Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
lundi 10 mai 2010
Manifestation contre le maintien au pouvoir de René Préval
Agence France-Presse, Port-au-Prince.
Des affrontements entre policiers et jeunes manifestants ont émaillé lundi des rassemblements organisés dans le centre de Port-au-Prince par plusieurs groupes politiques pour protester contre le maintien du président René Préval au pouvoir, a constaté l'AFP.
Des policiers motorisés ont fait usage de gaz lacrymogène pour disperser des centaines de manifestants qui ont fait tomber des barricades installés par la police haïtienne (PNH) alors qu'il se dirigeaient en direction du palais présidentiel d'Haïti, détruit lors du séisme du 12 janvier.
Des tirs ont été entendus non loin du palais lors du passage de manifestants, sans qu'on sache s'ils ont fait des victimes.
«Les policiers ont beau ouvrir le feu, nous allons manifester chaque jour contre le président Préval qui ne fait rien pour la population», a lancé Réginald Lange, responsable d'une association de victimes du séisme.
Au total, 28 partis et groupes politiques de l'opposition ont appelé leurs partisans à manifester pour exiger le départ du chef de l'État. Selon eux, René Préval cherche à se maintenir au pouvoir au-delà de son mandat.
«En faisant voter une loi sur la prolongation de son mandat jusqu'au 14 mai 2011, Préval se prépare à rester au pouvoir. Personne ne sait quand les élections auront lieu. Nous n'accepterons pas une nouvelle dictature dans le pays», ont déclaré des dirigeants de partis présents à la manifestation.
Le Sénat haïtien a voté lundi l'amendement, déjà approuvé par la chambre, prévoyant que le président Préval reste au pouvoir jusqu'au 14 mai 2011, date prévue pour l'entrée en fonction d'un nouveau président, si les élections n'ont pas lieu d'ici la fin de de l'année.
De nouvelles manifestations sont prévues à Port-au-Prince et des milliers d'Haïtiens défilent chaque jour en province pour réclamer le départ du président Préval
http://www.cyberpresse.ca/international/amerique-latine/seisme-en-haiti/201005/10/01-4279097-manifestation-contre-le-maintien-au-pouvoir-de-rene-preval.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B13b_seisme-en-haiti_557239_section_POS1
Haïti-Séisme : Une nouvelle configuration dans la zone métropolitaine de la capitale
par Ronald Colbert P-au-P, 08 mai 2010 [AlterPresse] --- Une poussée démographique s’étend progressivement, depuis le séisme du 12 janvier 2010, au nord, au nord-est et à l’est de la capitale Port-au-Prince, avec l’occupation d’espaces physiques pour des habitats et l’implantation de bureaux et de services multiples et divers, constate l’agence en ligne AlterPresse..
Ce déplacement de personnes et d’activités augmente la circulation piétonnière et automobile, créant des bouchons terribles dans les artères empruntées et suscitant de nouveaux besoins (transports publics, marchés publics, alimentation, eau potable, assainissement, santé, écoles, électricité, télécommunications, autres services publics) dans les superficies mentionnées.
Il en résulte une augmentation dans les prix de divers biens, une pression accrue sur l’immobilier, dont les prix d’acquisition et de loyer sont très élevés, voire exagérés, face à une demande de plus en plus forte.
La présence de compagnies et d’organisations internationales, disposant de moyens financiers importants, contribuerait à l’accroissement vertigineux des prix du loyer, depuis 3 mois, en différents points de l’aire métropolitaine de la capitale.
De telles extensions, devenues plus prononcées après le tremblement de terre, ne semblent pas encore provoquer la préoccupation des municipalités concernées, apparemment confinées à la gestion de l’urgence post-séisme.
Elles ne rentrent, malheureusement, dans aucun plan pertinent et concerté d’aménagement urbain, de construction, de reconstruction et de planification d’avenir. Aucun plan, de reconstruction parasismique, n’est encore communiqué à la population.
Les municipalités de Carrefour (au sud de la capitale) et de Croix des Bouquets (au nord-est) ont évoqué l’élaboration et la perspective de plans sectoriels. La municipalité de Pétionville (à l’est) vient de commencer une désaffectation de l’ancien cimetière coincé au coeur de la ville.
