalas qui ont affiché un « comportement citoyen » durant toute la journée électorale, et n’ont affiché, selon lui, aucun comportement violent.
Ce parti, qui a lancé une « opération portes fermées » (boycott de ce scrutin, duquel il a été exclu par le CEP) n’a aucune implication dans les incidents violents enregistrés durant les opérations de vote, notamment dans le Plateau Central (Est) et dans la commune de Verrettes (Artibonite/Nord), précise Opont.
Un employé du CEP a été blessé par balle tôt dans la matinée du 19 avril, avant le début du vote, dans la commune de Mirebalais (Plateau Central).
Le CEP promet les résultats du scrutin dans quelques jours. [do gp apr 19/04/2009 19 : 30]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article8280
Haïti-Élections : Premiers constats en mi-teintes à travers les régions
P-au-P, 19 avril 09 [AlterPresse] --- Un temps plus long et une réflexion de fond seront nécessaires pour tirer les conclusions du scrutin de ce 19 avril, mais à sa clôture, à travers les régions, quelques constats émergent, qui ciblent une faible participation des électeurs et une mauvaise organisation des élections, selon des consultations effectuées par AlterPresse.
La participation des électeurs au scrutin a été très faible, des dires de tous les observateurs interrogés. De très nombreuses urnes n’ont reçu que quelques maigres bulletins, en majorité déposés par des membres des bureaux de vote ou des mandataires politiques.
Le Père Jean Hanssens, de la Commission nationale Justice et Paix, sans en tirer des conclusions hâtives, appelle à une réflexion profonde sur la signification de la faiblesse de la participation aux élections.
Si les intimidations du mouvement Lavalas à la veille du scrutin ne sont pas à écarter d’un revers de la main de la liste des explications, n’est-ce pas là surtout le signe d’un déficit démocratique et d’une certaine désillusion des citoyens dans l’utilité de leur vote, s’interroge le Père Hanssens.
Pour Antonal Mortimé, secrétaire général de la Plate-forme des organisations haïtiennes de défense des droits humains (POHDH), en plus de ces facteurs, le fait qu’historiquement des élections sénatoriales n’aient jamais amené les gens á voter en masse est cependant à prendre en compte.
Des électeurs ont continué à se rendre au compte-goutte dans les bureaux de vote dans l’après-midi, mais à une demi-heure de la fermeture, les bureaux étaient pour beaucoup d’entre eux déserts.
Le Conseil National d’Observation (CNO) remarquait cependant en milieu d’après-midi une participation un peu plus élevée dans les départements des Nippes, de la Grande-Anse (Sud-Ouest) et du Sud-Est.
Les problèmes organisationnels qui ont émaillé cette journée ont également participé à ce que très peu de bulletins soient visibles à travers les parois transparentes des urnes électorales.
Beaucoup de problèmes rencontrés dans les listes électorales ont été signalés, ainsi que des changements de dernière minute qui ont empêché une partie de la population désireuse de voter de remplir son devoir, ce que confirment le Conseil national d’observation (CNO), Justice et Paix et le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH).
Des irrégularités ont à nouveau été signalées dans l’après-midi. A Ennery (Nord), des observateurs ont remarqué que des personnes votaient deux fois, ou encore que d’autres votaient sans être munis de leur carte d’électeur.
Dans le Sud, plusieurs arrestations ont eu lieu à Aquin, Camp-Perrin, aux Cayes, principalement pour des faits de fraudes électorales.
Dans le plateau central, pour reprendre les termes d’Antonal Mortimé, on ne peut pas vraiment parler d’élections, faisant référence aux incidents violents qui se sont déroulés dans des centres de vote de plusieurs villes du département, ce qui a amené le Conseil électoral provisoire à annuler les opérations électorales en fin de matinée.
Ces incidents étaient prévisibles. Les autorités compétentes devaient prendre les mesures nécessaires pour éviter ces dérapages, estime Pierre Espérance, directeur exécutif du RNDDH.
