Le Premier Ministre haïtien, Jean Max Bellerive, le président du Conseil Electoral Provisoire (CEP), Gaillot Dorsainvil, la directrice du Pnud, Jessica Faieta et le chef de la Minustah, Edmond Mulet, ont paraphé hier l'accord relatif au financement du processus électoral. Le Premier Ministre Bellerive confirme qu'une première tranche de l'enveloppe sera décaissée après la signature de l'accord. Il affirme que les différents partenaires ont été impliqués dans l'élaboration du budget et la recherche de fonds.
Le gouvernement haïtien a décaissé 7 millions de dollars ( 30% du budget) pour la réalisation des élections législatives et présidentielles. Le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) est chargé de gérer les 28. 9 millions de dollars nécessaires à la réalisation des joutes.
Les Etats-Unis, l'Union Européenne, le Canada et le Brésil se sont engagés à contribuer financièrement pour la réalisation des élections du 28 novembre. De son coté, la directrice du PNUD, Jessica Faieta, a assuré que les bailleurs se sont engagés a financer le processus.
Elle soutient que les contributions permettront d'acquérir les kits électoraux, préparer le registre électoral et payer les salaires des membres de la machine électorale. Mme Faieta assure que la contribution technique de certains partenaires internationaux permettra de garantir des élections honnêtes et crédibles.
Pour sa part, le président du CEP, Gaillot Dorsainvil, a attiré l'attention sur la nécessité pour que les fonds soient mobilisés dans le meilleur délai afin de favoriser la réalisation des activités électorales.
Il révèle qu'une deuxième réunion de la table sectorielle des bailleurs est prévue ce jeudi afin de finaliser les contributions internationales. M. Dorsainvil a réaffirmé la détermination des autorités électorales à organiser des élections transparentes et crédibles.
LLM / Radio Métropole Haïti
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
jeudi 5 août 2010
Les donateurs sont prêts à financer les élections
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