Google

dimanche 26 août 2007

Coupe du monde U17 .. Jeux de pronostics....and the Winner is:

Des huitièmes corsées avec des quarts de folie en perspective…
Si le football se résumait à des formules mathématiques, il aurait été bien facile de faire des pronostics et trouver avant le début de la deuxième phase le prochain vainqueur de la coupe du monde U17 Corée 2007.
Déjà à peu de surprises prêt, une certaine logique a été respectée sur la liste des lauréats du premier tour avec bien entendu la part du lion réservé à l’Amérique du sud et des nations comme le Tadjikistan, le Costa Rica, les USA et la Tunisie auteurs de ce que l’on pourrait cataloguer de surprises. La liste des 16 nous révèle une certaine logique avec la toute présence des grandes nations du football : Allemagne, Angleterre, Argentine, Brésil, Colombie, Costa Rica, Corée du Nord, Espagne, Etats-Unis d’Amérique, France, Ghana, Nigéria, Pérou, Syrie, Tadjikistan, Tunisie.
Les confrontations prévues sont donc les suivantes :
Espagne : Corée du nord avec une sélection espagnole nettement favorite d’un coté et France-Tunisie de l’autre si la France arrive à hausser le niveau de son jeu on peut entrevoir un chaud bouillant France-Espagne en quart.
L’histoire se répète avec un France-Ghana, une affiche de la coupe du monde allemande d’une part et un Pérou- Tadjikistan peut laisser entrevoir une confrontation américo-américaine entre le Brésil et le Pérou.
Et dans la suite des réflexions on devrait pouvoir assister à un match France-Brésil en demie finale avec à la fin une sélection brésilienne en finale.
Le brésil jouerait contre qui ?
L’autre branche des huitièmes nous présente d’une part un Argentine-Costa Rica et un Nigéria-Colombie. Les résultats de ces confrontations devraient nous régaler avec un excellent Nigéria-Argentine avec à la fin une victoire du Nigeria.
D’autre part un Angleterre-Syrie d’une côté et un Allemagne-USA devrait nous offrir un Angleterre- Allemagne (bien heureux celui qui peut en prévoir l’issue !) mais restons dans la même dynamique et disons que l’Allemagne sortirait vainqueur et nous voilà avec un Nigeria-Allemagne avec une victoire du Nigeria.
Le 9 Septembre la finale sans surprise opposerait le Brésil et le Nigéria !
Je vous l’avais dit au départ que ces pronostics n’ont de valeur que si on applique de façon erronée la logique mathématique au football. Heureusement d’ailleurs que cette démarche reste insensée car le football n’est pas une science exacte. Il y a tellement de facteurs qui rentreront enjeu au cours de ces confrontations que ces rencontres malgré ce qui se voit sur les papiers restent indécis.
Les équipes qui sont arrivées jusque là n’ont reçu de cadeau de personne donc elles vendront chèrement leurs peaux.
Tout le monde est et reste averti…et que vive le bon football !

Mondial U-17 : Haïti fait ses adieux à la Corée du Sud

L’honneur et l’espoir portés par de jeunes talents comme motifs de satisfaction
samedi 25 août 2007,
Radio Kiskeya

