Le directeur du Bureau des Mines et de l'Energie (BME), l'ingénieur Dieuseul Anglade, affirme qu'un glissement de terrain risque de provoquer l'effondrement de certaines maisons dans le quartier de Musseau (Pétion ville).
La semaine dernière, plusieurs lignes de fissures ont été notées sur un édifice et un mur s'est effondré dans la région. Les résidents avaient indiqué que le sol ne pouvait pas supporter de grandes constructions.
Cet avis est partagé par l'ingénieur Anglade qui fait remarquer que la résidence endommagée a été construite près d'une berge d'une rivière. " Il y a un glissement de terrain amorcé depuis 4 mois et ceci a causé des fissures dans l'une des édifices", rapporte Dieuseul Anglade précisant que la maison a été construite sur un sol instable. Signalant que le phénomène est irréversible, le directeur du Bureau des Mines croit que les fortes averses et des faibles secousses telluriques ont accéléré le processus de glissement. " Les récentes averses peuvent avoir accéléré le processus parce que le sol des régions de Delmas et Bourdon est un sol argileux qui a tendance à augmenter de volume lors des précipitations et se rétrécir après", ajoute t-il. M. Anglade entend faire des recommandations aux autorités mais prévient que d'autres constructions dans la région sont menacées. De son coté, le président de l'Association Haïtienne des Entreprises de Construction (AHEC), Lionel Duvalcin, souligne que les lignes de ruptures sont visibles dans les maisons ce qui prouvent qu'il y a un glissement de terrain. " C'est un processus fort difficile à stopper", dit-il faisant remarquer que des fissures comptent 20 centimètres de largeur.
Il recommande l'adoption de dispositions urgentes pour éviter d'autres catastrophes comparables à celle de Nerettes. Il préconise l'évacuation des résidents et la mise en place de disposition pour empêcher l'écoulement des eaux pluviales et domestiques dans la région.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14381
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
jeudi 20 novembre 2008
Nouvelle bousculade dans une école : 1 mort et 26 blessés
Un drame supplémentaire qui serait la conséquence d’une fausse alerte
mercredi 19 novembre 2008, Radio Kiskeya
De nouveaux incidents consécutifs à des rumeurs sur l’effondrement d’une autre école à Port-au-Prince ont fait mercredi un mort et 26 blessés légers parmi les élèves du collège Villa Huguens à Clercine 12, un quartier de Tabarre (banlieue nord).
Selon le censeur de l’établissement, Francky Mathieu, interrogé par Radio Kiskeya, Guerline Louis, une élève de 9e année fondamentale (4e secondaire) a succombé en début de soirée à une crise cardiaque à l’Hôpital La Paix, à Delmas 33 (nord). Sans être victime d’agressions physiques, la collégienne, qui aurait été fortement ébranlée par la violence d’une bousculade dans la cour de son école, avait été transportée d’urgence au centre hospitalier.
Le censeur estime qu’une pluie accompagnée de vents avait, en fin de matinée, perturbé les élèves de Villa Huguens et provoqué une panique dans les salles de classe où s’était répandue la rumeur du tremblement des murs du bâtiment. Cette fausse alerte a également fait 26 blessés légers qui ont été soignés à l’Hôpital La Paix et dans un autre centre hospitalier administré par Médecins sans frontières (MSF).
Le maire de Tabarre, Frantz Théodate, les responsables de la protection civile et des patrouilles de la Police Nationale et de la Mission de l’ONU (MINUSTAH) se sont rendus sur les lieux du drame en vue de procéder à l’évacuation des écoliers blessés ou évanouis.
Le collège Villa Huguens, une école privée de la maternelle à la philo, partage les mêmes locaux qu’un autre établissement classique, le collège St-Paul et une école supérieure, le centre universitaire moderne d’Haïti.
Les incidents et accidents sont devenus très fréquents dans les écoles de Port-au-Prince dont les élèves sont d’une grande vulnérabilité psychologique depuis l’effondrement, le 7 novembre dernier, du collège évangélique La Promesse qui avait fait une centaine de morts et 162 blessés à Nérette, un quartier de Pétion-Ville (banlieue est). spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5436
mercredi 19 novembre 2008, Radio Kiskeya
De nouveaux incidents consécutifs à des rumeurs sur l’effondrement d’une autre école à Port-au-Prince ont fait mercredi un mort et 26 blessés légers parmi les élèves du collège Villa Huguens à Clercine 12, un quartier de Tabarre (banlieue nord).
