Des oeuvres de plus de cent cinquante artisans seront exposées à la première édition de « Artisanat en Fête » les 18 et 19 août 2007 au Parc Historique de la Canne à Sucre, à partir de 2h p.m. En marge de cet événement, quelques artisans souhaitent déjà la pérennité de cette foire.
Artisan et entrepreneur, 37 ans, Einstein Albert estime que « Artisanat en Fête » est une bonne décision. Il mérite, à son avis, d'être encouragé parce qu'il permet à un grand nombre d'artisans de sortir de l'ombre.M. Albert pense que le secteur de l'artisanat peut rapporter beaucoup de devises au pays. « Si ce secteur est développé, cela peut réduire la délinquance juvénile dans le pays. Je crois que l'Etat a beaucoup intérêt à intervenir dans ce secteur. Il pourra utiliser la main-d'oeuvre carcérale en vue de la réinsertion des détenus en passant par la formation dans le domaine de l'artisanat, par exemple », déclare le propriétaire de Einstein Albert Shop.
De son côté, Jocelin Josile, originaire de Cap-Haïtien, artisan et sculpteur, est le créateur de huit cent cinquante pièces. Il a déjà représenté Haïti au Chili.
M. Josile se réjouit de la tenue de « Artisanat en fête ». Il en profite pour solliciter l'encadrement de l'Etat. Il pense qu'en investissant dans l'artisanat, les autorités pourront réduire considérablement le chômage. Professionnel de la ferronnerie d'art, Serge Jolimeau pratique ce métier depuis son plus jeune âge. Il sollicite la participation de toutes les forces vives de l'aire métropolitaine de Port-au-Prince à cette foire. « C'est une bonne initiative. Je profite de l'occasion pour remercier les organisateurs, en particulier Mme Martine Blanchard. Je vois qu'il y a encore des gens sérieux qui pensent à ce secteur », affirme l'artisan
Serge Jolimeau souhaite que cette foire soit organisée chaque année. « Je veux que cette initiative soit pérenne. J'encourage les parents à faire le déplacement avec leurs enfants, à venir découvrir ce pan de notre patrimoine. En outre, je crois qu'il faut encadrer les artisans et organiser des concours à leur intention », précise-t-il
Pour sa part, Jean-Wilbert Bruno se réjouit de la tenue de cette foire. « Artisanat en Fête » sera une occasion unique pour les artisans de faire montre de leur savoir-faire, de leur talent, de leur capacité de création et de leur vision artistique », a fait remarquer le sculpteur.« Je dois féliciter les organisateurs parce qu'ils ont eu l'idée géniale d'organiser cette activité pour permettre au grand public de découvrir des talents, des créateurs. Il faut que les artisans s'organisent. J'ai créé personnellement une association d'artisans ayant pour tâche de régler certaines questions liées au métier et à la survie des artisans ».
Originaire de Bainet, 39 ans, Jean-Baptiste Jean Joseph se dit heureux parce qu'il va participer à « Artisanat en Fête ». « Je suis content parce que je vais participer à cette grande fête de l'artisanat. C'est à féliciter. C'est la première fois que je participerai à une grande foire populaire. Je crois qu'une telle initiative doit être soutenue », avance -t-il l'air souriant.
Cette foire populaire mettra en relief les produits d'artisanat d'art et d'artisanat utilitaire. A cette occasion, les amants et amateurs d'art auront la possibilité de découvrir l'artisanat sous ses différentes formes : perles et paillettes, papier mâché, couture et broderie, fer découpé, corne et os, poterie, bois travaillé, pierre taillée, vannerie, orfèvrerie, fer forgé, céramique, sculpture sur bois. « Artisanat en fête » réunira dans un même espace plus de cent cinquante artisans venus en majorité du département de l'Ouest et du Sud-est du pays.
