L'annonce a été faite jeudi 5 août au soir dans l'émission "Larry King Live" sur CNN, l'une des plus populaires aux Etats-Unis. La star du hip-hop d'origine haïtienne, Wyclef Jean, va se porter candidat à l'élection présidentielle en Haïti. Le chanteur s'est rendu jeudi en Haïti au bureau du Conseil électoral pour y déposer sa candidature et devrait prononcer un discours vendredi.
Depuis quelques semaines, les rumeurs circulaient sur les ambitions politiques de l'ex-chanteur des Fugees. A la tête de l'association "Yélé Haïti", Wyclef Jean, très populaire en Haïti, y a multiplié les interventions après le séisme du 12 janvier en organisant des levées de fonds aux Etats-Unis et en accompagnant des stars de Hollywood sur l'île.
"AMBASSADEUR DE BONNE VOLONTÉ"
Né dans la banlieue de la capitale, Port-au-Prince, en 1972, Wyclef débarque à New York avec sa famille à l'âge de neuf ans. Fondateur des Fugees, il rencontre le succès en 1996 avec le deuxième album du groupe, The Score. S'il vit depuis son enfance à New York, il est resté très attaché à ses racines. En 2005, il créé ainsi Yélé Haïti pour venir en aide aux habitants des Gonaïves, une ville dévastée par la tempête tropicale Jeanne en septembre 2004.
L'année suivante, lors de la dernière présidentielle, il prend un avion pour déposer son bulletin de vote dans l'urne, arborant un T-shirt "vert comme l'espoir", faisant allusion à son choix pour René Préval, l'actuel président, accusé de vouloir se maintenir au pouvoir. Ce dernier, à qui la Constitution interdit de se représenter, a nommé Wyclef "ambassadeur de bonne volonté" en 2007. Mais selon Radio Kiskeya, les relations entre le président et le chanteur ne seraient plus au beau fixe.
DES EMBÛCHES SUR LE CHEMIN DE SA CANDIDATURE
La candidature de celui qui ne cache pas son désir d'être le Bob Marley du XXIe siècle n'est pas sans embûches. Tout d'abord il ne parle ni créole ni français, les deux langues officielles du pays. Ensuite, la Constitution ne reconnaît pas la double nationalité, et exige que les candidats aient résidé sur l'île au moins cinq ans avant l'élection.
Ce qui n'arrête pas le chanteur. Dans une interview filmée par le Time, lundi 2 août, Wyclef Jean explique : "En tant que citoyen haïtien, si je reste là à regarder ce pays s'effondrer, alors que je suis allé sur place ramasser des corps, des corps d'enfants, je ne pourrais plus dormir la nuit." Il poursuit : "S'il n'y avait pas eu le tremblement de terre, j'aurais probablement attendu encore dix ans avant de prendre cette décision."
Alors que le doute persiste encore sur la possibilité même de tenir des élections dans un climat de crise humanitaire et de contestation politique, cinq candidatures, dont celle de l'oncle du musicien, Raymond Joseph, ambassadeur d'Haïti à Washington depuis 2005, ont pour l'instant été déposées.
Et celle de Wyclef Jean est loin de faire l'unanimité. A Port-au-Prince, certains dirigeants politiques crient à l'aventurisme, alors que dans la rue, les démunis rêvent de voir la star du hip-hop au Palais national. "La politique doit rester aux politiques", confie ainsi Serge Gilles, chef d'un parti de gauche.
L'acteur américain Sean Penn, très impliqué dans l'aide au pays à la suite du séisme, a quant à lui mis en doute les motivations du musicien et de ses soutiens. Reconnaissant que le chanteur était "une voix importante", Sean Penn l'a cependant accusé d'avoir détourné 400 000 dollars de dons dans le cadre de levées de fonds pour son ONG. M. Jean avait co-fondé en 2005 l'ONG "Yéle Haïti" une association très active après le séisme, qui a récolté quelque 9 millions de dollars mais a aussi été mise à l'index pour malversations. Le chanteur a reconnu que les déclarations d'impôts de l'ONG n'avaient pas été faites dans les règles de l'art, mais a réfuté les autres accusations.
Dans son album solo, sorti il y a deux ans, une chanson s'intitule "If I was President". "Si j'étais président/Je serais élu un vendredi, assassiné un samedi/Et enterré un dimanche." Les élections auront lieu le 28 novembre. Un dimanche.
http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2010/08/05/wyclef-jean-un-rappeur-a-la-tete-d-haiti_1395848_3222.html
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
jeudi 5 août 2010
Wyclef Jean says he is running for president of Haiti
STORY HIGHLIGHTS
- NEW: Jean stresses the need for education, jobs, agriculture, security and health care
- Elections are scheduled for late November
- Jean says he will represent the voice of the youth
- He was born in Haiti and has been active in earthquake relief efforts there
Jean was one of the first, and most visible, celebrities to offer aid after a devastating earthquake hit Haiti in January. He has also been an outspoken proponent of the nation through his Yele Haiti Foundation, which has come under some scrutiny for how it spends its money.
"Yes, it's my first time announcing it live -- that today I went in, and I signed, and I am running to be the president of Haiti," said Jean, in his first television interview about his decision to run.
Whoever is elected in November, the new president will face the monumental task of rebuilding the country that was ravaged by a January 12 earthquake that killed more than 220,000 people, destroyed 60 percent of government infrastructure and left more than 180,000 homes uninhabitable.
Whoever steps in will also oversee the billions of dollars in international aid that has been promised to the country since the quake.
"Now that our country has toppled, it's a chance to rebuild from the bottom on up," said Jean, adding he will be the voice of Haiti's youth.
Jean shot to fame in the mid-1990s as a member of the Fugees, a U.S.-based hip-hop and reggae group. He performs now as a solo artist.
Jean was born in Haiti, and moved to the United States as a young boy. He recently resigned as chairman of the Yele Haiti Foundation.
Jean, dressed in a gray suit and a red-, black- and white-striped tie, stressed the need for Haiti to improve education, as well as its agriculture, security, and health care. He also said job creation would be a central part of his campaign going forward.
Jean was in Haiti to submit the paperwork necessary for his run.
While little is known about his political agenda, lyrics from his song "President" may provide a sneak peek. In the song, Jean fantasized about what it would be like to lead a country.
"Instead of spending billions on the war. I can use that money, to feed the poor," he sung.
http://edition.cnn.com/2010/WORLD/americas/08/05/haiti.wyclef.jean.president/index.html?hpt=T1#fbid=w7atncecgeL&wom=false
Haïti: Wyclef Jean à la présidence? L'idée ne fait pas l'unanimité
Haïti: La candidature probable à la présidence d'Haïti de Wyclef Jean est loin de faire l'unanimité à Port-au-Prince, certains dirigeants politiques criant à l'aventurisme, alors que dans la rue, les démunis rêvent de voir la star du hip-hop au Palais national. "Ce qui se passe en ce moment c'est une réaction très émotionnelle. Avec Wyclef, c'est de l'improvisation, une aventure", réagit Evans Paul, dirigeant d'un parti d'opposition, à propos de l'effervescence suscitée dans l'île par la présence éventuelle du musicien dans la course à la présidence.
M. Jean, né dans la banlieue de la capitale surpeuplée d'où il a émigré pour les Etats-Unis à l'âge de neuf ans, doit annoncer sa candidature jeudi soir sur CNN, a fait savoir la chaîne américaine. Un membre de son entourage a confirmé à l'AFP que le musicien américano-haïtien se présenterait dans les prochains jours devant le Conseil électoral pour s'enregistrer officiellement.
Dans les rues de Port-au-Prince, les jeunes sont majoritairement séduits par l'idée, même si beaucoup ne veulent pas le voir abandonner la musique.
Réunis à un coin de rue à Pétion-ville, banlieue de l'est de la capitale, des petits commerçants ambulants et quelques chômeurs disent vouloir soutenir "Wyclef". "Ah oui! Il a montré qu'il peut faire quelque chose pour le pays avec sa fondation. Oui, nous voterons pour lui", affirment-ils en choeur.