La sélection haïtienne a quitté le Mondial U-17 de football sur une lourde défaite 4 à 1 (mi-temps 3-0) samedi au Jeju World Cup Stadium en Corée du Sud face à l’ogre nigérian, l’un des grands favoris de la compétition.
Très combatifs mais pas toujours inspirés, nos jeunes compatriotes -certains au talent indéniable- ont surtout payé le prix de leur inexpérience et de leur déficit de culture tactique devant un adversaire qui combine avec maestria la force mentale, la surpuissance physique et l’aisance technique.
D’entrée de jeu, les poulains de Jean-Yves Philogène Labaze ont été cueillis à froid par les doubles champions du monde, encaissant de façon naïve un but à la 5e minute alors qu’ils devaient faire preuve de sérénité et de patience pour rester dans le match le plus longtemps possible.
Première confrontation de l’histoire entre Haïti et le plus grand pays d’Afrique (100 millions d’habitants), ce match restera également dans les annales grâce au 100e but de l’édition 2007 marqué par l’attaquant nigérian Macauley Chrisantus (5’, 60’). Il est désormais le meilleur réalisateur du Mondial avec 5 buts après son doublé de samedi.
Sheriff Isa a également marqué à deux reprises (39’, 41’) grâce à des passes diaboliques délivrées par un certain Kabiru Akinsola, le principal bourreau des haïtiens.
Côté haïtien, une réaction d’orgueil qui vaut de l’or. Grâce à l’enchaînement dun superbe débordement sur la gauche et d’un centre en retrait parfait du stratège Charles Herold Junior, le valeureux capitaine Peterson Joseph a placé une tête qui pris le gardien des Eaglets, Oladele Ajiboye, totalement à contre-pied (57’).
Pour sa deuxième participation à une phase finale de coupe du monde après la folle expérience allemande de 1974 chez les seniors, Haïti termine à la dernière place du très dificile groupe D, derrière le Nigéria (1er, 9 pts), la France (2e, 4 pts) et le Japon (3e, 3 pts).
La campagne coréenne avait très mal commencé samedi (19 août) avec une défaite face au Japon (1-3) qui traduisait très mal l’état des forces en présence. Après avoir encaissé un but stupide -un ballon qui filait entre les jambes du portier Shelson Dorléans- l’équipe se ressaisissait et réalisait l’un des plus beaux buts de la compétition. Sur une déviation intelligente de la poitrine de Peterson Joseph, Guemsly Joseph Junior décochait un tir canon de 20 mètres qui crucifiait le gardien japonais. Mais, contre toute attente, et en partie à cause d’un coaching trop conservateur, l’équipe nippone faisait le break en fin de partie, exploitant parfaitement deux erreurs défensives élémentaires des haïtiens.
Nous venions de gaspiller au moins un précieux point et d’hypothéquer d’autant nos minimes chances de qualification pour les huitièmes de finale.
Contre la France, la première république noire face à l’ancienne métropole, la victoire était à la portée du onze national n’étaient-ce des maladresses dans les derniers gestes, un manque maturité certain sur le plan tactique et des décisions incompréhensibles du directeur de jeu.
Le ministre de la jeunesse et des sports, Fritz Bélizaire, et son staff, le président de la Fédération haïtienne de football, le Dr Yves Jean-Bart et le chanteur du groupe Racine RAM, Richard Morse, père de l’un des gardiens réservistes de la sélection, William Richard Morse, ont été témoins dans les stades de la palpitante aventure haïtienne, également soutenue par des fans ...coréens.
A leur retour à Port-au-Prince, nos jeunes ambassadeurs devraient avoir droit à un accueil digne de leurs prestations très prometteuses. spp/RK
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4020
Commenatires
Mieux qu’un accueil chaleureux nos jeunes mondialistes ont besoin d’une reconnaissance substantielle et une prise en charge intégrale. S’ils n’ont pas pu être recrutés il faut qu’ils soient bien encadrés dans un projet à long terme.
Le manque de suivi nous a valu ce passage du désert pendant 33 ans après l’épopée de 1974. A l’époque nous avions eu une avance énorme sur les nations africaines redoutables aujourd’hui.
Qu’on ne vienne pas avec les histoires de priorités et de manque de ressources. Nous avions eu la preuve. Aucun des ministères n’a su utiliser la portion budgétaire allouée. Ceci a donné lieu à cette mesure populiste de nos cher députés de se départagé près de 10.000.000 de dollars en faveur des 140 communes sans aucun projet d’envergure. Ils n’ont pas compris qu’un projet de 10.000.000 de dollars pourrait être plus bénéfique que la dilapidation de 60.000 dollars par commune !
Avec le football nous pouvons redorer le blason du pays. Nous pouvons montrer aux jeunes que la violence et la délinquance ne représentent pas les seules portes de sortie au sein d’une société ou prime la dissolution et la liquéfaction caricaturale des valeurs.
Le ministre des sports, le président de la FHF (Fédération Haïtienne de Football) doivent lancer déjà et maintenant la croisade pour la renaissance du football. Commençons par ce que nous avons en main.
- Les championnats interscolaires de chacun des départements géographiques du pays par groupe d’âge en se cataloguant sur les catégories d’âge de la FIFA
- Cette sélection des moins de 17ans doit être maintenue comme la sélection des plus de 17 ans devant travailler pour la coupe du monde des moins de 19 ans
- Le championnat des moins de 15 ans en cours actuellement doit recevoir le soutien logistique et financier indispensable pour les prochaines échéances des U17.
L’implication de tous les secteurs sera acquise si les dirigeants du football font preuve de capacité et d’honnêteté…
Le football aujourd’hui c’est l’affaire de tous !

Les déclarations .. HAITI vs NIGERIA


Yemi Tella, sélectionneur du Nigeria

"C'est une bonne chose d'avoir remporté nos trois premiers matches, car nous étions tombés dans une poule très relevée. C'est ce que je retiens en premier lieu après ce nouveau succès. Tout le monde s'est mis en évidence aujourd'hui. Il y a beaucoup de bons joueurs dans cette équipe. Les gens ont pu se rendre compte qu'il n'y avait pas de maillon faible au sein du groupe. Je suis particulièrement satisfait du réalisme dont nos attaquants ont su faire preuve. J'espère que nous allons continuer à marquer beaucoup de buts tout au long du tournoi. Il n'en faudra pas moins si nous voulons devenir champions du monde !"
Jean-Yves Labaze, sélectionneur d'Haïti

