Malorie Beauchemin La Presse (Croix-des-Bouquets) Poursuivant sa tournée en Haïti sur le thème de la justice et la sécurité, le ministre canadien des Affaires étrangères, Lawrence Cannon, a annoncé vendredi l'octroi d'une enveloppe de 2,5 millions de dollars à l'organisme Avocats sans frontières Canada, en plus d'inaugurer une prison dont le Canada a financé la construction au coût de 4,4 millions.
Les fonds donnés à Avocats sans frontières serviront à financer un projet visant à offrir aux Haïtiens un meilleur accès à la justice.
Dans la petite localité de Croix-des-Bouquets, à 45 minutes de Port-au-Prince, le gouvernement canadien avait financé, bien avant le séisme dévastateur du 12 janvier, la construction du centre de détention qui doit accueillir les prisonniers de la région de la capitale haïtienne.
Le séisme ayant abîmé l'édifice en construction, quelques réparations ont été nécessaires, si bien que la nouvelle prison devrait ouvrir dans les prochains mois.
http://www.cyberpresse.ca/international/amerique-latine/seisme-en-haiti/201005/07/01-4278174-lawrence-cannon-inaugure-une-nouvelle-prison-en-haiti.php
Commentaires :
Trouver l’erreur…Le ministre canadiens des affaires étrangères veut aider Haïti en matière de justice et de sécurité. Bravo ! Il annonce l’octroi d’une enveloppe de 2.5 millions de dollars à l’organisme « Avocats sans Frontières Canada »…Chercher l’erreur…
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
vendredi 7 mai 2010
Un premier ministre haïtien dans les limbes juridiques
Vincent Marissal, La Presse
Accusé erronément par le Canada, il y a six ans, de crimes contre l'humanité, un ancien premier ministre d'Haïti continue de réclamer en vain sa réhabilitation.
Jacques Édouard Alexis, qui a été premier ministre deux fois (de 1999 à 2001 et de 2006 à 2008) et a occupé des postes de ministre, a été interdit de séjour au Canada par le gouvernement de Paul Martin en 2004.
M. Alexis, une personnalité en vue à Port-au-Prince qui envisage son retour à la politique active, a été le premier ministre du président René Préval, qui, lui, n'a jamais été mis en cause par le Canada dans cette histoire de massacre.
Le président Préval est reçu au Canada avec tous les égards dus à un chef d'État étranger, et les membres du gouvernement canadien se pressent à sa porte lorsqu'ils vont à Port-au-Prince, comme l'a fait hier soir le ministre des Affaires étrangères, Lawrence Cannon.
Accusé erronément par le Canada, il y a six ans, de crimes contre l'humanité, un ancien premier ministre d'Haïti continue de réclamer en vain sa réhabilitation.
Jacques Édouard Alexis, qui a été premier ministre deux fois (de 1999 à 2001 et de 2006 à 2008) et a occupé des postes de ministre, a été interdit de séjour au Canada par le gouvernement de Paul Martin en 2004.
Le Canada, dans un rapport de 160 pages, accusait l'ancien premier ministre d'avoir été complice de meurtres de jeunes commis par la police en 1999 dans le quartier chaud de Carrefour-Feuilles.
Or, aucune accusation formelle n'a jamais été portée contre Jacques Édouard Alexis, qui voyage librement depuis des années aux États-Unis, en Europe, en Afrique et en Amérique du Sud. Seul le Canada l'a placé sur la liste des personnes non admises.
Les auteurs du massacre de Carrefour-Feuilles ont depuis été arrêtés, jugés et condamnés au terme de procès qui ont d'ailleurs valu des éloges au gouvernement haïtien.M. Alexis, une personnalité en vue à Port-au-Prince qui envisage son retour à la politique active, a été le premier ministre du président René Préval, qui, lui, n'a jamais été mis en cause par le Canada dans cette histoire de massacre.
Le président Préval est reçu au Canada avec tous les égards dus à un chef d'État étranger, et les membres du gouvernement canadien se pressent à sa porte lorsqu'ils vont à Port-au-Prince, comme l'a fait hier soir le ministre des Affaires étrangères, Lawrence Cannon.
Selon le rapport canadien, Jacques Édouard Alexis, en sa qualité de premier ministre, «devait» être au courant des exactions commises par la police haïtienne. Il a toutefois été innocenté lors des procès des meurtriers.
C'est en tentant de se rendre au Canada pour visiter sa famille en 2004 que M. Alexis a découvert qu'il ne pouvait avoir de visa.
Il a par la suite exigé et obtenu son dossier, après quoi il a demandé, en vain, réhabilitation et excuses formelles.
Redevenu premier ministre en 2006, Jacques Édouard Alexis a reçu le précédent ministre des Affaires étrangères du gouvernement Harper, Peter MacKay, en visite officielle. Celui-ci avait exprimé publiquement ses regrets pour la façon dont M. Alexis avait été traité par le Canada.
Ottawa consentait à l'époque à accorder un visa au premier ministre Alexis pour des visites officielles, mais non au citoyen à titre privé. M. MacKay avait promis une enquête sur ce dossier. Mais depuis, rien.
Interviewé récemment par La Presse à Port-au-Prince, Jacques Édouard Alexis a affirmé que l'ambassadeur du Canada en Haïti lui a offert un visa «en dessous de la table», ce qu'il a refusé.
«On m'a accusé de crime contre l'humanité, il s'agit d'une situation inacceptable, mais le Canada refuse de s'excuser pour ne pas créer de précédent, dit-il. Je ne peux accepter un visa sous la table, je veux des excuses officielles.»
Malgré les graves accusations que le Canada a portées contre lui, M. Alexis a fréquenté des politiciens canadiens et québécois dans l'exercice de ses fonctions en Haïti, mais aussi à l'étranger, notamment lors des sommets de la Francophonie.
Il figurait aussi sur la liste des invités à un repas non officiel lors de la récente visite de Pauline Marois à Port-au-Prince.
Avant 2004, M. Alexis est venu au Canada à maintes reprises. Il a étudié à l'Université Laval dans les années 70, et cinq de ses enfants vivent ici (un de ses fils est économiste au gouvernement fédéral).
À Ottawa, c'est la confusion la plus totale autour de ce dossier. Impossible de savoir où en est le cas Alexis.
Au cours des derniers jours, les ministères des Affaires étrangères et de l'Immigration se sont renvoyé la balle, avant de diriger La Presse vers l'Agence des services frontaliers du Canada, qui n'avait pas plus de réponse.
Pour toute explication, voici ce que la porte-parole de l'Agence nous a envoyé par courriel: «En ce qui concerne vos questions au sujet de Jacques-Édouard ALEXIS, SVP noter que conformément à la Loi sur la protection des renseignements personnels, l'ASFC ne discute pas sur des cas spécifiques.»
Hier, le ministre des Affaires étrangères, Lawrence Cannon, a entamé sa visite en Haïti en annonçant 10 millions supplémentaires en soutien aux institutions chargées de la justice et de la sécurité en Haïti.
http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/justice-et-faits-divers/201005/06/01-4277695-un-ancien-pm-haitien-dans-les-limbes-juridiques-canadiens.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_lire_aussi_4278066_article_POS1
Cannon disposé à revoir le dossier d'un ex-premier ministre haïtien interdit de séjour
Publié le 07 mai 2010
Malorie Beauchemin, La Presse
(Haïti) Ottawa pourrait revoir sa position dans le dossier de Jacques Édouard Alexis, ex-premier ministre haïtien interdit de séjour au Canada parce que le gouvernement fédéral le tient pour complice, depuis 2004, de crimes contre l'humanité.