L'entrée est à 150 gourdes par jour et sera déductible sur le premier achat chez l'un des artisans en exposition. Les organisateurs de la foire L'IRPAH et Le Nouvelliste grâce au concours des sponcors comme la Digicel, le ministère des Affaires sociales, la Unibank, le Rhum Barbancourt, le ministère du Tourisme et des médias partenaires, prennent en charge les frais d'inscription, les frais d'installation et la nourriture des exposants pendant les deux jours que dure « Artisanat en Fête ».
« Nous voulons en minimisant au maximum les dépenses encourues par les artisans leur permettre de vendre au plus bas prix pour qu'un large public puisse avoir accès aux oeuvres », a insisté Max Chauvet, directeur du Nouvelliste.
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=47355&PubDate=2007-08-16
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
jeudi 16 août 2007
Ouanaminthe célèbre son bicentenaire
La ville de Ouanaminthe, située à 320 kilomètres au Nord-Est de Port-au-Prince, consacre une dizaine de jours (du 7 au 17 août 2007) à la célébration de son bicentenaire au rang de commune. Elle fait pourtant face à de nombreuses difficultés d'ordre infrastructurel. Les Ouanaminthais, qui vivent quasiment sans électricité depuis douze ans, et conscients du caractère particulier de leur cité, essaient tant bien que mal de cicatriser les blessures et de recevoir les nombreux visiteurs qui déferlent sur leur ville. Les principaux hôtels de la ville ont déjà affiché complet.
Un concert de Jakito, un bal de Djakout, un de Tropicana d'Haïti, un autre de Mass Konpa, ou du groupe local Full Konpa, des représentations théâtrales par-ci et par-là, des rencontres sportives entre la ville hôte et celles des environs, des activités culturelles de toutes sortes. Rien de grande envergure. Les pèlerins habituels qui viennent célébrer la Notre-Dame de l'Assomption se mêlent souvent aux commerçants de toutes catégories qui visitent la ville surtout les lundis et vendredis, jours de marché .
A Ouanaminthe, les séquelles des récentes catastrophes naturelles sont encore bien visibles. Même si le pont jeté sur la rivière Massacre a été réparé. Pratiquement, tout ou presque tout vient de la République dominicaine, les aliments, l'eau, les glaçons...
La vie commerciale reprend, et les Dominicains ont tout fait pour réparer le pont reliant la ville dominicaine de Dajabon à la ville haïtienne de Ouanaminthe. Ils ont tenté d'intervenir auprès du maire de la ville, mais les prérogatives constitutionnelles ont obligé le maire de les orienter vers les responsables du gouvernement. Les travaux de réparation proprement dits ont duré un peu plus d'une semaine après la tornade, d'après les informations fournies par le maire de la ville.
Dans le cadre de la réhabilitation de la route Cap- Ouanaminthe, les travaux de construction d'un nouveau pont vont bon train, a constaté Le Nouvelliste sur place.Rony Pierre, le maire de Ouanaminthe, élu le 3 décembre 2006 sous la bannière de la Fusion des Sociaux- démocrates haïtiens, comprend la nécessité de vivre avec ses voisins dominicains. Il déclare que l'Etat d'urgence devait être décrété à Ouanaminthe. Le premier citoyen Ouanaminthe indique qu'il n'a pas les moyens de faire face aux multiples besoins de sa ville. La mairie a de grandes difficultés pour curer les canaux d'écoulement des eaux usées et assainir la ville comme il se doit.
Devant l'ampleur des dégâts et la capacité de répondre immédiatement l'édile de Ouanaminthe ne peut s'empêcher d'établir quelques comparaisons. Il fait remarquer que le président Fernandez a déjà effectué trois visites à Dajabon après la tornade dévastatrice du 8 mai 2007 en dépit d'une aide d'urgence de 50 millions de pesos.
