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vendredi 16 mars 2007

Signature d’une série d’accords de coopération entre des universités haïtiennes et dominicaines

Des conventions interétatiques également annoncées
vendredi 16 mars 2007,
Radio Kiskeya

Des universités haïtiennes et dominicaines privées et publiques ont paraphé jeudi soir au Palais National de Santo Domingo (siège de la Présidence) neuf accords de coopération en vue de promouvoir la production de connaissances, la coopération technique entre les deux pays et des interventions dans l’orientation de leurs politiques publiques.
Sous la présidence des dirigeants haïtien René Préval et dominicain Leonel Fernàndez, les accords ont été signés pour la partie haïtienne par l’Université d’Etat d’Haïti (UEH), l’Université Notre-Dame d’Haïti (UNDH), l’Université Quisqueya (UNIQ) et Aide et Action Internationales, un organisme de développement ayant son siège en France.
Côté dominicain, les signataires sont l’Université Autonome de Santo Domingo (UASD), l’Université Catholique Madre y Maestra (PUCMM), l’Université Ibéroaméricaine (UNIBE), l’Institut Technologique de Santo Domingo (INTEC), APEC-UNAPEC et Interamericana (UNICA).
Le recteur Pierre-Marie Paquiot a paraphé les documents au nom de l’UEH tandis que Mgr Pierre-André Dumas représentait l’UNDH, Jacky Lumarque l’UNIQ et Marcel Montette l’organisme basé en France.
Parmi les représentants des institutions universitaires dominicaines se trouvait Mgr Agripino Nùñez Collado, recteur de l’Université pontificale catholique Madre y Maestra (PUCMM).
Au cours de la même cérémonie, quatre conventions en matière d’éducation de base, supérieure et de jeunesse ont été signées par les ministres haïtiens de l’éducation nationale Gabriel Bien-Aimé et de la jeunesse et des sports, Fritz Bélizaire ainsi que leurs homologues dominicains, respectivement Ligia Amada Melo, Alejandrina Germàn et Manuel Crespo.
Ces différents accords, conclus en marge du sommet régional sur la drogue, visent à favoriser le maintien et le développement de relations d’amitié, de compréhension et de coopération entre Haïti et la République Dominicaine dans le cadre de la promotion du développement durable dans les deux pays. spp/RK

http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article3355

Commentaires :
Notre langue créole nous offre des possibilités d’expression d’une force qui n’a d’égale que la force de l’idée que nous voulons transmettre. « Aprè you tan se you lot » traduit justement le constat de l’effet changeant du temps sur les mentalité et les comportements. Dans les années 80, l’étudiant haïtien qui s’aventurait dans les salles des universités dominicaines était vu comme un moins que rien par ces paires haïtiennes surtout si suivait des cours dans une des multiples facultés de médecine des universités dominicaines. En fait pour les étudiants de la faculté de médecine de l’université d’état d’Haïti, ceci ne représentait qu’un artifice pour contourner les difficultés intrinsèques de l’école de médecine d’Haïti érigées en véritable obstacle infranchissable à cause de nos faibles capacités intellectuelles.
Bien entendu nous avions eu du mal à faire comprendre que dans un pays ou il existe un système de santé d’une capacité d’une performance supérieure au notre, il était inconcevable que les cursus des dominicains soient mauvais comparés à ceux des haïtiens.
Après 1986, pour plusieurs raisons les médecins haïtiens établis en Haïti, ceux qui avaient pris l’habitude de nous dénigrer on commencé à envoyer en catimini leurs progénitures de l’autre côté de la frontière.
Aujourd’hui, en 2007, le nombre de médecins haïtiens en formation en République Dominicaine dépasse de plusieurs coudées le numerus clausus de toutes les universités haïtiennes réunies.
Aucun esprit revanchard nous a jamais animé pendant ces années. Nous avons su pardonner parce qu’ils ne savaient pas ce qu’ils faisaient.
Aujourd’hui nous sommes heureux que nos jeunes compatriotes aient pu laisser de côté toute sorte de préjugé produit des ces réflexions morbides et lugubres pour aller chercher la ou il est possible de le trouver le pain de l’instruction.

