P-au-P., 12 avril 2012 [AlterPresse] --- L’absence de discipline de parti et la négociation individuelle caractérisent le processus de ratification du premier ministre désigné Laurent Lamothe, qui a reçu l’aval du sénat le 10 avril, estiment plusieurs personnalités interrogées par AlterPresse. « L’absence de discipline de parti, le non-attachement à des valeurs politiques issues d’un courant politique déterminé laissent prédire que c’est la négociation individuelle qui déterminera le vote des députés », qui devront bientôt se pencher sur le dossier, prévoit Julien Sainvil, professeur de sociologie politique à l’Université d’ État d’Haïti (Ueh).
La même approche prévaut dans certains milieux politiques.
Evans Paul, porte-parole de la plateforme Alternative, ne veut pas faire de projections, car « nous sommes dans une dynamique de la gloire, de l’argent et du pouvoir », qui ne colle pas aux principes républicains.
Dans les secteurs sociaux, on n’espère pas non plus un vote différent à la chambre des députés, en comparaison à celui effectué au sénat, et qui est qualifié de « comédie »
Au terme de la séance du 10 avril 202, 19 sénateurs sur 23 votants ont adhéré au choix du chef de l’État, Michel Joseph Martelly, après la présentation de deux rapports contradictoires.
L’un des documents, préparé par la commission d’analyse des dossiers du postulant, est favorable à Lamothe. L’autre, élaboré par une commission d’enquête, soulève des soupçons de multiple nationalité et de non-résidence en Haïti, ce qui est interdit par la Constitution dans le cas d’un premier ministre.
Vote de la "honte"
Considérant que Lamothe n’a pas vécu 5 années dans le pays, qu’il n’a jamais payé d’impôts avant sa désignation comme premier ministre, qu’il y a de sérieux doutes sur la nationalité haïtienne de l’intéressé, qui, non plus, n’est d’aucun parti politique majoritaire au parlement, Evans Paul estime qu’il est fort probable que ce soit « un vote de marchandage ».
« Mais, comme je n’ai pas de preuves tangibles, je me limite à dire que c’est le vote de la honte puisque ne se basant sur aucune logique, aucun principe », précise Paul.
Selon Evans Paul, ce sont « les intérêts personnels » qui ont guidé le vote des parlementaires en faveur de Laurent Lamothe.
« Les sénateurs en fin de mandat ne veulent pas se trouver en face du pouvoir qui fait office de plus grand parti politique du pays », soutient Evans Paul, déplorant « la concurrence déloyale du pouvoir qui utilise l’État au détriment des vrais partis politiques ».
Durant les débats au sénat, dans plusieurs cas, des sénateurs appartenant à un même regroupement ou parti politique ont eu des positions diamétralement opposées.
« Les catégories classiques d’analyse en sciences politiques ne permettent pas d’approcher ce qui s’est passé », selon le professeur de sociologie politique à l’Université d’État d’Haïti, Julien Sainvil, pour qui toutes les conditions légales étaient réunies pour un vote négatif sur le choix du chef de l’État.
Rappelant qu’Haïti fonctionne sous un système politique républicain c’est-à-dire basé sur la Constitution et les lois en vigueur, le professeur Sainvil considère qu’un « citoyen, dont le dossier n’est pas conforme aux lois et aux principes républicains, ne peut pas être habilité à occuper une fonction étatique ».
Malgré cette « non-conformité dans le cas Lamothe », les sénateurs ont choisi d’accorder leur vote positif.
Le socio-politologue croit ainsi qu’il faut « mobiliser d’autres catégories d’analyse pour comprendre l’issue de la séance du 10 avril 2012 et aussi se demander que veulent dire institutions et Constitution pour nos élus ».
Sainvil pense que l’explication est peut-être à trouver dans le fait que « les dirigeants politiques haïtiens ne sont attachés à aucune valeur politique, ni idéologie ».
« Pour moi, le vote d’hier soir [10 avril] n’est pas guidé par l’adhésion à un courant politique classique. La motivation est donc autre », poursuit le professeur en évitant de s’appuyer sur ce qu’il appelle « des rumeurs sur des pots-de-vins » qui auraient été distribués aux sénateurs.
Ce qui est mis en avant dans le comportement des sénateurs, ce sont leurs « intérêts personnels ». Car, « le peuple, c’est leur poche », critique Guy Numa du Mouvement démocratique populaire (Modep).
Ce qui importe pour eux également, ajoute-t-il, ce sont « les intérêts des grandes puissances impérialistes et les intérêts des classes dominantes haïtiennes, dont Lamothe est le fils naturel ».
Dans ces conditions et en période « d’occupation » (par la mission des Nations Unies pour la stabilisation d’Haïti – Minustah), il ne peut y avoir « respect de la Constitution », ajoute Numa.
Pour Julio Mérisier, étudiant en communication sociale à la faculté des sciences humaines (Fasch) de l’Ueh, « la Constitution est, une nouvelle fois, foulée aux pieds par les instincts marchands des sénateurs, dont les convictions ne sont que financières ». [efd kft gp apr 12/04/2012 08:50]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article12681
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
vendredi 13 avril 2012
LAURENT LAMOTHE EST SEREIN AVANT LES AUTRES ETAPES DE LA RATIFICATION
Le Premier Ministre désigné Laurent Lamothe se réjouit de la confiance des sénateurs et attend sereinement les trois autres étapes du processus de ratification. Remerciant particulièrement les 19 sénateurs ayant voté en faveur du rapport, M. Lamothe a aussi tendu la perche en direction des autres législateurs en espérant un consensus général lors de la prochaine étape. Réagissant aux critiques de plusieurs élus sur sa nationalité haïtienne, M. Lamothe a assuré qu'il est un haïtien " fier de sa nationalité". Il y a au moins deux cents sceaux différents et des visas américains, canadiens, shengen, et de plusieurs autres états, les passeports parlent d'eux-mêmes, une personne ayant une autre nationalité ne saurait avoir tous ces sceaux, insiste M. Lamothe qui rappelle qu'il avait représenté son pays dans des compétitions internationales.
Il assure qu'il n'avait a aucun moment éprouvé le désir de renoncer à sa nationalité puisqu'il est animé d'un sentiment de fierté et d'amour pour sa patrie. Le ministre des affaires étrangères dit espérer que le débat au grand corps a permis une fois pour toute de confirmer qu'il est un haïtien à 100%.
