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jeudi 19 février 2009

Le CEP entreprend la réalisation d'autres étapes du calendrier électoral

Le directeur général du Conseil Electoral Provisoire (CEP), Pierre louis Opont, affirme que l'organisme électoral entre dans une nouvelle étape du calendrier électoral.
Dans les prochains jours les autorités électorales procéderont à l'installation des membres des Bureaux Electoraux Communaux (BEC). Tirage au sort pour les numéros des partis, recrutement et formation des agents de sécurité électoraux, des membres des Bureaux de vote et des membres du centre de tabulation sont entre autres les prochaines étapes dans le cadre du processus électoral.
Pierre Louis Opont révèle que 6 nouveaux partis prendront part aux joutes du 19 avril qui seront réalisées dans 1460 centres de votes. Il informe que l'appel d'offre pour l'impression des bulletins de vote sera lancé prochainement pour des firmes haïtiennes.
En ce qui a trait au financement des élections, le directeur général du Cep ne se fait pas trop de souci. Depuis deux mois les fonds provenant du trésor public sont disponibles alors que le PNUD est prêt à faire des avances de fonds sur l'aide des bailleurs.
Tout en soulignant que le processus avance normalement, le directeur général du CEP donne l'assurance que les autorités électorales sont déterminées à organiser des joutes honnêtes et crédibles.
27 candidats, dont 16 de Fanmi Lavalas, ont été définitivement écartés de la course électorale, tandis que 78 autres sont admis à concourir pour 12 sièges au sénat.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14800

Le président du Sénat prévoit une faible participation aux sénatoriales d’avril


Kelly Bastien reste favorable à la poursuite des efforts en vue de l’inclusion de Fanmi Lavalas dans le processus électoral, en dépit du mot d’ordre de son leader, Aristide

mercredi 18 février 2009, Radio Kiskeya

Le président du Sénat, Kelly Bastien, a prédit mercredi une faible participation populaire aux prochaines sénatoriales partielles en raison de la détérioration de la situation socioéconomique du peuple haïtien doublée de l’enjeu relativement important du scrutin. L’élu de Lespwa, la plate-forme au pouvoir, estime que les électeurs potentiels sont, dans leur majorité, démotivés parce que le gouvernement n’a pas su mettre en place une politique capable de soulager les graves souffrances de la population confrontée à l’extrême pauvreté. Tout en faisant valoir son devoir de réserve sur la conduite du processus électoral afin de ne pas influencer les décisions du Conseil électoral provisoire, le Sénateur Bastien a, une nouvelle fois, souhaité que Fanmi Lavalas bénéficie d’un certain délai pour pouvoir juguler ses dissensions internes qui empêchent sa participation au scrutin du 19 avril. Il a néanmoins jugé qu’Aristide, leader à vie du parti, réfugié depuis 2004 en Afrique du Sud, s’était prononcé contre la présence des siens dans le processus électoral. Le numéro un du Sénat se dit, par ailleurs, favorable à l’adoption de toutes les mesures susceptibles de faciliter la tenue à la date prévue du premier tour des législatives. Il rappelle que ces élections organisées en vue de renouveler le tiers du Sénat sont d’une importance cruciale pour le bon fonctionnement de l’assemblée déjà amputée de douze de ses 30 membres depuis de nombreux mois. Lundi, le CEP a confirmé l’exclusion du parti du Jean-Bertrand Aristide des sénatoriales après avoir vainement tenté d’obtenir des branches rivales ouvertement opposées un mandat légitime autorisant l’inscription des candidats. Diversement appréciée dans la classe politique, cette décision commence à provoquer une levée de boucliers chez les lavalassiens qui, pour certains, rejettent la responsabilité de la mise à l’écart de leur parti à la fois sur l’institution électorale et le Président René Préval. Outré, le Sénateur Yvon Buissereth a, d’ores et déjà, annoncé son intention de s’opposer à la validation des pouvoirs des futurs élus qui seront issus du scrutin du 19 avril. spp/Radio Kiskeya

http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5696

Le Dr Maryse Narcisse dément que Jean Bertrand Aristide n’ait pas voulu la participation de Fanmi Lavalas aux sénatoriales d’avril prochain