Leonel Fernàndez accuse Washington de négliger la lutte contre le narcotrafic dans la Caraïbe au profit du terrorisme

Les patrouilles aériennes et maritimes américaines ont diminué de 62%, selon une étude citée par le Président dominicain
vendredi 16 mars 2007,
Radio Kiskeya
Le Président dominicain Leonel Fernàndez a attribué vendredi l’intensification du narcotrafic dans la Caraïbe à l’affaiblissement de l’implication américaine dans la lutte contre ce fléau, lors de son intervention à l’ouverture à Santo Domingo du sommet sur la drogue, la sécurité et la coopération.
Dans son discours inaugural relayé par la presse locale, le dirigeant dominicain a reproché à l’administration Bush d’avoir totalement délaissé la lutte régionale contre le trafic de stupéfiants en diminuant notamment les patrouilles préventives pour accorder la priorité à sa campagne antiterroriste et à ses engagements militaires en Irak et en Afghanistan.
Citant une étude d’un professeur de l’Université de Miami, Leonel Fernàndez a indiqué que les conséquences des événements du 11 septembre 2001 et des guerres entreprises en Irak et en Afghanistan ont été la diminution de la présence des Etats-Unis dans la lutte contre le fléau de la drogue dans la Caraïbe.
"Il y a eu une diminution du budget destiné à la lutte contre le narcotrafic et je crois que c’est la raison pour laquelle nous tous avons senti que ces derniers temps le trafic de stupéfiants a augmenté dans la région et a pénétré nos sociétés ce qui n’a cessé de provoquer une montée de la criminalité, de la violence et de l’instabilité dans nos sociétés", a fait ressortir le chef de l’Etat.
Fernàndez en a profité pour souligner que selon l’étude, au cours des quatre dernières années, la supervision aérienne et maritime des Etats-Unis dans l’espace caribéen a diminué de 62%.
Enfin, il a souhaité que le sommet permette d’identifier "les facteurs communs de coopération capables de réduire l’offre de drogue, de combattre la demande et de créer un climat de sécurité, de progrès et de prospérité pour nos peuples dans une atmosphère amicale et confraternelle".
Le Président haïtien René Préval intervenait vendredi après-midi à la chancellerie dominicaine dans le cadre de ce sommet anti-drogue qui réunit également le Président colombien Alvaro Uribe, les représentants de huit autres pays et de plusieurs organisations internationales. spp/RK

http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article3366

Haïti – Sécurité : Les forces de l’ordre se déclarent déterminées à poursuivre « les criminels »