Il demande aux autorités concernées d’ouvrir une enquête pour fixer les responsabilités, en rappelant que « la loi électorale donne des provisions légales pour sanctionner tout candidat qui incite à la violence. »
Les sénatoriales partielles de ce 19 avril se tiennent avec cinq mois de retard. Elles devraient rétablir l’effectif de trente sénateurs, à raison de trois par départements, et modifier probablement les rapports de force au Grand Corps.
75 candidats sont en lice pour les douze sièges de sénateurs à pourvoir, après l’enregistrement de 3 défections. De nouvelles élections doivent se tenir dans six mois pour renouveler un autre tiers du Sénat et la Chambre des députés.
http://www.alterpresse.org/spip.php?article8278
La participation des électeurs au scrutin a été très faible, des dires de tous les observateurs interrogés. De très nombreuses urnes n’ont reçu que quelques maigres bulletins, en majorité déposés par des membres des bureaux de vote ou des mandataires politiques.
Le Père Jean Hanssens, de la Commission nationale Justice et Paix, sans en tirer des conclusions hâtives, appelle à une réflexion profonde sur la signification de la faiblesse de la participation aux élections.
Si les intimidations du mouvement Lavalas à la veille du scrutin ne sont pas à écarter d’un revers de la main de la liste des explications, n’est-ce pas là surtout le signe d’un déficit démocratique et d’une certaine désillusion des citoyens dans l’utilité de leur vote, s’interroge le Père Hanssens.
Pour Antonal Mortimé, secrétaire général de la Plate-forme des organisations haïtiennes de défense des droits humains (POHDH), en plus de ces facteurs, le fait qu’historiquement des élections sénatoriales n’aient jamais amené les gens á voter en masse est cependant à prendre en compte.
Des électeurs ont continué à se rendre au compte-goutte dans les bureaux de vote dans l’après-midi, mais à une demi-heure de la fermeture, les bureaux étaient pour beaucoup d’entre eux déserts.
Le Conseil National d’Observation (CNO) remarquait cependant en milieu d’après-midi une participation un peu plus élevée dans les départements des Nippes, de la Grande-Anse (Sud-Ouest) et du Sud-Est.
Les problèmes organisationnels qui ont émaillé cette journée ont également participé à ce que très peu de bulletins soient visibles à travers les parois transparentes des urnes électorales.
Beaucoup de problèmes rencontrés dans les listes électorales ont été signalés, ainsi que des changements de dernière minute qui ont empêché une partie de la population désireuse de voter de remplir son devoir, ce que confirment le Conseil national d’observation (CNO), Justice et Paix et le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH).
Des irrégularités ont à nouveau été signalées dans l’après-midi. A Ennery (Nord), des observateurs ont remarqué que des personnes votaient deux fois, ou encore que d’autres votaient sans être munis de leur carte d’électeur.
Dans le Sud, plusieurs arrestations ont eu lieu à Aquin, Camp-Perrin, aux Cayes, principalement pour des faits de fraudes électorales.
Dans le plateau central, pour reprendre les termes d’Antonal Mortimé, on ne peut pas vraiment parler d’élections, faisant référence aux incidents violents qui se sont déroulés dans des centres de vote de plusieurs villes du département, ce qui a amené le Conseil électoral provisoire à annuler les opérations électorales en fin de matinée.
Ces incidents étaient prévisibles. Les autorités compétentes devaient prendre les mesures nécessaires pour éviter ces dérapages, estime Pierre Espérance, directeur exécutif du RNDDH.
Il demande aux autorités concernées d’ouvrir une enquête pour fixer les responsabilités, en rappelant que « la loi électorale donne des provisions légales pour sanctionner tout candidat qui incite à la violence. »
Les sénatoriales partielles de ce 19 avril se tiennent avec cinq mois de retard. Elles devraient rétablir l’effectif de trente sénateurs, à raison de trois par départements, et modifier probablement les rapports de force au Grand Corps.
75 candidats sont en lice pour les douze sièges de sénateurs à pourvoir, après l’enregistrement de 3 défections. De nouvelles élections doivent se tenir dans six mois pour renouveler un autre tiers du Sénat et la Chambre des députés.
http://www.alterpresse.org/spip.php?article8278
LES ELECTIONS QUI VALAIENT 16.000.000
Annulation des élections dans le département du Centre
Motifs : gravité des incidents
dimanche 19 avril 2009, Radio Kiskeya
Le président du Conseil Electoral Provisoire (CEP), M. Gérard S. Verret, a annoncé en fin de matinée dimanche l’annulation des élections dans le Plateau Central, en raison des graves incidents qui se sont produits dimanche matin dans ce département.