En ce qui a trait aux rumeurs sur des pots de vin qui auraient été accordés à des élus en échange de leur vote, le Premier Ministre désigné a nié catégoriquement ces allégations. Il donne l'assurance qu'il n'a travaillé que sur des projets régionaux prioritaires pour les sénateurs. Il explique que ces projets ne seront pas uniquement bénéfiques pour les sénateurs concernés mais avant tout pour les résidents de ces régions reculées.
LLM / radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_poli_fr.php?id=20650
Il assure qu'il n'avait a aucun moment éprouvé le désir de renoncer à sa nationalité puisqu'il est animé d'un sentiment de fierté et d'amour pour sa patrie. Le ministre des affaires étrangères dit espérer que le débat au grand corps a permis une fois pour toute de confirmer qu'il est un haïtien à 100%.
En ce qui a trait aux rumeurs sur des pots de vin qui auraient été accordés à des élus en échange de leur vote, le Premier Ministre désigné a nié catégoriquement ces allégations. Il donne l'assurance qu'il n'a travaillé que sur des projets régionaux prioritaires pour les sénateurs. Il explique que ces projets ne seront pas uniquement bénéfiques pour les sénateurs concernés mais avant tout pour les résidents de ces régions reculées.
LLM / radio Métropole Haïti
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BREVE VISITE DE FELIPE CALDERON EN HAITI
Le président mexicain Felipe Calderon a effectué ce jeudi une visite de quelques heures en Haïti dans le but de renforcer la coopération entre les deux pays. Le chef de l'Etat mexicain était à la tête d'une délégation composée des membres de son gouvernement et des entrepreneurs mexicains, notamment le milliardaire Carlos Slim le magnat mexicain des télécommunications.
Il a été accueilli à l'aéroport par le ministre des affaires étrangères haïtien Laurent Lamothe.
Lors d'une conférence conjointe tenue au Palais National avec son homologue haïtien, Monsieur Calderon a fait de nombreuses annonces notamment, le financement par son pays des travaux de réhabilitation de l'hôpital La Providence des Gonaïves.
Monsieur Calderon a renouvelé l'engagement de son gouvernement à œuvrer en vue d'accompagner Haïti sur le chemin du progrès et du développement économique.
De son coté le président Martelly qui vient de rentrer au pays après son voyage médical aux Etats Unis, a salué la coopération mexicaine .
Monsieur Martelly invite le Mexique à continuer sur cette même lancée.
Il annonce la mise en place d'une alliance conjointe entre les hommes d'affaires mexicains et les autorités du Mexique, en vue de financer des projets en Haïti.
Par ailleurs Michel Martelly en a profité pour réitérer sa volonté de créer un climat propice à l'investissement dans le pays.
EJ/Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=20653
Il a été accueilli à l'aéroport par le ministre des affaires étrangères haïtien Laurent Lamothe.
Lors d'une conférence conjointe tenue au Palais National avec son homologue haïtien, Monsieur Calderon a fait de nombreuses annonces notamment, le financement par son pays des travaux de réhabilitation de l'hôpital La Providence des Gonaïves.
Monsieur Calderon a renouvelé l'engagement de son gouvernement à œuvrer en vue d'accompagner Haïti sur le chemin du progrès et du développement économique.
De son coté le président Martelly qui vient de rentrer au pays après son voyage médical aux Etats Unis, a salué la coopération mexicaine .
Monsieur Martelly invite le Mexique à continuer sur cette même lancée.
Il annonce la mise en place d'une alliance conjointe entre les hommes d'affaires mexicains et les autorités du Mexique, en vue de financer des projets en Haïti.
Par ailleurs Michel Martelly en a profité pour réitérer sa volonté de créer un climat propice à l'investissement dans le pays.
EJ/Radio Métropole Haïti
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DIDIER LE DRET SE REJOUIT DE LA RATIFICATION DU PREMIER MINISTRE
L'ambassadeur de France à Port-au-Prince, Didier Le Bret, salue la ratification de Laurent Lamothe par le Sénat qu'il considère comme un signe d'espoir. Le diplomate français croit déceler une prise de conscience de l'exécutif et du législatif qui ont compris la nécessité de mettre le pays en situation d'être gouverné. Il souligne que la communauté internationale se réjouit que les leaders des partis politiques, les parlementaires et l'exécutif soient parvenu à une entente autour d'un candidat à la Primature.
Cette ratification est une bonne nouvelle, martèle M. Le Bret qui ne cesse de mettre en évidence les conséquences néfastes de l'absence de gouvernement. Le taux de croissance a été revue à la baisse, rappelle t-il en guise d'exemple de l'impact économique de l'absence de gouvernement. L'Etat doit être capable de réaliser d'importants investissements dans le cadre de la reconstruction, explique M. Le Bret qui se désole du retard enregistré au cours des derniers mois.
Didier Le Bret ne cache pas son souhait que les députés accordent également un vote favorable à M. Lamothe. Les représentants de la communauté internationale redoutent un échec qui entrainerait immédiatement un retour à la case de départ et la perte de plusieurs mois de négociation.
Selon M. Le Bret deux mois sans Premier Ministre est une situation compliquée d'autant que le pays avait connu 4 mois avec un gouvernement démissionnaire en 2011.
LLM / radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=20648
Cette ratification est une bonne nouvelle, martèle M. Le Bret qui ne cesse de mettre en évidence les conséquences néfastes de l'absence de gouvernement. Le taux de croissance a été revue à la baisse, rappelle t-il en guise d'exemple de l'impact économique de l'absence de gouvernement. L'Etat doit être capable de réaliser d'importants investissements dans le cadre de la reconstruction, explique M. Le Bret qui se désole du retard enregistré au cours des derniers mois.
Didier Le Bret ne cache pas son souhait que les députés accordent également un vote favorable à M. Lamothe. Les représentants de la communauté internationale redoutent un échec qui entrainerait immédiatement un retour à la case de départ et la perte de plusieurs mois de négociation.
Selon M. Le Bret deux mois sans Premier Ministre est une situation compliquée d'autant que le pays avait connu 4 mois avec un gouvernement démissionnaire en 2011.
LLM / radio Métropole Haïti
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LES ANCIENS MILITAIRES ETENDENT LEURS ACTIONS TRAVERS LE PAYS
Des individus lourdement armés et en treillis se présentant comme des anciens militaires ont défilé ce mardi dans les rues de Jacmel, une ville située dans le département du Sud Est . Se trouvant à bord de trois véhicules, ces hommes, au nombre d'une trentaine, ont reçu un accueil chaleureux de la part de certains spectateurs qui ont réclamé la remobilisation des forces armées d'Haïti.