L'ex-membre des Fugees est intervenu à plusieurs reprises après le séisme du 12 janvier, qui a fait plus de 250.000 morts et jeté à la rue environ 1,5 million d'Haïtiens, pour distribuer à ses compatriotes démunis, avec sa fondation Yéle Haïti, des tentes, de la nourriture ou de l'eau.
"Je vais voter à une condition: si Wyclef est dans la course", dit Emmanuelle, 21 ans.
"Il n'y a rien de rationnel dans tout ça", tonne à l'inverse Evans Paul, l'un des chefs du Parti "Alternative", jugeant que Wyclef Jean ne va pas faire avancer la cause du peuple, ni celle de la démocratie en Haïti.
"Cela me surprend d'entendre Wyclef se présenter à une campagne électorale. Je ne vois pas en lui un leader politique", tranche Jimmy, un étudiant.
De même, Maguy, une restauratrice, refuse de voir un artiste au pouvoir. "Qu'il reste là où il travaille si bien. La politique ce n'est pas son affaire."
"Je suis préoccupé", confie Serge Gilles, chef d'un parti de gauche. "On est en train de mélanger deux choses: la politique et l'art. Cela peut donner des résultats négatifs", prévient cet ancien candidat à la présidence, aujourd'hui opposé à la tenue des élections.
"La politique doit rester aux politiques", ajoute M. Gilles. Pour lui, la venue de Wyclef Jean en politique est la conséquence de trois facteurs: la confiscation du pouvoir par la dictature des Duvalier (1957-1986), la recherche d'un messie (élection en 1990 du prêtre Jean-Bertrand Aristide) et "l'anarcho-populisme" instauré par le président Préval qui a, selon lui, affaibli les institutions du pays, dont les partis.
Plus de 70 partis, regroupements ou groupements de partis sont néanmoins admis à participer dans les prochaines joutes, législatives et présidentielle, prévues le 28 novembre.
Le Conseil électoral provisoire haïtien (CEP), qui a ouvert jusqu'au 7 août la période d'inscription des candidatures à la présidence, a reçu cinq candidatures mais en attend plusieurs autres.
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=82076&PubDate=2010-08-05
Notre commentaire:
La présence de WYCLEF JEAN dans le panorama politique - pardon- électoral haïtien représente en effet une épine du pied, un vrai " pain in the ass" ou un "absé sou klou" pour plus d'un. Ils sont légions, les gens, les penseurs, les philosophes, les politiciens, les politologues qui doivent être entrain de plancher sur le dossier. Tous ces gens là sont d'autant plus intéressés parce que WYCLEF JEAN A UNE VRAIE POSSIBILITÉ DE GAGNER LES ÉLECTIONS!
Personnellement j'aurais voulu pouvoir choisir un candidat d'un tout autre acabit lors des joutes du 28 novembre. Sur la liste interminable de candidats à la présidence il existe sans doute un seul candidat qui risquerait de faire mieux - en matière de gestion administrative- que WYCLEF. Je veux parler de Madame Myrlande Manigat. Cependant dans uns société comme Haïti, elle aura, comme son mari,très peu de chances de bénéficier du choix des électeurs. Donc en termes de capacités de gestion et valeurs absolues, le prochain président d'Haïti à peu de chose près serait à la hauteur des capacités gouvernementales du rappeur-haitianno américain.
Donc je comprends pourquoi les politiciens qui se verront appeler après ce soir, politiciens traditionnels, digèrent très mal la présence de WYCLEF JEAN sur la liste des candidats à la présidence.
D'ailleurs quelles sont les conditions requises pour être politicien en Haïti, en dehors de "faire de la politique"?
Unanimité? je ne pense pas qu'aucune candidature fasse l'unanimité. Celle de WYCLEF ne m'inspire pas moins que celle d'un ancien premier ministre dont le gouvernement a été renvoyé par le sénat de la République pour incompétent après les émeutes de la faim...
Bref, les politiciens traditionnels ont du souci à se faire car une éventuelle victoire - ce qui est fort probable - de WYCLEF sonnerait le glas des sempiternels-dinosaures-archaïques de la politique haïtienne. Cette peur explique la teneur des interventions de deux politiciens traditionnels d'Haïti.
En ce qui concerne le premier, je ne me rappelle pas dans quelles conditions, ni après quelles études il était "devenu" politicien. Le saut a été énorme de la position d'animateur de radio! Bon il faut savoir qu'à l'époque on devenait politicien après avoir été battu par les sbires de Duvalier. Il est sur le terrain depuis des années. Toujours dans l'opposition. Une fois de connivence avec les technocrates. Son dernier score au dernier scrutin présidentiel avoisinnait le 3%. Aujourd'hui il dispute avec un autre, le fauteuil du chef de l'opposition pour faire la cour aux électeurs de Jean-Betrand Aristide tandisque, tous les deux , ils savent très bien, que leurs noms respectifs ne détiennent aucune valeur électorale intrinsèque.
En ce qui concerne le second, il s'agit d'un membre de la gauche traditionnelle d'Haïti qui a pris en principe le pouvoir après le départ de Jean Claude Duvalier en 1986. La période postduvalérienne nous a pondu Aristide et Preval. C'est bien de pouvoir remonter encore - un quart de siècle plus tard - au duvaliérisme pour expliquer et justifier le comportement erratique de cette gauche anarcho-populisme qui n'a pas vu le jour avec Preval...! Mais il faut pouvoir avant tout reconnaître les limites de cette gauche ...
Enfin en guise de "bwa dan" pour contrecarrer la machine inarretable de WYCLEF, je proposerais à la classe politique traditionnelle de faire preuve d'une magnanimité proche de celle de 1804 pour présenter un candidat crédible, unique, capable de stopper la machine sans marche arrière, sans frein qui vient pilotée par le candidat atypique WYCLEF JEAN!
M. Jean, né dans la banlieue de la capitale surpeuplée d'où il a émigré pour les Etats-Unis à l'âge de neuf ans, doit annoncer sa candidature jeudi soir sur CNN, a fait savoir la chaîne américaine. Un membre de son entourage a confirmé à l'AFP que le musicien américano-haïtien se présenterait dans les prochains jours devant le Conseil électoral pour s'enregistrer officiellement.
Dans les rues de Port-au-Prince, les jeunes sont majoritairement séduits par l'idée, même si beaucoup ne veulent pas le voir abandonner la musique.
Réunis à un coin de rue à Pétion-ville, banlieue de l'est de la capitale, des petits commerçants ambulants et quelques chômeurs disent vouloir soutenir "Wyclef". "Ah oui! Il a montré qu'il peut faire quelque chose pour le pays avec sa fondation. Oui, nous voterons pour lui", affirment-ils en choeur.
L'ex-membre des Fugees est intervenu à plusieurs reprises après le séisme du 12 janvier, qui a fait plus de 250.000 morts et jeté à la rue environ 1,5 million d'Haïtiens, pour distribuer à ses compatriotes démunis, avec sa fondation Yéle Haïti, des tentes, de la nourriture ou de l'eau.
"Je vais voter à une condition: si Wyclef est dans la course", dit Emmanuelle, 21 ans.
"Il n'y a rien de rationnel dans tout ça", tonne à l'inverse Evans Paul, l'un des chefs du Parti "Alternative", jugeant que Wyclef Jean ne va pas faire avancer la cause du peuple, ni celle de la démocratie en Haïti.
"Cela me surprend d'entendre Wyclef se présenter à une campagne électorale. Je ne vois pas en lui un leader politique", tranche Jimmy, un étudiant.
De même, Maguy, une restauratrice, refuse de voir un artiste au pouvoir. "Qu'il reste là où il travaille si bien. La politique ce n'est pas son affaire."
"Je suis préoccupé", confie Serge Gilles, chef d'un parti de gauche. "On est en train de mélanger deux choses: la politique et l'art. Cela peut donner des résultats négatifs", prévient cet ancien candidat à la présidence, aujourd'hui opposé à la tenue des élections.
