Jeudi 6 mai 2010 P-au-P., 06 mai 2010 [AlterPresse] --- Les dernières répliques enregistrées près de 4 mois après le séisme du 12 janvier font renaitre l’inquiétude chez les élèves et les parents et tendent à affecter les activités scolaires qui reprenaient timidement depuis environ 2 mois.
Tandis que certaines écoles de la région métropolitaine fonctionnent au ralenti et font leur renvoi plus tôt que d’habitude, plusieurs parents hésitent à envoyer leurs enfants à l’école devant le danger que représentent les mouvements de panique successifs aux répliques.
Deux répliques de magnitude 4 ont été ressenties dans le 3 mai à la capitale.
« Il est important que les élèves bénéficient d’un renforcement de l’encadrement psychosocial, cela leur permettra de vivre avec les répliques parce qu’elles sont inévitables », déclare à AlterPresse Smith Petit-Homme, directeur du lycée Anténor Firmin.
Il pense que « les enfants ont besoin de mesures qui les aident à comprendre ce que c’est qu’une réplique et quel comportement adopter lorsqu’elle se produit ».
Dans la panique qui a éclaté au lycée lors d’une des répliques du 3 mai, 6 élèves ont été blessés, indique la direction.
Cependant, « la dernière réplique a un côté positif parce qu’elle nous aide à comprendre comment aborder les enfants pour que la prochaine fois ils ne se mettent pas à courir dans tous les sens », estime le directeur du lycée Firmin.
« Franchement je ne sais pas ce que vais faire », confie Rénel, un jeune père qui a interdit à son fils, élève de 7e année, de retourner cette semaine au lycée.
Smith Petit-Homme a toutefois affirmé qu’ « une grande quantité d’élèves ont regagné les classes dès le 4 mai dans une atmosphère très détendue ».
A la radio le directeur du bureau des mines et de l’énergie, Dieusseul Anglade, a repris les consignes à respecter en cas de secousses sismiques en insistant sur le fait de garder son calme.
« La consigne c’est surtout de ne pas paniquer » a-t-il dit.
La panique enregistrée le 3 mai au lycée Firmin n’est pas le premier incident de ce genre survenu dans les écoles. Le mois dernier des cas similaires ont été rapportés notamment à Miragoâne (Sud-ouest) et à Carrefour-Feuilles (secteur sud-est). [kft gp apr 06/05 2010 07 :30]
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
vendredi 7 mai 2010
Haïti-Séisme : La persistance des répliques tendrait à affecter les activités scolaires
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