Ils annoncent qu'ils vont étendre leur mouvement dans d'autres régions du pays.
Rappelons que Le ministre de l'intérieur de la défense nationale et des collectivités territoriales Thierry Mayard Paul avait récemment haussé le ton contre les militaires démobilisés qui occupent des bâtiments publics depuis plusieurs mois.
Toutefois malgré de nombreuses somations du gouvernement, ces hommes qui se présentent comme des anciens membres de l'armée haïtienne n'ont pas quitté les espaces qu'ils occupaient.
EJ/Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=20645
Ils annoncent qu'ils vont étendre leur mouvement dans d'autres régions du pays.
Rappelons que Le ministre de l'intérieur de la défense nationale et des collectivités territoriales Thierry Mayard Paul avait récemment haussé le ton contre les militaires démobilisés qui occupent des bâtiments publics depuis plusieurs mois.
Toutefois malgré de nombreuses somations du gouvernement, ces hommes qui se présentent comme des anciens membres de l'armée haïtienne n'ont pas quitté les espaces qu'ils occupaient.
EJ/Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=20645
DEBUT D’UNE CAMPAGNE DE VACCINATION CONTRE LE CHJOLERA EN HAITI
Une campagne de vaccination contre le choléra sera lancée jeudi 12 avril, dans l'Artibonite et dans l'Ouest. C'est ce qu'a annoncé le directeur général du ministère de la santé publique. Intervenant à la rubrique le point de Radio et Télé Métropole monsieur Timothée a indiqué que 100 mille volontaires sains ont été sélectionnés pour recevoir deux doses d'un vaccin oral le Chanchol, qui leur assurera une protection de 2 à 3 ans à hauteur de 65%, contre la maladie.
« Les centres Geskio dans l'Ouest et Zanmi Lasante dans l'Artibonite assureront l'accompagnement des vaccinés durant le processus » a-t-il poursuivi.
Par ailleurs il affirme que la situation de l'épidémie de Choléra est préoccupante dans le nord du pays.
Monsieur Thimothé a fait remarquer que dans les 19 communes de ce département, on recense jusqu'ici, 3 décès et 134 cas, principalement dans les zones du Cap-Haïtien et de Quartier Morin.
Toutefois le docteur Timothée a précisé que dans le reste du pays l'épidémie est en voie de stabilisation.
EJ/Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=20644
« Les centres Geskio dans l'Ouest et Zanmi Lasante dans l'Artibonite assureront l'accompagnement des vaccinés durant le processus » a-t-il poursuivi.
Par ailleurs il affirme que la situation de l'épidémie de Choléra est préoccupante dans le nord du pays.
Monsieur Thimothé a fait remarquer que dans les 19 communes de ce département, on recense jusqu'ici, 3 décès et 134 cas, principalement dans les zones du Cap-Haïtien et de Quartier Morin.
Toutefois le docteur Timothée a précisé que dans le reste du pays l'épidémie est en voie de stabilisation.
EJ/Radio Métropole Haïti
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VERS LA CONSTRUCTION PROCHAINE D’UN PORT INTERNATIONAL DANS LE NORD-EST
Le ministre des affaires étrangère, Laurent Lamothe a reçu, ce mardi en début de soirée, la directrice du cabinet de la secrétaire d'Etat américaine, Cheryl Mills.
Cette rencontre de plus de deux heures a été portée sur le parc industriel de Caracol, selon ce qu'a indiqué le chancelier haïtien Laurent Lamothe à son issue.
Monsieur Lamothe annonce pour très bientôt le lancement des opérations en soulignant que des discussions sont en cours en vue de la création d'un port international dans le Nord-est.
Rappelons que la directrice du cabinet de la secrétaire d'Etat américaine, Cheryl Mills, était arrivée ce mardi dans le cadre d'une visite officielle.
Notons que madame Mills n'en est pas à sa première visite en Haïti, la dernière remonte au mois dernier mars. Lors de ce passage au pays, elle avait rencontré les présidents de deux chambres du parlement haïtien.
EJ/Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=20643
HAITI DIASPORA : L’ACTEUR JIMMY JEAN LOUIS UN MODELE POUR LE JEUNESSE HAITIENNE SELON DANIEL SUPPLICE
P-au-P, 12 avril 2012 [AlterPresse] --- Le Ministre démissionnaire des Haïtiens vivant à l’étranger (Mhave), Daniel Supplice, a reçu le 11 avril dans les locaux du ministère, l’acteur haïtien Jimmy Jean Louis, en prélude à la semaine de la diaspora qui précède la Journée nationale de la diaspora. La semaine de la diaspora débute officiellement le 16 avril pour s’achever le 22 avril, se déroulant sous le thème « Haïti a besoin de sa diaspora », alors que la journée nationale de la diaspora en Haïti est consacrée le 20 avril.
Jimmy Jean Louis qui incarne Toussaint Louverture, figure emblématique de l’histoire d’Haïti, dans le rôle principal d’un téléfilm de la chaine de télévision France 2, a été présenté par le ministre Supplice comme un modèle.
« L’acteur principal du téléfilm qui incarne Toussaint Louverture est un modèle pour les Haïtiens, modèle de succès qui n’est pas donné en cadeau mais de préférence dans la persévérance. C’est ce modèle que le ministère veut présenter à la jeunesse haïtienne, pour dire qu’Haïti n’est pas seulement des choses négatives. Car, Haïti c’est une histoire, c’est une culture », a déclaré Daniel Supplice.
Le téléfilm Toussaint Louverture sera projeté dans la salle privée d’un hôtel à l’est de Port-au-Prince le 14 avril, histoire de lancer la semaine de la diaspora, selon les informations recueillies par AlterPresse.
« C’est plusieurs personnages qu’on joue en un film », a expliqué Jimmy Jean Louis, ajoutant qu’incarner un personnage de 30 à 60 ans « c’est un jeu qui demande de la précision ». « Le personnage était très physique, pour cela il a fallu suivre des cours d’équestre pendant deux mois ainsi que des cours de sabres », a-t-il poursuivi.
Durant son séjour en Haïti, l’acteur qui a notamment été remarqué aux côtés de la star Bruce Willis dans le film américain Tears of the Sun, a dit espérer visiter le Lycée Toussaint Louverture, le musée du Panthéon National ainsi qu’une école que sa fondation a mis sur pied.