"La politique doit rester aux politiques", ajoute M. Gilles. Pour lui, la venue de Wyclef Jean en politique est la conséquence de trois facteurs: la confiscation du pouvoir par la dictature des Duvalier (1957-1986), la recherche d'un messie (élection en 1990 du prêtre Jean-Bertrand Aristide) et "l'anarcho-populisme" instauré par le président Préval qui a, selon lui, affaibli les institutions du pays, dont les partis.
Plus de 70 partis, regroupements ou groupements de partis sont néanmoins admis à participer dans les prochaines joutes, législatives et présidentielle, prévues le 28 novembre.
Le Conseil électoral provisoire haïtien (CEP), qui a ouvert jusqu'au 7 août la période d'inscription des candidatures à la présidence, a reçu cinq candidatures mais en attend plusieurs autres.
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=82076&PubDate=2010-08-05
Notre commentaire:
La présence de WYCLEF JEAN dans le panorama politique - pardon- électoral haïtien représente en effet une épine du pied, un vrai " pain in the ass" ou un "absé sou klou" pour plus d'un. Ils sont légions, les gens, les penseurs, les philosophes, les politiciens, les politologues qui doivent être entrain de plancher sur le dossier. Tous ces gens là sont d'autant plus intéressés parce que WYCLEF JEAN A UNE VRAIE POSSIBILITÉ DE GAGNER LES ÉLECTIONS!
Personnellement j'aurais voulu pouvoir choisir un candidat d'un tout autre acabit lors des joutes du 28 novembre. Sur la liste interminable de candidats à la présidence il existe sans doute un seul candidat qui risquerait de faire mieux - en matière de gestion administrative- que WYCLEF. Je veux parler de Madame Myrlande Manigat. Cependant dans uns société comme Haïti, elle aura, comme son mari,très peu de chances de bénéficier du choix des électeurs. Donc en termes de capacités de gestion et valeurs absolues, le prochain président d'Haïti à peu de chose près serait à la hauteur des capacités gouvernementales du rappeur-haitianno américain.
Donc je comprends pourquoi les politiciens qui se verront appeler après ce soir, politiciens traditionnels, digèrent très mal la présence de WYCLEF JEAN sur la liste des candidats à la présidence.
D'ailleurs quelles sont les conditions requises pour être politicien en Haïti, en dehors de "faire de la politique"?
Unanimité? je ne pense pas qu'aucune candidature fasse l'unanimité. Celle de WYCLEF ne m'inspire pas moins que celle d'un ancien premier ministre dont le gouvernement a été renvoyé par le sénat de la République pour incompétent après les émeutes de la faim...
Bref, les politiciens traditionnels ont du souci à se faire car une éventuelle victoire - ce qui est fort probable - de WYCLEF sonnerait le glas des sempiternels-dinosaures-archaïques de la politique haïtienne. Cette peur explique la teneur des interventions de deux politiciens traditionnels d'Haïti.
En ce qui concerne le premier, je ne me rappelle pas dans quelles conditions, ni après quelles études il était "devenu" politicien. Le saut a été énorme de la position d'animateur de radio! Bon il faut savoir qu'à l'époque on devenait politicien après avoir été battu par les sbires de Duvalier. Il est sur le terrain depuis des années. Toujours dans l'opposition. Une fois de connivence avec les technocrates. Son dernier score au dernier scrutin présidentiel avoisinnait le 3%. Aujourd'hui il dispute avec un autre, le fauteuil du chef de l'opposition pour faire la cour aux électeurs de Jean-Betrand Aristide tandisque, tous les deux , ils savent très bien, que leurs noms respectifs ne détiennent aucune valeur électorale intrinsèque.
En ce qui concerne le second, il s'agit d'un membre de la gauche traditionnelle d'Haïti qui a pris en principe le pouvoir après le départ de Jean Claude Duvalier en 1986. La période postduvalérienne nous a pondu Aristide et Preval. C'est bien de pouvoir remonter encore - un quart de siècle plus tard - au duvaliérisme pour expliquer et justifier le comportement erratique de cette gauche anarcho-populisme qui n'a pas vu le jour avec Preval...! Mais il faut pouvoir avant tout reconnaître les limites de cette gauche ...
Enfin en guise de "bwa dan" pour contrecarrer la machine inarretable de WYCLEF, je proposerais à la classe politique traditionnelle de faire preuve d'une magnanimité proche de celle de 1804 pour présenter un candidat crédible, unique, capable de stopper la machine sans marche arrière, sans frein qui vient pilotée par le candidat atypique WYCLEF JEAN!
Les donateurs sont prêts à financer les élections
Le Premier Ministre haïtien, Jean Max Bellerive, le président du Conseil Electoral Provisoire (CEP), Gaillot Dorsainvil, la directrice du Pnud, Jessica Faieta et le chef de la Minustah, Edmond Mulet, ont paraphé hier l'accord relatif au financement du processus électoral. Le Premier Ministre Bellerive confirme qu'une première tranche de l'enveloppe sera décaissée après la signature de l'accord. Il affirme que les différents partenaires ont été impliqués dans l'élaboration du budget et la recherche de fonds.
Le gouvernement haïtien a décaissé 7 millions de dollars ( 30% du budget) pour la réalisation des élections législatives et présidentielles. Le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) est chargé de gérer les 28. 9 millions de dollars nécessaires à la réalisation des joutes.
Les Etats-Unis, l'Union Européenne, le Canada et le Brésil se sont engagés à contribuer financièrement pour la réalisation des élections du 28 novembre. De son coté, la directrice du PNUD, Jessica Faieta, a assuré que les bailleurs se sont engagés a financer le processus.
Elle soutient que les contributions permettront d'acquérir les kits électoraux, préparer le registre électoral et payer les salaires des membres de la machine électorale. Mme Faieta assure que la contribution technique de certains partenaires internationaux permettra de garantir des élections honnêtes et crédibles.
Pour sa part, le président du CEP, Gaillot Dorsainvil, a attiré l'attention sur la nécessité pour que les fonds soient mobilisés dans le meilleur délai afin de favoriser la réalisation des activités électorales.
Il révèle qu'une deuxième réunion de la table sectorielle des bailleurs est prévue ce jeudi afin de finaliser les contributions internationales. M. Dorsainvil a réaffirmé la détermination des autorités électorales à organiser des élections transparentes et crédibles.
LLM / Radio Métropole Haïti
Le gouvernement haïtien a décaissé 7 millions de dollars ( 30% du budget) pour la réalisation des élections législatives et présidentielles. Le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) est chargé de gérer les 28. 9 millions de dollars nécessaires à la réalisation des joutes.
Les Etats-Unis, l'Union Européenne, le Canada et le Brésil se sont engagés à contribuer financièrement pour la réalisation des élections du 28 novembre. De son coté, la directrice du PNUD, Jessica Faieta, a assuré que les bailleurs se sont engagés a financer le processus.
Elle soutient que les contributions permettront d'acquérir les kits électoraux, préparer le registre électoral et payer les salaires des membres de la machine électorale. Mme Faieta assure que la contribution technique de certains partenaires internationaux permettra de garantir des élections honnêtes et crédibles.
Pour sa part, le président du CEP, Gaillot Dorsainvil, a attiré l'attention sur la nécessité pour que les fonds soient mobilisés dans le meilleur délai afin de favoriser la réalisation des activités électorales.
Il révèle qu'une deuxième réunion de la table sectorielle des bailleurs est prévue ce jeudi afin de finaliser les contributions internationales. M. Dorsainvil a réaffirmé la détermination des autorités électorales à organiser des élections transparentes et crédibles.
LLM / Radio Métropole Haïti
L'opposition dénonce une violation de la constitution par les conseillers électoraux
Plusieurs leaders politiques condamnent la décision des responsables du CEP d'autoriser les inscriptions des candidats à la présidence sans le certificat de décharge du Parlement. Des dirigeants de l'Alternative dont Evans Paul et Victor Benoît, le chef de file de Rasanblé, Turneb Delpé, ainsi que les dirigeants de l'Ucadde et de Konba critiquent une décision inconstitutionnelle. Qualifiant la décision d'insulte grave, Evans Paul soutient que la démarche anti constitutionnelle et anti peuple doit provoquer une réaction de la classe politique. C'est inacceptable qu'un CEP provisoire puisse s'arroger le droit de mettre en veilleuse un article de la constitution insiste M. Paul faisant valoir que le vide constitutionnel ( absence de la chambre basse) n'autorise pas une violation de la loi mère.