Selon le censeur de l’établissement, Francky Mathieu, interrogé par Radio Kiskeya, Guerline Louis, une élève de 9e année fondamentale (4e secondaire) a succombé en début de soirée à une crise cardiaque à l’Hôpital La Paix, à Delmas 33 (nord). Sans être victime d’agressions physiques, la collégienne, qui aurait été fortement ébranlée par la violence d’une bousculade dans la cour de son école, avait été transportée d’urgence au centre hospitalier.
Le censeur estime qu’une pluie accompagnée de vents avait, en fin de matinée, perturbé les élèves de Villa Huguens et provoqué une panique dans les salles de classe où s’était répandue la rumeur du tremblement des murs du bâtiment. Cette fausse alerte a également fait 26 blessés légers qui ont été soignés à l’Hôpital La Paix et dans un autre centre hospitalier administré par Médecins sans frontières (MSF).
Le maire de Tabarre, Frantz Théodate, les responsables de la protection civile et des patrouilles de la Police Nationale et de la Mission de l’ONU (MINUSTAH) se sont rendus sur les lieux du drame en vue de procéder à l’évacuation des écoliers blessés ou évanouis.
Le collège Villa Huguens, une école privée de la maternelle à la philo, partage les mêmes locaux qu’un autre établissement classique, le collège St-Paul et une école supérieure, le centre universitaire moderne d’Haïti.
Les incidents et accidents sont devenus très fréquents dans les écoles de Port-au-Prince dont les élèves sont d’une grande vulnérabilité psychologique depuis l’effondrement, le 7 novembre dernier, du collège évangélique La Promesse qui avait fait une centaine de morts et 162 blessés à Nérette, un quartier de Pétion-Ville (banlieue est). spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5436
Le Président Préval à un séminaire sur la crise financière mondiale
Un événement régional qu’accueillera ce week-end la République Dominicaine
mercredi 19 novembre 2008, Radio Kiskeya
Le Président René Préval a confirmé sa participation à un séminaire international sur la crise financière mondiale qui se tient samedi et dimanche en République Dominicaine à l’initiative du Président Leonel Fernàndez, a indiqué mercredi le ministre dominicain de l’économie, Temìstocles Montàs.
Cité par le quotidien local Diario Libre, le haut responsable a fait savoir lors d’une conférence de presse qu’outre le chef de l’Etat haïtien, ses homologues hondurien Manuel Zelaya et salvadorien Elìas Antonio Saca ont annoncé leur présence dans la province dominicaine de La Romana où se déroulera l’événement. Le complexe touristique Casa de Campo accueillera les travaux de ce séminaire intitulé « L’ordre financier global émergent : une perspective régionale ».
Les Présidents nicaraguéen Daniel Ortega et costaricain Oscar Arias pourraient, de leur côté, confirmer leur participation dans les prochaines heures.
Coorganisé par la République Dominicaine et la Commission économique de l’ONU pour l’Amérique latine et la Caraïbe (CEPAL), le séminaire réunira également une brochette de personnalités de premier plan dont les américains Joseph Stiglitz, Prix Nobel d’économie 2001 et George Soros, un puissant financier international.
Les participeront tenteront de faire une analyse critique de l’effondrement des marchés financiers et du capitalisme sauvage et de présenter des propositions susceptibles d’épargner au monde une catastrophe semblable à la dépression de 1929 qui avait duré dix ans. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5435
mercredi 19 novembre 2008, Radio Kiskeya
Le Président René Préval a confirmé sa participation à un séminaire international sur la crise financière mondiale qui se tient samedi et dimanche en République Dominicaine à l’initiative du Président Leonel Fernàndez, a indiqué mercredi le ministre dominicain de l’économie, Temìstocles Montàs.
Cité par le quotidien local Diario Libre, le haut responsable a fait savoir lors d’une conférence de presse qu’outre le chef de l’Etat haïtien, ses homologues hondurien Manuel Zelaya et salvadorien Elìas Antonio Saca ont annoncé leur présence dans la province dominicaine de La Romana où se déroulera l’événement. Le complexe touristique Casa de Campo accueillera les travaux de ce séminaire intitulé « L’ordre financier global émergent : une perspective régionale ».
Les Présidents nicaraguéen Daniel Ortega et costaricain Oscar Arias pourraient, de leur côté, confirmer leur participation dans les prochaines heures.
Coorganisé par la République Dominicaine et la Commission économique de l’ONU pour l’Amérique latine et la Caraïbe (CEPAL), le séminaire réunira également une brochette de personnalités de premier plan dont les américains Joseph Stiglitz, Prix Nobel d’économie 2001 et George Soros, un puissant financier international.