La vie commerciale reprend, et les Dominicains ont tout fait pour réparer le pont reliant la ville dominicaine de Dajabon à la ville haïtienne de Ouanaminthe. Ils ont tenté d'intervenir auprès du maire de la ville, mais les prérogatives constitutionnelles ont obligé le maire de les orienter vers les responsables du gouvernement. Les travaux de réparation proprement dits ont duré un peu plus d'une semaine après la tornade, d'après les informations fournies par le maire de la ville.
Dans le cadre de la réhabilitation de la route Cap- Ouanaminthe, les travaux de construction d'un nouveau pont vont bon train, a constaté Le Nouvelliste sur place.Rony Pierre, le maire de Ouanaminthe, élu le 3 décembre 2006 sous la bannière de la Fusion des Sociaux- démocrates haïtiens, comprend la nécessité de vivre avec ses voisins dominicains. Il déclare que l'Etat d'urgence devait être décrété à Ouanaminthe. Le premier citoyen Ouanaminthe indique qu'il n'a pas les moyens de faire face aux multiples besoins de sa ville. La mairie a de grandes difficultés pour curer les canaux d'écoulement des eaux usées et assainir la ville comme il se doit.
Devant l'ampleur des dégâts et la capacité de répondre immédiatement l'édile de Ouanaminthe ne peut s'empêcher d'établir quelques comparaisons. Il fait remarquer que le président Fernandez a déjà effectué trois visites à Dajabon après la tornade dévastatrice du 8 mai 2007 en dépit d'une aide d'urgence de 50 millions de pesos.
En tenant compte de sa population (80 000 habitants), de son commerce surtout avec la République voisine, Ouanaminthe est la plus importante ville du département du Nord-Est. Elle a été élevée au rang de commune en 1807.
Une cité commerciale, une commune frontalière, qui reçoit déjà beaucoup de visiteurs durant toute l'année, pourtant avec une capacité d'accueil très limitée.
Dieudonné Joachim
Interrogations sur les prix des produits de première nécessité
Selon Mme Durcé, entre janvier et juillet le sac de riz est passé de 1291 à 1172 gourdes (baisse de 118 gourdes), le sas de farine de blé est passé de 1083 à 857 gourdes (baisse de 228 gourdes), le sac de sucre est passé de 1241 à 1047 gourdes ( baisse de 193 gourdes) et la caisse de 50 kilos d’hareng saur est passé de 1490 à 1417 gourdes (baisse de 77 gourdes).
Tout en reconnaissant que ces légères baisses sont insuffisantes pour combattre la vie chère, Maguy Durcé croit que la baisse du taux de change a contribué à cette situation.
Toutefois les statistiques de la ministre du commerce sont rejetées par les marchandes qui font état d’une hausse constante des prix des produits de première nécessité.
Au marché de Delmas 32, des marchandes indiquent que le sac de riz est passé de 1100 à 1200 gourdes et précisent que le sac de sucre a connu une hausse de 75 gourdes.
Le gallon d’huile est passé de 135 à 185 gourdes et la marmite de beurre qui se vendait à 150 gourdes se vend aujourd’hui à 210 gourdes soulignent les marchandes.
Tout en réclamant une intervention urgente du gouvernement pour faire baisser les prix les marchandes expliquent que leur profit est faible. " Je ne gagne que 10 gourdes sur la grande marmite de pois", soutient l’une d’entre elles. un marchand explique que la petite marmite de riz sheila se vend à 40 gourdes ce qui dit-il équivaut au prix de la grande marmite il y a quelques mois.
Il n’y a que le hareng saur qui montre des points de similitudes entre les statistiques des marchandes et celles du ministère du commerce.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.phtml?id=12938
Des fourmis dévastatrices envahissent Plaisance
Les habitants et les autorités de Plaisance (nord) lancent un cri d’alarme aux autorités en raison des effets dévastateurs d’une légion de fourmis sur les plantations et le bétail. Le maire de Plaisance, Jeanty Exalus, réclame une intervention urgente du gouvernement qui avait dépêché des techniciens dans la région il y a quelques mois.