"Il y a certainement des gens qui ne sont pas encore prêts pour la démocratie", a déclaré M. Verret, soulignant qu’il importe de protéger les vies.
La décision d’annuler les élections dans le Centre résulte d’une large concertation entre le CEP, les responsables nationaux et internationaux de la sécurité et le Ministère de l’Intérieur, a déclaré le responsable de l’organisme électoral.
Il a estimé que tout se déroule normalement dans les autres départements, en dépit de l’ouverture tardive de certains bureaux de vote due au manque de matériel électoral. "Ces problèmes ont été finalement résolus", a précisé le président du CEP. [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5843
Motifs : gravité des incidents
dimanche 19 avril 2009, Radio Kiskeya
Le président du Conseil Electoral Provisoire (CEP), M. Gérard S. Verret, a annoncé en fin de matinée dimanche l’annulation des élections dans le Plateau Central, en raison des graves incidents qui se sont produits dimanche matin dans ce département.
"Il y a certainement des gens qui ne sont pas encore prêts pour la démocratie", a déclaré M. Verret, soulignant qu’il importe de protéger les vies.
La décision d’annuler les élections dans le Centre résulte d’une large concertation entre le CEP, les responsables nationaux et internationaux de la sécurité et le Ministère de l’Intérieur, a déclaré le responsable de l’organisme électoral.
Il a estimé que tout se déroule normalement dans les autres départements, en dépit de l’ouverture tardive de certains bureaux de vote due au manque de matériel électoral. "Ces problèmes ont été finalement résolus", a précisé le président du CEP. [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5843
ELECTIONS SENATORIALES HAITIENNES ....VIOLENCES
Violences dans le Plateau Central : La sénatrice Edmonde Supplice Beauzile et le candidat de son parti, la Fusion, se retranchent dans un hôtel de Mirebalais
Mme Beauzile dénonce un complot au plus haut niveau de l’Etat. Elle appelle à l’annulation du scrutin dans le Plateau Central
dimanche 19 avril 2009, Radio Kiskeya
Depuis l’Hôtel Mirage où elle a dû prendre refuge en compagnie du candidat au Sénat dans le Centre de la Fusion des sociaux démocrates haïtiens, Chevry Mac-Grégor, la Sénatrice du Plateau Central Edmonde Supplice Beauzile (Fusion), a dénoncé la perturbation des élections dans tout le département du Centre.
Appelant à l’annulation pure et simple du scrutin dans ce département, la parlementaire a fait état de l’action violente de groupes liés aux partis LESPWA et UCADDE liés au pouvoir, qui auraient décidé de saboter le scrutin après s’être rendus compte de la victoire probable du candidat dans le Centre de la Fusion.
La parlementaire parle de « complot » en faisant référence au manque de réponse de la police à des inquiétudes clairement exprimées avant le scrutin concernant les menaces formulées par certains candidats. Dans le même sens, elle a souligné l’implication du ministre de l’agriculture dans les incidents.
Dans la commune de Maïssade, les bulletins étaient cochés en faveur de certains candidats bien avant l’ouverture des bureaux, selon Mme Beauzile.
Concernant les violences, elle a fait état de la sécurité apportée par l’Unité départementale de maintien de l’ordre de la police (UDMO) à un véhicule immatriculé « Service de l’Etat 01359 » dont les occupants ont « manu militari » confisqué le matériel électoral au niveau de plusieurs bureaux de vote.
Estimant sa sécurité menacée, elle a toutefois refusé de partir avec des casques bleus de l’ONU venus la récupérer à l’Hôtel Mirage. Mme Beauzile a formellement exigé que la sécurité de toutes les autres personnes qui l’accompagnent à l’Hôtel soit également assurée.