Les participeront tenteront de faire une analyse critique de l’effondrement des marchés financiers et du capitalisme sauvage et de présenter des propositions susceptibles d’épargner au monde une catastrophe semblable à la dépression de 1929 qui avait duré dix ans. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5435
L’intellectuel Rubén Silié, nouvel ambassadeur dominicain désigné en Haïti
Le très progressiste sociologue devrait prendre ses fonctions en janvier prochain
mercredi 19 novembre 2008, Radio Kiskeya
Le Président Leonel Fernàndez a désigné le sociologue et intellectuel progressiste Rubén Silié comme le nouvel ambassadeur de la République Dominicaine en Haïti, a appris Radio Kiskeya auprès de la mission diplomatique dominicaine à Port-au-Prince.
M. Silié devrait succéder dès la première quinzaine de janvier au très sympathique Jose Serulle Ramia, docteur en économie, qui bouclera sa mission fin décembre.
Spécialiste des relations haïtiano-dominicaines et de la thématique migratoire, pomme de discorde traditionnelle entre les deux républiques de l’île (Kiskeya ou Haïti), Rubén Silié a eu l’occasion de se pencher à de nombreuses reprises sur la situation de notre pays, notamment lors de son récent passage au poste de secrétaire général de l’Association des Etats de la Caraïbe (AEC).
L’intellectuel qui compte de nombreux amis et connaissances dans les milieux politiques, sociaux, universitaires et intellectuels haïtiens, effectue depuis le début des années 80 de récents séjours à Port-au-Prince. Il s’est toujours caractérisé par un discours modéré et constructif sur l’évolution et l’orientation des relations souvent tumultueuses entre Haïti et la République Dominicaine.
Par ailleurs, l’agence en ligne dominicaine Espacinsular rapporte que l’ambassadeur d’Haïti à Santo Domingo, Fritz Cinéas, a catégoriquement démenti des rumeurs persistantes faisant état de son départ imminent. « C’est absolument faux et sans fondement », a rétorqué le diplomate interrogé sur son éventuel remplacement à la tête de l’ambassade haïtienne en territoire voisin. spp/Radio Kiskeyai
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5434
mercredi 19 novembre 2008, Radio Kiskeya
Le Président Leonel Fernàndez a désigné le sociologue et intellectuel progressiste Rubén Silié comme le nouvel ambassadeur de la République Dominicaine en Haïti, a appris Radio Kiskeya auprès de la mission diplomatique dominicaine à Port-au-Prince.
M. Silié devrait succéder dès la première quinzaine de janvier au très sympathique Jose Serulle Ramia, docteur en économie, qui bouclera sa mission fin décembre.
Spécialiste des relations haïtiano-dominicaines et de la thématique migratoire, pomme de discorde traditionnelle entre les deux républiques de l’île (Kiskeya ou Haïti), Rubén Silié a eu l’occasion de se pencher à de nombreuses reprises sur la situation de notre pays, notamment lors de son récent passage au poste de secrétaire général de l’Association des Etats de la Caraïbe (AEC).
L’intellectuel qui compte de nombreux amis et connaissances dans les milieux politiques, sociaux, universitaires et intellectuels haïtiens, effectue depuis le début des années 80 de récents séjours à Port-au-Prince. Il s’est toujours caractérisé par un discours modéré et constructif sur l’évolution et l’orientation des relations souvent tumultueuses entre Haïti et la République Dominicaine.
Par ailleurs, l’agence en ligne dominicaine Espacinsular rapporte que l’ambassadeur d’Haïti à Santo Domingo, Fritz Cinéas, a catégoriquement démenti des rumeurs persistantes faisant état de son départ imminent. « C’est absolument faux et sans fondement », a rétorqué le diplomate interrogé sur son éventuel remplacement à la tête de l’ambassade haïtienne en territoire voisin. spp/Radio Kiskeyai
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5434
Création du conseil d’administration de l’ONA et de l’OFATMA
Un organe chargé de la gestion transparente de la sécurité sociale
mercredi 19 novembre 2008,Radio Kiskeya
L’Exécutif a finalement créé le conseil d’administration de l’organe de la sécurité sociale, une initiative que les secteurs patronal et syndical avaient appelée de leurs vœux afin d’inscrire dans un cadre institutionnel le fonctionnement de l’Office national d’assurance vieillesse (ONA) et de l’Office d’assurance, travail, maladie et maternité (OFATMA).