Nous sommes dans l’attente d’une réponse du bureau du premier ministre indique t-il soulignant que le ministère de l’agriculture informe qu’un projet pour lutter contre ces fourmis coûtera 100 millions de gourdes ( 2 millions 800 mille dollars US).
Selon le maire, les fourmis qui sont presque omni présents ont causé la mort d’une nonagénaire en décembre 2006. " Je ne puis mettre ma nourriture sur ma table, pour dormir je dois asperger la chambre d’ insecticides", déclare M. Exalus tout en précisant que le centre ville et 6 des 8 sections communales sont envahis par les fourmis.
" Ces mystérieuses fourmis, qui tombent du ciel, ont entrepris de détruire les plantations et le bétail", indique le maire pour qui la présence des fourmis nuit à la vie sociale et aux activités économiques dans la région.
Selon Jeanty Exalus les fourmis qui ont investi la région en 2004, ont développé de nouvelles techniques leur permettant de traverser les rivières. " Après les averses les fourmis ne sont plus là et quelques jours plus tard, elles sortent de terre et reprennent leur travail de destruction ", explique t-il.
Pour le moment les habitants de Plaisance utilisent du Kérosène, des insecticides et des brasiers pour contenir les assauts des fourmis démoniaques. Le maire réclame une intervention urgente et souligne que les habitants veulent organiser des manifestation pour protester contre l’inaction du gouvernement.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.phtml?id=12936
Nous sommes dans l’attente d’une réponse du bureau du premier ministre indique t-il soulignant que le ministère de l’agriculture informe qu’un projet pour lutter contre ces fourmis coûtera 100 millions de gourdes ( 2 millions 800 mille dollars US).
Selon le maire, les fourmis qui sont presque omni présents ont causé la mort d’une nonagénaire en décembre 2006. " Je ne puis mettre ma nourriture sur ma table, pour dormir je dois asperger la chambre d’ insecticides", déclare M. Exalus tout en précisant que le centre ville et 6 des 8 sections communales sont envahis par les fourmis.
" Ces mystérieuses fourmis, qui tombent du ciel, ont entrepris de détruire les plantations et le bétail", indique le maire pour qui la présence des fourmis nuit à la vie sociale et aux activités économiques dans la région.
Selon Jeanty Exalus les fourmis qui ont investi la région en 2004, ont développé de nouvelles techniques leur permettant de traverser les rivières. " Après les averses les fourmis ne sont plus là et quelques jours plus tard, elles sortent de terre et reprennent leur travail de destruction ", explique t-il.
Pour le moment les habitants de Plaisance utilisent du Kérosène, des insecticides et des brasiers pour contenir les assauts des fourmis démoniaques. Le maire réclame une intervention urgente et souligne que les habitants veulent organiser des manifestation pour protester contre l’inaction du gouvernement.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.phtml?id=12936
Haïti-R.dominicaine : L’exposition « Esclaves au Paradis » à Montréal en septembre 2007 Dans le cadre de la 3e édition du festival international du fi
Mercredi 15 août 2007
P-au-P, 15 août 07 [AlterPresse] --- L’exposition internationale « Esclaves au Paradis », qui traite de l’esclavage contemporain des Haïtiens dans les bateyes de la République Dominicaine, sera à Montréal du 19 au 23 septembre 2007, dans le cadre de la 3e édition du festival international du film haïtien de cette ville d’Amérique du Nord, informent les organisateurs du festival dans une note communiquée à l’agence en ligne AlterPresse.
Le vernissage de cette exposition, réalisée par la photographe franco-péruvienne Céline Anaya Gauthier, aura lieu le 18 septembre prochain. Il sera suivi, le 19 septembre, d’un colloque international intitulé « Sang, Sucre et Sueur » dans les locaux de Radio-Canada.
En 2007, le festival international du film haïtien de Montréal (FIFHM) entend accorder une place privilégiée aux films réalisés autour de la problématique des bateyes en République Dominicaine notamment, avec la programmation de 5 films.