La présentation de Jimmy Jean Louis par le ministre Daniel Supplice a été réalisée en présence de plus d’une vingtaine de jeunes issus de la diaspora haïtienne.
Ces jeunes viennent pour établir des échanges avec des haïtiens de leur âge habitant Carrefour (sud de la capitale) et Anse-à-Veau (ville au sud-ouest du pays) dans le cadre de la coopération avec la Fondation haïtienne de sport (Haïtien sport fondation).
Ces jeunes ont, à cette occasion, malgré leur accent, chanté « Wangol o ou ale » (en français littéralement : Roi Angol oh tu es parti), un morceau populaire et traditionnel. [jep kft gp apr 12/04/12 10 :35]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article12684
Jimmy Jean Louis qui incarne Toussaint Louverture, figure emblématique de l’histoire d’Haïti, dans le rôle principal d’un téléfilm de la chaine de télévision France 2, a été présenté par le ministre Supplice comme un modèle.
« L’acteur principal du téléfilm qui incarne Toussaint Louverture est un modèle pour les Haïtiens, modèle de succès qui n’est pas donné en cadeau mais de préférence dans la persévérance. C’est ce modèle que le ministère veut présenter à la jeunesse haïtienne, pour dire qu’Haïti n’est pas seulement des choses négatives. Car, Haïti c’est une histoire, c’est une culture », a déclaré Daniel Supplice.
Le téléfilm Toussaint Louverture sera projeté dans la salle privée d’un hôtel à l’est de Port-au-Prince le 14 avril, histoire de lancer la semaine de la diaspora, selon les informations recueillies par AlterPresse.
« C’est plusieurs personnages qu’on joue en un film », a expliqué Jimmy Jean Louis, ajoutant qu’incarner un personnage de 30 à 60 ans « c’est un jeu qui demande de la précision ». « Le personnage était très physique, pour cela il a fallu suivre des cours d’équestre pendant deux mois ainsi que des cours de sabres », a-t-il poursuivi.
Durant son séjour en Haïti, l’acteur qui a notamment été remarqué aux côtés de la star Bruce Willis dans le film américain Tears of the Sun, a dit espérer visiter le Lycée Toussaint Louverture, le musée du Panthéon National ainsi qu’une école que sa fondation a mis sur pied.
La présentation de Jimmy Jean Louis par le ministre Daniel Supplice a été réalisée en présence de plus d’une vingtaine de jeunes issus de la diaspora haïtienne.
Ces jeunes viennent pour établir des échanges avec des haïtiens de leur âge habitant Carrefour (sud de la capitale) et Anse-à-Veau (ville au sud-ouest du pays) dans le cadre de la coopération avec la Fondation haïtienne de sport (Haïtien sport fondation).
Ces jeunes ont, à cette occasion, malgré leur accent, chanté « Wangol o ou ale » (en français littéralement : Roi Angol oh tu es parti), un morceau populaire et traditionnel. [jep kft gp apr 12/04/12 10 :35]
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HAITI-MEXIQUE :LA SOLIDARITE MEXICAINE AVEC LES MIGRANTS HAITIENS, UNE TACHE PENDANTE
Par Wooldy Edson Louidor
Bogota, 12 avril 2012 [AlterPresse] --- Suite au séisme ayant dévasté une grande partie d’Haïti le 12 janvier 2010, le Mexique s’est montré solidaire de la république caribéenne en détresse.
La visite en Haïti, ce 12 avril, du président mexicain Felipe Calderón, invité par son homologue haïtien Michel Martelly, vient couronner cette marque de solidarité et symbolise une volonté de renforcement de la coopération binationale.
Cependant, outre la contribution du Mexique à hauteur de plus de 23 millions de dollars d’aide en Haïti dans plusieurs domaines, il y a lieu de rappeler que la solidarité mexicaine avec les migrants haïtiens réfugiés dans le pays aztèque après la tragédie reste et demeure une tâche pendante.
La solidarité mexicaine sur le plan migratoire, après le 12 janvier 2010
Suite au séisme du 12 janvier 2010, l’État mexicain a expédié le bateau Usumacinta en Haïti en vue de chercher un groupe de 250 Haïtiens dont les parents résidaient en territoire aztèque.
Après un voyage de cinq jours, ces migrants haïtiens ont été chaleureusement accueillis le 25 avril 2010 au port mexicain de Veracruz par une délégation de l’administration de Felipe Calderón.
1.011 Haïtiens sont entrés au Mexique au cours des six mois postérieurs à la tragédie, selon un rapport de l’Institut National de la Migration (INM) publié en juin 2010. De ce total, 511 ont bénéficié des mesures temporaires d’entrée et de séjour au Mexique, alors que 500 autres sont arrivés au pays par leurs propres moyens, selon l’organisme officiel mexicain.
Tous ces Haïtiens ont reçu un « visa humanitaire », document leur permettant de résider légalement dans le pays, de travailler et d’étudier pour une période d’un an avec possibilité de prorogation.
Des difficultés accrues, en dépit de la régularisation migratoire
En dépit de leur régularisation migratoire, les Haïtiens ont été confrontés à pas mal de difficultés au Mexique, dont : la non-connaissance de l’espagnol et des conditions de travail dans le pays, le manque de ressources économiques pour subvenir à leurs besoins primaires et à ceux de leurs familles, des difficultés d’intégration, dont la discrimination en raison de la couleur de leur peau et leur origine, etc.
Depuis juillet 2010, l’organisation mexicaine de défense des droits des migrants, Sin Fronteras, a dénoncé la situation déplorable dans laquelle vivaient dans le pays les ressortissants haïtiens qui sont arrivés dans le cadre de ce programme de solidarité.
« Ils ont été abandonnés par l’État mexicain », a dénoncé l’organisme.
La majorité d’entre eux « n’ont pas de quoi manger, ni un endroit où vivre et encore moins les moyens de trouver un emploi, puisqu’ils ne parlent pas l’espagnol et souffrent de la discrimination », poursuit-il.
« Plusieurs d’entre eux qui sont arrivés [au Mexique] vivent dans des abris destinés à des personnes en situation de détresse et mangent dans des restaurants privés avec lesquels l’organisation a signé des contrats », explique-t-il.
Sin Fronteras a pointé du doigt le Gouvernement mexicain, qui a fait venir les Haïtiens suite au séisme et « n’a pas consacré des ressources pour aider cette population » en termes d’assistance économique, légale et psychologique et de l’accès à des programmes sociaux, dont les soins médicaux.