vendredi 16 mars 2007
P-au-P, 16 Mars 07 [AlterPresse] --- Les forces de sécurité continuent de multiplier leurs opérations dans les quartiers réputés fragiles de Port-au-Prince en vue de venir à bout des présumés bandits et de confisquer armes et munitions, réaffirme, ce 15 mars 2007, Sophie Boutaud de la Combe, porte-parole de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH).
Durant ces dernières 72 heures, au moins trois opérations de recherches ont été menées par les casques bleus respectivement à Cité Soleil (secteur nord) et à Martissant (secteur sud).
Le 12 mars 2007, des matériels cachés à l’intérieur d’un fossé (masques à gaz, casque ressemblant à casque de guerre, 35 cartouches de 14.5 millimètres) ont été saisis lors d’une descente à la maison du « chef de gang Bélony » à Bois Neuf, quartier de Cité Soleil.
Sophie Boutaud de la Combe informe qu’une deuxième opération a été conduite le 14 mars 2007 à Ti Haïti, autre quartier de Cité Soleil. Cette opération, précise la porte-parole de la mission onusienne, a permis l’arrestation d’une personne membre de gang et la confiscation d’une arme longue, d’un pistolet de calibres 9 millimètres et d’une quinzaine de cartouches.
A Martissant, l’interpellation, mercredi (14 mars 2007), de 5 personnes porte à 10 le nombre de présumés bandits appréhendés dans ce secteur depuis le 9 mars 2007. « Nous continuerons d’appuyer la PNH (Police nationale d’Haïti) afin de permettre l’arrestation de ces criminels qui menacent la sécurité de la population », renouvelle Sophie Boutaud de la Combe tout en saluant les efforts de la police nationale eu égard à l’arrestation de Evens Jeune Ti Kouto.
« Les derniers coups de filet de la MINUSTAH et de la PNH ont pu réussir grâce à l’aide de la population », reconnaît Fred Blaise, porte-parole de la Police des Nations Unies (UNPOL).
L’officier de Police croit que sans le soutien de la population, les forces de l’ordre n’arriveraient pas à avoir autant de succès dans leurs efforts visant la stabilité du pays. Fred Blaise en a profité pour appeler la population de la province haïtienne à la vigilance sur la présence de chefs de gang en cavale dans différentes régions du pays.
« La sécurité c’est pour le bien de la population, tant qu’il y a de la sécurité, les conditions de vie de la population seront meilleures », affirme le porte-parole de la UNPOL.
Quelques 646 étudiants policiers, parmi eux 87 filles, sont actuellement en formation à l’Académie de police haïtienne. Fred Blaise se réjouit de la présence de ces filles au sein de ce groupe qui viendra renforcer dans les prochaines semaines l’effectif de la police nationale d’Haïti. « Pour la première fois, nous avons 87 filles qui font partie d’une classe à l’Académie de Police, nous sommes prêts à supporter toutes les filles intéressées à faire carrière dans la police », dit le porte-parole de la UNPOL.
Parallèlement, la MINUSTAH affirme avoir conduit des opérations humanitaires à Cité Soleil où articles scolaires, eau potable, nourriture ont été distribués. Sophie Boutaud de la Combe ajoute que plus de 60 personnes, dont 25 à Lintho I et 38 à Boston, ont été soignées par les soldats onusiens. [do gp apr 16/03/2007 05:00]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article5783

Leonel Fernàndez et René Préval dégagent de nouvelles perspectives de coopération

Haïti peut tirer d’énormes profits de l’accord de libre-échange DR-CAFTA, selon le Président dominicain ; son homologue haïtien insiste sur la nécessité d’une coopération bilatérale contre le narcotrafic
vendredi 16 mars 2007,
Radio Kiskeya

Les Présidents dominicain Leonel Fernàndez et haïtien René Préval ont mis l’accent jeudi soir sur les nouvelles perspectives de coopération entre les deux républiques de l’île d’Haïti ou Quisqueya à quelques heures de l’ouverture vendredi matin à Santo Domingo du sommet régional anti-drogue, rapporte la presse dominicaine.
Selon le quotidien El Caribe, le premier mandataire dominicain a estimé qu’Haïti pourra tirer des bénéfices de la croissance économique accélérée de son pays grâce à l’entrée en vigueur du traité de libre-échange DR-CAFTA qui lie désormais les Etats-Unis, la République Dominicaine et cinq pays d’Amérique centrale (Costa Rica, Guatémala, Honduras, Nicaragua, Salvador).
"Nous sommes en train de parler d’un modèle de triangulation, un pays tiers connecté à la République Dominicaine et ce serait la porte d’entrée pour avoir accès au marché des Etats-Unis, selon les règles du libre-échange", a affirmé M. Fernàndez avant d’ajouter "maintenant, cette nouvelle opportunité de croissance, de développement, d’investissement, de génération de richesses qui s’offre à la République Dominicaine peut être partagée avec Haïti".
Le chef de l’Etat a assuré que la nouvelle réalité économique qui commence à être celle de la république voisine peut être extrêmement profitable à Haïti. "Dans la mesure où la République Dominicaine peut renforcer sa croissance, garantir un développement durable, elle entraînera Haïti de la même manière vers la croissance, la prospérité et le progrès", a martelé Leonel Fernàndez.
Enfin, il a indiqué que si dans le passé la fraternité entre les deux pays se manifestait à travers la lutte contre la pauvreté et l’instabilité politique, à l’avenir il y aura une fraternité axée sur la construction du progrès, de la prospérité et du bien-être.
Pour sa part, le Président René Préval a averti que l’instabilité d’Haïti peut affecter considérablement le peuple dominicain. Il s’est félicité de la volonté des deux nations de travailler ensemble en vue de faire face aux problèmes du flux migratoire et du narcotrafic.
Le chef de l’Etat haïtien a rappelé une fois de plus que le problème du trafic de drogue ne peut être résolu par chacun des pays séparément, mais dans le cadre d’une convergence haïtiano-dominicaine avec l’appui de la communauté internationale.
Fernàndez et Préval s’exprimaient à Santo Domingo après avoir présidé la cérémonie de signature d’une série d’accords de coopération entre des universités dominicaines et haïtiennes.
Dans la journée, l’élu haïtien, accompagné d’une imposante délégation, avait visité les installations des entreprises énergétiques Coyentrix et Ege-Haina dans la province de San Perdo de Macoris. spp/RK
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article3364