Le ministre des Affaires étrangères, Lawrence Cannon, a ouvert la porte à un réexamen du dossier de l'ex-premier ministre si de nouvelles données sur le cas lui sont fournies. «S'il y a des précisions, des éclairages, des témoignages tout à fait nouveaux qui sont apportés et qui peuvent permettre de revisiter tout ça, on peut regarder ça. Je pense que c'est dans le domaine du possible de revoir ces choses-là», a dit le ministre au deuxième jour de sa mission en Haïti.
Hier, La Presse a révélé que Jacques Édouard Alexis, qui n'a jamais été formellement accusé de quoi que ce soit en lien avec le massacre de Carrefour-Feuilles, réclame depuis plusieurs années de pouvoir venir visiter sa famille au Canada.
En 2006, le ministre Peter MacKay avait promis une enquête à ce sujet mais, depuis, le dossier semble être tombé dans l'oubli.
L'ambassadeur du Canada à Port-au-Prince, Guy Rivard, a tenu à préciser, hier, qu'il n'avait jamais offert à M. Alexis «un visa en dessous de la table», comme ce dernier l'a affirmé, mais plutôt un «permis ministériel», qui permet, pour des raisons humanitaires, de laisser temporairement entrer au Canada une personne sous le coup d'une interdiction de séjour.
L'ancien premier ministre Alexis a refusé cette option, jugeant qu'il mérite des excuses officielles et une pleine réhabilitation.
http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/politique-canadienne/201005/07/01-4278066-cannon-dispose-a-revoir-le-dossier-dun-ex-premier-ministre-haitien-interdit-de-sejour.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_lire_aussi_4278428_article_POS1
Malorie Beauchemin, La Presse
(Haïti) Ottawa pourrait revoir sa position dans le dossier de Jacques Édouard Alexis, ex-premier ministre haïtien interdit de séjour au Canada parce que le gouvernement fédéral le tient pour complice, depuis 2004, de crimes contre l'humanité.
Le ministre des Affaires étrangères, Lawrence Cannon, a ouvert la porte à un réexamen du dossier de l'ex-premier ministre si de nouvelles données sur le cas lui sont fournies. «S'il y a des précisions, des éclairages, des témoignages tout à fait nouveaux qui sont apportés et qui peuvent permettre de revisiter tout ça, on peut regarder ça. Je pense que c'est dans le domaine du possible de revoir ces choses-là», a dit le ministre au deuxième jour de sa mission en Haïti.
Hier, La Presse a révélé que Jacques Édouard Alexis, qui n'a jamais été formellement accusé de quoi que ce soit en lien avec le massacre de Carrefour-Feuilles, réclame depuis plusieurs années de pouvoir venir visiter sa famille au Canada.
En 2006, le ministre Peter MacKay avait promis une enquête à ce sujet mais, depuis, le dossier semble être tombé dans l'oubli.
L'ambassadeur du Canada à Port-au-Prince, Guy Rivard, a tenu à préciser, hier, qu'il n'avait jamais offert à M. Alexis «un visa en dessous de la table», comme ce dernier l'a affirmé, mais plutôt un «permis ministériel», qui permet, pour des raisons humanitaires, de laisser temporairement entrer au Canada une personne sous le coup d'une interdiction de séjour.
L'ancien premier ministre Alexis a refusé cette option, jugeant qu'il mérite des excuses officielles et une pleine réhabilitation.
http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/politique-canadienne/201005/07/01-4278066-cannon-dispose-a-revoir-le-dossier-dun-ex-premier-ministre-haitien-interdit-de-sejour.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_lire_aussi_4278428_article_POS1
Le ministre Cannon souhaite renforcer les liens commerciaux avec Haïti
Publié le 07 mai 2010 à 20h47 Stéphanie Marin ; La Presse Canadienne ; Ottawa
Reconnaissant que l'aide étrangère n'est pas la solution à tout en Haïti, le ministre des Affaires étrangères, Lawrence Cannon, a profité d'une visite dans ce pays pour mettre la table pour la reprise de son économie.
Lors de la dernière journée de sa visite de trois jours en sol haïtien, vendredi, le ministre a rencontré des membres de la Chambre de Commerce Haïti-Canada, des gens d'affaires et d'autres du secteur financier.
Lors d'une entrevue téléphonique alors qu'il se trouvait toujours en Haïti vendredi, le ministre Cannon a rappelé que des liens commerciaux existent depuis de nombreuses années entre les deux pays mais que les gens d'affaires rencontrés ont l'intention de redoubler leurs efforts pour intéresser les entreprises canadiennes à investir en Haïti.
Un apport qui est essentiel selon lui: «Les Haïtiens constatent eux-mêmes que ce n'est pas nécessairement l'aide internationale qui est la réponse à tout, que la reprise économique et la stabilité [d'Haïti] doit passer par un secteur privé qui est vigoureux et qui est capable de relancer l'économie», a-t-il affirmé.
Il a indiqué qu'il y a des opportunités d'affaires notamment dans les secteurs agroalimentaire, minier et touristique.
Questionné sur les projets du Canada pour aider le secteur privé à se remplumer, M. Cannon a rappelé qu'au lendemain du séisme de janvier 2010 qui a dévasté le pays, Ottawa a tout de suite instauré des tarifs préférentiels pour les produits haïtiens exportés ici.
Lors de son séjour en sol haïtien, M. Cannon a rencontré le président René Préval et le premier ministre Jean-Max Bellerive, qui, selon lui, se sont déclarés satisfaits de la façon dont se déroule l'aide étrangère.
«Tout ça fonctionne comme l'a souhaité le gouvernement haïtien et les décisions appropriées vont se prendre au cours des mois et des années à venir. Il y a une très grande harmonie de part et d'autre», a jugé le ministre, qui estime que les craintes d'ingérence internationale formulées au lendemain du séisme se sont avérées non fondées.
Le Canada concentre actuellement son action en Haïti sur des initiatives de sécurité et de justice. Le ministre a ainsi annoncé lors de sa visite une contribution financière de 4,4 millions de dollars pour la construction d'une prison.
Quelque 2,5 millions ont aussi été accordés à l'organisation Avocats sans frontières Canada afin de réinstaurer des services juridiques de base d'urgence pour les citoyens de Port-au-Prince, Jacmel, Léogâne et Croix-des-Bouquets.
http://www.cyberpresse.ca/international/amerique-latine/seisme-en-haiti/quebec-canada/201005/07/01-4278428-le-ministre-cannon-souhaite-renforcer-les-liens-commerciaux-avec-haiti.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_BO2_quebec_canada_178_accueil_POS3
Reconnaissant que l'aide étrangère n'est pas la solution à tout en Haïti, le ministre des Affaires étrangères, Lawrence Cannon, a profité d'une visite dans ce pays pour mettre la table pour la reprise de son économie.
Lors de la dernière journée de sa visite de trois jours en sol haïtien, vendredi, le ministre a rencontré des membres de la Chambre de Commerce Haïti-Canada, des gens d'affaires et d'autres du secteur financier.
Lors d'une entrevue téléphonique alors qu'il se trouvait toujours en Haïti vendredi, le ministre Cannon a rappelé que des liens commerciaux existent depuis de nombreuses années entre les deux pays mais que les gens d'affaires rencontrés ont l'intention de redoubler leurs efforts pour intéresser les entreprises canadiennes à investir en Haïti.
Un apport qui est essentiel selon lui: «Les Haïtiens constatent eux-mêmes que ce n'est pas nécessairement l'aide internationale qui est la réponse à tout, que la reprise économique et la stabilité [d'Haïti] doit passer par un secteur privé qui est vigoureux et qui est capable de relancer l'économie», a-t-il affirmé.