Trois personnes doivent représenter respectivement l’Etat, le secteur privé des affaires et les syndicats au sein de cette instance paritaire de 9 membres qui devait voir le jour depuis plus de 20 ans. La ministre des affaires sociales et du travail, Gabrielle Prévilon Baudin, l’universitaire Daniel Altiné et Gally Amazan représentent le secteur public. Maurice Lafortune, président de l’association nationale des distributeurs de produits pétroliers (ANADIPP), Ronald Laroche et Jean Ernst Jean-Pierre sont désignés par le patronat tandis que Joseph René Prévil, Jean-Claude Lebrun et Gérard Pierre sont les représentants du secteur syndical.
Le nouveau conseil d’administration de l’organe de la sécurité sociale doit être confirmé par le Sénat lors d’une séance de ratification qui devrait se tenir prochainement.
Très impliqué dans le processus de création de cet instrument, le secrétaire général de la confédération des travailleurs haïtiens (CTH), Paul Loulou Chéry, affirme qu’il constitue le seul garant de la gestion transparente et responsable du fonds des assurés à l’ONA, dilapidé par les administrations qui se sont succédées ces dernières années à la tête de l’institution. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5433
mercredi 19 novembre 2008,Radio Kiskeya
L’Exécutif a finalement créé le conseil d’administration de l’organe de la sécurité sociale, une initiative que les secteurs patronal et syndical avaient appelée de leurs vœux afin d’inscrire dans un cadre institutionnel le fonctionnement de l’Office national d’assurance vieillesse (ONA) et de l’Office d’assurance, travail, maladie et maternité (OFATMA).
Trois personnes doivent représenter respectivement l’Etat, le secteur privé des affaires et les syndicats au sein de cette instance paritaire de 9 membres qui devait voir le jour depuis plus de 20 ans. La ministre des affaires sociales et du travail, Gabrielle Prévilon Baudin, l’universitaire Daniel Altiné et Gally Amazan représentent le secteur public. Maurice Lafortune, président de l’association nationale des distributeurs de produits pétroliers (ANADIPP), Ronald Laroche et Jean Ernst Jean-Pierre sont désignés par le patronat tandis que Joseph René Prévil, Jean-Claude Lebrun et Gérard Pierre sont les représentants du secteur syndical.
Le nouveau conseil d’administration de l’organe de la sécurité sociale doit être confirmé par le Sénat lors d’une séance de ratification qui devrait se tenir prochainement.
Très impliqué dans le processus de création de cet instrument, le secrétaire général de la confédération des travailleurs haïtiens (CTH), Paul Loulou Chéry, affirme qu’il constitue le seul garant de la gestion transparente et responsable du fonds des assurés à l’ONA, dilapidé par les administrations qui se sont succédées ces dernières années à la tête de l’institution. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5433
US $20 millions de la Banque mondiale à Haïti pour le redressement des infrastructures
Une aide qui vise à atténuer les effets dévastateurs des dernières intempéries
mercredi 19 novembre 2008, Radio Kiskeya
Le conseil d’administration de la Banque mondiale a approuvé mercredi un don de 20 millions de dollars en faveur d’Haïti destiné au financement de la reconstruction et de l’entretien des infrastructures essentielles détruites ou endommagées lors du passage dévastateur des cyclones, en août et septembre derniers.
La BM espère que grâce à la reconstruction d’urgence des ponts et à la dévulnérabilisation de certaines régions, l’accès à des points cruciaux du système de transport sera rétabli et le système national de gestion des risques renforcé. Ce projet devrait réduire les conséquences de catastrophes naturelles futures à travers l’amélioration des normes techniques de construction des ponts, l’entretien préventif des infrastructures et le renforcement des capacités institutionnelles de base requises en matière de gestion des désastres.
« Il y a moins de six semaines, le président de la Banque mondiale, M. Zoellick, a annoncé ce nouveau don d’urgence en faveur d’Haïti, et les administrateurs de l’institution l’ont approuvé en un temps record », a affirmé Yvonne Tsikata, directrice des opérations de l’institution pour les Caraïbes.
« La Banque est déterminée à aider Haïti à reconstruire ses infrastructures essentielles endommagées par les cyclones et, surtout, à continuer d’aider le Président Préval et son équipe à exécuter le plan d’action de développement à moyen et long terme d’Haïti », a poursuivi la responsable.