Haïti dans l’agenda d’un voyage du chancelier brésilien en Norvège

Haïti dans l’agenda d’un voyage du chancelier brésilien en Norvège
Celso Amorim discutera de la reconstruction du pays avec les autorités d’Oslo
vendredi 16 mars 2007,
Radio Kiskeya

Le chef de la diplomatie brésilienne, Celso Amorim, effectue à partir de vendredi une visite officielle en Norvège dont l’un des thèmes sera la reconstruction d’Haïti, a annoncé le gouvernement brésilien dans un communiqué relayé par EFE.
La production de biocombustibles qui fait l’objet d’un nouveau partenariat entre Brasilia et Washington sera également abordée au cours des discussions.
Amorim qui sera à Oslo à l’invitation de son homologue norvégien, Jonas Gahr Store, se penchera avec ses interlocuteurs sur l’évolution du processus de stabilisation d’Haïti auquel participe le Brésil en tant que leader de la Mission de stabilisation des Nations Unies (MINUSTAH).
La situation d’Haïti représente aussi un sujet d’intérêt pour la Norvège qui, depuis plusieurs années, appuie des initiatives visant notamment à instaurer un espace de dialogue entre les sociétés civiles haïtienne et dominicaine à travers des rencontres périodiques. spp/RK
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article3363

Commentaire
Haïti serait devenu en quelque sorte le centre de beaucoup d’attention. Des réunions s’organisent un peu partout pour discuter de la problématique haïtienne. Les discussions cependant débouchent rarement sur des projets concrets rapidement mis à exécution pour soulager cette pauvreté qui attire malicieusement les philanthropes de tout poil.
Nous respirons comme une terre desséchée après la concrétisation de ces projets en actions augurant un meilleur futur pour demain