Il a indiqué qu'il y a des opportunités d'affaires notamment dans les secteurs agroalimentaire, minier et touristique.
Questionné sur les projets du Canada pour aider le secteur privé à se remplumer, M. Cannon a rappelé qu'au lendemain du séisme de janvier 2010 qui a dévasté le pays, Ottawa a tout de suite instauré des tarifs préférentiels pour les produits haïtiens exportés ici.
Lors de son séjour en sol haïtien, M. Cannon a rencontré le président René Préval et le premier ministre Jean-Max Bellerive, qui, selon lui, se sont déclarés satisfaits de la façon dont se déroule l'aide étrangère.
«Tout ça fonctionne comme l'a souhaité le gouvernement haïtien et les décisions appropriées vont se prendre au cours des mois et des années à venir. Il y a une très grande harmonie de part et d'autre», a jugé le ministre, qui estime que les craintes d'ingérence internationale formulées au lendemain du séisme se sont avérées non fondées.
Le Canada concentre actuellement son action en Haïti sur des initiatives de sécurité et de justice. Le ministre a ainsi annoncé lors de sa visite une contribution financière de 4,4 millions de dollars pour la construction d'une prison.
Quelque 2,5 millions ont aussi été accordés à l'organisation Avocats sans frontières Canada afin de réinstaurer des services juridiques de base d'urgence pour les citoyens de Port-au-Prince, Jacmel, Léogâne et Croix-des-Bouquets.
http://www.cyberpresse.ca/international/amerique-latine/seisme-en-haiti/quebec-canada/201005/07/01-4278428-le-ministre-cannon-souhaite-renforcer-les-liens-commerciaux-avec-haiti.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_BO2_quebec_canada_178_accueil_POS3
Saint-domingue, Haiti : L'ile aux deux visages (M6)
Par Igor Hansen-Love, publié le 07/05/2010 à 09:00
Où en est Haïti, quatre mois après le séisme ?
Où en est Haïti, quatre mois après le séisme ? On enterre encore les morts, on déblaie toujours les vestiges. Le travail de reconstruction est immense, décourageant. Des nouveaux acteurs ont fait leur apparition : évangélistes américains, moines bouddhistes et prêtres vaudous. Tout ce petit monde se bat pour étendre son influence en échange d'une aide, précieuse et nécessaire.
Ce nouveau numéro d'Enquête exclusive suit le comédien Samuel Le Bihan, engagé au côté de l'association humanitaire Action contre la faim, qui découvre le pays, déplore les méthodes employées par certains et apporte son aide.
Si on ne sombre dans le pathos à aucun moment, si l'engagement du comédien paraît sincère et si le propos journalistique tient la route, trop de thèmes sont abordés : emploi, sécurité, flux migratoires, religion... A vouloir couvrir tous les sujets, leur traitement en devient un peu superficiel.
Saint-domingue, Haiti : L'ile aux deux visages. Le 9 mai, à 22 h 45, M 6.
http://www.lexpress.fr/culture/tele/saint-domingue-haiti-l-ile-aux-deux-visages-m6_889591.html
Haïti: les élections peut-être repoussées
AP 06/05/2010
Le président haïtien René Préval a déclaré mercredi qu'il envisageait de rester au pouvoir jusqu'à trois mois après l'échéance de son mandat, si des élections ne peuvent pas être organisées comme prévu.
Cette prolongation est nécessaire, selon son conseiller, pour éviter le chaos au cas où le scrutin serait reporté dans un pays ravagé par un séisme meurtrier en janvier dernier. Cette annonce a déclenché de vives critiques chez les députés de l'opposition, qui la jugent inconstitutionnelle et comparé Préval aux dictateurs du passé.
Le mandat de cinq ans devrait prendre fin le 7 février dernier, mais des responsables électoraux ont des difficultés à organiser le scrutin alors que leurs bureaux et dossiers ont été détruits et près de 1,6 million d'électeurs déplacés ou décédés.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/05/06/97001-20100506FILWWW00347-haiti-les-elections-peut-etre-repoussees.php
Le président haïtien René Préval a déclaré mercredi qu'il envisageait de rester au pouvoir jusqu'à trois mois après l'échéance de son mandat, si des élections ne peuvent pas être organisées comme prévu.
Cette prolongation est nécessaire, selon son conseiller, pour éviter le chaos au cas où le scrutin serait reporté dans un pays ravagé par un séisme meurtrier en janvier dernier. Cette annonce a déclenché de vives critiques chez les députés de l'opposition, qui la jugent inconstitutionnelle et comparé Préval aux dictateurs du passé.
Le mandat de cinq ans devrait prendre fin le 7 février dernier, mais des responsables électoraux ont des difficultés à organiser le scrutin alors que leurs bureaux et dossiers ont été détruits et près de 1,6 million d'électeurs déplacés ou décédés.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/05/06/97001-20100506FILWWW00347-haiti-les-elections-peut-etre-repoussees.php
522 enfants haïtiens adoptés en France
06/05/2010 Soixante-neuf enfants haïtiens adoptés en France attendent leur passeport et devraient quitter rapidement Haïti, s'ajoutant à 522 autres déjà accueillis dans l'hexagone depuis le séisme du 12 janvier, a déclaré le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner.
Interrogé au Sénat sur les lenteurs ressenties par des familles pour les enfants ayant obtenu un jugement validant leur adoption, M. Kouchner a fait valoir que "69 enfants attendent le passeport haïtien". Il a expliqué les délais par les "conditions de survie" de l'administration haïtienne. Il n'y a "pas un frein mis par le Quai d'Orsay" et pas non plus "un combat entre une ambassade qui serait gentille et un Quai d'Orsay qui serait méchant", a-t-il lancé. "Pour le moment, nous attendons. Et puis nous allons très vite, les familles étant prévenues, accueillir ces enfants", a promis M. Kouchner.
Selon lui, "il y une autre liste d'environ 250 (enfants) qui n'est pas officielle parce que les Haïtiens n'ont pas donné leur autorisation, et nous ne pouvons forcer leur autorisation". Il s'agit d'enfants pour lesquels des procédures d'adoption avaient été engagées mais qui n'ont pas atteint le stade du jugement.
M. Kouchner a rappelé qu"il y a autour des enfants haïtiens tout un commerce difficile à supporter qui va jusque dans les rues de Paris, où des gens se promènent avec des catalogues".
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/05/06/97001-20100506FILWWW00639-522-enfants-haitiens-adoptes-en-france.php
Interrogé au Sénat sur les lenteurs ressenties par des familles pour les enfants ayant obtenu un jugement validant leur adoption, M. Kouchner a fait valoir que "69 enfants attendent le passeport haïtien". Il a expliqué les délais par les "conditions de survie" de l'administration haïtienne. Il n'y a "pas un frein mis par le Quai d'Orsay" et pas non plus "un combat entre une ambassade qui serait gentille et un Quai d'Orsay qui serait méchant", a-t-il lancé. "Pour le moment, nous attendons. Et puis nous allons très vite, les familles étant prévenues, accueillir ces enfants", a promis M. Kouchner.
Selon lui, "il y une autre liste d'environ 250 (enfants) qui n'est pas officielle parce que les Haïtiens n'ont pas donné leur autorisation, et nous ne pouvons forcer leur autorisation". Il s'agit d'enfants pour lesquels des procédures d'adoption avaient été engagées mais qui n'ont pas atteint le stade du jugement.