Ce sont des organisations de la société civile mexicaine qui ont joué ce rôle, en lieu et place du Gouvernement mexicain.
Des difficultés pour renouveler leurs visa
Deux ans après le tremblement de terre, les migrants haïtiens ayant reçu du Mexique des « visas humanitaires » font face à d’énormes difficultés pour renouveler ce document migratoire.
Dix pour cent d’entre eux n’ont pas pu trouver la somme d’argent et les documents exigés par l’Institut National de Migration pour renouveler ces visas, ce qui les accule à une situation encore plus vulnérable dans le pays, selon Sin Fronteras.
Ces documents exigés vont de l’homologation ou l’équivalence de leurs études à la vérification des liens familiaux avec leurs parents résidant au Mexique, en passant par d’autres documents et pièces d’identité que les migrants devraient obtenir d’Haïti.
Manque de protection
Les Haïtiens arrivés au Mexique après le tremblement de terre du 12 janvier 2010 en Haiti n’ont pas eu accès à une véritable « protection internationale » requise par leur situation humanitaire spéciale.
Arrivés au Mexique sans un sou et souffrant de traumatismes et de séquelles psychologiques suite à la tragédie, ils ont dû faire face à d’énormes difficultés d’intégration dans un pays qu’ils ne connaissent pas. La majorité d’entre eux ne parlent pas l’espagnol.
Ces Haïtiens n’ont reçu aucune aide de la part de l’État mexicain. « La société [mexicaine] s’est consacrée à envoyer des dons aux Haïtiens en Haïti, mais on n’a pas eu cette réponse pour les Haïtiens au Mexique », a déploré Sin Fronteras en avril 2010.
Selon le Comité Citoyen de Défense des Naturalisés et des Afro-mexicains, il y aurait 1.700 Haïtiens au Mexique, population majoritairement masculine et dont la tranche d’âge oscille entre 25 et 40 ans. Ils sont concentrés surtout à la Capitale Distrito Federal (DF) et dans d’autres régions telles que Hidalgo, Veracruz et Acapulco. Pour survivre, certains d’entre eux offrent des cours particuliers de français aux Mexicains, alors que d’autres travaillent dans des petites entreprises pour un salaire de misère. [wel gp apr 12/04/2012 11 :20]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article12686
Bogota, 12 avril 2012 [AlterPresse] --- Suite au séisme ayant dévasté une grande partie d’Haïti le 12 janvier 2010, le Mexique s’est montré solidaire de la république caribéenne en détresse.
La visite en Haïti, ce 12 avril, du président mexicain Felipe Calderón, invité par son homologue haïtien Michel Martelly, vient couronner cette marque de solidarité et symbolise une volonté de renforcement de la coopération binationale.
Cependant, outre la contribution du Mexique à hauteur de plus de 23 millions de dollars d’aide en Haïti dans plusieurs domaines, il y a lieu de rappeler que la solidarité mexicaine avec les migrants haïtiens réfugiés dans le pays aztèque après la tragédie reste et demeure une tâche pendante.
La solidarité mexicaine sur le plan migratoire, après le 12 janvier 2010
Suite au séisme du 12 janvier 2010, l’État mexicain a expédié le bateau Usumacinta en Haïti en vue de chercher un groupe de 250 Haïtiens dont les parents résidaient en territoire aztèque.
Après un voyage de cinq jours, ces migrants haïtiens ont été chaleureusement accueillis le 25 avril 2010 au port mexicain de Veracruz par une délégation de l’administration de Felipe Calderón.
1.011 Haïtiens sont entrés au Mexique au cours des six mois postérieurs à la tragédie, selon un rapport de l’Institut National de la Migration (INM) publié en juin 2010. De ce total, 511 ont bénéficié des mesures temporaires d’entrée et de séjour au Mexique, alors que 500 autres sont arrivés au pays par leurs propres moyens, selon l’organisme officiel mexicain.
Tous ces Haïtiens ont reçu un « visa humanitaire », document leur permettant de résider légalement dans le pays, de travailler et d’étudier pour une période d’un an avec possibilité de prorogation.
Des difficultés accrues, en dépit de la régularisation migratoire
En dépit de leur régularisation migratoire, les Haïtiens ont été confrontés à pas mal de difficultés au Mexique, dont : la non-connaissance de l’espagnol et des conditions de travail dans le pays, le manque de ressources économiques pour subvenir à leurs besoins primaires et à ceux de leurs familles, des difficultés d’intégration, dont la discrimination en raison de la couleur de leur peau et leur origine, etc.
Depuis juillet 2010, l’organisation mexicaine de défense des droits des migrants, Sin Fronteras, a dénoncé la situation déplorable dans laquelle vivaient dans le pays les ressortissants haïtiens qui sont arrivés dans le cadre de ce programme de solidarité.
« Ils ont été abandonnés par l’État mexicain », a dénoncé l’organisme.
La majorité d’entre eux « n’ont pas de quoi manger, ni un endroit où vivre et encore moins les moyens de trouver un emploi, puisqu’ils ne parlent pas l’espagnol et souffrent de la discrimination », poursuit-il.
« Plusieurs d’entre eux qui sont arrivés [au Mexique] vivent dans des abris destinés à des personnes en situation de détresse et mangent dans des restaurants privés avec lesquels l’organisation a signé des contrats », explique-t-il.
Sin Fronteras a pointé du doigt le Gouvernement mexicain, qui a fait venir les Haïtiens suite au séisme et « n’a pas consacré des ressources pour aider cette population » en termes d’assistance économique, légale et psychologique et de l’accès à des programmes sociaux, dont les soins médicaux.
Ce sont des organisations de la société civile mexicaine qui ont joué ce rôle, en lieu et place du Gouvernement mexicain.
Des difficultés pour renouveler leurs visa
Deux ans après le tremblement de terre, les migrants haïtiens ayant reçu du Mexique des « visas humanitaires » font face à d’énormes difficultés pour renouveler ce document migratoire.
Dix pour cent d’entre eux n’ont pas pu trouver la somme d’argent et les documents exigés par l’Institut National de Migration pour renouveler ces visas, ce qui les accule à une situation encore plus vulnérable dans le pays, selon Sin Fronteras.
Ces documents exigés vont de l’homologation ou l’équivalence de leurs études à la vérification des liens familiaux avec leurs parents résidant au Mexique, en passant par d’autres documents et pièces d’identité que les migrants devraient obtenir d’Haïti.