DES QUESTIONS QUE L'ON NE SE POSE PAS ASSEZ...PAS SOUVENT

Evens en taule, ses protégés assistés !
Evens Jeune est sous les verrous. Sur ses terres, à Boston, c'est la consternation. Cependant, la MINUSTAH qui l'a délogé offre une assistance humanitaire à la population de son quartier. Pure coïncidence.
Evens Jeune, alias « Ti kouto » a été capturé aux Cayes. Mardi matin, des agents de la PNH ont mis fin à sa cavale. Le président René Préval s'en est félicité tout en rappelant avoir tendu, mi-2006, le rameau d'olivier aux chefs de gangs afin qu'ils intègrent le DDR. Pourtant, 24 heures après cette interpellation, dans le fief d'Evens, à Boston, l'un des 34 quartiers de Cité Soleil, c'est la consternation. On déplore la perte d'un « protecteur ».« Nous sommes finis », lâche une femme d'une quarantaine d'année qui n'arrivait pas à contenir ses larmes. Hier soir, quatre hommes venus de Brooklyn ont violé une jeune fille, déplore t-elle. Le viol, appelé « benzawa » par des jeunes filles de la zone est maintenant aussi redouté que les incursions des assaillants venus des autres quartiers du bidonville.
Parallèlement à ces craintes nées des rivalités passées, les habitants de Boston regrettent aussi, avec l'arrestation d'Evens, la perte d'une « aide humanitaire et financière ». «Chaque jour, 400 personnes avaient droit à un plat chaud. Certains d'entre nous recevaient de l'argent de lui pour payer l'écolage de nos enfants », explique une autre femme au teint clair qui se présente comme cuisinière à une cantine populaire gérée par Evens. « Lorsqu'il obtenait de l'aide des organisations non gouvernementales, il ne la gardait pas pour lui », poursuit-elle en rejetant d'un revers de main toute implication du « commandant » dans les actes de kidnapping.Alors qu'elle crachait sa colère contre des lieutenants d'Evens qui le détestaient parce qu'il ne voulait pas qu'ils volent, tuent et kidnappent, une musique interrompt sa diatribe. « Ce sont les blancs de la MINUSTAH. Ils font la fête », affirme-t-elle en passant en revue ce qu'elle appelle les exactions commises par les blancs dans le quartier.En empruntant un corridor escarpé aux murs transpercés de balles pour arriver là où venait la musique, des Casques bleus offraient plutôt de la nourriture et une assistance médicale aux gens qui en ont besoin.
Sur fond d'un hit de Raram, « Gaye pay », ils ont distribué 1.000 bouteilles d'eau et 500 sandwichs, selon le responsable de l'opération, le capitaine Smitz. Selon cet officier de nationalité brésilienne, des réunions se tiendront bientôt avec les leaders communautaires afin d'identifier les problèmes. « Maintenant que le quartier est sécurisé, il faut aider la communauté à sortir de la misère », dit-il en ayant un oeil sur le déroulement de cette opération rendue possible grâce aux infrastructures laissées par Evens Jeune. « On projette de transformer ces locaux en un centre communautaire où l'on dispensera des soins de santé. Il y aura aussi de la nourriture".Par ailleurs, une école professionnelle sera créée et des leçons d'Espagnol, de Portugais, d'Anglais seront dispensés, assure le capitaine Smitz.
En proie à une misère infrahumaine, la population de Cité Soleil doit aujourd'hui bénéficier d'un leadership responsable pour remplacer celui d'Evens, explique un analyste en sciences sociales.Selon lui, les conditions qui ont créé Evens existent encore à Cité Soleil. Il s'agit tout simplement de l'absence de l'Etat dans la vie et le quotidien des gens. Exposé à l'agression d'individus venus des autres quartiers pour une raison quelconque, un autre jeune de Boston suivra les traces de Evens. Il tuera pour se protéger, souligne-t-il en questionnant d'un autre côté le cynisme des uns et des autres qui s'enrichissent en sollicitant de l'aide pour le compte de Cité Soleil. Conseillant aux autorités de rétablir la présence de l'Etat, à travers ses services à la population, ce spécialiste a appelé à la fin de l'hypocrisie sciemment entretenue dans les discours politiquement corrects sur ce bidonville où vivaient jusqu'à tout récemment plus de 300.000 personnes.
Cité Soleil où des Casques bleus de la MINUSTAH essuyaient des tirs quotidiennement, selon les porte-parole de la mission onusienne, est en passe d'être sécurisée complètement. Peu d'arme ont été saisies jusqu'ici. Mais on constate une occupation presque totale de la Cité par les soldats onusiens. Des soldats qui ont traqué et contraint à la fuite Amaral Duclona, Bélony et Evens Jeune. Ce dernier s'est vu mettre un terme à sa cavale, à Laurent, une localité des Cayes, au sud d'Haïti.
Roberson Alphonserobersonalphonse@yahoo.fr