M. Kouchner a rappelé qu"il y a autour des enfants haïtiens tout un commerce difficile à supporter qui va jusque dans les rues de Paris, où des gens se promènent avec des catalogues".
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/05/06/97001-20100506FILWWW00639-522-enfants-haitiens-adoptes-en-france.php
Haïti-Séisme : La persistance des répliques tendrait à affecter les activités scolaires
Jeudi 6 mai 2010 P-au-P., 06 mai 2010 [AlterPresse] --- Les dernières répliques enregistrées près de 4 mois après le séisme du 12 janvier font renaitre l’inquiétude chez les élèves et les parents et tendent à affecter les activités scolaires qui reprenaient timidement depuis environ 2 mois.
Tandis que certaines écoles de la région métropolitaine fonctionnent au ralenti et font leur renvoi plus tôt que d’habitude, plusieurs parents hésitent à envoyer leurs enfants à l’école devant le danger que représentent les mouvements de panique successifs aux répliques.
Deux répliques de magnitude 4 ont été ressenties dans le 3 mai à la capitale.
« Il est important que les élèves bénéficient d’un renforcement de l’encadrement psychosocial, cela leur permettra de vivre avec les répliques parce qu’elles sont inévitables », déclare à AlterPresse Smith Petit-Homme, directeur du lycée Anténor Firmin.
Il pense que « les enfants ont besoin de mesures qui les aident à comprendre ce que c’est qu’une réplique et quel comportement adopter lorsqu’elle se produit ».
Dans la panique qui a éclaté au lycée lors d’une des répliques du 3 mai, 6 élèves ont été blessés, indique la direction.
Cependant, « la dernière réplique a un côté positif parce qu’elle nous aide à comprendre comment aborder les enfants pour que la prochaine fois ils ne se mettent pas à courir dans tous les sens », estime le directeur du lycée Firmin.
« Franchement je ne sais pas ce que vais faire », confie Rénel, un jeune père qui a interdit à son fils, élève de 7e année, de retourner cette semaine au lycée.
Smith Petit-Homme a toutefois affirmé qu’ « une grande quantité d’élèves ont regagné les classes dès le 4 mai dans une atmosphère très détendue ».
A la radio le directeur du bureau des mines et de l’énergie, Dieusseul Anglade, a repris les consignes à respecter en cas de secousses sismiques en insistant sur le fait de garder son calme.
« La consigne c’est surtout de ne pas paniquer » a-t-il dit.
La panique enregistrée le 3 mai au lycée Firmin n’est pas le premier incident de ce genre survenu dans les écoles. Le mois dernier des cas similaires ont été rapportés notamment à Miragoâne (Sud-ouest) et à Carrefour-Feuilles (secteur sud-est). [kft gp apr 06/05 2010 07 :30]
Tandis que certaines écoles de la région métropolitaine fonctionnent au ralenti et font leur renvoi plus tôt que d’habitude, plusieurs parents hésitent à envoyer leurs enfants à l’école devant le danger que représentent les mouvements de panique successifs aux répliques.
Deux répliques de magnitude 4 ont été ressenties dans le 3 mai à la capitale.
« Il est important que les élèves bénéficient d’un renforcement de l’encadrement psychosocial, cela leur permettra de vivre avec les répliques parce qu’elles sont inévitables », déclare à AlterPresse Smith Petit-Homme, directeur du lycée Anténor Firmin.
Il pense que « les enfants ont besoin de mesures qui les aident à comprendre ce que c’est qu’une réplique et quel comportement adopter lorsqu’elle se produit ».
Dans la panique qui a éclaté au lycée lors d’une des répliques du 3 mai, 6 élèves ont été blessés, indique la direction.
Cependant, « la dernière réplique a un côté positif parce qu’elle nous aide à comprendre comment aborder les enfants pour que la prochaine fois ils ne se mettent pas à courir dans tous les sens », estime le directeur du lycée Firmin.
« Franchement je ne sais pas ce que vais faire », confie Rénel, un jeune père qui a interdit à son fils, élève de 7e année, de retourner cette semaine au lycée.
Smith Petit-Homme a toutefois affirmé qu’ « une grande quantité d’élèves ont regagné les classes dès le 4 mai dans une atmosphère très détendue ».
A la radio le directeur du bureau des mines et de l’énergie, Dieusseul Anglade, a repris les consignes à respecter en cas de secousses sismiques en insistant sur le fait de garder son calme.
« La consigne c’est surtout de ne pas paniquer » a-t-il dit.
La panique enregistrée le 3 mai au lycée Firmin n’est pas le premier incident de ce genre survenu dans les écoles. Le mois dernier des cas similaires ont été rapportés notamment à Miragoâne (Sud-ouest) et à Carrefour-Feuilles (secteur sud-est). [kft gp apr 06/05 2010 07 :30]
Haiti-Préval : Partira, partira pas ?
Jeudi 6 mai 2010 P-au-P., 6 mai 2010 [AlterPresse] --- Le doute plane désormais sur le départ ou non du président René Préval du pouvoir le 7 février prochain, date prévue par la constitution pour la fin de son mandat.
L’exécutif a soumis le 5 mai au parlement une demande de prolongation du mandat de Préval jusqu’à mai 2011, si les élections présidentielles ne sont pas organisées à la fin du mois de novembre.
Joseph Jasmin, ministre chargé des relations entre l’exécutif et le législatif, confirme avoir déposé à la chambre des députés un projet de loi qui stipule que le mandat du chef de l’État « se termine le 14 mai 2011 », si les élections prévues n’ont pas lieu.
Il indique que le président pourra ainsi accomplir « l’intégralité de son mandat », puisqu’il avait pris ses fonctions le 14 mai 2006 pour une période de 5 ans.
La constitution établit le 7 février comme date de début et de fin de mandat des présidents.
En raison de la crise de 2004, suite à la chute de l’ex-président Jean Bertrand Aristide le 29 février, un gouvernement provisoire est resté au pouvoir jusqu’à mai 2006, lorsque Préval est entré en fonction pour un second mandat.
La même disposition de prolongation de mandat a été prise en faveur des députés qui conservent leurs sièges jusqu’au deuxième lundi de mai, tandis que, selon la constitution, leur mandat de 4 ans devait prendre fin le deuxième lundi de janvier.
A plusieurs reprises, Préval a fait savoir qu’il allait coute que coute laissé le pouvoir le 7 février prochain, ce pourquoi les élections de la fin de l’année lui paraissaient indispensables.
« Il continue d’avoir le même point de vue, mais ce dernier est conditionné à la réalisation des élections », soutient Jasmin.
« Gouverner c’est prévoir (…) il faut prévoir une alternative », ajoute-t-il.
Le bureau de la chambre des députés annonce que la chambre basse est prête à étudier le projet soumis par l’exécutif et à se prononcer avant lundi 10 mai.
Des secteurs d’opposition condamnent les démarches de l’exécutif et soupçonnent le président de vouloir renforcer son « pouvoir personnel ».
« Preval démontre qu’il a un agenda personnel qui n’a rien voir avec l’intérêt du pays », déplore Evans Paul de la plate-forme Alternative pour la Démocratie et le Progrès.
Il appelle les citoyens à « combattre le système de dictature » que Preval tenterait d’instaurer dans le pays. [gp apr 06/05/2010]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article9492
L’exécutif a soumis le 5 mai au parlement une demande de prolongation du mandat de Préval jusqu’à mai 2011, si les élections présidentielles ne sont pas organisées à la fin du mois de novembre.