Manque de protection
Les Haïtiens arrivés au Mexique après le tremblement de terre du 12 janvier 2010 en Haiti n’ont pas eu accès à une véritable « protection internationale » requise par leur situation humanitaire spéciale.
Arrivés au Mexique sans un sou et souffrant de traumatismes et de séquelles psychologiques suite à la tragédie, ils ont dû faire face à d’énormes difficultés d’intégration dans un pays qu’ils ne connaissent pas. La majorité d’entre eux ne parlent pas l’espagnol.
Ces Haïtiens n’ont reçu aucune aide de la part de l’État mexicain. « La société [mexicaine] s’est consacrée à envoyer des dons aux Haïtiens en Haïti, mais on n’a pas eu cette réponse pour les Haïtiens au Mexique », a déploré Sin Fronteras en avril 2010.
Selon le Comité Citoyen de Défense des Naturalisés et des Afro-mexicains, il y aurait 1.700 Haïtiens au Mexique, population majoritairement masculine et dont la tranche d’âge oscille entre 25 et 40 ans. Ils sont concentrés surtout à la Capitale Distrito Federal (DF) et dans d’autres régions telles que Hidalgo, Veracruz et Acapulco. Pour survivre, certains d’entre eux offrent des cours particuliers de français aux Mexicains, alors que d’autres travaillent dans des petites entreprises pour un salaire de misère. [wel gp apr 12/04/2012 11 :20]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article12686
HAITI REPUBLIQUE DOMINICAINE : LES AUTORITES DES DEUX PAYS DENONCENT UN COMPLOT CONTRE L’ADMINISTRATION MARTELLY
P-au-P., 13 avr. 2012 [AlterPresse] --- Les autorités dominicaines et haïtiennes ont dénoncé, le 12 avril, un « complot » qui serait fomenté par le colonel retraité dominicain Pedro julio Goico Guerrero, dans le but de déstabiliser l’administration du président Michel Martelly. L’information a été communiquée à Santo Domingo par le secrétaire à l’information de la Présidence dominicaine, Rafaël Núñez, qui a lu un document paraphé par les deux gouvernements.
Au moment de rencontrer les journalistes convoqués au palais présidentiel, il était accompagné du ministre dominicain des affaires étrangères, Carlos Morales Troncoso, du ministre haïtien de la Justice, Michel Brunache, du procureur dominicain, Radhamés Jiménez, et des ambassadeurs Fritz Cineas (Haiti) et Rubén Silie (Rép. Dom.).
Le texte officiel remis aux journalistes indique que conformément à des informations fournies par les organismes de sécurité dominicains, le colonel Guerrero, aurait tramé « un complot » dans le but de déstabiliser le gouvernement démocratiquement élu du président Michel Martelly, rapporte l’agence Espacinsular, partenaire d’AlterPresse.
Goico aurait ainsi demandé au citoyen haitien Pierre Kanzki, d’entreprendre une campagne de discrédit contre le chef de l’État haitien.
Pierre Kanzki aurait, de son coté, à entrer en contact avec d’autres secteurs de la vie nationale en Haïti pour exécuter le plan.
« Les gouvernements d’Haïti et de la République Dominicaine, condamnent ce type d’action à caractère criminel (...) qui met en danger la paix, l’ordre et la tranquillité du peuple haïtien », selon le document.
Durant cette rencontre, où les journalistes n’avaient pas le droit de poser des questions, deux enregistrements sonores supposément interceptés par les organismes de sécurité dominicains et servant de base à la dénonciation, ont été présentés.
Selon l’agence EFE, dans les enregistrements sonores, la voix présumée de Guerrero évoque le récent scandale des millions ayant éclaboussé Martelly. Ce dernier aurait reçu 2,5 millions de dollars avant et après son élection à la présidence, de la part de l’influent sénateur dominicain Felix Bautista (proche du président Léonel Fernandez).
EFE signale que le colonel à la retraite Pedro julio Goico Guerrero fait partie du cercle rapproché de Hipolito Mejia, ex président et candidat à la présidence du Parti Révolutionnaire Dominicain (PRD).
L’agence ajoute que Mejia est l’un des candidats favoris aux élections du 20 mai prochain, en face (entre autres) de Danilo Medina, candidat du Parti de la Libération Dominicain au pouvoir. [gp apr 13/04/2012 00 :30]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article12693
Au moment de rencontrer les journalistes convoqués au palais présidentiel, il était accompagné du ministre dominicain des affaires étrangères, Carlos Morales Troncoso, du ministre haïtien de la Justice, Michel Brunache, du procureur dominicain, Radhamés Jiménez, et des ambassadeurs Fritz Cineas (Haiti) et Rubén Silie (Rép. Dom.).
Le texte officiel remis aux journalistes indique que conformément à des informations fournies par les organismes de sécurité dominicains, le colonel Guerrero, aurait tramé « un complot » dans le but de déstabiliser le gouvernement démocratiquement élu du président Michel Martelly, rapporte l’agence Espacinsular, partenaire d’AlterPresse.
Goico aurait ainsi demandé au citoyen haitien Pierre Kanzki, d’entreprendre une campagne de discrédit contre le chef de l’État haitien.
Pierre Kanzki aurait, de son coté, à entrer en contact avec d’autres secteurs de la vie nationale en Haïti pour exécuter le plan.
« Les gouvernements d’Haïti et de la République Dominicaine, condamnent ce type d’action à caractère criminel (...) qui met en danger la paix, l’ordre et la tranquillité du peuple haïtien », selon le document.
Durant cette rencontre, où les journalistes n’avaient pas le droit de poser des questions, deux enregistrements sonores supposément interceptés par les organismes de sécurité dominicains et servant de base à la dénonciation, ont été présentés.
Selon l’agence EFE, dans les enregistrements sonores, la voix présumée de Guerrero évoque le récent scandale des millions ayant éclaboussé Martelly. Ce dernier aurait reçu 2,5 millions de dollars avant et après son élection à la présidence, de la part de l’influent sénateur dominicain Felix Bautista (proche du président Léonel Fernandez).
EFE signale que le colonel à la retraite Pedro julio Goico Guerrero fait partie du cercle rapproché de Hipolito Mejia, ex président et candidat à la présidence du Parti Révolutionnaire Dominicain (PRD).