Sur http://www.lenouvelliste.com

Un commentaire
De ces questions que l’on ne se pose pas assez pas souvent :
Un représentant de la MINUSTAH en Haïti avait claironné haut et fort qu’il fallait que quelque chose soit vite fait en Haïti et en particulier dans les bidonvilles aujourd’hui convertis en « territoires pacifiés » pour montrer d’une part la différence entre la disette en tems de paix et l’abondance en temps de guerre. Une situation qui risque de transformer nos bandits en héros acclamés et redemandés.
Une fois de plus, après le déclarations des voisins d’Amaral DUCLONA, c’est le tour des ouailles d’Evens Jeune « ti kouto » de montrer dans des détails qui ne doivent pas passés inaperçus, le personnage bienfaiteur style Robin des bois qu’il incarnait pour son voisinage.
Dans l’euphorie des forces de l’ordre voulant rassurer la population, devant les sursauts balbutiant de la société voulant croire avec réserve qu’un grand coup a été porté au banditisme vulgaire et primaire des informations importantes sont reléguées en second plan.
Selon ses voisins , Evens Ti kouto qui disposait d’une cantine populaire desservant son fief recevrait des subventions de certaines organisations non gouvernementales. La même réflexion circulait autour de l’occupation de la Maison d’Amamral Duclona aussi.
Une telle idée mérite sans aucun doute une investigation assez sérieuse. De deux choses l’une : ou c’est complètement faux dans ce cas il ne s’agirait que d’une façon vulgaire de maquiller la source des revenues qui ne serait rien autre que le produit du kidnapping ; un vulgaire moyen de blanchiment d’argent !
Ou ces messieurs recevaient de copieuses subventions de certaines organisations qui deviendraient malfamées dans la mesure ou elles supporteraient des malfrats de la pire espèce.
Dans ce sens, on comprend mal pourquoi cette question n’ait jamais été posée : Quelles seraient ces organisations internationales qui subventionneraient les activités des bandits notoires de la trempe d’Amaral Duclona et d’evens « ti kouto »(jopi 16/03/07 sur
http://www.moun.com)

WYCLEF JEAN EN DIGNE AMBASSADEUR D'HAITI...