Le président de la Fusion, Victor Benoît, croit savoir que la décision vise à favoriser l'inscription de Jacques Edouard Alexis. La décision est anticonstitutionnelle parce qu'elle viole les articles 233 et 135 de la loi mère explique M. Benoît pour qui les conseillers électoraux n'ont pas été également en mesure de respecter la loi électorale. Sur le plan administratif les conseillers électoraux ont posé un acte de délinquance dit-il.
Tout parti sérieux ne devrait pas s'aventurer dans le processus électoral avertit M. Benoît qui appuie les mises en garde de Evans Paul.
La représentante a.i de Fanmi Lavalas, Maryse Narcisse dénonce elle aussi la décision des autorités électorales. Elle fait remarquer que le CEP viole la constitution pour exclure son parti et viole cette même constitution pour favoriser l'intégration du candidat du parti au pouvoir. Selon Mme Narcisse cette décision est une nouvelle preuve que ce conseil n'est pas libre et indépendant.
Les dirigeants de la Fusion et de Fanmi Lavalas estiment que les chefs de file des partis politiques devraient intenter une action en justice pour éviter que cette décision ne soit appliquée.
LLM / Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=18081
Le président de la Fusion, Victor Benoît, croit savoir que la décision vise à favoriser l'inscription de Jacques Edouard Alexis. La décision est anticonstitutionnelle parce qu'elle viole les articles 233 et 135 de la loi mère explique M. Benoît pour qui les conseillers électoraux n'ont pas été également en mesure de respecter la loi électorale. Sur le plan administratif les conseillers électoraux ont posé un acte de délinquance dit-il.
Tout parti sérieux ne devrait pas s'aventurer dans le processus électoral avertit M. Benoît qui appuie les mises en garde de Evans Paul.
La représentante a.i de Fanmi Lavalas, Maryse Narcisse dénonce elle aussi la décision des autorités électorales. Elle fait remarquer que le CEP viole la constitution pour exclure son parti et viole cette même constitution pour favoriser l'intégration du candidat du parti au pouvoir. Selon Mme Narcisse cette décision est une nouvelle preuve que ce conseil n'est pas libre et indépendant.
Les dirigeants de la Fusion et de Fanmi Lavalas estiment que les chefs de file des partis politiques devraient intenter une action en justice pour éviter que cette décision ne soit appliquée.
LLM / Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=18081
Plusieurs prétendants sérieux n'ont pas encore soumis leurs dossiers au CEP
Les nombreux candidats à la présidence ne disposeraient que de 24 heures chrono, les 5, 6 et 7 août pour s'inscrire à la direction des opérations électorales. Il pourrait en réalité s'agir d'un véritable course contre la montre mais d'aucun pensent que les responsables de l'organisme électoral accorderont une prorogation du délai d'inscription. Les autorités électorales ont à chaque période d'enregistrement accordé un nouveau délai aux retardataires. On estime à une trentaine le nombre de personnalités ayant manifesté dans les medias leur intention de briguer la magistrature suprême de l'Etat.
Au nombre des prétendants sérieux, Charles Henry Baker, 3 eme lors des présidentielles de 2006, a fait dépôt de ses documents hier mercredi à la direction des opérations électorales du Conseil Electoral Provisoires (CEP). Chef de file du parti Respect, M. Baker a qualifié d'inconstitutionnelle la décision du Cep d'autoriser l'inscription sans certificat de décharge. Toutefois il fait remarquer que selon des juristes cette décision ne serait pas illégale puisque la chambre basse n'existe pas.
Outre M. Baker, 4 autres candidats ont déposé leurs dossiers au CEP. Olicier Pieriche ( Reconstruire Haïti), Gérard Blot ( 16 décembre), Garaudy Laguerre (Wozo) et Kesner Dalmatie.
Le sénateur Anacacis Jean Hector de l'Inité annonce qu'il se présentera sous la bannière de Mouvement Démocratique de la Jeunesse Haïtienne (Modejha).
LLM / Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=18080
Au nombre des prétendants sérieux, Charles Henry Baker, 3 eme lors des présidentielles de 2006, a fait dépôt de ses documents hier mercredi à la direction des opérations électorales du Conseil Electoral Provisoires (CEP). Chef de file du parti Respect, M. Baker a qualifié d'inconstitutionnelle la décision du Cep d'autoriser l'inscription sans certificat de décharge. Toutefois il fait remarquer que selon des juristes cette décision ne serait pas illégale puisque la chambre basse n'existe pas.
Outre M. Baker, 4 autres candidats ont déposé leurs dossiers au CEP. Olicier Pieriche ( Reconstruire Haïti), Gérard Blot ( 16 décembre), Garaudy Laguerre (Wozo) et Kesner Dalmatie.
Le sénateur Anacacis Jean Hector de l'Inité annonce qu'il se présentera sous la bannière de Mouvement Démocratique de la Jeunesse Haïtienne (Modejha).
LLM / Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=18080
Alexis désigné, Wyclef se décide
Haïti: Jacques Edouard Alexis sera le candidat de la Plateforme INITE pour les prochaines élections présidentielles. La décision finale a été arrêtée lundi et notifiée au directoire du mouvement ce mardi par le président René Préval, a appris Le Nouvelliste.
L'annonce officielle de ce choix ne saurait tarder, a indiqué au journal un sénateur, membre de INITE.
Le Conseil électoral provisoire a levé cet après-midi la dernière barrière légale en modifiant la règle sur la décharge en absence de la commission bicamérale chargée de donner suite à la demande de l'ancien Premier ministre.
Alexis a eu affaire à forte partie et devrait s'atteler à construire l'unité de la plateforme qui va le soutenir dans la bataille électorale.
Autre poids lourd dans la course, Wyclef Jean devrait déposer ses pièces ce jeudi au Conseil Electoral Provisoire, a confié au Nouvelliste un des avocats haïtiens du chanteur.
« Clef rentre en Haïti ce mercredi pour déposer ses papiers au CEP jeudi. Tout est fin prêt, il a rassemblé toutes les pièces requises par la loi. Nous avons pu remonter la trace de ses parents jusqu'à 1903 et tous les documents administratifs, financiers, judiciaires, migratoires sont ok », a précisé notre source.
La star internationale du hip-hop d'origine haïtienne Wyclef Jean va annoncer sa candidature à l'élection présidentielle en Haïti sur CNN jeudi, a indiqué de son côté la chaîne américaine mardi.
Le chanteur doit faire l'annonce dans l'émission "Larry King Live" qui sera diffusée jeudi, a ajouté CNN citant une source proche de l'artiste.
Quand on sait que le pape de l'interview de la télé aux Etats-Unis est en vacances, on comprend la place que l'Haïtien le plus médiatique au monde occupe déjà dans la presse.
Pas un organe de presse ne reste indifférent au saut en politique de l'homme des Fugees qui est aussi bien un enfant de la Croix-des-Bouquets qu'un adolescent des ghettos new yorkais.
Entre-temps, deux citoyens ont présenté leur candidature ce mardi pour les élections présidentielles de novembre prochain, selon ce qu'a confié à HPN le directeur des opérations électorales, Louiner Jean Mary.
Le processus d'inscription de M. Garaudy est cependant encore en cours, dans la mesure où deux des documents exigés manquaient au leader de Wozo lors de son inscription, précise le directeur des opérations électorales. Quant à M. Dalmacy, il est officiellement le premier candidat aux prochaines présidentielles.
F.D.
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=82022&PubDate=2010-08-04
Commentaires:
Au lieu d'un engouement particulier pour le sort d'Haïti et des haïtiens sept mois après le séisme du 12 janvier, l'opinion publique observe avec une certaine ferveur, la comédie qui est entrain de se monter à travers les prochaines élections présidentielles.
Elles sucitent en fait une drôle de ferveur ces élections organisées sur des ruines avec une campagne électorale qui se fera principalement dans des camps de sinistrés ou des tentes à moitié trouées servent d'abris à des millions de personnes dans des endroits les plus invraisemblables.