Joseph Jasmin, ministre chargé des relations entre l’exécutif et le législatif, confirme avoir déposé à la chambre des députés un projet de loi qui stipule que le mandat du chef de l’État « se termine le 14 mai 2011 », si les élections prévues n’ont pas lieu.
Il indique que le président pourra ainsi accomplir « l’intégralité de son mandat », puisqu’il avait pris ses fonctions le 14 mai 2006 pour une période de 5 ans.
La constitution établit le 7 février comme date de début et de fin de mandat des présidents.
En raison de la crise de 2004, suite à la chute de l’ex-président Jean Bertrand Aristide le 29 février, un gouvernement provisoire est resté au pouvoir jusqu’à mai 2006, lorsque Préval est entré en fonction pour un second mandat.
La même disposition de prolongation de mandat a été prise en faveur des députés qui conservent leurs sièges jusqu’au deuxième lundi de mai, tandis que, selon la constitution, leur mandat de 4 ans devait prendre fin le deuxième lundi de janvier.
A plusieurs reprises, Préval a fait savoir qu’il allait coute que coute laissé le pouvoir le 7 février prochain, ce pourquoi les élections de la fin de l’année lui paraissaient indispensables.
« Il continue d’avoir le même point de vue, mais ce dernier est conditionné à la réalisation des élections », soutient Jasmin.
« Gouverner c’est prévoir (…) il faut prévoir une alternative », ajoute-t-il.
Le bureau de la chambre des députés annonce que la chambre basse est prête à étudier le projet soumis par l’exécutif et à se prononcer avant lundi 10 mai.
Des secteurs d’opposition condamnent les démarches de l’exécutif et soupçonnent le président de vouloir renforcer son « pouvoir personnel ».
« Preval démontre qu’il a un agenda personnel qui n’a rien voir avec l’intérêt du pays », déplore Evans Paul de la plate-forme Alternative pour la Démocratie et le Progrès.
Il appelle les citoyens à « combattre le système de dictature » que Preval tenterait d’instaurer dans le pays. [gp apr 06/05/2010]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article9492
Le déménagement des déplacés s'organise à Jacmel et Léogâne
Publié le 07 mai 2010
(Jacmel) Près de quatre mois après le séisme dévastateur du 12 janvier, le déménagement des déplacés, réfugiés dans des camps de fortune, commence peu à peu à s'organiser à Léogâne et Jacmel.
En février dernier, le premier ministre Stephen Harper s'était rendu dans ces deux villes d'Haïti lourdement touchées par la catastrophe, et où le Canada avait décidé de concentrer ses efforts d'assistance d'urgence.
Entouré de militaires, posant pour la photo, le premier ministre s'était réjoui du travail des quelque 2000 soldats canadiens envoyés sur place dans les semaines qui ont suivi le séisme, notamment pour offrir à la population une assistance médicale plus que nécessaire.
Depuis, la situation a bien changé. Les forces canadiennes rentrées au pays, l'hôpital de campagne de Léogâne a disparu. À Jacmel, il ne reste aucune trace de la clinique exploitée par les militaires, ni de l'emplacement de construction de latrines de fortune pour les camps de déplacés.
D'autres ont pris le relais, dont toute une panoplie d'organisations humanitaires, qui s'affairent maintenant à organiser le retour des déplacés chez eux, et le déménagement de ceux qui n'ont tout simplement plus de «chez-soi».
«L'objectif ici, c'est de s'assurer que ce camp-là n'existe plus dans les années à venir. L'objectif est que les gens qui y vivent puissent trouver du confort et se réfugier dans un autre endroit, à eux», a souligné le ministre canadien des Affaires étrangères, Lawrence Cannon, au milieu d'un camp improvisé de déplacés, à Léogâne, où s'entassent, collés les uns sur les autres, 5000 personnes, sur un terrain qui autrefois servait de stade municipal de soccer.
«La situation est extrêmement pénible et difficile, particulièrement les lendemains de pluie», a déploré M. Cannon, en point de presse improvisé, entre les tentes et les tranchées creusées à la main pour éviter que l'eau ne détruise les frêles installations.
«Il ne faut pas que ce camp de déplacés devienne le camp des oubliés», a renchéri le député libéral Denis Coderre, qui participe à la visite de trois jours du ministre Cannon en Haïti. Le député bloquiste Jean Dorion est aussi du voyage.
Au parc Gérard Christophe, 44% des personnes seraient maintenant prêtes à rentrer chez elle, selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA).
«Il faut aller évaluer les endroits où ils vont retourner. Si c'est encore sous les débris, il faut faire le déblayage. Il y aura tout un accompagnement pour inciter les gens à rentrer chez eux, ceux qui étaient propriétaires terriens, entre autres», a expliqué Djumapili Safari, de l'OCHA, qui ne se risque toutefois pas à avancer un échéancier pour terminer l'opération.
«Ça dépendra de la bonne volonté des déplacés. Certains préfèrent rester dans les camps pour avoir le maximum d'aide des organisations internationales», a-t-il concédé. L'ONU privilégie le retour des déplacés chez eux, mais convient qu'il faudra déménager des dizaines de milliers de personnes, autrefois locataires, dans des villages bâtis de toutes pièces.
À Jacmel, la Croix-Rouge canadienne est justement à pied d'oeuvre pour mettre en branle son projet de construire 7500 petites maisonnées, faites de bois, de tôle et de toile, et destinées aux mêmes deux villes où les militaires canadiens étaient installés.
Si les matériaux proviendront, par bateaux, du Canada, les ouvriers qui assembleront les maisons seront haïtiens, assure Richard Clair, représentant du pays pour la Croix-Rouge canadienne, qui estime ainsi créer quelques centaines d'emplois dans un pays qui en a grand besoin.
«On veut reconstruire les communautés où elles sont actuellement, par exemple pour les propriétaires terriens qui ont perdu leur maison, a souligné M. Clair, espérant mener à bien le projet d'ici à juillet 2011. On est en train d'identifier les bénéficiaires et les terrains disponibles.»
Les maisons de 18 mètres carrés, construites à un coût entre 3000 et 3500$ chacune, pourront loger jusqu'à sept ou huit personnes, évalue la Croix-Rouge. L'organisme canadien participe ainsi à l'objectif de l'ONU, qui vise la construction de 150 000 petites maisons du même genre.
http://www.cyberpresse.ca/international/amerique-latine/seisme-en-haiti/201005/07/01-4278036-le-demenagement-des-deplaces-sorganise-a-jacmel-et-leogane.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B13b_seisme-en-haiti_557239_section_POS2
(Jacmel) Près de quatre mois après le séisme dévastateur du 12 janvier, le déménagement des déplacés, réfugiés dans des camps de fortune, commence peu à peu à s'organiser à Léogâne et Jacmel.
En février dernier, le premier ministre Stephen Harper s'était rendu dans ces deux villes d'Haïti lourdement touchées par la catastrophe, et où le Canada avait décidé de concentrer ses efforts d'assistance d'urgence.
Entouré de militaires, posant pour la photo, le premier ministre s'était réjoui du travail des quelque 2000 soldats canadiens envoyés sur place dans les semaines qui ont suivi le séisme, notamment pour offrir à la population une assistance médicale plus que nécessaire.
Depuis, la situation a bien changé. Les forces canadiennes rentrées au pays, l'hôpital de campagne de Léogâne a disparu. À Jacmel, il ne reste aucune trace de la clinique exploitée par les militaires, ni de l'emplacement de construction de latrines de fortune pour les camps de déplacés.
D'autres ont pris le relais, dont toute une panoplie d'organisations humanitaires, qui s'affairent maintenant à organiser le retour des déplacés chez eux, et le déménagement de ceux qui n'ont tout simplement plus de «chez-soi».
