Plusieurs leaders politiques condamnent la décision des responsables du CEP d'autoriser les inscriptions des candidats à la présidence sans le certificat de décharge du Parlement. Des dirigeants de l'Alternative dont Evans Paul et Victor Benoît, le chef de file de Rasanblé, Turneb Delpé, ainsi que les dirigeants de l'Ucadde et de Konba critiquent une décision inconstitutionnelle. Qualifiant la décision d'insulte grave, Evans Paul soutient que la démarche anti constitutionnelle et anti peuple doit provoquer une réaction de la classe politique. C'est inacceptable qu'un CEP provisoire puisse s'arroger le droit de mettre en veilleuse un article de la constitution insiste M. Paul faisant valoir que le vide constitutionnel ( absence de la chambre basse) n'autorise pas une violation de la loi mère.
Le président de la Fusion, Victor Benoît, croit savoir que la décision vise à favoriser l'inscription de Jacques Edouard Alexis. La décision est anticonstitutionnelle parce qu'elle viole les articles 233 et 135 de la loi mère explique M. Benoît pour qui les conseillers électoraux n'ont pas été également en mesure de respecter la loi électorale. Sur le plan administratif les conseillers électoraux ont posé un acte de délinquance dit-il.
Tout parti sérieux ne devrait pas s'aventurer dans le processus électoral avertit M. Benoît qui appuie les mises en garde de Evans Paul.
La représentante a.i de Fanmi Lavalas, Maryse Narcisse dénonce elle aussi la décision des autorités électorales. Elle fait remarquer que le CEP viole la constitution pour exclure son parti et viole cette même constitution pour favoriser l'intégration du candidat du parti au pouvoir. Selon Mme Narcisse cette décision est une nouvelle preuve que ce conseil n'est pas libre et indépendant.
Les dirigeants de la Fusion et de Fanmi Lavalas estiment que les chefs de file des partis politiques devraient intenter une action en justice pour éviter que cette décision ne soit appliquée.
LLM / Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=18081
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
jeudi 5 août 2010
L'opposition dénonce une violation de la constitution par les conseillers électoraux
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