Dans l’intervalle, le gouvernement central a décidé d’établir des camps de personnes déplacées dans plusieurs municipalités, comme celles de Cité Soleil (au nord), de Croix des Bouquets (au nord-est) et de Tabarre (nord-est). 1,290 familles, qui vivaient dans un camp à risque à Pétionville (périphérie est) ont été relogées à Corail Cesselesse (Croix-des-Bouquets / nord-est de la capitale), et 512 autres familles à Tabarre (périphérie nord-est), selon la Minustah.
Devant la nouvelle réalité d’utilisation de l’espace, en fonction des menaces sismiques, les réponses apportées se situent (à date) davantage au niveau individuel et de certaines associations et organisations non gouvernementales ainsi que d’organismes internationaux (y compris de la Mission des Nations Unies de stabilisation en Haïti / Minustah et des agences onusiennes). Ce sont justement les personnes, contraintes de se déplacer après le tremblement de terre, qui ont pris, seules, l’initiative de se rendre en différentes villes de province, en guise d’alternative aux nouveaux problèmes issus du 12 janvier 2010.
A noter. toutefois, que le gouvernement a declaré d’utilité publique une grande portion de terrains, situés au nord de Port-au-Prince, sans préciser quelle utilisation en sera faite dans le futur.
Les principales interrogations reposent aujourd’hui sur la normalisation de l’habitat en adéquation avec les conditions sismiques et environnementales, la prévention de l’urbanisation sauvage et de bidonvilles. De tels manquements pourraient, à nouveau, conduire à des catastrophes similaires à celle du 12 janvier 2010.
Rien n’est dit aujourd’hui sur la politique d’emplois qui sera appliquée dans le cadre de la reconstruction annoncée, ni sur les secteurs vers lesquels les emplois seront générés au profit d’une majorité. Partout, dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince, des tonnes de débris jonchent les rues sans aucun calendrier précis pour les enlever et assainir les voies de communication où ils sont entreposés.
Aux questionnements soulevés, les autorités gouvernementales demandent de la patience et avancent qu’il faudra du temps pour revenir à une situation régulière dans la république caribéenne.
Globalement, se côtoient une apparence de laissez-faire (du côté gouvernemental, pendant que des actions administratives, non transparentes et relevant du statu quo, continuent d’avoir cours, presque irrémédiablement) et une détermination individuelle et associative en vue d’une articulation d’un nouveau projet de société, susceptible de permettre de nouvelles formes de vivre ensemble. [rc apr 08/05/2010
http://www.alterpresse.org/spip.php?article9500
Ce déplacement de personnes et d’activités augmente la circulation piétonnière et automobile, créant des bouchons terribles dans les artères empruntées et suscitant de nouveaux besoins (transports publics, marchés publics, alimentation, eau potable, assainissement, santé, écoles, électricité, télécommunications, autres services publics) dans les superficies mentionnées.
Il en résulte une augmentation dans les prix de divers biens, une pression accrue sur l’immobilier, dont les prix d’acquisition et de loyer sont très élevés, voire exagérés, face à une demande de plus en plus forte.
La présence de compagnies et d’organisations internationales, disposant de moyens financiers importants, contribuerait à l’accroissement vertigineux des prix du loyer, depuis 3 mois, en différents points de l’aire métropolitaine de la capitale.
De telles extensions, devenues plus prononcées après le tremblement de terre, ne semblent pas encore provoquer la préoccupation des municipalités concernées, apparemment confinées à la gestion de l’urgence post-séisme.
Elles ne rentrent, malheureusement, dans aucun plan pertinent et concerté d’aménagement urbain, de construction, de reconstruction et de planification d’avenir. Aucun plan, de reconstruction parasismique, n’est encore communiqué à la population.
Les municipalités de Carrefour (au sud de la capitale) et de Croix des Bouquets (au nord-est) ont évoqué l’élaboration et la perspective de plans sectoriels. La municipalité de Pétionville (à l’est) vient de commencer une désaffectation de l’ancien cimetière coincé au coeur de la ville.
Dans l’intervalle, le gouvernement central a décidé d’établir des camps de personnes déplacées dans plusieurs municipalités, comme celles de Cité Soleil (au nord), de Croix des Bouquets (au nord-est) et de Tabarre (nord-est). 1,290 familles, qui vivaient dans un camp à risque à Pétionville (périphérie est) ont été relogées à Corail Cesselesse (Croix-des-Bouquets / nord-est de la capitale), et 512 autres familles à Tabarre (périphérie nord-est), selon la Minustah.