«L'objectif ici, c'est de s'assurer que ce camp-là n'existe plus dans les années à venir. L'objectif est que les gens qui y vivent puissent trouver du confort et se réfugier dans un autre endroit, à eux», a souligné le ministre canadien des Affaires étrangères, Lawrence Cannon, au milieu d'un camp improvisé de déplacés, à Léogâne, où s'entassent, collés les uns sur les autres, 5000 personnes, sur un terrain qui autrefois servait de stade municipal de soccer.
«La situation est extrêmement pénible et difficile, particulièrement les lendemains de pluie», a déploré M. Cannon, en point de presse improvisé, entre les tentes et les tranchées creusées à la main pour éviter que l'eau ne détruise les frêles installations.
«Il ne faut pas que ce camp de déplacés devienne le camp des oubliés», a renchéri le député libéral Denis Coderre, qui participe à la visite de trois jours du ministre Cannon en Haïti. Le député bloquiste Jean Dorion est aussi du voyage.
Au parc Gérard Christophe, 44% des personnes seraient maintenant prêtes à rentrer chez elle, selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA).
«Il faut aller évaluer les endroits où ils vont retourner. Si c'est encore sous les débris, il faut faire le déblayage. Il y aura tout un accompagnement pour inciter les gens à rentrer chez eux, ceux qui étaient propriétaires terriens, entre autres», a expliqué Djumapili Safari, de l'OCHA, qui ne se risque toutefois pas à avancer un échéancier pour terminer l'opération.
«Ça dépendra de la bonne volonté des déplacés. Certains préfèrent rester dans les camps pour avoir le maximum d'aide des organisations internationales», a-t-il concédé. L'ONU privilégie le retour des déplacés chez eux, mais convient qu'il faudra déménager des dizaines de milliers de personnes, autrefois locataires, dans des villages bâtis de toutes pièces.
À Jacmel, la Croix-Rouge canadienne est justement à pied d'oeuvre pour mettre en branle son projet de construire 7500 petites maisonnées, faites de bois, de tôle et de toile, et destinées aux mêmes deux villes où les militaires canadiens étaient installés.
Si les matériaux proviendront, par bateaux, du Canada, les ouvriers qui assembleront les maisons seront haïtiens, assure Richard Clair, représentant du pays pour la Croix-Rouge canadienne, qui estime ainsi créer quelques centaines d'emplois dans un pays qui en a grand besoin.
«On veut reconstruire les communautés où elles sont actuellement, par exemple pour les propriétaires terriens qui ont perdu leur maison, a souligné M. Clair, espérant mener à bien le projet d'ici à juillet 2011. On est en train d'identifier les bénéficiaires et les terrains disponibles.»
Les maisons de 18 mètres carrés, construites à un coût entre 3000 et 3500$ chacune, pourront loger jusqu'à sept ou huit personnes, évalue la Croix-Rouge. L'organisme canadien participe ainsi à l'objectif de l'ONU, qui vise la construction de 150 000 petites maisons du même genre.
http://www.cyberpresse.ca/international/amerique-latine/seisme-en-haiti/201005/07/01-4278036-le-demenagement-des-deplaces-sorganise-a-jacmel-et-leogane.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B13b_seisme-en-haiti_557239_section_POS2
Les députés approuvent la prorogation du mandat de René Préval
La chambre basse a approuvé hier le projet de modification de la loi électorale autorisant une prorogation de trois mois du mandat du chef de l'Etat haïtien René Préval. Par 56 voix pour, 3 contre et 3 abstention, l'assemblée des députés a accédé à la demande de l'exécutif de lier le départ du président Préval à l'entrée en fonction d'un nouveau président elu.
Plusieurs députés du groupe minoritaire dont Steven Benoit, Elourne Doereus et Acluche Louis Jeune, avaient abandonné la séance quelques minutes avant le vote afin de protester contre une modification de l'ordre du jour. Le député Saurel Yacinthe avait proposé que la priorité soit accordé au projet de modification de la loi électorale alors que les députés minoritaires voulaient poursuivre le vote article par article des autres projets de loi.
Les députés de la majorité ont pu, avec une majorité écrasante, approuver la modification de la loi électorale. Il s'agit de la troisième modification de cette première loi électorale votée en été 2009.
Outre une prorogation du mandat du chef de l'Etat cette loi autorise également une prorogation de trois mois du mandat des sénateurs elus pour six ans lors des législatives de 2006.
Le projet de loi sera transmis dans les prochains jours à la chambre haute.
LLM / Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17686
Plusieurs députés du groupe minoritaire dont Steven Benoit, Elourne Doereus et Acluche Louis Jeune, avaient abandonné la séance quelques minutes avant le vote afin de protester contre une modification de l'ordre du jour. Le député Saurel Yacinthe avait proposé que la priorité soit accordé au projet de modification de la loi électorale alors que les députés minoritaires voulaient poursuivre le vote article par article des autres projets de loi.
Les députés de la majorité ont pu, avec une majorité écrasante, approuver la modification de la loi électorale. Il s'agit de la troisième modification de cette première loi électorale votée en été 2009.
Outre une prorogation du mandat du chef de l'Etat cette loi autorise également une prorogation de trois mois du mandat des sénateurs elus pour six ans lors des législatives de 2006.
Le projet de loi sera transmis dans les prochains jours à la chambre haute.
LLM / Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17686
Claudy Gasant renforce la chaine pénale
Le secrétaire d'Etat chargé des affaires pénales, Claudy Gassant, a mis a exécution plusieurs dispositions visant le renforcement des Parquets. Hier mercredi, le juge Gassant avait effectué une tournée dans le sud, et a eu des séances de travail avec 6 commissaires du gouvernement dans les départements du Sud et de la Grand Anse. Les 18 commissaires du gouvernement à travers le pays disposent de nouveaux outils, dont un téléphone Black Berry, afin d'être disponible 24 heures par jour. M. Gassant assure que la permanence dans les Parquets permettra d'améliorer l'efficacité de la chaine pénale.
Avec le nouveau dispositif le juge Gassant supervise et coordonne les activités des 18 commissaires du gouvernement et du directeur central de la police judiciaire. Les téléphones des commissaires du gouvernement et du directeur central de la police judiciaire étant en réseau, ces membres de la chaine pénale pourront ainsi s'entraider dans le cadre de dossiers difficiles.
Ancien commissaire du gouvernement de Port-au-Prince, Claudy Gassant a réalisé ces dernières semaines plusieurs rencontres et séminaires de formation pour les membres de la chaine pénale.
Outre les commissaires du gouvernement et les directeurs centraux de la police, M. Gassant a intégré d'autres directeurs généraux dans la chaine pénale, dont ceux de la Douane et de l'Immigration. Les responsables de l'ULCC, Ucref et du service d'intelligence national sont également concernés par le renforcement de la chaine pénale.
LLM / Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17688
Avec le nouveau dispositif le juge Gassant supervise et coordonne les activités des 18 commissaires du gouvernement et du directeur central de la police judiciaire. Les téléphones des commissaires du gouvernement et du directeur central de la police judiciaire étant en réseau, ces membres de la chaine pénale pourront ainsi s'entraider dans le cadre de dossiers difficiles.
Ancien commissaire du gouvernement de Port-au-Prince, Claudy Gassant a réalisé ces dernières semaines plusieurs rencontres et séminaires de formation pour les membres de la chaine pénale.
Outre les commissaires du gouvernement et les directeurs centraux de la police, M. Gassant a intégré d'autres directeurs généraux dans la chaine pénale, dont ceux de la Douane et de l'Immigration. Les responsables de l'ULCC, Ucref et du service d'intelligence national sont également concernés par le renforcement de la chaine pénale.
