Google

dimanche 15 juillet 2007

Arrestation de l’un des assassins du journaliste Alix Joseph

Les policiers du commissariat des Gonaïves ont procédé le vendredi 13 juillet a l’arrestation de Remilien Emmanuel alias " Ti Nasson" soupçonné d’être l’un des principaux auteurs de l’assassinat du journaliste Alix Joseph.

Lors de l’opération réalisée dans le quartier populeux de Raboteau, le présumé bandit a été appréhendé alors qu’il s’était réfugié dans une maison de la zone. Le commissaire de police, Ernst Bouquet Dorfeuilles, qui se réjouit de la capture de ce criminel souligne qu’on voulait l’appréhender afin de faire avancer l’enquête sur l’assassinat du journaliste Alix Joseph.

L’opération a été menée par les policiers haïtiens assure M. Dorfeuilles tout en annonçant la poursuite des opérations visant à capturer les criminels recherchés par la justice. " Il y avait un mandat d’arrêt lancé contre lui par un juge d’instruction dans le cadre de l’affaire Alix Joseph" a indiqué le commissaire de police l faisant peu de cas des déclarations du présumé membre de gang, clamant son innocence.

" Il disent toujours qu’ils n’ont rien fait de mal, mais les victimes doivent porter plainte afin que la police puisse présenter un dossier bien étoffé aux autorités judiciaires", ajoute t-il.

Samedi matin des dizaines de personnes s’étaient rassemblées devant le commissariat de Gonaïves en vue de manifester leur joie après l’arrestation de " Ti Nasson". Les manifestants saluent le travail réalisé par les policiers des Gonaïves et la détermination du commissaire Ernst Dorfeuilles.

Plusieurs autres criminels en cavale sont recherchés par les forces de l’ordre tels Jerry Bien Aimé du quartier de Raboteau et Olda Petimé du quartier de Decahos.

http://metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.phtml?id=12832

Inauguration du nouveau local du CFI


Le premier ministre, Jacques Edouard Alexis, a inauguré hier le nouveau local du Centre de facilitation des investissements (CFI), institution chargée d’encourager la création d’entreprises en vue de favoriser la relance de l’économie.

Outre le renforcement la sécurité publique et du systèmejudiciaire, la création d‘entreprise est l’une des principales préoccupation du gouvernement a indiqué le premier ministre qui a mis l’accent sur les succès enregistrés dans le domaine macroéconomique. " Il faut que ces résultats positifs se reflètent au niveau de chaque famille ", dit-il précisant que l’état s’applique à créer un environnement favorable aux investissements.

" Je demande aux directeurs et aux cadres du CFI de ne pas considérer les membres du secteur privé comme des ennemis", déclare t-il les invitant à prendre en considération les besoins des villes de province.

De son coté, le directeur général du CFI, Guy Lamothe, a affirmé que cette institution permet d’éliminer la bureaucratie dans la création d’une entreprise. " Cette institution est un partenariat entre les secteurs privé et public au service de la population, de l’emploi et des investissements pour favoriser le développement d’Haïti ", ajoute t-il.

Il soutient que la formule "guichet unique" offerte par le Centre de Facilitation des Investissements (CFI) permet aux entrepreneurs de réaliser toutes les procédures légales au bout de 15 à 20 jours. " LE CFI est un organisme transversal qui se charge de faire avancer les dossiers des investisseurs dans les différents organismes tels le ministère du commerce et la Direction Générale des Impôts (DGI)", assure t-il expliquant que le CFI peut être considéré comme une institution complémentaire.

Avant la création du Centre de Facilitation des Investissements il fallait en moyenne trois mois pour boucler le processus de création d’une entreprise en Haïti. Guy Lamothe rappelle que le CFI est la première institution gérée par un conseil d’administration composé de représentant du gouvernement et du secteur privé ce qui selon lui garantit son efficacité.

http://metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.phtml?id=12829

Christian Conan affirme que les relations haïtiano-françaises sont très bonnes


A l’occasion de la fête nationale de France, l’ambassadeur Christian Conan, fait état du renforcement de la coopération haïtiano-française.

Tout en rejetant les critiques relatives à un désengagement de la France en Haïti, M. Conan souligne que l’aide française a doublé en 2006. " L’enveloppe de la coopération avec Haïti avoisinait les 12 millions d’euros jusqu’en 2005, alors qu’en 2006 on est passé à 23 millions d’euros ", dit-il précisant que le même montant a été alloué en 2007.

Il rappelle que la France est le quatrième bailleur de fonds d’Haïti après les Etats-Unis ( 200 millions de dollars par an), le Canada ( 100 millions ) et l’Union Européenne ( 70 millions d’euros). De plus, le diplomate français souligne que son pays contribue a hauteur de 25 % dans le Fond Européen de Développement (FED) dont l’enveloppe globale est 62 millions d’euros.

Interrogé sur les secteurs privilégiés de la coopération française, M. Conan cite entre autres ; l’éducation, les infrastructures routières et la restauration de l’autorité de l’état. Dans le domaine des infrastructures il révèle que des études sont réalisées avant le début de la construction de la route Cap-Haïtien – Hinche, prévu pour janvier 2008. A Jacmel, des projets tels la protection des bassins versants, la construction de marché et de routes sont réalisés par la coopération française en partenariat avec la coopération espagnole et la Banque Interaméricaine de Développement (BID).

Intervenant à la rubrique " Invité du jour " de radio Métropole, l’ambassadeur de France a confirmé l’avancement du processus d’annulation de la dette d’Haïti. " Pour Haïti il n’y a plus de remboursement de la dette vis-à-vis de la France", dit-il notant qu’une partie de la dette a été annulée et l’autre en voie d’annulation.
Il rappelle qu’en avril dernier les bailleurs de fonds d’Haïti, membres du club de Paris, avaient décidé d’annuler la dette d’Haïti.
En ce qui a trait aux particularités des relations franco-haïtiennes M. Conan cite des liens culturels et géographiques. " Les deux pays ont en commun le français", dit-il insistant sur l’importance de la communauté haïtienne en France.
Selon lui 70 000 haïtiens résident en France Métropolitaine dont la moitié auraient acquis la nationalité française. " Pour les Départements français d’Outre Mer il y aurait 40 000 haïtiens en Guadeloupe, 40 000 en Guyanne et 15 000 en Martinique", estime t-il.
Toutefois la communauté française en Haïti ne compte que 2 500 membres dont la moitié aurait tissé des liens étroits avec le pays ou obtenu la nationalité haïtienne.

http://metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.phtml?id=12828