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lundi 26 novembre 2007

Violences après la mort de deux jeunes dans un accident impliquant la police

La mort de deux adolescents âgés de 15 et 16 ans dans un accident entre une moto et une voiture de police à Villiers-le-Bel (Val-d'Oise) a déclenché des violences dimanche, des habitants incendiant des poubelles, des voitures, des garages et le poste de police, blessant un commissaire.
Des incidents avaient encore lieu dimanche à 22h30 près du lieu de l'accident, la place de la Tolinette, un quartier de cette localité de banlieue parisienne proche de Sarcelles, à une vingtaine de km au nord de Paris.
Des petits groupes se sont également déployés à Sarcelles où au moins une voiture a été incendiée, comme l'a constaté un journaliste de l'AFP.
Le poste de police de Villiers-Le-Bel et celui d'Arnouville ont été incendiés de même que trois garages dont un à Gonesse, une localité voisine, a indiqué la préfecture du Val-d'Oise qui a fait état de huit policiers et un pompier blessés.
"Des tirs ont été entendus à Villiers et des pompiers de l'Oise et de Paris ont été appelés en renfort", a-t-on ajouté.
En début de soirée déjà, une vingtaine de cars de CRS étaient stationnés à Villiers, selon un journaliste de l'AFP. Selon une source policière, des effectifs venant de Paris et toutes les brigades de criminalité des environs ont été envoyés sur place.
La gare de Villiers-le-Bel a été fermée par mesure de précaution.
Selon la préfecture, les deux victimes de l'accident sont des garçons âgés de 15 et 16 ans.
La police a pour sa part affirmé que la voiture était "en patrouille (dans) la circonscription de Sarcelles et roulait à vitesse réglementaire, sans gyrophare". Peu après 17h00, "en traversant le carrefour elle a été heurtée par la moto sur l'aile gauche et les deux jeunes sont décédés sur place".
L'inspection générale de la police nationale (IGPN) a été saisie d'une enquête, selon une source policière.
Les deux jeunes, qui circulaient sur une "mini-motocross", restée sur place et étonnamment intacte, n'auraient pas porté de casques, selon plusieurs témoignages. Selon un journaliste de l'AFP, la voiture au pare-brise éclaté, porte pour sa part des traces d'un violent choc frontal.
Deux voitures de police ont brûlé, dont celle d'un commissaire, selon une source policière.
"Quatre véhicules de police se sont déplacés, mais ils ont été aussitôt attaqués par les jeunes et ils sont repartis", a pour sa part déclaré à l'AFP un habitant.
Omar Sehhouli, frère d'un des adolescents tués, a expliqué à l'AFP vouloir "que tous les policiers responsables (de l'accident) soient condamnés". "Moushin (15 ans) et son ami Larami (16 ans) étaient partis faire du cross dans les champs (...) Ces deux petits, tout le monde les connaissait dans la cité", a-t-il raconté. Pour lui, les échauffourées survenues après l'accident "ce n'est pas de la violence, c'est de la rage qui s'exprime".
Peu après l'accident, des jeunes ont "brûlé des voitures" et empêché l'accès au quartier, selon un autre habitant, joint sur son portable peu avant 19H00.
"Dès que la police rentre, les jeunes chargent avec tout ce qu'ils peuvent trouver", a-t-il déclaré.
Mais selon lui, paradoxalement c'est l'absence des forces de l'ordre et de constatations policières pour tenter de déterminer les circonstances de l'accident qui a encore avivé la colère des habitants.
Un commissaire de police, qui aurait tenté d'intervenir pour calmer les esprits, a été blessé. Selon la préfecture, l'homme, souffrant d'un traumatisme facial, a été transporté à l'hôpital.
Le maire PS de Villiers-Le-Bel, Didier Vaillant, s'est rendu sur place pour tenter de calmer les esprits, mais il a dû rebrousser chemin ne parvenant pas à le faire, a déclaré à l'AFP un habitant du quartier.
Sources:
http://news.fr.msn.com/france/Article.aspx?cp-documentid=6803317
Commentaires :
Ces cas de figurent se présentent un peu trop souvent. Dans un pays comme la France on ne devrait pas assister à ces débordements après « un accident ».

Le commissaire Claudy Gassant contraint de libérer un militant de la PAPDA et son épouse peu après avoir ordonné leur interpellation

L’agronome Franck Saint-Jean affirme avoir été victime de l’arbitraire dimanche à Delmas en compagnie de son épouse, Gise Jean-Jacques, suite à un incident de la circulation purement imaginaire
dimanche 25 novembre 2007,
Radio Kiskeya
L’agronome Franck Saint-Jean, membre actif de la Plate-Forme haïtienne de plaidoyer pour un développement alternatif (PAPDA) et son épouse Gise Jean-Jacques, cadre du ministère de l’éducation nationale, ont été brièvement interpellés dimanche matin sur ordre du chef du parquet de Port-au-Prince, Claudy Gassant, suite à un banal problème de circulation.
Interrogé par Radio Kiskeya, M. Saint-Jean a indiqué qu’il circulait tranquillement au volant de sa voiture au haut de Delmas (est de la capitale) lorsque le cortège du commissaire tentait de le dépasser en lui demandant de dégager la route. Le temps pour le conducteur de céder le passage, trois gardes du corps de M. Gassant lourdement armés lui avaient déjà intimé l’ordre de s’arrêter près de Caribbean Super Market. Après une fouille expéditive du véhicule, l’agronome St-Jean et sa femme ont été arrêtés et conduits au sous-commissariat de Delmas 62 où les policiers étaient embarrassés et avaient toutes les peines du monde à déterminer leur statut.
Il a fallu la mobilisation des responsables de la PAPDA et d’organisations partenaires comme Solidarité Fanm Ayisyen (SOFA) et le Réseau national de défense des droits humains (RNDDH) pour obtenir la libération de Franck Saint-Jean et de Gise Jean-Jacques à l’issue de longues minutes de garde à vue.
Assaillies d’appels téléphoniques, les plus hautes autorités gouvernementales ont ordonné au commissaire Claudy Gassant de relâcher immédiatement le couple qui n’avait commis aucune infraction au regard de la loi. Le chef du parquet s’est alors rendu devant le commissariat de police où il a fait libérer les deux citoyens en donnant des instructions aux agents de la PNH par personne interposée sans descendre de son véhicule officiel.
L’agronome Saint-Jean a dénoncé le caractère arbitraire de cette double interpellation et la PAPDA dont il est membre ne devrait pas tarder à exprimer son indignation.
Pour Claudy Gassant, il s’agit d’un incident de plus. Des interventions, initiatives et déclarations très controversées ont marqué sa présence ces derniers mois à la tête du parquet de la capitale. spp/Radio Kiskeya

http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4464
...Il n'y a personne dans ce pays capable de lui faire comprendre à ce commissaire qu'à force de vouloir en faire trop il commence a gaver les gens avec son ridicule!