LLM / Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17688
Préval ne "dépassera pas" le 14 mai, mais n’a aucune date pour son départ
Record de rapidité pour la Chambre des Députés qui, en 24 heures, a approuvé massivement le projet de loi ouvrant la voie à une prolongation du mandat du chef de l’Etat Jeudi 6 mai 2010, Radio Kiskeya
Le Président René Préval a nié jeudi toute intention d’aller au-delà de son mandat de cinq ans, sans écarter l’éventualité de continuer à exercer ses fonctions après le 7 février 2011, quelques heures avant le vote express par les Députés d’un projet de loi controversé prévoyant un transfert du pouvoir jusqu’au 14 mai au cas où les élections ne se tiendraient pas en novembre prochain.
"Je ne peux m’en aller en laissant un processus en cours et ne pas le terminer", a indiqué lors d’une conférence de presse le chef de l’Etat qui a, une fois de plus, souhaité que son successeur soit un dirigeant légitime issu des prochaines élections.
Il affirme qu’il serait irresponsable de sa part de lancer le pays dans une nouvelle aventure de régime de transition pouvant déboucher sur n’importe quelle situation, une position qui tranche avec celle de la classe politique et de la société civile favorables à l’intronisation d’un juge de la cour de cassation en cas de vacance présidentielle à la date constitutionnelle du 7 février.
Le Président soutient qu’il est prêt à partir en février, mars, avril ou mai, selon la période à laquelle les élections se seront réalisées.
Interrogé par un journaliste, il a assuré qu’il n’entend nullement se maintenir au pouvoir au-delà du 14 mai, date à laquelle il complétera son quinquennat ayant prêté serment en 2006 avec trois mois de retard
24 heures à peine après le dépôt du document, la Chambre des Députés a approuvé massivement jeudi soir par 56 voix pour, trois contre et trois abstentions le projet de loi de l’Exécutif.
Seuls les élus Steven Benoît (Pétion-Ville), Esdras Fabien (Carrefour) et Eddy Jean-Pierre (Cap-Haïtien) se sont opposés à la majorité du parti présidentiel Inite qui, comme à l’ordinaire, a court-circuité les débats sur le texte de loi.
Trois autres parlementaires ont fait abstention : Saliba Jean (Cité Soleil), Arsène Dieujuste (Gonaïves) et Ronald Oscar (Gressier).
Vendredi, le Sénat devrait analyser à son tour le projet de loi et probablement l’entériner sans surprise à la veille du départ lundi de la totalité des Députés et d’un tiers des Sénateurs.
Le Président Préval, qui rappelle qu’avant lui Députés et Sénateurs avaient été autorisés à accomplir leur mandat intégralement, soutient que les effets dévastateurs du tremeblement de terre ont perturbé ses "prévisions optimistes" de réalisation à temps des élections.
Cependant, il dit maintenir son engagement initial de concilier le temps constitutionnel et le temps électoral. Par conséquent, aucun effort ne sera négligé pour que les joutes électorales se tiennent de manière à permettre l’arrivée d’un nouveau Président légitime à la tête du pays le 7 février 2011.
La classe politique et la société civile ont dénoncé un "projet dictatorial naissant" et appelé à la mobilisation générale contre l’initiative présidentielle de prolongation de mandat alors que des manifestations de rue hostiles à René Préval ont été enregistrées depuis le vote de la loi sur l’état d’urgence accordant des pouvoirs quasi-illimités au chef de l’Etat et à la Commission intérimaire mixte pour la reconstruction (CIRH). spp/Radio Kiskeya
http://radiokiskeya.com/spip.php?article6750
Le Président René Préval a nié jeudi toute intention d’aller au-delà de son mandat de cinq ans, sans écarter l’éventualité de continuer à exercer ses fonctions après le 7 février 2011, quelques heures avant le vote express par les Députés d’un projet de loi controversé prévoyant un transfert du pouvoir jusqu’au 14 mai au cas où les élections ne se tiendraient pas en novembre prochain.
"Je ne peux m’en aller en laissant un processus en cours et ne pas le terminer", a indiqué lors d’une conférence de presse le chef de l’Etat qui a, une fois de plus, souhaité que son successeur soit un dirigeant légitime issu des prochaines élections.
Il affirme qu’il serait irresponsable de sa part de lancer le pays dans une nouvelle aventure de régime de transition pouvant déboucher sur n’importe quelle situation, une position qui tranche avec celle de la classe politique et de la société civile favorables à l’intronisation d’un juge de la cour de cassation en cas de vacance présidentielle à la date constitutionnelle du 7 février.
Le Président soutient qu’il est prêt à partir en février, mars, avril ou mai, selon la période à laquelle les élections se seront réalisées.
Interrogé par un journaliste, il a assuré qu’il n’entend nullement se maintenir au pouvoir au-delà du 14 mai, date à laquelle il complétera son quinquennat ayant prêté serment en 2006 avec trois mois de retard
24 heures à peine après le dépôt du document, la Chambre des Députés a approuvé massivement jeudi soir par 56 voix pour, trois contre et trois abstentions le projet de loi de l’Exécutif.
Seuls les élus Steven Benoît (Pétion-Ville), Esdras Fabien (Carrefour) et Eddy Jean-Pierre (Cap-Haïtien) se sont opposés à la majorité du parti présidentiel Inite qui, comme à l’ordinaire, a court-circuité les débats sur le texte de loi.
Trois autres parlementaires ont fait abstention : Saliba Jean (Cité Soleil), Arsène Dieujuste (Gonaïves) et Ronald Oscar (Gressier).
Vendredi, le Sénat devrait analyser à son tour le projet de loi et probablement l’entériner sans surprise à la veille du départ lundi de la totalité des Députés et d’un tiers des Sénateurs.
Le Président Préval, qui rappelle qu’avant lui Députés et Sénateurs avaient été autorisés à accomplir leur mandat intégralement, soutient que les effets dévastateurs du tremeblement de terre ont perturbé ses "prévisions optimistes" de réalisation à temps des élections.
Cependant, il dit maintenir son engagement initial de concilier le temps constitutionnel et le temps électoral. Par conséquent, aucun effort ne sera négligé pour que les joutes électorales se tiennent de manière à permettre l’arrivée d’un nouveau Président légitime à la tête du pays le 7 février 2011.
La classe politique et la société civile ont dénoncé un "projet dictatorial naissant" et appelé à la mobilisation générale contre l’initiative présidentielle de prolongation de mandat alors que des manifestations de rue hostiles à René Préval ont été enregistrées depuis le vote de la loi sur l’état d’urgence accordant des pouvoirs quasi-illimités au chef de l’Etat et à la Commission intérimaire mixte pour la reconstruction (CIRH). spp/Radio Kiskeya
http://radiokiskeya.com/spip.php?article6750
Liberté de la presse : "il faut en faire bon usage", recommande Préval
Le chef de l’Etat, qui fait désormais de la question des médias l’un des points de focalisation de sa politique, blâme deux organes de presse qui auraient tenté d’écorner l’image du pouvoir par la "désinformation" Jeudi 6 mai 2010, Radio Kiskeya
Le Président René Préval s’est posé jeudi implicitement en "juge" de l’exercice de la liberté de la presse en Haïti en fustigeant les "dérives" qui caractérisent, selon lui, le traitement de l’information dans certains médias où la boussole des journalistes ne serait pas le souci de restituer la vérité.