Le moment fort de cette périple électorale est centré sur la candidature possible et probable de Wyclef Jean.
J'ai toujours voulu poser la question sur la recevabilité d'une telle candidature eu égard à l'article 135 de la Constitution de 1987, me basant sur le fait que depuis des lustres, Wyclef a toujours été présenté comme une star américaine d'origine haïtienne.
Dans la pratique on ne pourra jamais dire qu'il aurait renoncé à sa nationalité haïtienne. Ceux qui ont suivi son parcours, avant le 12 janvier a du remarque qu'entre Wyclef et Haïti il a toujours existé un vrai mariage de raison et de coeur. Il s'est toujours montré plus haïtien que les haïtiens.
Mais d'un point de vue légale et constitutionnelle, s'il a opté à un moment de sa vie pour la nationalité américaine, il aurait tacitement renoncé à la nationalité haïtienne. Ce qui rendrait sa candidature irrecevable selon l'article 135 de la Constitution.
Cependant, Haïti est le pays de l'arbitraire. Il y en a encore qui croit "que la Constitution est du papier, et la baïonnette c'est du fer". Le pouvoir est détenu par le chef.
Comme preuve, le président de l'organisme électoral, vient de provoquer un accroc à la Constitution et à la loi électorale pour permette a Jacques Edouard Alexis d'éviter d'essuyer un refus devant la commission bicamérale devant lui soumettre une décharge de sa fonction comme serviteur de l'Etat en modifiant cette disposition constitutionnelle par une décharge de la cour supérieure des Comptes. On se rappelle que Monsieur Alexis a été renvoyé par le sénat à l'issu des émeutes de la faim d'Avril 2008. Donc je me demandais comment un premier ministre renvoyé pouvait-il obtenir un quitus de ceux qui l'avaient poussé par la porte.
En fait, ici nous nageons dans le domaine du tout est possible....
Prenons notre petite chaise et attendons ....
Jacques Edouard Alexis Candidat désigné de INITE |
Le Conseil électoral provisoire a levé cet après-midi la dernière barrière légale en modifiant la règle sur la décharge en absence de la commission bicamérale chargée de donner suite à la demande de l'ancien Premier ministre.
Alexis a eu affaire à forte partie et devrait s'atteler à construire l'unité de la plateforme qui va le soutenir dans la bataille électorale.
Autre poids lourd dans la course, Wyclef Jean devrait déposer ses pièces ce jeudi au Conseil Electoral Provisoire, a confié au Nouvelliste un des avocats haïtiens du chanteur.
« Clef rentre en Haïti ce mercredi pour déposer ses papiers au CEP jeudi. Tout est fin prêt, il a rassemblé toutes les pièces requises par la loi. Nous avons pu remonter la trace de ses parents jusqu'à 1903 et tous les documents administratifs, financiers, judiciaires, migratoires sont ok », a précisé notre source.
La star internationale du hip-hop d'origine haïtienne Wyclef Jean va annoncer sa candidature à l'élection présidentielle en Haïti sur CNN jeudi, a indiqué de son côté la chaîne américaine mardi.
Le chanteur doit faire l'annonce dans l'émission "Larry King Live" qui sera diffusée jeudi, a ajouté CNN citant une source proche de l'artiste.
Quand on sait que le pape de l'interview de la télé aux Etats-Unis est en vacances, on comprend la place que l'Haïtien le plus médiatique au monde occupe déjà dans la presse.
Pas un organe de presse ne reste indifférent au saut en politique de l'homme des Fugees qui est aussi bien un enfant de la Croix-des-Bouquets qu'un adolescent des ghettos new yorkais.
Entre-temps, deux citoyens ont présenté leur candidature ce mardi pour les élections présidentielles de novembre prochain, selon ce qu'a confié à HPN le directeur des opérations électorales, Louiner Jean Mary.
WYCLEF Jean Le nouveau "Messie" |
6 jours après l'ouverture de l'enregistrement des candidats pour les présidentielles du 28 novembre prochain, deux aspirants à la présidence ont soumis leurs pièces ce mardi au Conseil électoral provisoire à Delmas, selon ce que nous confie Louiner Jean Mary, le directeur des opérations électorales.
Garaudy Laguerre a été le premier à présenter sa candidature, à grand bruit, sous la bannière du parti « Mouvman Wozo ». Il était suivi un peu plus tard, de manière plus discrète, de Kesner Dalmacy, qui, lui, s'est présenté comme candidat indépendant à la course présidentielle.Le processus d'inscription de M. Garaudy est cependant encore en cours, dans la mesure où deux des documents exigés manquaient au leader de Wozo lors de son inscription, précise le directeur des opérations électorales. Quant à M. Dalmacy, il est officiellement le premier candidat aux prochaines présidentielles.
F.D.
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=82022&PubDate=2010-08-04
Commentaires:
Au lieu d'un engouement particulier pour le sort d'Haïti et des haïtiens sept mois après le séisme du 12 janvier, l'opinion publique observe avec une certaine ferveur, la comédie qui est entrain de se monter à travers les prochaines élections présidentielles.
Elles sucitent en fait une drôle de ferveur ces élections organisées sur des ruines avec une campagne électorale qui se fera principalement dans des camps de sinistrés ou des tentes à moitié trouées servent d'abris à des millions de personnes dans des endroits les plus invraisemblables.
Le moment fort de cette périple électorale est centré sur la candidature possible et probable de Wyclef Jean.
J'ai toujours voulu poser la question sur la recevabilité d'une telle candidature eu égard à l'article 135 de la Constitution de 1987, me basant sur le fait que depuis des lustres, Wyclef a toujours été présenté comme une star américaine d'origine haïtienne.
Dans la pratique on ne pourra jamais dire qu'il aurait renoncé à sa nationalité haïtienne. Ceux qui ont suivi son parcours, avant le 12 janvier a du remarque qu'entre Wyclef et Haïti il a toujours existé un vrai mariage de raison et de coeur. Il s'est toujours montré plus haïtien que les haïtiens.
Mais d'un point de vue légale et constitutionnelle, s'il a opté à un moment de sa vie pour la nationalité américaine, il aurait tacitement renoncé à la nationalité haïtienne. Ce qui rendrait sa candidature irrecevable selon l'article 135 de la Constitution.
Cependant, Haïti est le pays de l'arbitraire. Il y en a encore qui croit "que la Constitution est du papier, et la baïonnette c'est du fer". Le pouvoir est détenu par le chef.
Comme preuve, le président de l'organisme électoral, vient de provoquer un accroc à la Constitution et à la loi électorale pour permette a Jacques Edouard Alexis d'éviter d'essuyer un refus devant la commission bicamérale devant lui soumettre une décharge de sa fonction comme serviteur de l'Etat en modifiant cette disposition constitutionnelle par une décharge de la cour supérieure des Comptes. On se rappelle que Monsieur Alexis a été renvoyé par le sénat à l'issu des émeutes de la faim d'Avril 2008. Donc je me demandais comment un premier ministre renvoyé pouvait-il obtenir un quitus de ceux qui l'avaient poussé par la porte.
En fait, ici nous nageons dans le domaine du tout est possible....
Prenons notre petite chaise et attendons ....
Six médailles pour Haiti
Haïti: Avec un total de six médailles (deux d'argent et quatre de bronze), la délégation représentative d'Haïti forte environ d'une centaine de personnes aux XXIe Jeux Centre Amérique et Caraïbes de Maraguez (Porto-Rico) termine à la 20ème place. Grâce à la brillante prestation respectivement d'Ange Mercie Jean-Baptiste en judo et Moïse Joseph en athlétisme, Haïti a pu décrocher deux médailles d'argent dans les XXIe Jeux Centre Amérique et Caraïbes qui eurent lieu à Maraguez (Porto-Rico).
Comme d'habitude, c'est le judo qui montre la voie aux autres disciplines. Pour cela, Ange Mercie s'est débarrassée de trois adversaires pour atteindre la finale. Contre toute attente, elle a été battue par la Colombienne Amaris Yadinys et a décroché la médaille d'argent, soit la toute première médaille d'Haïti dans ces jeux CAC 2010. Il s'agit de sa deuxième médaille d'argent puisqu'elle en avait remporté une aux XXe Jeux CAC tenus à Carthagène au Mexique en 2006.