"Evidemment, nous sommes déçus d'avoir perdu, mais nous pouvons rentrer chez nous la tête haute. C'était un match difficile, car nous avions affaire à un adversaire de haut niveau. Maintenant, je comprends pourquoi tant de gens ont fait de cette équipe l'une des favorites du tournoi. Nous avons vécu une soirée difficile, surtout après avoir été réduits à dix. Malgré ce revers, nous ne garderons que de bons souvenirs de notre séjour. Nous étions très heureux de participer à cette Coupe du Monde U-17. J'espère que nous tirerons les leçons de cette expérience pour faire encore mieux à l'avenir."
Macauley Chrisantus, attaquant du Nigeria

"J'adore cette compétition ! L'entraîneur nous répète souvent que nous sommes les meilleurs espoirs nigérians et je suis d'accord avec lui. Je suis vraiment très heureux de faire partie de cette équipe. Maintenant, nous allons pouvoir préparer notre retour à Gwangyang pour les huitièmes de finale. Avec un peu de chance, nous avons les moyens de gagner ce tournoi. Nous avons tous une mentalité de vainqueurs. On s'en rend compte lorsque nous nous réunissons après l'échauffement. Nous avons une grande équipe, pleine de bons joueurs."
Peterson Joseph, milieu de terrain de Haïti

"Je tiens à féliciter les Nigérians, qui ont été très bons ce soir. Je crois qu'ils ont le potentiel pour gagner cette Coupe du Monde. Je suis très heureux d'avoir pris part à cette compétition. Pour une première expérience, nous n'aurions pas pu rêver mieux que d'affronter le Nigeria, la France et le Japon. Maintenant, nous allons devoir nous remettre au travail pour tenter de nous qualifier pour la Coupe du Monde U-20 qui aura lieu dans deux ans en Egypte."
http://fr.fifa.com/u17worldcup/matches/round=249415/match=58917/summary.html

Haïti dans les serres des Eaglets (4:1) ..HAITI - NIGERIA


Le Nigeria poursuit son parcours de santé en tête du Groupe D après sa victoire 4:1 sur Haïti, ce samedi 25 août.
Deux doublés de Macauley Chrisantus et Sheriff Isa ont permis aux Eaglets de remporter une large victoire face à des Haïtiens courageux mais dépassés par les événements. Les insulaires n'ont pourtant pas démérité et leurs performances sur le sol asiatique ont suscité l'enthousiasme de leurs fans.
La différence de niveau se fait sentir dès la troisième minute de jeu. Kabiru Akinsola s'échappe sur l'aile droite et centre à ras de terre pour Chrisantus, qui ne laisse aucune chance au gardien haïtien. Le Nigeria creuse l'écart peu avant la pause grâce à un doublé express de Sheriff Isa. Une fois de plus, Akinsola se trouve à la baguette.
Les Haïtiens ont le mérite de ne pas baisser les bras. Leurs efforts trouvent leur récompense lorsqu'une tête de Joseph Peterson trouve le chemin des filets. Mais le numéro 8 nigérian, qui faisait sa première apparition en tant que titulaire, s'offre une quatrième passe décisive quelques minutes plus tard en envoyant Chrisantus inscrire son cinquième but depuis le début du tournoi.

Supplice du collier à Carrefour-Feuilles...Lébrunisée pour loup garou

Suspectée, accusée, une jeune femme a été brûlée vive à Carrefour-Feuilles. La foule, seul juge, condamne.

Accusée de « loup-garou », une jeune femme d'une vingtaine d'années a subi le supplice du collier à la rue Sicot, Carrefour-Feuilles, dans la soirée du 22 au 23 août. Une foule de personnes l'a lynchée, a-t-on appris tôt ce matin par une source bien informée. Arrivé sur place, nous avons pu voir le corps carbonisé de la victime, les intestins à l'air libre, signe qu'elle a été sauvagement battue avant d'être tuée et livrée aux flammes des pneus.

Deux versions des faits
« Gad lougawou a ! Sousèt san. Jodi a yo rete w sou chimen w », lance un jeune homme encore tout excité. Des filets de fumée montaient encore des pneus calcinés. Les gens attroupés autour du cadavre, notamment un groupe d'enfants, cachaient leur nez dans des mouchoirs.Une femme entre deux âges qui avait assisté à toute la scène raconte que cette inconnue rôdait dans le quartier depuis 9 heures du soir. Les gens restés à l'affût, dit-elle, ont surveillé ses faits et gestes et l'ont tuée aux environs de minuit. « Se ti bebe nan katye a li t a pra l souse san », révèle-t-elle. Persuadée, elle assure l'avoir vu voler. Plusieurs autres personnes ont relayé cette déclaration et ont renchéri : « Elle volait de toit en toit, une lumière au cul. »
Questionné sur le fait, un jeune, très calme, a pris le contre-pied de ces déclarations: « Fi a se yon moun fou l ye. Yo pa konnen l sou katye a, yo pran l pou lougawou. » Il a même laissé entendre qu'un ami à lui avait réussi à libérer cette pauvre femme. « M pa konn pou kisa yo boule fi a ? », se demande-t-il, l'air bouleversé.Rappelons qu'une vieille dame a été tuée à la rue Jean-Philippe, pas loin de la rue Sicot, il y a environ une année. Encore la même accusation.