L’agence ajoute que Mejia est l’un des candidats favoris aux élections du 20 mai prochain, en face (entre autres) de Danilo Medina, candidat du Parti de la Libération Dominicain au pouvoir. [gp apr 13/04/2012 00 :30]
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Haïti-Politique : La démocratie doit être un produit local dont les partis politiques sont les premiers artisans
P-au-P, 12 avril 2012 [AlterPresse] --- « La démocratie ne peut être ni exportée, ni importée, mais elle peut être encouragée et soutenue », souligne l’Institut international pour la démocratie et l’assistance électorale (Idea) qui a organisé dans cette perspective d’encouragement et de soutien, une journée de réflexion avec une centaine de représentants de partis politiques le 11 avril à l’est de la capitale. Déroulée sous le thème « les partis politiques acteurs majeurs de toute démocratie », cette journée de réflexion arrive après maintes rencontres avec les formations politiques et selon une prise en compte de leurs préoccupations, leurs difficultés et leur réalité, indique Idea.
Au menu, un historique de l’évolution des partis politiques en Haïti à partir de 1830, l’importance de ces derniers dans une démocratie.
Des ateliers de travail sur les partis politiques comme mythes et réalités (en Haïti), la nécessité ou non de l’adoption d’un code d’éthique des partis politiques et de l’organisation, ont eu lieu.
La structuration des blocs politiques au parlement, la nécessité ou non de la cooptation d’un pacte de gouvernabilité et la mise en place d’une plateforme de défense des intérêts des partis politiques ont également été au cœur des reflexions.
La thématique proposée par Idea vise surtout à servir de « pistes » aux partis qui sont « les leviers importants de toute démocratie » notamment de la démocratie haïtienne qui en est à « ses balbutiements », précise la directrice du programme d’Idea en Haïti, Marie Laurence Jocelyn Lassègue.
L’objectif poursuivi est de réunir les partis tout en leur permettant « d’assumer leur responsabilité » dans le pays, en étant des « partis sains qui jouent leur rôle sans frustration », selon les propos de Laurence Jocelyn Lassègue.
L’organisation souhaite un partenariat fructueux avec les acteurs politiques dans la construction démocratique en Haïti, explique Frantz Toussaint, consultant à Idea.
D’autres activités sont prévues pour donner suite aux recommandations issues des ateliers de travail et d’échange.
Parmi les représentants de partis présents, Mirlande Hyppolite Manigat coordonatrice du Rassemblement des démocrates nationaux et progressistes d’Haïti (Rndp) croit que cette initiative est « excellente » et devra permettre une meilleure « convivialité » entre les regroupements politiques.
Éric Prévaut Junior, membre du directoire du parti Lavni (L’avenir) qui a participé aux dernières élections de 2011 estime, pour sa part, que « le pays a certainement besoin de ce genre de rencontres en vue du renforcement des partis politiques ».
Quarante partis étaient invités par Idea qui est une organisation intergouvernementale créée en 1995 dans le but d’apporter du support, surtout d’ordre réflexif, au développement de la démocratie dans les 25 pays où elle est activement présente.
Le parlement, les partis politiques et la question du quota de participation des femmes dans la vie politique, sont les thèmes priorisés par l’organisation.
Idea a ouvert officiellement son premier bureau en Haïti au cours du mois de janvier 2012. [rh kft gp apr 12/4/ 2012 18:30]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article12683
Au menu, un historique de l’évolution des partis politiques en Haïti à partir de 1830, l’importance de ces derniers dans une démocratie.
Des ateliers de travail sur les partis politiques comme mythes et réalités (en Haïti), la nécessité ou non de l’adoption d’un code d’éthique des partis politiques et de l’organisation, ont eu lieu.
La structuration des blocs politiques au parlement, la nécessité ou non de la cooptation d’un pacte de gouvernabilité et la mise en place d’une plateforme de défense des intérêts des partis politiques ont également été au cœur des reflexions.
La thématique proposée par Idea vise surtout à servir de « pistes » aux partis qui sont « les leviers importants de toute démocratie » notamment de la démocratie haïtienne qui en est à « ses balbutiements », précise la directrice du programme d’Idea en Haïti, Marie Laurence Jocelyn Lassègue.
L’objectif poursuivi est de réunir les partis tout en leur permettant « d’assumer leur responsabilité » dans le pays, en étant des « partis sains qui jouent leur rôle sans frustration », selon les propos de Laurence Jocelyn Lassègue.
L’organisation souhaite un partenariat fructueux avec les acteurs politiques dans la construction démocratique en Haïti, explique Frantz Toussaint, consultant à Idea.
D’autres activités sont prévues pour donner suite aux recommandations issues des ateliers de travail et d’échange.
Parmi les représentants de partis présents, Mirlande Hyppolite Manigat coordonatrice du Rassemblement des démocrates nationaux et progressistes d’Haïti (Rndp) croit que cette initiative est « excellente » et devra permettre une meilleure « convivialité » entre les regroupements politiques.
Éric Prévaut Junior, membre du directoire du parti Lavni (L’avenir) qui a participé aux dernières élections de 2011 estime, pour sa part, que « le pays a certainement besoin de ce genre de rencontres en vue du renforcement des partis politiques ».
Quarante partis étaient invités par Idea qui est une organisation intergouvernementale créée en 1995 dans le but d’apporter du support, surtout d’ordre réflexif, au développement de la démocratie dans les 25 pays où elle est activement présente.
Le parlement, les partis politiques et la question du quota de participation des femmes dans la vie politique, sont les thèmes priorisés par l’organisation.
Idea a ouvert officiellement son premier bureau en Haïti au cours du mois de janvier 2012. [rh kft gp apr 12/4/ 2012 18:30]
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PROJET AVRIL POUR HAITI
Sarah Saïdi
Le projet Avril pour Haïti, lancé en 2010 par des membres du personnel du cégep de Sherbrooke, a entrepris cette année la phase centrale de son projet de soutien à l'éducation en Haïti en choisissant d'apporter son aide au programme de soins infirmiers de l'Institut de formation standard et universel de St-Marc en Haïti.
On n'a pas la prétention de vouloir changer le monde, on souhaite plutôt partager avec les Haïtiens ce qu'on sait faire de mieux: l'école », résume Clermont Olivier, enseignant en politique au cégep de Sherbrooke et membre du comité Avril pour Haïti.
Deux enseignantes de Soins infirmiers et un employé du Service d'internationalisation du cégep se sont déplacés en Haïti le mois dernier pour établir un premier contact avec les gens de l'Institut de St-Marc et identifier leurs besoins. Les membres d'Avril pour Haïti miseront sur leurs ressources et leur expertise en pédagogie pour aider l'Institut dans l'élaboration de programmes, de plans de formation, de plans de cours ou encore dans la formation des maîtres. «Les besoins sont grands, ils manquent de ressources à tous les niveaux. L'Institut n'a même pas de bâtiment, il doit louer des locaux dans d'autres écoles», relate M. Olivier.