L'autre médaille d'argent vient de l'athlétisme. En 800m, Moïse Joseph a fait une excellente course pour permettre à Haïti de décrocher une nouvelle médaille aux couleurs argentées en réalisant un chrono d'1 minute 47 secondes et 79 centièmes.
Les quatre médailles de bronze sont remportées successivement par Linouse Desravine en judo (48 kg), Samir Lainé en triple saut (athlétisme) et par les athlètes de Tae Kwon-Do, Jocelyn Joseph (58 kg) et Jimmy Chéry (+ 87 kg).
Bilan : 3 disciplines sur dix dans lesquelles Haïti était représentée dans ces compétitions ont pu tirer leur épingle du jeu. Il s'agit du judo (2 médailles), de l'athlétisme (2 médailles) et du Tae Kwon-Do (2 médailles).
Pour le reste, le tennis, l'haltérophilie, le cyclisme, le karaté, la boxe et le football n'ont rien apporté en termes de médailles à la délégation haïtienne dans ces Jeux CAC 2010.
La sélection nationale féminine de football qui a pourtant bien débuté les Jeux CAC au stade métropolitain de Merida (Venezuela) en battant l'équipe de Porto-Rico (2-0) et en faisant nul (1-1) face au Nicaragua, n'a pris que la 4ème place du tournoi à six. Bilan : Venezuela (médaille d'or), Trinidad and Tobago (médaille d'argent), Guatemala (médaille de bronze), Nicaragua et Porto-Rico. Battu respectivement (1-2) et (1-3) par le Guatemala et le Venezuela, les coéquipières de Wisline Dolcé ont pris la mesure de l'équipe de Trinidad and Tobago (1-0) pour terminer en beauté cette compétition.
Rappelons que la délégation haïtienne a fait son retour à Port-au-Prince le lundi 2 Août.
Légupeterson Alexandre /petoo76@yahoo.fr
Comme d'habitude, c'est le judo qui montre la voie aux autres disciplines. Pour cela, Ange Mercie s'est débarrassée de trois adversaires pour atteindre la finale. Contre toute attente, elle a été battue par la Colombienne Amaris Yadinys et a décroché la médaille d'argent, soit la toute première médaille d'Haïti dans ces jeux CAC 2010. Il s'agit de sa deuxième médaille d'argent puisqu'elle en avait remporté une aux XXe Jeux CAC tenus à Carthagène au Mexique en 2006.
L'autre médaille d'argent vient de l'athlétisme. En 800m, Moïse Joseph a fait une excellente course pour permettre à Haïti de décrocher une nouvelle médaille aux couleurs argentées en réalisant un chrono d'1 minute 47 secondes et 79 centièmes.
Les quatre médailles de bronze sont remportées successivement par Linouse Desravine en judo (48 kg), Samir Lainé en triple saut (athlétisme) et par les athlètes de Tae Kwon-Do, Jocelyn Joseph (58 kg) et Jimmy Chéry (+ 87 kg).
Bilan : 3 disciplines sur dix dans lesquelles Haïti était représentée dans ces compétitions ont pu tirer leur épingle du jeu. Il s'agit du judo (2 médailles), de l'athlétisme (2 médailles) et du Tae Kwon-Do (2 médailles).
Pour le reste, le tennis, l'haltérophilie, le cyclisme, le karaté, la boxe et le football n'ont rien apporté en termes de médailles à la délégation haïtienne dans ces Jeux CAC 2010.
La sélection nationale féminine de football qui a pourtant bien débuté les Jeux CAC au stade métropolitain de Merida (Venezuela) en battant l'équipe de Porto-Rico (2-0) et en faisant nul (1-1) face au Nicaragua, n'a pris que la 4ème place du tournoi à six. Bilan : Venezuela (médaille d'or), Trinidad and Tobago (médaille d'argent), Guatemala (médaille de bronze), Nicaragua et Porto-Rico. Battu respectivement (1-2) et (1-3) par le Guatemala et le Venezuela, les coéquipières de Wisline Dolcé ont pris la mesure de l'équipe de Trinidad and Tobago (1-0) pour terminer en beauté cette compétition.
Rappelons que la délégation haïtienne a fait son retour à Port-au-Prince le lundi 2 Août.
Légupeterson Alexandre /petoo76@yahoo.fr
Branle-bas électoral
Haïti: Confinées jusqu'ici dans l'intimité des réunions politiques, les contradictions et luttes intestines au sein des structures politiques pour s'accaparer du pouvoir gagnent les ondes. A peine revenue du demi-choc du divorce de Mme Mirlande H. Manigat d'avec la PLAPH, l'opinion assiste depuis quelques jours à un « spectacle » dont la trame est faite de coups bas, de revirements, d'alignements et de rébellions des mammouths de l'INITE, la plateforme présidentielle. Bien avant la décision - en passe d'être confirmée - du président René Préval de choisir Jacques Edouard Alexis comme le candidat de l'Inite à la présidentielle, l'annonce, le dimanche 1er août 2008, du sénateur Jean Hector Anacasis de se porter candidat à la présidence avait surpris et défrayé la chronique. Atypique, le sénateur Anacasis, fidèle lieutenant et confident politique de René Préval avait brisé la discipline de parti.« C'est Alexis qui doit appuyer ma candidature », avait-il dit.
Quelque quarante-huit heures après le début de son buzz médiatique, le premier sénateur de l'Ouest est toujours le chouchou des radios, qui ont, entre-temps, trouvé dans les propos du sénateur Joseph Lambert, coordonnateur de l'Inite notamement sur Vision 2000, (Invité du jour de Valéry Numa) le mardi 3 août et sur d'autres radios de nouveaux « zins ».
C'est fait, la messe est dite. Alexis peut dire adieu à ses ambitions de porter l'écharpe présidentiel, croyait-on après avoir entendu Lambert.
Sans équivoque, Lambert avait évoqué l'inexpugnable problème de décharge de l'ex-locataire de la Primature, renvoyé en avril 2008 lors des émeutes de la faim. Le madré Joseph Lambert, ayant roulé sa bosse dans des partis politiques aux positions parfois diamétralement opposées (MIDH, Lavalas) avait en outre laissé entendre que le poulain de l'INITE aux compétitions du 28 novembre 2010 est originaire du Sud-Est. Lui ou Jude Célestin, directeur du CNE, le fils que René Préval n'a jamais eu, d'après certains. Erreur de novice en politique ou celui qui ne parle sans tout savoir au vue de la décision qui allait être prise !Le Nouvelliste en Haiti - Nouvelles d'Haiti: actualités politique, nationale, économique, société, culture, sport.
Le 3 août, le CEP de Gaillot Dorsainvil avait en effet créé la surprise en acceptant la candidature « d'éventuels candidats à la présidence qui ne détiendraient pas le certificat de décharge de leur gestion prévu à l'article 233 de la Constitution, en raison de l'absence de la Commission bicamérale de décharge ».
Sans évoquer la théorie des formalités impossibles, ni un quelconque argument juridique, les conseillers électoraux se sont une nouvelle fois attirés la foudre de ceux qui refusent d'aller aux élections. "Forfaitures", "insultes à la classe politique", selon certains dont Evans Paul de l'Alternative, une plateforme politique ayant maintenu contre vent et marées sa position sur le CEP : « Il n'est pas crédible. Il ne peut pas organiser de bonnes élections ».
En réaction à la décision du CEP, le Collectif pour le Renouveau haïtien et ses alliés, le mercredi 4 août ont déclaré le CEP de Dorsainvil « inapte à cette tâche sensible et sérieuse qu'est l'organisation des élections. « En conséquence, nous demandons aux autorités compétentes la réévaluation du CEP, condition nécessaire à la poursuite harmonieuse du processus électoral », ont-ils ajouté.
Aux yeux des signataires de cette note dont le sénateur Youri Latortue et l'ex-député Steven Benoit, cette "décision taillée sur mesure est une violation des articles 135 et 233 de la Constitution de 1987 et de l'article 39 de la loi électorale".