Wyclef plaide en faveur d'HaïtiLa star planétaire haïtienne de la musique américaine, Wyclef Jean, a été invité mardi au Congrès des Etats-Unis, à Washington, pour témoigner sur les besoins de développement d'Haïti et pour solliciter une assistance accrue des Etats-Unis au pays le plus pauvre de la région.
Wyclef Jean, récemment désigné ambassadeur itinérant par le président René Préval, a été reçu par les membres de la sous-commission des affaires étrangères, chargée des affaires hémisphériques, au Congrès des États-unis. Le rappeur et musicien haïtien, qui a gagné plusieurs prix d'excellence dont le prestigieux Grammy Award, a expliqué aux influents congressmen les difficultés auxquelles fait face le peuple haïtien, frappé par la pauvreté et l'analphabétisme.
Wyclef Jean, qui participait pour la première fois à une séance d'audition (un hearing) au Congrès américain, a mis l'accent sur le pourcentage très élevé d'enfants non scolarisés en Haiti. Cependant, il a parlé d'espoir pour Haïti, vu le climat d'entente qui semble exister parmi les différents partis politiques pour faire avancer les choses. « C'est la première fois de ma vie que je vois des partis politiques essayant de travailler ensemble main dans la main », a déclaré Wyclef devant la sous-commission des affaires étrangères du congrès. Le chanteur et compositeur de renommée internationale a indiqué que son pays avait besoin d'assistance dans les domaines de l'éducation, du tourisme et dans d'autres secteurs socio-économiques vitaux pour l'avenir du processus de développement du pays.
Toutefois, Wyclef a précisé que les premiers qu'il aimerait voir agir, ce sont les Haïtiens eux-mêmes. Il pense que le pays doit mettre son artisanat au service de la cause du développement, puisqu'Haiti a des avantages comparatifs très intéressants dans ce domaine. Wyclef croit qu'il faut également engager davantage les Haïtiens vivant à l'étranger dans le processus de développement du pays et faire en sorte qu'ils investissent davantage dans leur pays d'origine. Il a convié les parlementaires américains à user de leur influence auprès de l'administration Bush pour que celle-ci mette en oeuvre aussi tôt que possible la loi HOPE qui permettra à Haïti d'exporter vers les Etats-Unis des produits dérivés du textile sans payer de droits de douane. Cette loi a déjà été votée par le Parlement américain et signée par le président Bush. Toutefois, avant la mise en application effective de cette loi, l'Exécutif américain doit vérifier si les conditions objectives de son application, dans le pays bénéficiaire, sont réunies.Wyclef a conclu sa déclaration en invitant, dans son style à lui, les congressmen à augmenter l'aide américaine à Haïti. « Vivre pour soi-même, c'est vivre égoïstement, mais vivre pour les autres, c'est vivre éternellement », a déclaré Wyclef faisant des vers en anglais, rimant égoïstement ( selfishly) avec éternellement ( eternally) . Selon le Miami Herald, les membres du Congrès se sont confondus en éloges pour le fils de la Croix- des - Bouquets devenu superstar mondiale. « Nous avons besoin davantage de gens comme vous », a lancé le congressman démocrate du New Jersey, Donald Payne.
Le président de la sous-commission des Affaires étrangères, le démocrate de New York, Eliot Engel, a souligné le fait que la présence de Wyclef a incité un nombre plus important de congressmen à assister au hearing.« Parfois, nous avons des problèmes pour convaincre des congressmen à assister à nos auditions », a dit le chairman Engel. « Cependant, en raison de votre présence, tout le monde veut assister », a confessé à Wyclef le puissant chairman de la sous-commission des affaires étrangères, chargé des affaires hémisphériques, Eliot Engel.Wyclef Jean, qui a témoigné seul, semble avoir fortement impressionné les congressmen tant du côté des Démocrates que des Républicains.
« Mon dieu (my God), vous avez de grandes idées », s'est exclamé le congressman républicain de l'Indiana, Dan Burton. Fait inhabituel souligné par le correspondant de McClatchy Newspapers à Washington, Pablo Bachelet, un officiel de premier rang de l'agence américaine pour le développement international (USAID), Adolfo Franco, qui devait également être entendu, a été relégué au second panel. Adolpho Franco est le principal représentant de l'USAID pour toute l'Amérique latine. Il décide sur des millions et des millions de dollars d'assistance pour la région. Mais le Congrès avait préféré donner la priorité à Wyclef. Le journaliste américain a souligné que Wyclef était élégamment vêtu, en cravate, quand il est arrivé mardi au Congrès américain.
A une question des journalistes relative au fait qu'il a dû porter une cravate tandis que les stars comme lui aiment surtout s'habiller en tenue cool, décontractée, Wyclef a répondu ce qui suit : « Ce que nous avons appris en grandissant dans le monde du hip-hop, c'est que si j'ai 36 ans, je ne peux pas agir comme si j'en avais 21 », a-t-il dit. « Ma mère me 'tuerait' si je devais me présenter devant le Congrès en... jeans », a plaisanté Wyclef. Celui que les critiques présentent comme l'une des plus grandes figures du rap et du hip-hop américain avait déjà épaté les membres du Congrès au tout début de l'année quand il avait performé à l'occasion de la prise de contrôle du Congrès par les Démocrates. Wyclef avait même dansé avec la femme la plus puissante de Washington actuellement, le 3e personnage de l'État Fédéral américain, Nancy Peloci, présidente de la Chambre des représentants. Wyclef Jean est le fondateur de Yélé Haïti, une fondation dédiée à la cause des enfants et exécutant des projets à caractère humanitaire en Haïti, sa terre natale, dont il n'a cessé de faire la promotion.
Joseph Guyler C. Delva jguylerdelva@yahoo.fr