La sénatrice du Centre a pointé du doigt le candidat de l’UCADDE, Willot Joseph, qui circulerait avec un fusil de marque israélienne Galil et qui aurait publiquement déclaré qu’il l’abattrait s’il la rencontrait.
Le ministre de l’agriculture du gouvernement Préval/Pierre Louis, Joanas Gué, serait également impliqué dans les incidents, a-t-elle fait savoir. Le ministre aurait fourni véhicules et moyens financiers aux membres de LESPWA responsables des graves incidents de dimanche matin à Mirebalais (Centre), a-t-elle soutenu, justifiant sa thèse de complot au plus haut niveau de l’Etat.
Une foule de manifestants, partisans du candidat de la Fusion, s’est dirigée vers l’Hôtel Roseau Plaza appartenant au ministre de l’agriculture. La police les a dispersés à coups de gaz lacrymogènes.
A Lascahobas, une autre ville du Centre proche de la frontière d’Haïti avec la République Dominicaine, les élections ont été également marquées par de sérieux incidents. [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5842
Mme Beauzile dénonce un complot au plus haut niveau de l’Etat. Elle appelle à l’annulation du scrutin dans le Plateau Central
dimanche 19 avril 2009, Radio Kiskeya
Depuis l’Hôtel Mirage où elle a dû prendre refuge en compagnie du candidat au Sénat dans le Centre de la Fusion des sociaux démocrates haïtiens, Chevry Mac-Grégor, la Sénatrice du Plateau Central Edmonde Supplice Beauzile (Fusion), a dénoncé la perturbation des élections dans tout le département du Centre.
Appelant à l’annulation pure et simple du scrutin dans ce département, la parlementaire a fait état de l’action violente de groupes liés aux partis LESPWA et UCADDE liés au pouvoir, qui auraient décidé de saboter le scrutin après s’être rendus compte de la victoire probable du candidat dans le Centre de la Fusion.
La parlementaire parle de « complot » en faisant référence au manque de réponse de la police à des inquiétudes clairement exprimées avant le scrutin concernant les menaces formulées par certains candidats. Dans le même sens, elle a souligné l’implication du ministre de l’agriculture dans les incidents.
Dans la commune de Maïssade, les bulletins étaient cochés en faveur de certains candidats bien avant l’ouverture des bureaux, selon Mme Beauzile.
Concernant les violences, elle a fait état de la sécurité apportée par l’Unité départementale de maintien de l’ordre de la police (UDMO) à un véhicule immatriculé « Service de l’Etat 01359 » dont les occupants ont « manu militari » confisqué le matériel électoral au niveau de plusieurs bureaux de vote.
Estimant sa sécurité menacée, elle a toutefois refusé de partir avec des casques bleus de l’ONU venus la récupérer à l’Hôtel Mirage. Mme Beauzile a formellement exigé que la sécurité de toutes les autres personnes qui l’accompagnent à l’Hôtel soit également assurée.
La sénatrice du Centre a pointé du doigt le candidat de l’UCADDE, Willot Joseph, qui circulerait avec un fusil de marque israélienne Galil et qui aurait publiquement déclaré qu’il l’abattrait s’il la rencontrait.
Le ministre de l’agriculture du gouvernement Préval/Pierre Louis, Joanas Gué, serait également impliqué dans les incidents, a-t-elle fait savoir. Le ministre aurait fourni véhicules et moyens financiers aux membres de LESPWA responsables des graves incidents de dimanche matin à Mirebalais (Centre), a-t-elle soutenu, justifiant sa thèse de complot au plus haut niveau de l’Etat.
Une foule de manifestants, partisans du candidat de la Fusion, s’est dirigée vers l’Hôtel Roseau Plaza appartenant au ministre de l’agriculture. La police les a dispersés à coups de gaz lacrymogènes.
A Lascahobas, une autre ville du Centre proche de la frontière d’Haïti avec la République Dominicaine, les élections ont été également marquées par de sérieux incidents. [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5842
ELECTIONS SENATORIALES HAITIENNESENTRE INCIDENTS ET INCIDENTS
Législatives partielles 09-Dernières
Incidents dans le Plateau central
dimanche 19 avril 2009, Radio Kiskeya
Des incidents ont été enregistrés dans la localité de Sarrazin (Centre) ou un membre de bureau de vote a été blessé par balle.