« A travers cette décision, le CEP a amendé la Constitution », a confié au journal Youri Latortue pour qui la signature du protocole d'accord pour financer les élections qui s'est tenue le 4 août était programmée d'avance. « Nous rencontrons demain des représentants de la communauté internationale qui a des inquiétudes sur l'avancement du processus », a ajouté le sénateur.
Le COREH, est-il toujours prêt à dialoguer avec le président René Préval ?
Entre-temps, alors que certains tirent à boulets rouges sur le CEP, cinq candidats à la présidence dont Charles Henri Baker se sont inscrits. Et le chanteur Wyclef Jean doit s'inscrire jeudi.
« Le colonel Himmler Rébu ne dit mot. Il attend la publication de la liste des candidats agréés par le CEP avant de s'exprimer », a répondu un porte parole du GREH. Et la machine électorale vient à peine de s'ébranler....
Roberson Alphonse
robersonalphonse@yahoo.fr
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=82068&PubDate=2010-08-04
Quelque quarante-huit heures après le début de son buzz médiatique, le premier sénateur de l'Ouest est toujours le chouchou des radios, qui ont, entre-temps, trouvé dans les propos du sénateur Joseph Lambert, coordonnateur de l'Inite notamement sur Vision 2000, (Invité du jour de Valéry Numa) le mardi 3 août et sur d'autres radios de nouveaux « zins ».
C'est fait, la messe est dite. Alexis peut dire adieu à ses ambitions de porter l'écharpe présidentiel, croyait-on après avoir entendu Lambert.
Sans équivoque, Lambert avait évoqué l'inexpugnable problème de décharge de l'ex-locataire de la Primature, renvoyé en avril 2008 lors des émeutes de la faim. Le madré Joseph Lambert, ayant roulé sa bosse dans des partis politiques aux positions parfois diamétralement opposées (MIDH, Lavalas) avait en outre laissé entendre que le poulain de l'INITE aux compétitions du 28 novembre 2010 est originaire du Sud-Est. Lui ou Jude Célestin, directeur du CNE, le fils que René Préval n'a jamais eu, d'après certains. Erreur de novice en politique ou celui qui ne parle sans tout savoir au vue de la décision qui allait être prise !Le Nouvelliste en Haiti - Nouvelles d'Haiti: actualités politique, nationale, économique, société, culture, sport.
Le 3 août, le CEP de Gaillot Dorsainvil avait en effet créé la surprise en acceptant la candidature « d'éventuels candidats à la présidence qui ne détiendraient pas le certificat de décharge de leur gestion prévu à l'article 233 de la Constitution, en raison de l'absence de la Commission bicamérale de décharge ».
Sans évoquer la théorie des formalités impossibles, ni un quelconque argument juridique, les conseillers électoraux se sont une nouvelle fois attirés la foudre de ceux qui refusent d'aller aux élections. "Forfaitures", "insultes à la classe politique", selon certains dont Evans Paul de l'Alternative, une plateforme politique ayant maintenu contre vent et marées sa position sur le CEP : « Il n'est pas crédible. Il ne peut pas organiser de bonnes élections ».
En réaction à la décision du CEP, le Collectif pour le Renouveau haïtien et ses alliés, le mercredi 4 août ont déclaré le CEP de Dorsainvil « inapte à cette tâche sensible et sérieuse qu'est l'organisation des élections. « En conséquence, nous demandons aux autorités compétentes la réévaluation du CEP, condition nécessaire à la poursuite harmonieuse du processus électoral », ont-ils ajouté.
Aux yeux des signataires de cette note dont le sénateur Youri Latortue et l'ex-député Steven Benoit, cette "décision taillée sur mesure est une violation des articles 135 et 233 de la Constitution de 1987 et de l'article 39 de la loi électorale".
« A travers cette décision, le CEP a amendé la Constitution », a confié au journal Youri Latortue pour qui la signature du protocole d'accord pour financer les élections qui s'est tenue le 4 août était programmée d'avance. « Nous rencontrons demain des représentants de la communauté internationale qui a des inquiétudes sur l'avancement du processus », a ajouté le sénateur.
Le COREH, est-il toujours prêt à dialoguer avec le président René Préval ?
Entre-temps, alors que certains tirent à boulets rouges sur le CEP, cinq candidats à la présidence dont Charles Henri Baker se sont inscrits. Et le chanteur Wyclef Jean doit s'inscrire jeudi.
« Le colonel Himmler Rébu ne dit mot. Il attend la publication de la liste des candidats agréés par le CEP avant de s'exprimer », a répondu un porte parole du GREH. Et la machine électorale vient à peine de s'ébranler....
Roberson Alphonse
robersonalphonse@yahoo.fr
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=82068&PubDate=2010-08-04
Le choix des candidats à la présidence
Haïti: Passion, émotion, suspense, c'est en quelque sorte l'ambiance qui règne au sein de la plupart des organisations politiques à trois jours de la clôture du dépôt des candidatures à la présidence de la République. Contrairement aux grandes démocraties occidentales, le choix des candidats au sein des partis politiques n'a jamais donné lieu à des congrès ni à de véritables élections primaires. Traditionnellement, c'est le chef du parti qui décide ou un groupe restreint au sein du directoire qui procède au choix du candidat à la présidence. Dans un cas ou dans l'autre, le choix provoque des mécontentements. L'expérience du parti Fusion des Socio-Démocrates et de l'Organisation du Peuple en Lutte (OPL), qui avaient convoqué des délégations départementales lors des élections de 2006 afin de choisir des candidats à la présidence de ces deux partis politiques, est loin d'avoir créé le symbole d'élections primaires. Certains partis politiques choisissent leur candidat à la présidence sans tambour ni trompette, comme c'est le cas du parti RESPE de Charles Henri Baker. D'autres organisent une assemblée générale pour que les adhérents et sympathisants acclament le leader du parti comme candidat à la présidence, à l'instar du RDNP de Mirlande Manigat. Dans d'autres cas, le directoire d'un regroupement de partis se réunit avec les représentants des entités constitutives afin de choisir un candidat, comme ce fut le cas cette semaine du parti au pouvoir INITE.
En Haïti, de nouveaux partis politiques ont vu le jour à chaque scrutin présidentiel. Ce sont souvent des cadres politiques déçus ou des députés, sénateurs, maires qui les crée pour se lancer dans la course à la présidence.
De l'ouverture du dépôt de candidatures à aujourd'hui, cinq candidats ont déjà soumis les dix-sept pièces requises par la loi électorale pour s'inscrire au siège du Conseil électoral provisoire à Delmas. Par contre, au parquet du tribunal civil de Port-au-Prince, à la Direction centrale de la Police judiciaire et au service de l'Immigration à Lalue, d'autres candidats retardataires remplissent encore les dernières formalités nécessaires avant d'aller s'inscrire.
Contrairement aux autres élections présidentielles, ce scrutin s'annonce très particulier avec des anciens Premiers ministres, des anciens ministres, des anciens parlementaires, des hommes d'affaires, des inconnus et plusieurs artistes de renom comme candidats.
Qu'est-ce qui nous manque encore ?
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=82072&PubDate=2010-08-04
En Haïti, de nouveaux partis politiques ont vu le jour à chaque scrutin présidentiel. Ce sont souvent des cadres politiques déçus ou des députés, sénateurs, maires qui les crée pour se lancer dans la course à la présidence.
De l'ouverture du dépôt de candidatures à aujourd'hui, cinq candidats ont déjà soumis les dix-sept pièces requises par la loi électorale pour s'inscrire au siège du Conseil électoral provisoire à Delmas. Par contre, au parquet du tribunal civil de Port-au-Prince, à la Direction centrale de la Police judiciaire et au service de l'Immigration à Lalue, d'autres candidats retardataires remplissent encore les dernières formalités nécessaires avant d'aller s'inscrire.
Contrairement aux autres élections présidentielles, ce scrutin s'annonce très particulier avec des anciens Premiers ministres, des anciens ministres, des anciens parlementaires, des hommes d'affaires, des inconnus et plusieurs artistes de renom comme candidats.