Il s’agit de : Le Prix du Sucre, du réalisateur américain Bill Haney ; Les Enfants du Sucre, de la réalisatrice cubano-américaine Amy Serrano ; L’Empire du Sucre, du réalisateur canadien Brian McKenna ; Batey Zero, du réalisateur français Gérard Maximin et Sucre Noir, du réalisateur canadien Michel Régnier, précise la note parvenue à AlterPresse.
L’événement intitulé « festival international du film haïtien de Montréal » est organisé tous les ans par la fondation de l’actrice haïtienne Fabienne Colas, qui reçoit cette année le support de différentes institutions internationales et nationales au Canada.
A rappeler que l’administration politique en République dominicaine a tenté de contester les images diffusées, en mai 2007 à Paris, sur les conditions déplorables vécues par les Haïtiens en territoire voisin.
L’exposition internationale « Esclaves au Paradis », qui a remporté un succès sans précédent en France en mai dernier, vise à sensibiliser le grand public sur le trafic d’êtres humains et le maintien en esclavage des coupeurs de cannes à sucre dans les plantations dominicaines, rappellent les organisateurs du festival du film haïtien de Montréal.
Tout en encourageant un cinéma indépendant de qualité, le FIFHM cherche à favoriser une prise de conscience chez le grand public en abordant d’importants enjeux sociaux qui suscitent des débats.
La journaliste haïtienne Nancy Roc, résidant aujourd’hui à Montréal, sera la commissaire de l’exposition « Esclaves au Paradis » et coordonnatrice du colloque international « Sang, Sucre et Sueur ». [rc apr 15/08/2007 18 :30]
P-au-P, 15 août 07 [AlterPresse] --- L’exposition internationale « Esclaves au Paradis », qui traite de l’esclavage contemporain des Haïtiens dans les bateyes de la République Dominicaine, sera à Montréal du 19 au 23 septembre 2007, dans le cadre de la 3e édition du festival international du film haïtien de cette ville d’Amérique du Nord, informent les organisateurs du festival dans une note communiquée à l’agence en ligne AlterPresse.
Le vernissage de cette exposition, réalisée par la photographe franco-péruvienne Céline Anaya Gauthier, aura lieu le 18 septembre prochain. Il sera suivi, le 19 septembre, d’un colloque international intitulé « Sang, Sucre et Sueur » dans les locaux de Radio-Canada.
En 2007, le festival international du film haïtien de Montréal (FIFHM) entend accorder une place privilégiée aux films réalisés autour de la problématique des bateyes en République Dominicaine notamment, avec la programmation de 5 films.
Il s’agit de : Le Prix du Sucre, du réalisateur américain Bill Haney ; Les Enfants du Sucre, de la réalisatrice cubano-américaine Amy Serrano ; L’Empire du Sucre, du réalisateur canadien Brian McKenna ; Batey Zero, du réalisateur français Gérard Maximin et Sucre Noir, du réalisateur canadien Michel Régnier, précise la note parvenue à AlterPresse.
L’événement intitulé « festival international du film haïtien de Montréal » est organisé tous les ans par la fondation de l’actrice haïtienne Fabienne Colas, qui reçoit cette année le support de différentes institutions internationales et nationales au Canada.
A rappeler que l’administration politique en République dominicaine a tenté de contester les images diffusées, en mai 2007 à Paris, sur les conditions déplorables vécues par les Haïtiens en territoire voisin.
L’exposition internationale « Esclaves au Paradis », qui a remporté un succès sans précédent en France en mai dernier, vise à sensibiliser le grand public sur le trafic d’êtres humains et le maintien en esclavage des coupeurs de cannes à sucre dans les plantations dominicaines, rappellent les organisateurs du festival du film haïtien de Montréal.
Tout en encourageant un cinéma indépendant de qualité, le FIFHM cherche à favoriser une prise de conscience chez le grand public en abordant d’importants enjeux sociaux qui suscitent des débats.