Claude Bernard Sérant

serantclaudebernard@yahoo.fr
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=47643&PubDate=2007-08-25

Une nouvelle nécropole dans la métropole du Sud


La ville des Cayes a un cimetière privé. Ce lieu de repos est une oeuvre collective dans laquelle 50 actionnaires cayens de l'intérieur et de la diaspora ont investi.
Le Parc de l'Espérance, dans la localité de Laurent, premier cimetière privé des Cayes, a été inauguré le jour de la Notre-Dame de l'Assomption, le 15 août 2007. 250 caveaux, dont 234 en élévation et 16 souterrains, sont prêts à accueillir les dépouilles mortelles. Certains caveaux souterrains disposent de quatre ou cinq places.
Elevée sur une butte située sur la route nationale No 1, cette nouvelle nécropole de la métropole du Sud qui s'étend sur environ 7 hectares de terre n'a pas attendu longtemps pour offrir ses services à la population. En effet, les travaux qui ont débuté le 15 août de l'année dernière vont bon train. Ce sanctuaire, dédié à la mémoire de nos chers disparus, qui se construit pierre par pierre, devra s'étendre davantage, a déclaré l'ingénieur Smith Gerton, visiblement confiant dans l'avenir de cette oeuvre collective dans laquelle 50 actionnaires cayens ont investi. « Nous avons pu donner satisfaction à une cinquantaine d'actionnaires cayens qui ont volontairement répondu à l'appel de DEV SA », a-t-il mentionné.

Une oeuvre cayenne« J'étais animé d'un esprit optimiste. Personnellement, je ne pensais pas qu'à cette même date, je serais ici pour inaugurer le Parc de l'Espérance. Il y avait tellement de montagnes qui s'étaient dressées devant nous. Il fallait une foi ardente pour penser qu'après douze mois, ce projet allait être exécuté », a dit l'ingénieur Gerton tout en profitant de l'occasion pour remercier le responsable du Parc du Souvenir, M. Max Pénette, qui les a toujours accompagnés.
Pour sa part, M. Pénette a fait savoir qu'un partenariat dynamique s'établit entre le Parc de l'Espérance et le Parc du Souvenir de Torcelles (Tabarre) depuis le début du projet. Il a salué la foi des actionnaires cayens de l'intérieur et de la diaspora qui ont investi dans la conception de ce jardin paisible d'une sereine beauté, un jardin en passe d'être un lieu de repos et de méditation. Il a admiré l'audace des membres fondateurs : les ingénieurs Danielo Louis, Fritz Caillot, Max André Vilma et l'économiste Kesner Pharel. Aussi a-t-il souhaité que « cette oeuvre qui se trouve à Laurent soit inscrite dans la perspective d'une pérennité et qu'elle soit appréciée, et par les étrangers et par les Haïtiens ».

« Une étude de marché a révélé que 80% des gens voulaient avoir un cimetière privé et moderne aux Cayes », a fait savoir Kesner Pharel, un natif des Cayes. Il a exprimé sa satisfaction de voir que 40% des actions sont en possession des investisseurs de sa ville natale. Plus loin, il a relativisé : « On a toujours voulu que ce soit une oeuvre cayenne, mais pas fermée sur les Cayes. » Dans la même veine, il a espéré que, dans un proche avenir, les Cayens développeront des projets de grande envergure au bénéfice de la collectivité.

« On voulait offrir un espace de repos et de tranquillité à nos morts parce que l'on ne pouvait plus supporter ce qui se passe dans le cimetière de la ville des Cayes », a signalé l'un des actionnaires, le professeur Robert Carrié. Devant la maquette du Parc de l'Espérance conçue par l'architecte Frédérick Mangonès, le public admirait les pavillons de recueillement entourés de verdure, des pierres tombales émergeant dans de beaux parterres. Le parc, assorti de parkings, de service de sécurité et d'entretien, est une grande ambition. Il faut des années pour que le dessin de l'architecte s'imprime dans un agencement harmonieux entre la nature, la pierre et le béton.

Claude Bernard Sérant
------
J'ai envie de dire tout ça pour ça!

« Le gouvernement n'est pas sur la bonne voie ».. dit le PLH.. ce qui le PLH?