S’appuyant sur deux cas particuliers relatifs à la diffusion d’informations erronées ou manipulées préjudiciables pour son régime, le chef de l’Etat a épinglé Radio Signal FM, une station privée de Port-au-Prince, et une agence en ligne Haïti Média.
Le premier média aurait prêté au confrère Hérold Jean-François, PDG de Radio Ibo, des déclarations qu’il n’a jamais faites sur de présumées tentatives du pouvoir de corrompre la presse à travers des "offres alléchantes" tandis que le second aurait assimilé à une information confirmée des rumeurs portant sur le dispositif qu’auraient mis en place des hommes d’affaires proches de la Présidence en vue de brouiller les émissions des stations de radio échappant à leur contrôle.
Ciblant à plusieurs reprises Signal FM dans ses considérations, M. Préval a déclaré le visage fermé avoir fait lui-même la rectification qui s’imposait, mais que la station avait refusé de faire.
"Je dis que ce n’est pas sérieux", a poursuivi le dirigeant haïtien en guise de réaction à la "campagne de déstabilisation" qui viserait les médias.
René Préval, qui avoue être jaloux de la pérennisation de la liberté de la presse, appelle les journalistes à avoir des pratiques professionnelles responsables afin de protéger un "acquis démocratique fondamental".
Il souligne que sous son administration, la liberté de la presse est garantie et aucun responsable gouvernemental n’a jamais tenté d’influencer la radio-télévision nationale d’Haïti (RTNH), encore moins les médias privés.
A preuve, il cite le dernier rapport mondial sur la situation de la presse dans lequel Reporters Sans Frontières signale des progrès importants réalisés en Haïti.
A l’occasion de la journée mondiale de la liberté de la presse, le lundi 3 mai, Préval avait exhorté les journalistes et responsables de médias à jouer leur partition, comme le gouvernement assure, dit-il, la sienne, dans le but de préserver la liberté de la presse.
Enfin, récemment, le Président avait fait état de l’aide post-séisme fournie par l’Exécutif aux médias en difficulté sans qu’aucune "redevance" n’ait été réclamée en retour. spp/Radio Kiskeya.
http://radiokiskeya.com/spip.php?article6751
Le Président René Préval s’est posé jeudi implicitement en "juge" de l’exercice de la liberté de la presse en Haïti en fustigeant les "dérives" qui caractérisent, selon lui, le traitement de l’information dans certains médias où la boussole des journalistes ne serait pas le souci de restituer la vérité.
S’appuyant sur deux cas particuliers relatifs à la diffusion d’informations erronées ou manipulées préjudiciables pour son régime, le chef de l’Etat a épinglé Radio Signal FM, une station privée de Port-au-Prince, et une agence en ligne Haïti Média.
Le premier média aurait prêté au confrère Hérold Jean-François, PDG de Radio Ibo, des déclarations qu’il n’a jamais faites sur de présumées tentatives du pouvoir de corrompre la presse à travers des "offres alléchantes" tandis que le second aurait assimilé à une information confirmée des rumeurs portant sur le dispositif qu’auraient mis en place des hommes d’affaires proches de la Présidence en vue de brouiller les émissions des stations de radio échappant à leur contrôle.
Ciblant à plusieurs reprises Signal FM dans ses considérations, M. Préval a déclaré le visage fermé avoir fait lui-même la rectification qui s’imposait, mais que la station avait refusé de faire.
"Je dis que ce n’est pas sérieux", a poursuivi le dirigeant haïtien en guise de réaction à la "campagne de déstabilisation" qui viserait les médias.
René Préval, qui avoue être jaloux de la pérennisation de la liberté de la presse, appelle les journalistes à avoir des pratiques professionnelles responsables afin de protéger un "acquis démocratique fondamental".
Il souligne que sous son administration, la liberté de la presse est garantie et aucun responsable gouvernemental n’a jamais tenté d’influencer la radio-télévision nationale d’Haïti (RTNH), encore moins les médias privés.
A preuve, il cite le dernier rapport mondial sur la situation de la presse dans lequel Reporters Sans Frontières signale des progrès importants réalisés en Haïti.
A l’occasion de la journée mondiale de la liberté de la presse, le lundi 3 mai, Préval avait exhorté les journalistes et responsables de médias à jouer leur partition, comme le gouvernement assure, dit-il, la sienne, dans le but de préserver la liberté de la presse.
Enfin, récemment, le Président avait fait état de l’aide post-séisme fournie par l’Exécutif aux médias en difficulté sans qu’aucune "redevance" n’ait été réclamée en retour. spp/Radio Kiskeya.
http://radiokiskeya.com/spip.php?article6751
Chàvez promet d’être au sommet mondial sur la reconstruction d’Haïti
Un nouveau rendez-vous post-séisme fixé au 2 juin à Santo Domingo Jeudi 6 mai 2010, Radio Kiskeya
Le Président vénézuélien Hugo Chàvez a dit jeudi qu’il espérait pouvoir assister au sommet mondial sur la reconstruction d’Haïti prévu le 2 juin prochain en République Dominicaine, rapporte EFE.
"Je veux participer au sommet sur la reconstruction d’Haïti. C’est mon désir de venir ici à nouveau afin d’être aux côtés de ce peuple frère", a répété à Santo Domingo le leader de la "révolution bolivarienne" en présence de son homologue dominicain Leonel Fernàndez.
Ces déclarations ont été faites en marge de la cérémonie officialisant l’acquistion par Caracas de 49% des actions de la raffinerie pétrolière d’Etat dominicaine (Refidomsa).
En trois occasions, Hugo Chàvez a réitéré sa volonté de prendre part à la rencontre de Santo Domingo au cours de laquelle devrait être mise au point une stratégie définitive de reconstruction d’Haïti ravagée par le séisme du 12 janvier.
Cette semaine encore, il a évoqué au sein de l’Union des nations sud-américaines (UNASUR) la nécessité pour les Etats membres de l’organisation de faire de notre pays l’une de leurs priorités.
Entre 250.000 et 300.000 personnes ont été tuées et 300.000 autres blessées dans le violent tremblement de terre qui a aussi fait 1,2 million de sans-abri. spp/Radio Kiskeya
http://radiokiskeya.com/spip.php?article6749
Le Président vénézuélien Hugo Chàvez a dit jeudi qu’il espérait pouvoir assister au sommet mondial sur la reconstruction d’Haïti prévu le 2 juin prochain en République Dominicaine, rapporte EFE.
"Je veux participer au sommet sur la reconstruction d’Haïti. C’est mon désir de venir ici à nouveau afin d’être aux côtés de ce peuple frère", a répété à Santo Domingo le leader de la "révolution bolivarienne" en présence de son homologue dominicain Leonel Fernàndez.
Ces déclarations ont été faites en marge de la cérémonie officialisant l’acquistion par Caracas de 49% des actions de la raffinerie pétrolière d’Etat dominicaine (Refidomsa).
En trois occasions, Hugo Chàvez a réitéré sa volonté de prendre part à la rencontre de Santo Domingo au cours de laquelle devrait être mise au point une stratégie définitive de reconstruction d’Haïti ravagée par le séisme du 12 janvier.
Cette semaine encore, il a évoqué au sein de l’Union des nations sud-américaines (UNASUR) la nécessité pour les Etats membres de l’organisation de faire de notre pays l’une de leurs priorités.
Entre 250.000 et 300.000 personnes ont été tuées et 300.000 autres blessées dans le violent tremblement de terre qui a aussi fait 1,2 million de sans-abri. spp/Radio Kiskeya
http://radiokiskeya.com/spip.php?article6749
Inscription à :
Articles (Atom)