La journaliste haïtienne Nancy Roc, résidant aujourd’hui à Montréal, sera la commissaire de l’exposition « Esclaves au Paradis » et coordonnatrice du colloque international « Sang, Sucre et Sueur ». [rc apr 15/08/2007 18 :30]
Accord bilatéral haïtiano-dominicain en matière de santé
La commission mixte est réactivée en vue de l’éradication de maladies fréquentes des deux côtés de la frontière
jeudi 16 août 2007,
Radio Kiskeya
Les ministres de la santé d’Haïti, Robert Auguste et de la République Dominicaine, Bautista Rojas Gòmez, ont paraphé mardi à Santo Domingo un accord de coopération visant la réactivation de la commission mixte bilatérale en vue de faire face aux problèmes sanitaires qui affectent les deux pays.
Selon la presse dominicaine, la convention prévoit notamment des efforts conjoints dans la lutte contre des maladies telles la malaria, la dengue, la tuberculose, la filariose et le Sida dans les régions frontalières haïtiennes et dominicaines.
"Il s’agit d’un accord binational qui concerne notamment l’éradication de la malaria et qui peut éventuellement bénéficier du soutien financier de la Fondation Gay et d’autres bailleurs", a déclaré le Dr Rojas Gòmez.
Pour sa part, le Dr Robert Auguste a souhaité que le travail des deux ministères permette de contrôler les maladies ciblées ainsi que la circulation des médicaments qui traversent la frontière à destination d’Haïti. Le ministre en a profité pour souligner que la malaria n’existe pas seulement en Haïti, mais constitue "un mal endémique sur l’île entière". Il explique, par conséquent, que des actions doivent être entreprises conjointement par les deux Etats.
S’exprimant également lors de la cérémonie de signature de l’accord, le directeur général du ministère de la santé publique, le Dr Gabriel Thimothée, a indiqué que la mise en pratique des projets prévus en matière de santé représente un défi à relever pour Haïti et la république voisine.
La nouvelle convention, qui permet de réactiver la commission mixte bilatérale créée en 2002, jouit de l’appui des associations médicales haïtiennes et dominicaines.
Lors d’une rencontre avec la délégation haïtienne, le Collège des médecins dominicains (CMD) a mis l’accent sur la nécessité de combattre les maladies susmentionnées et de régulariser le commerce des médicaments entre les deux pays.
De son côté, la représentante de l’Organisation panaméricaine de la santé (OPS/OMS) en République Dominicaine, Cristina Nogueira, a estimé que les discussions engagées entre Port-au-Prince et Santo Domingo donneront la possibilité d’affronter efficacement toutes les maladies identifiées.
Des épidémies frappent régulièrement les populations des villes situées à la frontière haïtiano-dominicaine longue d’environ 400 kilomètres. spp/RK
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article3983
jeudi 16 août 2007,
Radio Kiskeya
Les ministres de la santé d’Haïti, Robert Auguste et de la République Dominicaine, Bautista Rojas Gòmez, ont paraphé mardi à Santo Domingo un accord de coopération visant la réactivation de la commission mixte bilatérale en vue de faire face aux problèmes sanitaires qui affectent les deux pays.
Selon la presse dominicaine, la convention prévoit notamment des efforts conjoints dans la lutte contre des maladies telles la malaria, la dengue, la tuberculose, la filariose et le Sida dans les régions frontalières haïtiennes et dominicaines.
"Il s’agit d’un accord binational qui concerne notamment l’éradication de la malaria et qui peut éventuellement bénéficier du soutien financier de la Fondation Gay et d’autres bailleurs", a déclaré le Dr Rojas Gòmez.