Les responsables du Parti libéral haïtien (PLH) ont estimé, jeudi, que le gouvernement Alexis n'est pas sur la bonne voie. Ils ont fait cette déclaration lors d'une rencontre avec la presse dans les locaux du parti situé à Turgeau. A cette rencontre, il a été question d'analyser l'action gouvernementale après environ un an de gestion de la chose publique.

Sans vouloir dresser un bilan de l'action du gouvernement Alexis-Préval un an après, les responsables de ce parti politique, dit de l'opposition démocratique, affirment sans détour que l'actuel gouvernement est sur la voie d'aboutir à de mauvais résultats. Ils ont fourni des explications.

« Le premier ennemi du Gouvernement est le Gouvernement lui-même. Il est toujours à la merci du clientélisme politique, du laxisme des responsables et de la gabegie administrative. Cela explique son inefficacité et son inefficience », a indiqué Jean André Victor, président du PLH, comme pour critiquer les actions du gouvernement.

Selon les dirigeants du parti libéral, le gouvernement haïtien prend une mauvaise voie en multipliant davantage ses programmes de subventions au lieu d'investir dans la production. Cette stratégie, disent-ils, n'aboutira pas à des résultats concrets. « Jamais dans le pays, on n'a donné autant de subventions, distribué gratuitement ou presque autant de véhicules à moteur et ouvert autant de cantines publiques axées sur l'aide alimentaire...La politique de subventions tout azimut et la stratégie de l'Etat providence ne peuvent pas donner de bons résultats dans un pays pauvre comme Haïti. »« Le gouvernement doit utiliser le surplus de l'assiette fiscale pour d'augmenter la production », a recommandé, pour sa part, Antoine Joseph, l'un des dirigeants du parti.Par ailleurs, M. Victor dit prendre note des progrès enregistrés par l'équipe gouvernementale dans certains domaines mais croit qu'il fallait et qu'il faut faire mieux. «Des progrès ont été enregistrés dans le domaine de la stabilité macro-économique, de la stabilité politique et de la lutte contre la drogue et la corruption, admet-il. Ils ont permis jusqu'ici de maintenir le navire à flot et de l'empêcher de couler. Mais la boussole du bateau n'indique pas le Nord du développement socio-économique. »Très critique envers le gouvernement, le chef du PLH a déclaré que l'action gouvernementale contribue plutôt à affaiblir les institutions publiques alors que selon la Constitution, l'Exécutif a pour rôle de veiller au bon fonctionnement de celles-ci. Cette faiblesse, selon M. Victor, est due à la création des commissions qui sont susceptibles de rentrer en concurrence avec les institutions. « Plus il existe des commissions qui rentrent en concurrence avec les institutions, plus les institutions seront affaiblies. »

Selon l'agronome Victor, l'idée de lutter contre la corruption ne sert à rien si la loi accompagnant cette lutte et le processus de renforcement des institutions ainsi que la production sont négligés. Il croit que le gouvernement doit s'appuyer sur le Parlement en vue d'aboutir à de vrais changements au sein de la société haïtienne qui fait face, dit-il, à un déséquilibre total.L'équipe gouvernementale, rappelle le numéro un du PLH, a une mission historique à accomplir : Faire la transition entre la gabegie administrative et la bonne gouvernance. « C'est une mission qui dépasse des querelles de chapelle, des intérêts personnels...», conclut-il.

Victor Jean Junior

djune14@yahoo.fr
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=47679&PubDate=2007-08-25
--------
Un parti en plus ?
Quel a été le score de ce parti aux élections présidentielles ?
Combien de députés et sénateurs représentent ce parti au sein de l’assemblée nationale ?
Ça pourrait être que celui qui mime une voix dans le désert. Haïti compte trop de partis politiques déjà.
Parti Libération Haïtien : laissez les autres travailler en paix !

Cerca-Cavajal, un paradis en décadence

Les 40 mille habitants de Cerca-Cavajal peuvent s'enorgueillir d'avoir habité l'une des zones les plus boisées du pays. Mais, en considérant les problèmes de toutes sortes auxquels la commune fait face, ils ont de quoi s'inquiéter.
Comparée à beaucoup d'autres régions du pays, la commune de Cerca-Cavajal peut être considérée comme un paradis. Ses plaines sont encore vertes. Des variétés de mangues font tout leur charme. Ses mornes, en certains points, sont garnies d'arbres. Ses fils et filles trouvent encore des fruits et des vivres pour se nourrir. De l'arachide, de la noix, du maïs, du petit-mil, de la banane, de l'igname...il y en a à profusion. Tout cela peut enchanter un visiteur qui accepte comme un héros de braver la route tortueuse qui mène là-bas.