D'ici les prochains jours, deux responsables de l'Institut St-Marc se déplaceront à Sherbrooke pour rencontrer les membres du comité Avril pour Haïti. Cette visite servira surtout à élaborer un plan d'action pour les prochaines années, mais aussi à déjà donner aux Haïtiens des outils concrets. «Les gens de l'Institut possèdent du matériel informatique, mais ont besoin d'un coup de main que les techniciens en informatique du cégep pourront leur fournir sans problème», mentionne Clermont Olivier.
Pour assurer la réussite du projet, Avril pour Haïti s'est associé à la Fondation Paul-Gérin-Lajoie, active en Haïti depuis de nombreuses années. «C'était important pour nous de nous associer à un partenaire solide avec une bonne connaissance du terrain et des contacts pour être sûrs de notre coup», souligne Marie-Claude Dupoy, conseillère en communication au cégep de Sherbrooke.
C'est d'ailleurs la Fondation Paul-Gérin-Lajoie qui a aidé au choix de l'institution d'enseignement. «La Fondation PGL avait déjà des contacts dans la région du nord-ouest de Port-au-Prince, où se situe l'Institut de St-Marc, puis on a choisi un programme qu'on avait en commun: les soins infirmiers», explique Clermont Olivier.
Le cégep de Sherbrooke s'est engagé jusqu'en 2015 avec Avril pour Haïti, mais il n'est pas exclu de continuer le projet au-delà de cette date, affirme Clermont Olivier. Le groupe rêve déjà d'envoyer ses étudiants en stage en Haïti, d'accueillir des étudiants haïtiens au cégep ou d'élargir la collaboration à d'autres secteurs de formation... des idées qui pourront prendre forme au fil des ans.
Par ailleurs, Avril pour Haïti organise la troisième édition de son spectacle-bénéfice, principale activité de financement du projet. Cette année, Damien Robitaille sera le clou de la soirée. Le chanteur québécois s'était d'ailleurs rendu en Haïti au lendemain du séisme de janvier 2010.
Il sera précédé sur scène de seize enseignants en musique du cégep de Sherbrooke, qui interpréteront plusieurs pièces classiques, jazz et populaire. L'artiste haïtien Janice, dit le sonneur, clôturera la soirée.
Le spectacle se tiendra le 18 avril prochain à la salle Alfred-DesRochers. Les billets sont en vente au coût de 20 $ (10$ pour les étudiants) à la Fondation du cégep, pavillon 5, local 31-132 ou au 819 564-6100
http://www.cyberpresse.ca/la-tribune/la-nouvelle/actualites/201204/12/01-4514804-avril-pour-haiti-un-geste-de-solidarite-pedagogique.php
On n'a pas la prétention de vouloir changer le monde, on souhaite plutôt partager avec les Haïtiens ce qu'on sait faire de mieux: l'école », résume Clermont Olivier, enseignant en politique au cégep de Sherbrooke et membre du comité Avril pour Haïti.
Deux enseignantes de Soins infirmiers et un employé du Service d'internationalisation du cégep se sont déplacés en Haïti le mois dernier pour établir un premier contact avec les gens de l'Institut de St-Marc et identifier leurs besoins. Les membres d'Avril pour Haïti miseront sur leurs ressources et leur expertise en pédagogie pour aider l'Institut dans l'élaboration de programmes, de plans de formation, de plans de cours ou encore dans la formation des maîtres. «Les besoins sont grands, ils manquent de ressources à tous les niveaux. L'Institut n'a même pas de bâtiment, il doit louer des locaux dans d'autres écoles», relate M. Olivier.
D'ici les prochains jours, deux responsables de l'Institut St-Marc se déplaceront à Sherbrooke pour rencontrer les membres du comité Avril pour Haïti. Cette visite servira surtout à élaborer un plan d'action pour les prochaines années, mais aussi à déjà donner aux Haïtiens des outils concrets. «Les gens de l'Institut possèdent du matériel informatique, mais ont besoin d'un coup de main que les techniciens en informatique du cégep pourront leur fournir sans problème», mentionne Clermont Olivier.
Pour assurer la réussite du projet, Avril pour Haïti s'est associé à la Fondation Paul-Gérin-Lajoie, active en Haïti depuis de nombreuses années. «C'était important pour nous de nous associer à un partenaire solide avec une bonne connaissance du terrain et des contacts pour être sûrs de notre coup», souligne Marie-Claude Dupoy, conseillère en communication au cégep de Sherbrooke.
C'est d'ailleurs la Fondation Paul-Gérin-Lajoie qui a aidé au choix de l'institution d'enseignement. «La Fondation PGL avait déjà des contacts dans la région du nord-ouest de Port-au-Prince, où se situe l'Institut de St-Marc, puis on a choisi un programme qu'on avait en commun: les soins infirmiers», explique Clermont Olivier.
Le cégep de Sherbrooke s'est engagé jusqu'en 2015 avec Avril pour Haïti, mais il n'est pas exclu de continuer le projet au-delà de cette date, affirme Clermont Olivier. Le groupe rêve déjà d'envoyer ses étudiants en stage en Haïti, d'accueillir des étudiants haïtiens au cégep ou d'élargir la collaboration à d'autres secteurs de formation... des idées qui pourront prendre forme au fil des ans.
Par ailleurs, Avril pour Haïti organise la troisième édition de son spectacle-bénéfice, principale activité de financement du projet. Cette année, Damien Robitaille sera le clou de la soirée. Le chanteur québécois s'était d'ailleurs rendu en Haïti au lendemain du séisme de janvier 2010.
Il sera précédé sur scène de seize enseignants en musique du cégep de Sherbrooke, qui interpréteront plusieurs pièces classiques, jazz et populaire. L'artiste haïtien Janice, dit le sonneur, clôturera la soirée.
Le spectacle se tiendra le 18 avril prochain à la salle Alfred-DesRochers. Les billets sont en vente au coût de 20 $ (10$ pour les étudiants) à la Fondation du cégep, pavillon 5, local 31-132 ou au 819 564-6100
http://www.cyberpresse.ca/la-tribune/la-nouvelle/actualites/201204/12/01-4514804-avril-pour-haiti-un-geste-de-solidarite-pedagogique.php
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