Pour sa part, le Dr Robert Auguste a souhaité que le travail des deux ministères permette de contrôler les maladies ciblées ainsi que la circulation des médicaments qui traversent la frontière à destination d’Haïti. Le ministre en a profité pour souligner que la malaria n’existe pas seulement en Haïti, mais constitue "un mal endémique sur l’île entière". Il explique, par conséquent, que des actions doivent être entreprises conjointement par les deux Etats.
S’exprimant également lors de la cérémonie de signature de l’accord, le directeur général du ministère de la santé publique, le Dr Gabriel Thimothée, a indiqué que la mise en pratique des projets prévus en matière de santé représente un défi à relever pour Haïti et la république voisine.
La nouvelle convention, qui permet de réactiver la commission mixte bilatérale créée en 2002, jouit de l’appui des associations médicales haïtiennes et dominicaines.
Lors d’une rencontre avec la délégation haïtienne, le Collège des médecins dominicains (CMD) a mis l’accent sur la nécessité de combattre les maladies susmentionnées et de régulariser le commerce des médicaments entre les deux pays.
De son côté, la représentante de l’Organisation panaméricaine de la santé (OPS/OMS) en République Dominicaine, Cristina Nogueira, a estimé que les discussions engagées entre Port-au-Prince et Santo Domingo donneront la possibilité d’affronter efficacement toutes les maladies identifiées.
Des épidémies frappent régulièrement les populations des villes situées à la frontière haïtiano-dominicaine longue d’environ 400 kilomètres. spp/RK
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article3983
Dean devient le premier ouragan de la saison et pourrait menacer Haïti
Avis de tempête pour différentes îles des petites Antilles ; 7 départements d’Haïti potentiellement confrontés à des risques d’inondations dès samedi
jeudi 16 août 2007,
Radio Kiskeya
Le premier ouragan de la saison cyclonique 2007, baptisé Dean, s’est formé jeudi matin dans l’Océan Atlantique et pourrait toucher les côtes d’Haïti le week-end prochain, selon les prévisions du Centre national des ouragans (NHC) basé en Floride relayées par le Miami Herald.
Passant à la catégorie 1 sur l’échelle Saffir-Simpson qui en compte 5, Dean, dont les vents atteignaient au minimum les 120 km/h, dépasse désormais le stade de tempête tropicale.
Différentes îles de la Caraïbe étaient placées jeudi en état d’alerte face à l’arrivée imminente de l’ouragan. Un avis de tempête a été émis pour la Dominique, Sainte-Lucie, la Martinique, la Guadeloupe, Saba et Sainte-Eustache. Les habitants de Saint Martin, Saint Vincent et de la Barbade se préparaient également à vivre des moments difficiles au cours des prochaines 24 heures.
Les prévisionnistes américains affirment qu’entre le week-end et le début de la semaine prochaine, Dean pourrait continuer à progresser dans la direction ouest ou ouest/nord-ouest et mettre en danger successivement la République Dominicaine, Haïti, la Jamaïque, Cuba et la péninsule mexicaine du Yucatàn.
En Haïti, le Centre national de météorologie (CNM) suit attentivement l’évolution du système. Même s’il ne dispose pas pour l’instant de précisions sur la trajectoire future de Dean, le CNM, une branche de la protection civile, appelle la population à s’informer régulièrement et à mettre en application, le cas échéant, les consignes de sécurité.
Le Secrétariat permanent de gestion des risques et désastres (SPGRD) a, dans un bulletin spécial, publié au nom du gouvernement déclenché la phase 1 de l’alerte cyclonique. Il indique que les côtes méridionales du pays pourraient être balayées dès samedi par des pluies battantes et des vents violents. Les départements du Sud, du Sud-Est, de la Grand’Anse, des Nippes (sud-ouest), de l’Ouest, du Centre et de l’Artibonite (nord) sont potentiellement menacés d’inondations.
Toutes les opérations de cabotage seront interdites samedi et dimanche dans la presqu’île du sud.
L’ouragan devrait se renforcer et passer à la catégorie 2 avant d’atteindre vendredi les petites Antilles.