La nouvelle enveloppe de 20 millions de dollars servira concrètement à reconstruire des ponts importants qui se sont effondrés dans plusieurs régions, notamment à Mirebelais (Centre) et à Chalon (Nippes, sud-ouest). Le ministère des travaux publics, transports et communications pourra aussi faire l’acquisition d’un stock de ponts de secours pour faire face à d’éventuelles futures catastrophes et contribuer à la reconstruction de ponts financés par d’autres partenaires d’Haïti.
La BM souligne qu’il est également prévu le renforcement institutionnel dudit ministère, le financement des travaux de réparation et de consolidation de plusieurs ponts et routes endommagés ou affaiblis ainsi que le suivi hydraulique dans certaines communautés.
D’autre part, un service de coordination et de redressement chargé des désastres naturels sera créé au ministère de la planification et de la coopération externe.
Enfin, l’aide au redressement d’urgence de l’institution financière internationale comprend un don supplémentaire de 5 millions de dollars fourni à travers le Fonds d’édification de l’État et de consolidation de la paix. Ce montant permettra l’approvisionnement en eau potable et l’assainissement des zones rurales.
Depuis 2005, la Banque mondiale a accordé à Haïti une aide totalisant 240 millions de dollars, mais exclusivement sous forme de dons. Gravement affecté par quatre tempêtes tropicales et ouragans l’été dernier, le pays n’a, en effet, plus accès au portefeuille de crédit de la banque, capital pour les ambitieux projets des pays en voie de développement. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5432
HRV Commente : Que les haïtiens prennent note et surveillent la réalisation de ces travaux. Que la banque mondiale exige de la transparence dans la gestion de ces fonds.
mercredi 19 novembre 2008, Radio Kiskeya
Le conseil d’administration de la Banque mondiale a approuvé mercredi un don de 20 millions de dollars en faveur d’Haïti destiné au financement de la reconstruction et de l’entretien des infrastructures essentielles détruites ou endommagées lors du passage dévastateur des cyclones, en août et septembre derniers.
La BM espère que grâce à la reconstruction d’urgence des ponts et à la dévulnérabilisation de certaines régions, l’accès à des points cruciaux du système de transport sera rétabli et le système national de gestion des risques renforcé. Ce projet devrait réduire les conséquences de catastrophes naturelles futures à travers l’amélioration des normes techniques de construction des ponts, l’entretien préventif des infrastructures et le renforcement des capacités institutionnelles de base requises en matière de gestion des désastres.
« Il y a moins de six semaines, le président de la Banque mondiale, M. Zoellick, a annoncé ce nouveau don d’urgence en faveur d’Haïti, et les administrateurs de l’institution l’ont approuvé en un temps record », a affirmé Yvonne Tsikata, directrice des opérations de l’institution pour les Caraïbes.
« La Banque est déterminée à aider Haïti à reconstruire ses infrastructures essentielles endommagées par les cyclones et, surtout, à continuer d’aider le Président Préval et son équipe à exécuter le plan d’action de développement à moyen et long terme d’Haïti », a poursuivi la responsable.
La nouvelle enveloppe de 20 millions de dollars servira concrètement à reconstruire des ponts importants qui se sont effondrés dans plusieurs régions, notamment à Mirebelais (Centre) et à Chalon (Nippes, sud-ouest). Le ministère des travaux publics, transports et communications pourra aussi faire l’acquisition d’un stock de ponts de secours pour faire face à d’éventuelles futures catastrophes et contribuer à la reconstruction de ponts financés par d’autres partenaires d’Haïti.
La BM souligne qu’il est également prévu le renforcement institutionnel dudit ministère, le financement des travaux de réparation et de consolidation de plusieurs ponts et routes endommagés ou affaiblis ainsi que le suivi hydraulique dans certaines communautés.
D’autre part, un service de coordination et de redressement chargé des désastres naturels sera créé au ministère de la planification et de la coopération externe.
Enfin, l’aide au redressement d’urgence de l’institution financière internationale comprend un don supplémentaire de 5 millions de dollars fourni à travers le Fonds d’édification de l’État et de consolidation de la paix. Ce montant permettra l’approvisionnement en eau potable et l’assainissement des zones rurales.
Depuis 2005, la Banque mondiale a accordé à Haïti une aide totalisant 240 millions de dollars, mais exclusivement sous forme de dons. Gravement affecté par quatre tempêtes tropicales et ouragans l’été dernier, le pays n’a, en effet, plus accès au portefeuille de crédit de la banque, capital pour les ambitieux projets des pays en voie de développement. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5432
HRV Commente : Que les haïtiens prennent note et surveillent la réalisation de ces travaux. Que la banque mondiale exige de la transparence dans la gestion de ces fonds.
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