Qu'est-ce qui nous manque encore ?
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=82072&PubDate=2010-08-04
Les candidats commencent à défiler
Cinq candidats se sont inscrits dans les registres électoraux dans le cadre des présidentielles prévues pour novembre 2010. Trois jours avant la fermeture de la période des inscriptions ouverte le jeudi 29 juillet, ces candidats ont officiellement retiré du CEP leur fiche d'enregistrement ce mercredi, rejoignant ainsi Kessler Dalmacy, le seul homme en selle depuis mardi.
Haïti: On commence par connaître leurs noms : Charles Henri Baker pour le parti Regroupman sitwayen pou espwa (RESPE), Olicier Pierriche pour le parti Reconstruire Haïti, Garaudy Laguerre pour le parti Mouvman Wozo et Gérard Blot pour Tèt ansanm. Ils se sont inscrits ce mercredi dans les registres de la direction des opérations du Conseil électoral provisoire (CEP). Certains croient dur comme fer à leur accession à la magistrature suprême d'Haïti. D'autres hésitent.
« Lorsqu'on sait à qui on a affaire, on doit redoubler de vigilance », lâche Baker, le plus connu des cinq concurrents déjà inscrits. Le candidat de RESPE ne fait pas trop confiance aux membres du Conseil dont les partis de l'opposition ne cessent de dénoncer la partialité par rapport au parti présidentiel. M. Baker, qui se présente comme un industriel et un agriculteur, annonce une participation virile à ces élections. « Ce sera une élection GNB », martèle-t-il.
Flanqué de son avocat Bertrand Régis d'un des responsables de son parti et de la dissidente Lavalas et ex-MIDH Evelyne B. Chéron, Charles Baker, en tenue décontractée, n'entend pas abandonner la course en dépit de la dernière décision extra-constitutionnelle du CEP de considérer la candidature des comptables de deniers publics sans le certificat de décharge de leur gestion.
« Quelles que soient les conditions, il faut encourager les élections pour sortir le pays de son marasme », insiste le candidat arrivé en troisième position aux présidentielles de 2006. « C'est un accro de la Constitution, mais mon avocat me dit que ces décisions sont possibles dans la mesure où les deux Chambres n'existent pas », affirme M. Baker dont le programme politique est axé sur la création d'emplois par le développement de l'agriculture et de l'industrie.
Commencer par les outsiders ?
Quant au poulain à la reconstruction d'Haïti, même si l'organisme électoral est décrié par les autres partis politiques, il revient aux électeurs de décider des résultats du scrutin de 2010. Olicier Pierriche, 38 ans, avocat, ancien consul d'Haïti en Floride, reste toutefois confiant dans le processus électoral. « L'espoir ne peut jaillir que d'une élection crédible qui donne le pouvoir à des hommes capables de se colleter aux défis du développement et de l'éducation », martèle celui qui se dit être le représentant de la jeunesse. L'avocat de Me Pierriche l'accompagne. Il s'appelle Jean Charles, un avocat peu connu, comme lui, dans le milieu juridique. 10 hommes escortent aussi le prétendant à la présidence d'Haïti. Ces derniers, dit-il, sont des représentants des dix départements géographiques du pays.
Les deux derniers inscrits pour ce mercredi sont Garaudy Laguerre et Gérard Blot. Ils sont venus sans tambour ni trompette soumettre leur candidature aux agents affectés à la direction des opérations de l'institution électorale installée dans les anciens locaux dudit organisme à Delmas.
Lima Soirélus
lsoirelus@lenouvelliste.com
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=82066&PubDate=2010-08-04
Harles Henri Baker Candidat du Parti RESPE |
« Lorsqu'on sait à qui on a affaire, on doit redoubler de vigilance », lâche Baker, le plus connu des cinq concurrents déjà inscrits. Le candidat de RESPE ne fait pas trop confiance aux membres du Conseil dont les partis de l'opposition ne cessent de dénoncer la partialité par rapport au parti présidentiel. M. Baker, qui se présente comme un industriel et un agriculteur, annonce une participation virile à ces élections. « Ce sera une élection GNB », martèle-t-il.
Monsieur OLICIER PIERICHE Candidat de Reconstruire Haiti |
« Quelles que soient les conditions, il faut encourager les élections pour sortir le pays de son marasme », insiste le candidat arrivé en troisième position aux présidentielles de 2006. « C'est un accro de la Constitution, mais mon avocat me dit que ces décisions sont possibles dans la mesure où les deux Chambres n'existent pas », affirme M. Baker dont le programme politique est axé sur la création d'emplois par le développement de l'agriculture et de l'industrie.
Commencer par les outsiders ?
Quant au poulain à la reconstruction d'Haïti, même si l'organisme électoral est décrié par les autres partis politiques, il revient aux électeurs de décider des résultats du scrutin de 2010. Olicier Pierriche, 38 ans, avocat, ancien consul d'Haïti en Floride, reste toutefois confiant dans le processus électoral. « L'espoir ne peut jaillir que d'une élection crédible qui donne le pouvoir à des hommes capables de se colleter aux défis du développement et de l'éducation », martèle celui qui se dit être le représentant de la jeunesse. L'avocat de Me Pierriche l'accompagne. Il s'appelle Jean Charles, un avocat peu connu, comme lui, dans le milieu juridique. 10 hommes escortent aussi le prétendant à la présidence d'Haïti. Ces derniers, dit-il, sont des représentants des dix départements géographiques du pays.
Les deux derniers inscrits pour ce mercredi sont Garaudy Laguerre et Gérard Blot. Ils sont venus sans tambour ni trompette soumettre leur candidature aux agents affectés à la direction des opérations de l'institution électorale installée dans les anciens locaux dudit organisme à Delmas.
Monsieur Garaudy Laguerre candidat du mouvement WOZO |
Mardi, Axan Abellard s'est présenté à la presse comme le candidat qui doit représenter le parti Konbit nasyonal pou Devlòpman Ayiti (KNDA) à ces joutes électorales. Orientant sa politique vers l'éducation, la création d'emplois et les infrastructures de base, l'ingénieur Abellard n'a toutefois pas précisé la date de la soumission de sa candidature au CEP.
Les candidats qui font couler le plus de salive semblent faire durer le suspense, tandis que d'autres grands ténors de la politique dévoilent purement et simplement leur volonté de bouder le scrutin prévu pour le 28 novembre. Ils continuent d'exiger la démission du président René Préval, de son équipe et des membres du CEP pour manque de confiance. Entre-temps, la tendance qui veut en Haïti qu'on commence généralement par l'enregistrement des outsiders à l'occasion des élections semble vouloir devenir la norme.Lima Soirélus
lsoirelus@lenouvelliste.com
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=82066&PubDate=2010-08-04
Présidentielle 2010 : 5 candidats se sont fait inscrire
Six jours après l'ouverture des inscriptions pour les candidats à la présidentielle du 28 novembre, seuls quatre (4) candidats ont procédé au dépôt de leurs pièces ce mercredi .
Il s'agit de Kesner Dalmacy, de Charles henry Baker (Respe), qui se fait inscrire sous réserve, d'Olicier Piereriche(Reconstruire Haïti), Garaudy Laguerre du mouvement WOZO, et du Docteur Gérard Marie Necker Blot de la plateforme 16 Desanm.
Ce qui porte à cinq (5) le nombre total d'inscrits depuis le lancement du processus.
Rappelons que le directeur des opérations électorales du CEP, Louiner Jean Mary, avait lancé une mise en garde aux candidats les exhortant à soumettre rapidement leurs dossiers.
EJ/Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=18079
Il s'agit de Kesner Dalmacy, de Charles henry Baker (Respe), qui se fait inscrire sous réserve, d'Olicier Piereriche(Reconstruire Haïti), Garaudy Laguerre du mouvement WOZO, et du Docteur Gérard Marie Necker Blot de la plateforme 16 Desanm.
Ce qui porte à cinq (5) le nombre total d'inscrits depuis le lancement du processus.
Rappelons que le directeur des opérations électorales du CEP, Louiner Jean Mary, avait lancé une mise en garde aux candidats les exhortant à soumettre rapidement leurs dossiers.
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