Un homme armé a emporté des bulletins de vote dans un Centre de vote à Mirebalais (Centre). En partant, il a tiré en l’air pour intimider les électeurs et les membres du bureau.
L’individu, répondant au nom d’Eddy Pierre Noël, a été par la suite intercepté par la police à bord de son véhicule (une Nissan Patrol grise immatriculé au numéro AA03774). A bord du véhicule ont été retrouvés 2 pistolets et un fusil de calibre 12. Des individus cagoulés lourdement armés ont fait irruption dans un autre bureau de vote de Mirebalais,
Le Conseil Electoral Provisoire a formé une cellule de crise sur la situation dans le Plateau Central. Très faible fréquentation des bureaux de vote jusqu’à présent à travers le pays. Calme dans toute la zone métropolitaine de Port-au-Prince où un imposant dispositif policier (PNH) et militaire (MINUSTAH) est déployé. Pratiquement pas de circulation automobile.
Au niveau de nombreux Centres de vote de l’aire métropolitaine de Port-au-Prince, on se plaint du retard enregistré dans la livraison du matériel électoral. [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5840
Législatives partielles 09-Dernières
Des individus armés ferment de nombreux bureaux de vote dans le Bas Plateau Central
dimanche 19 avril 2009, Radio Kiskeya
Des individus lourdement armés ont fermé de nombreux bureaux de vote à Mirebalais (Centre).
Selon des témoins et des journalistes, les individus en question circulent à bord de deux véhicules appartenant au sénateur en fonction Jacques Jean Wilbert, membre de la Plate-forme présidentielle « LESPWA » (Espoir).
Des partisans du candidat au Sénat dans le Centre de la Fusion, Chevry Mac Grégor, ont immédiatement gagné les rues, scandant des slogans hostiles au parti au pouvoir, « LESPWA ».
Aucune intervention de la police ou des casques bleus de l’ONU signalée en réaction à ces graves incidents. [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5841
Incidents dans le Plateau central
dimanche 19 avril 2009, Radio Kiskeya
Des incidents ont été enregistrés dans la localité de Sarrazin (Centre) ou un membre de bureau de vote a été blessé par balle.
Un homme armé a emporté des bulletins de vote dans un Centre de vote à Mirebalais (Centre). En partant, il a tiré en l’air pour intimider les électeurs et les membres du bureau.
L’individu, répondant au nom d’Eddy Pierre Noël, a été par la suite intercepté par la police à bord de son véhicule (une Nissan Patrol grise immatriculé au numéro AA03774). A bord du véhicule ont été retrouvés 2 pistolets et un fusil de calibre 12. Des individus cagoulés lourdement armés ont fait irruption dans un autre bureau de vote de Mirebalais,
Le Conseil Electoral Provisoire a formé une cellule de crise sur la situation dans le Plateau Central. Très faible fréquentation des bureaux de vote jusqu’à présent à travers le pays. Calme dans toute la zone métropolitaine de Port-au-Prince où un imposant dispositif policier (PNH) et militaire (MINUSTAH) est déployé. Pratiquement pas de circulation automobile.
Au niveau de nombreux Centres de vote de l’aire métropolitaine de Port-au-Prince, on se plaint du retard enregistré dans la livraison du matériel électoral. [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5840
Législatives partielles 09-Dernières
Des individus armés ferment de nombreux bureaux de vote dans le Bas Plateau Central
dimanche 19 avril 2009, Radio Kiskeya
Des individus lourdement armés ont fermé de nombreux bureaux de vote à Mirebalais (Centre).
Selon des témoins et des journalistes, les individus en question circulent à bord de deux véhicules appartenant au sénateur en fonction Jacques Jean Wilbert, membre de la Plate-forme présidentielle « LESPWA » (Espoir).
Des partisans du candidat au Sénat dans le Centre de la Fusion, Chevry Mac Grégor, ont immédiatement gagné les rues, scandant des slogans hostiles au parti au pouvoir, « LESPWA ».
Aucune intervention de la police ou des casques bleus de l’ONU signalée en réaction à ces graves incidents. [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5841
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