Située à 28 km de Hinche, il n'y a pas longtemps, la commune avait de l'électricité. Grâce à un système de panneaux solaires, l'ancien curé de la paroisse La Sainte Famille, le Belge Marcel Marshell, fournissait plus de cinq heures d'électricité par jour à la population. Les pylônes, les câbles et les ampoules ne servent aujourd'hui à rien, sinon de décoration. Le système d'adduction d'eau potable, vieille d'une trentaine d'années, continue tant bien que mal à tenir le coup. Il a été installé en 1970 avec le soutien du prêtre catholique. « Tombé en désuétude, le système mérite aujourd'hui de grandes réparations, estime le maire principale de Cerca-Cavajal, Raphaël René. La plupart des fontaines ne sont plus alimentées. »
Les édifices publics, un triste constat
Le tribunal de paix est logé dans une maisonnette délabrée. Tout le monde se plaint du fonctionnement de la justice. Le fonctionnement de la justice semble se confondre avec l'état du bâtiment. « Ici, la justice est l'affaire des plus forts », se plaint un citoyen.
Situé à quelques mètres du tribunal, le commissariat de police ne présente pas une meilleure image. Portes défoncées, murs décrépis, bureaux branlants et l'exiguïté du bâtiment montrent à quel niveau la Police nationale d'Haïti est mal représentée dans la commune. Pire, il n'y a qu'un seul policier en poste. L'inspecteur Philogène Jonas doit, à lui seul, sécuriser les 40 mille habitants de Cerca-Cavajal.

La mairie, quant à elle, n'a pas de local propre. Elle change d'adresse comme on change de vêtements. « Les maires sont souvent mis à la porte pour n'avoir pas les moyens de payer les dettes contractées envers les propriétaires de maisons », raconte un notable de la commune.Une vaste savane tient lieu de marché public. Seules les tonnelles dressées par les marchands peuvent aider un visiteur à l'identifier.
Le système éducatif ne fait pas exception
Cerca-Cavajal est dotée d'une école nationale et d'un lycée. Les deux institutions sont logées à la même enseigne. L'une fonctionne dans la matinée, l'autre dans l'après-midi. Cette promiscuité ne favorise pas une bonne gestion du matériel. « Les deux institutions font face constamment à une carence en mobiliers, se lamente le maire Raphaël René. Ce n'est pas normal que des adultes et des enfants utilisent les mêmes mobiliers. »
Pendant les vacances, les salles de classe et la petite cour de l'établissement sont transformées en espaces de jeu. « Les jeunes et les enfants n'ont pas d'autres endroits où se récréer », déplore le député de Cerca-Cavajal, Rodon A. Bien-Aimé. Réaménagé en 2004, l'établissement scolaire mérite aujourd'hui d'être rénové.
Dans toute la commune, le niveau d'études ne dépasse pas la rhétorique. « Les élèves qui veulent poursuivre leurs études doivent se rendre ailleurs », informe le maire principal de la commune. Faute de moyens économiques, la plupart des enfants en âge d'aller à l'école se retrouvent dans les rues. Ceux qui abandonnent l'école en cours de route sont aussi nombreux. Le nombre d'écoles secondaires recensées à Cerca-Cavajal peut se compter sur les doigts de la main. Les écoles primaires sont légion. « Mais, la qualité de l'enseignement dispensé par certaines d'entre elles laisse à désirer », a soupiré un natif de la région habitant à Port-au-Prince. Pour apprendre un métier, les jeunes n'ont pas beaucoup de choix. L'unique école professionnelle de la commune n'offre que deux options : informatique et couture.

Des soins de santé au rabais
Il n'existe pas d'hôpital à Cerca-Cavajal. On n'y trouve que deux dispensaires où sont soignés des cas de grippe, des blessés légers... « Il n'y a ni médecin ni infirmière dans la commune, seulement des auxiliaires, déplore le député Bien-Aimé. Les moindres complications sont référées à Hinche ou à Pignon. »Trouver un véhicule pour transporter les malades est un vrai casse-tête. « Combien de familles peuvent débourser quatre à cinq mille gourdes pour louer un véhicule ? », s'interroge, perplexe, le parlementaire. Ceux qui n'ont pas la possibilité de rassembler cette somme n'ont pas d'autres choix que d'utiliser un brancard de fortune. Un trajet compliqué et hypothétique. Seuls les plus chanceux arrivent à destination.
Avec l'arrivée des nouvelles autorités, les habitants de Cerca-Cavajal nourrissent de grands espoirs de sortir du pétrin. Ils ne réclament pas mieux que de l'électricité, de l'eau potable, des infrastructures routières, des soins de santé et des services publics efficaces.
Jean Pharès Jérôme
Commentaires
Les lecteurs qui ont suivi avec nous et avec assiduité le pèlerinage des ces vaillants reporteurs du journal Le Nouvelliste qui se sont évertués à rappeler aux dirigeants qu’il existe encore en Haïti des endroits ou les problèmes et les solutions se côtoient tous les jours, auront une sensation de déjà lu…
En fait les panoramas se suivent et se ressemblent. Il s’agit soit d’endroits paradisiaques abandonnés ou des endroits complètement dénudés oubliés. Ces paysages ne se sont pas détériorés ni après 1986 ni après février 2004. Cela veut dire que personne ne s’est jamais préoccupé ni des gens ni des régions.
Ceux qui se sont faits passer pour des champions de la cause du peuple ont suivi le chemin tracé par les dictateurs sanguinaires corrompus qui ont sillonné le pouvoir en Haïti depuis 1804.
Cependant les haïtiens démunis ont du mal à comprendre que le fait de mettre un des leurs aux timons des affaires ne garantissait pas une prise en charge de leur cause ni de leurs revendications.
Il faut changer de stratégie …le pouvoir aux plus capables. En accordant une confiance prudente et exigeante.
Aujourd’hui cependant, personne ne peut dire ne pas avoir été au courant car les informations circulent contenant des approches diagnostiques et thérapeutiques des problèmes de chaque localité.