Jack Beven, spécialiste des cyclones au NHC, a demandé aux communautés concernées "d’accélérer les préparatifs en vue de protéger les vies et les biens de façon optimale". Les pluies accompagnant Dean pourraient "causer d’importantes inondations et des glissements de terrain", a averti le météorologiste américain.
En raison de la dégradation très avancée de son système écologique, Haïti qui se trouve au milieu de la "ceinture des ouragans" redoute particulièrement les effets associés aux cyclones.
L’Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA) a prévu qu’entre sept et neuf tempêtes tropicales pourraient se transformer en cyclone cette saison dans l’Atlantique dont trois à cinq ouragans majeurs au moins de catégorie 3.
La saison cyclonique s’étend du 1er juin au 30 novembre. spp/RK
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article3988
jeudi 16 août 2007,
Radio Kiskeya
Le premier ouragan de la saison cyclonique 2007, baptisé Dean, s’est formé jeudi matin dans l’Océan Atlantique et pourrait toucher les côtes d’Haïti le week-end prochain, selon les prévisions du Centre national des ouragans (NHC) basé en Floride relayées par le Miami Herald.
Passant à la catégorie 1 sur l’échelle Saffir-Simpson qui en compte 5, Dean, dont les vents atteignaient au minimum les 120 km/h, dépasse désormais le stade de tempête tropicale.
Différentes îles de la Caraïbe étaient placées jeudi en état d’alerte face à l’arrivée imminente de l’ouragan. Un avis de tempête a été émis pour la Dominique, Sainte-Lucie, la Martinique, la Guadeloupe, Saba et Sainte-Eustache. Les habitants de Saint Martin, Saint Vincent et de la Barbade se préparaient également à vivre des moments difficiles au cours des prochaines 24 heures.
Les prévisionnistes américains affirment qu’entre le week-end et le début de la semaine prochaine, Dean pourrait continuer à progresser dans la direction ouest ou ouest/nord-ouest et mettre en danger successivement la République Dominicaine, Haïti, la Jamaïque, Cuba et la péninsule mexicaine du Yucatàn.
En Haïti, le Centre national de météorologie (CNM) suit attentivement l’évolution du système. Même s’il ne dispose pas pour l’instant de précisions sur la trajectoire future de Dean, le CNM, une branche de la protection civile, appelle la population à s’informer régulièrement et à mettre en application, le cas échéant, les consignes de sécurité.
Le Secrétariat permanent de gestion des risques et désastres (SPGRD) a, dans un bulletin spécial, publié au nom du gouvernement déclenché la phase 1 de l’alerte cyclonique. Il indique que les côtes méridionales du pays pourraient être balayées dès samedi par des pluies battantes et des vents violents. Les départements du Sud, du Sud-Est, de la Grand’Anse, des Nippes (sud-ouest), de l’Ouest, du Centre et de l’Artibonite (nord) sont potentiellement menacés d’inondations.
Toutes les opérations de cabotage seront interdites samedi et dimanche dans la presqu’île du sud.
L’ouragan devrait se renforcer et passer à la catégorie 2 avant d’atteindre vendredi les petites Antilles.
Jack Beven, spécialiste des cyclones au NHC, a demandé aux communautés concernées "d’accélérer les préparatifs en vue de protéger les vies et les biens de façon optimale". Les pluies accompagnant Dean pourraient "causer d’importantes inondations et des glissements de terrain", a averti le météorologiste américain.
En raison de la dégradation très avancée de son système écologique, Haïti qui se trouve au milieu de la "ceinture des ouragans" redoute particulièrement les effets associés aux cyclones.
L’Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA) a prévu qu’entre sept et neuf tempêtes tropicales pourraient se transformer en cyclone cette saison dans l’Atlantique dont trois à cinq ouragans majeurs au moins de catégorie 3.
La saison cyclonique s’étend du 1er juin au 30 novembre. spp/RK
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article3988
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