Menace de recours contre le CEP auprès de la Cour Interaméricaine des Droits de l’Homme
jeudi 19 février 2009, Radio Kiskeya
La « porte-parole » de l’ancien président Jean Bertrand Aristide, le Dr Maryse Narcisse, accompagnée de plusieurs candidats de Fanmi Lavalas écartés par le Conseil Electoral Provisoire (CEP), a formellement nié mercredi, au cours d’une conférence de presse à Port-au-Prince, que le leader du parti n’ait pas voulu que celui-ci participe aux prochaines sénatoriales.
Une telle conclusion résulte d’une mauvaise interprétation des propos de M. Aristide, tels que traduits dans le communiqué du parti rendu public vendredi dernier, quelques heures avant l’expiration du dernier délai accordé par le CEP, a-t-elle fait savoir. Jean Bertrand Aristide et le parti ont dit et maintiennent qu’ils ne participeront pas à des élections qui se situeraient dans le prolongement du « coup d’Etat du 29 février 2004 » (date du départ du pouvoir de l’ancien président), a poursuivi Mme Narcisse, ajoutant que Fanmi Lavalas était et est encore prêt à participer à des élections crédibles et démocratiques.
Présent à la conférence, l’un des avocats du parti, Me Jean Tolbert Alexis, a estimé que, du point de vue de Lavalas, le CEP n’a jamais encore pris de décision légale concernant le statut de ses candidats. L’institution électorale ne s’est point encore prononcée en qualité de juridiction contentieuse, les instances de l’organisme préposées à cette fin n’ayant jamais été convoquées conformément à la loi électorale. De ce fait, estimant n’avoir pas encore été écarté de la course électorale, Fanmi Lavalas considère nulle et non avenue la décision de l’organisme électoral concernant ses candidats.
Me Jean Tolbert Alexis a enfin menacé de recourir à la Cour Interaméricaine des Droits de l’Homme si le CEP refuse obstinément de reconsidérer sa position par rapport au parti de l’ancien président Jean Bertrand Aristide. [jmd/RK]

Fanmi Lavalas envisage un recours auprès de la CIDH

Les dirigeants de Fanmi Lavalas envisagent de porter plainte par devant la commission interaméricaine des droits de l'homme (CIDH) en raison de l'exclusion du parti de la course électorale. " Nos droits politiques ont été violés nous n'allons pas baisser les bras face à cette continuité du coup d'état ", a soutenu La coordonnatrice de Fanmi Lavalas Maryse Narcisse au cours d'une conférence de presse.

Mme Narcisse indique que son parti est disposé à participer à des élections honnêtes et crédibles. Se déclarant contre toute forme d'exclusion, Mme Narcisse croit qu'il y a des mains cachées dans la décision du CEP.

" Nous étions prêts, nous sommes toujours prêts pour des élections", ajoute t-elle faisant remarquer que des élections non transparentes constituent une continuité du coup d'état de 2004.

" Nous sommes pour la démocratie ", dit-elle assurant que le parti n'est pas divisé. " C'est le CEP qui fait état de 2 branches au sein du parti, c'est a eux qu'il faut s'adresser pour comprendre les composantes", martèle Mme Narcisse soulignant que le sénateur Yvon Buissereth a été élu sous la bannière de Union pour Haïti. " Je ne le connais pas personnellement", précise t-elle.

Par ailleurs, l'un des avocats de Fanmi Lavalas juge que le Cep a outrepassé ses prérogatives. Maître Colbert Alexis informe qu'une action sera engagée par devant les tribunaux compétents.

La police haïtienne capture un présumé trafiquant de drogue dominicain

Un présumé trafiquant de drogue dominicain , Gustavo Alonso Martinez Yaramiro, a été arrêté le 5 février 2009 dans un hôtel à Frères (Pétion ville), a annoncé mercredi le porte parole de la Police Nationale d'Haïti (PNH), Gary Desrosiers. L'opération a été conduite par des agents de la Brigade de Lutte contre le Trafic des Stupéfiants (BLTS), de la DEA (Drug Enforcement Agency), de la Police des Nations Unies (UNPOL) et de la PNH.
Lors d'une perquisition en la résidence secondaire du présumé trafiquant de drogue à Laboule, 2 véhicules, 5 ordinateurs portables, une vingtaine de téléphones cellulaires et 84.100 dollars américains ont été confisqués. Le porte-parole de l'institution policière Gary Desrosiers a confirmé que les autorités policières haïtiennes ont remis Gustavo Martinez à la Justice américaine.

D'autre part, M. Desrosiers, révèle que 3 armes à feu ont été saisies au cours de diverses opérations de la police dans la région métropolitaine. Par ailleurs, M. Desrosiers n'a pas voulu faire de commentaires sur les résultats de l'autopsie du cadavre du directeur départemental du Nord-Ouest et sur l'enlèvement du responsable de la Commission nationale des marchés Publics (CNMP).
Rappelant que la justice s'est déjà saisie du dossier des narcodollars de Port-de-paix, le porte parole de la PNH a assuré que des policiers sont interrogés dans le cadre de l'enquête.
Il explique également que la Direction centrale de la police judiciaire a lancé une enquête afin d'identifier les individus responsables de l'enlèvement du directeur de la CNMP, Robert Marcelo.
M. Desrosiers a, par ailleurs, fait état de l'arrestation de plus de 500 personnes à travers le pays durant la période 3 au 16 février 2009.http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14799