La dernière bataille de l'Empereur...La ville de Marchand Dessalines...

« Vivre libre ou mourir » est un cri de guerre, un projet national. Il doit servir, 201 ans après Pont-Rouge, de prétexte à un renouveau national, à un retour aux sources, à une revalorisation de notre histoire dans la perspective d'un nouveau départ pour les Haïtiens de partout.
Marchand-Dessalines est une ville-mémoire. Située à 147 kilomètres de Port-au-Prince, elle regorge de monuments en péril qui doivent être restaurés.

Construite au lendemain de l'indépendance, elle est protégée par une ceinture de fortification, qui, en dépit de l'usure du temps, témoigne avec arrogance du génie militaire de l'empereur Jacques 1er. Baptisé « La Fin du monde », l'un des cinq forts érigés pour défendre la ville, en cas d'attaques de Français aigris après la déculottée de Vertières, conserve, dans la pierre et dans la maçonnerie, des traces tangibles du projet initial du père de la patrie : liberté ou la mort. Un projet imposé par la force des choses, la tournure des événements dont la compréhension doit servir d'élan vers la reconquête de notre histoire, de notre identité nationale.
Ce qui, selon Patrick Delatour, ministre du Tourisme et architecte de monument, devra servir de prétexte pour chasser nos doutes séculaires sur nos capacités et casser la mécanique d'autoflagellation consistant à répéter que nous avons échoué. Il faut partir d'une analyse du programme original, vivre libre ou mourir, mesurer notre cheminement afin d'apprendre à nous accepter. Une étape incontournable vers le changement, vers l'élaboration d'un nouveau contrat commun, explique M. Delatour, excité comme un gamin de 10 ans, après une visite de la ceinture de fortification érigée dans les hauteurs de Montagnes Noires.
Dans cette perspective, il importe, dans une démarche de recherche de la genèse culturelle, historique, du terroir, de Marchand-Dessalines, le cas échéant, de replonger dans nos racines.Se ressourcer, poursuit-il, doit introduire les concepts du programme original de Jean-Jacques Dessalines comme nécessité de ce changement. « Pour la première fois de notre histoire, la survie individuelle qui a engendré la déforestation, la surpopulation, l'exode, la projection dans l'ailleurs, est mis en danger par l'absence d'un contrat commun », ajoute-t-il.
« Aujourd'hui, la survie individuelle doit passer par la survie collective.

La valorisation de la ville de Dessalines, de Petite-Rivière ... doit permettre aux millions d'haïtiens de la diaspora de se ressourcer. La ville doit servir de déclic vers une prise de conscience sur ce que nous sommes », martèle le ministre. En tournée d'exploration des potentiels touristiques de la région transversale d'Haïti qui inclut les départements du Centre et de l'Artibonite, Patrick Delatour souligne l'urgence d'intervenir en vue de stopper des constructions anarchique dans les piémonts qui menacent les sites historiques de Marchand-Dessalines, la première capitale d'Haïti.
Stopper ces constructions, déplacer ces gens et planifier les travaux de réhabilitation des sites menacés doivent se réaliser en collaboration avec les élus locaux, la population et les organisations de la société civile, fait remarquer M. Delatour qui, au passage, s'est réjoui de l'engagement de la FONDESA en faveur de la revalorisation de Marchand-Dessalines.
Pragmatique, Patrick Delatour croit qu'il faut donner une fonction pratique aux monuments à revaloriser et à réhabiliter. «Rentabiliser ce qui a été réhabilité », fait-il valoir tout en plaidant en faveur de l'intégration des monuments et autres sites historique dans un processus de développement. « Une vision large du développement touristique impliquant les ministères de la Culture, des Travaux Public, de l'Environnement et de l'Agriculture. »Le secrétaire d'Etat à l'Agriculture, l'agronome Joanas Gué, membre de cette mission, lui aussi, croit qu'il faut promouvoir la région transversale comme destination touristique. L'avenir et le développement des deux départements formant cette région sont intimement liés, estime-t-il.
201 ans après Pont-Rouge, on comprend mieux qu'il faut engager une nouvelle bataille aux côtés de l'Empereur. Celle contre la corruption de la mémoire collective, celle pour le changement, le renouveau à travers l'analyse du projet initial : Vivre libre ou mourir.
Roberson Alphonse

robersonalphonse@yahoo.fr
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=47388&PubDate=2007-08-26

Les femmes du département du Sud se font entendre d'une seule voix « Nou nan Wout ! »

C'est en chantant d'une seule voix « Nou nan Wout » que les déléguées d'une centaine d'associations de femmes de toutes les communes et sections communales du département du Sud ont lancé, le jeudi 23 août 2007, officiellement leur campagne de plaidoyer en faveur d'infrastructures routières dans ce département. Co- présidée par Madame Marie Laurence Jocelyn Lassègue et la Présidente de la Commission du Sénat sur la Condition Féminine et les Affaires Sociales, l'Honorable Céméphise Gilles, cet événement s'est tenu en marge de la Première Assemblée Générale de Kòdinasyon Fanm Sid (KOFASID), à la Cayenne, à la Presqu'île des Icaques, aux Cayes. Etaient également présents entre autres importantes personnalités, Madame Sylvie Rameau, maîtresse de cérémonie et ancien maire adjoint des Cayes, le maire adjoint des Cayes, Madame Mona Hervé, Madame Danielle Saint-Lôt, présidente de Femmes en Démocratie, Monsieur Walter Turnbull, Directeur de l'Institut Républicain International (IRI), Madame Marie May Fourcand, Directrice de Caribintair dans le Sud.


Les déléguées des associations ont fait le déplacement malgré les importants dommages causés par le cyclone Dean qui a ravagé les plantations de cocotiers et de bananes de plusieurs communes du département du Sud. Elles sont convaincues que la construction de routes dans le département facilitera le désenclavement des sections communales et la commercialisation de leur production agricole. Suite à un processus de consultations, les associations de femmes du département du sud ont convenu, au cours du mois de juin 2007, de se lancer dans un plaidoyer en faveur de routes dans le département du Sud. La réhabilitation et la construction de routes a été jugée prioritaire sur une liste quatre grandes priorités classées par ordre d'importance : Routes, Universités, Ecoles Professionnelles et Hôpitaux. KOFASID a réalisé des recherches auprès de la Direction Départementale du Ministère des Travaux Publics sur les projets d'infrastructures routières dans le Sud. Les membres de KOFASID sont bien conscients des défis et enjeux de ce plaidoyer et ont, en consensus, identifié les principaux tronçons de routes à aménager à court et moyen termes. Ce plaidoyer a le plein support du Député de la circonscription Maniche/Camp Perrin, Madame Ogline Pierre et de la présidente de la Commission de la Chambre des Députés sur les Travaux Publiques, Madame Marie Clunie Dumay.
Les associations de femmes du Sud ont demandé au Ministre à la Condition Féminine et aux Droits de la Femme et au Sénateur Céméphise Gilles d'être leur porte parole auprès du Gouvernement et du Parlement. Elles recommandent :

1) que les parlementaires sollicitent du Gouvernement un plan pour le développement d'infrastructures routières dans le Sud et des propositions budgétaires y relatifs.
2) Que le Gouvernement haïtien et la communauté internationale s'inspirent des investissements réalisés par le Gouvernement Taiwanais dans la construction d'importantes routes dans le Sud pour concrétiser ce plan de développement d'infrastructures routières qui devra s'étendre au Grand Sud.
Au cours de cette cérémonie qui a clôturé la Première Assemblée Générale de Kòdinasyon Fanm Sid (KOFASID) et lancé sa campagne de plaidoyer, cette organisation a rendu un hommage, avec la remise de plaque d'honneur, au Gouvernement Américain pour son appui continu à la participation des femmes haïtiennes à la vie publique par le biais de USAID et de l'Institut Républicain International (IRI) et au Gouvernement Taiwanais pour son engagement au développement d'infrastructures routières dans le Département du Sud.
Voulant mieux s'organiser et parler d'une seule voix les associations de femmes de toutes les communes et sections communales du département du Sud ont mis en place, en septembre 2006, Kòdinasyon Fanm Sid (KOFASID). Cette organisation a pour mission de contribuer à l'avancement des femmes du Sud dans les domaines politique, économique et social et à l'amélioration des conditions de vie de la population de ce département. Elle est dirigée par sa Coordonnatrice Générale, Madame Maguy Simon Jocelyn élue à l'unanimité au cours de la Première Assemblée Générale qui s'est tenue les 22 et 23 août 2007.
Source
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=47740&PubDate=2007-08-25