Devant la nouvelle réalité d’utilisation de l’espace, en fonction des menaces sismiques, les réponses apportées se situent (à date) davantage au niveau individuel et de certaines associations et organisations non gouvernementales ainsi que d’organismes internationaux (y compris de la Mission des Nations Unies de stabilisation en Haïti / Minustah et des agences onusiennes). Ce sont justement les personnes, contraintes de se déplacer après le tremblement de terre, qui ont pris, seules, l’initiative de se rendre en différentes villes de province, en guise d’alternative aux nouveaux problèmes issus du 12 janvier 2010.
A noter. toutefois, que le gouvernement a declaré d’utilité publique une grande portion de terrains, situés au nord de Port-au-Prince, sans préciser quelle utilisation en sera faite dans le futur.
Les principales interrogations reposent aujourd’hui sur la normalisation de l’habitat en adéquation avec les conditions sismiques et environnementales, la prévention de l’urbanisation sauvage et de bidonvilles. De tels manquements pourraient, à nouveau, conduire à des catastrophes similaires à celle du 12 janvier 2010.
Rien n’est dit aujourd’hui sur la politique d’emplois qui sera appliquée dans le cadre de la reconstruction annoncée, ni sur les secteurs vers lesquels les emplois seront générés au profit d’une majorité. Partout, dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince, des tonnes de débris jonchent les rues sans aucun calendrier précis pour les enlever et assainir les voies de communication où ils sont entreposés.
Aux questionnements soulevés, les autorités gouvernementales demandent de la patience et avancent qu’il faudra du temps pour revenir à une situation régulière dans la république caribéenne.
Globalement, se côtoient une apparence de laissez-faire (du côté gouvernemental, pendant que des actions administratives, non transparentes et relevant du statu quo, continuent d’avoir cours, presque irrémédiablement) et une détermination individuelle et associative en vue d’une articulation d’un nouveau projet de société, susceptible de permettre de nouvelles formes de vivre ensemble. [rc apr 08/05/2010
http://www.alterpresse.org/spip.php?article9500
Le senat prêt à analyser la loi sur la prorogation du mandat du président Préval
Les sénateurs plancheront ce lundi sur le projet de la loi électorale laquelle autorise une prorogation de trois mois du mandat du chef de l'Etat haïtien René Préval. Le président du grand corps Kelly Bastien donne l'assurance que les sénateurs ont été régulièrement convoqués pour participer à cette séance ce lundi 10 mai. Certains membres du groupe minoritaire, présents vendredi avaient refusé de participer à la séance arguant qu'ils n'avaient pas été formellement convoqués.
Une dizaine d'élus, n'ayant pas digéré le vote de la loi d'urgence, ont la semaine dernière, introduit une action auprès de la Cour de Cassation afin d'obtenir l'interdiction de cette loi. La Cour de Cassation dispose d'un délai de 30 jours pour se prononcer sur l'inconstitutionnalité de la loi d'urgence.
Le président du sénat n'avait pas voulu faire de commentaires sur la possibilité que le groupe des sénateurs minoritaires ait recours à la politique de la chaise vide. Toutefois vendredi une quinzaine d'élus avaient pris part à une séance spéciale qui a permis d'analyser la conjoncture politique.
Le groupe majoritaire, qui a pu attiré la sympathie d'autres sénateurs, serait en mesure de ratifier le document déjà approuvé par la chambre basse. Contrairement aux députés, 9 des sénateurs élus pour 6 ans en 2006 (exception Roudolph Boulos) bénéficieront eux aussi d'une prorogation de 3 mois de leur mandats.
Le président du sénat, Kelly Bastien, le leader de la majorité, Joseph Lambert, ainsi que deux des chefs de file du groupe minoritaire, Youri Latortue et Evalière Beauplan se retrouvent dans cette catégorie.
LLM /Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17690
Une dizaine d'élus, n'ayant pas digéré le vote de la loi d'urgence, ont la semaine dernière, introduit une action auprès de la Cour de Cassation afin d'obtenir l'interdiction de cette loi. La Cour de Cassation dispose d'un délai de 30 jours pour se prononcer sur l'inconstitutionnalité de la loi d'urgence.
Le président du sénat n'avait pas voulu faire de commentaires sur la possibilité que le groupe des sénateurs minoritaires ait recours à la politique de la chaise vide. Toutefois vendredi une quinzaine d'élus avaient pris part à une séance spéciale qui a permis d'analyser la conjoncture politique.
Le groupe majoritaire, qui a pu attiré la sympathie d'autres sénateurs, serait en mesure de ratifier le document déjà approuvé par la chambre basse. Contrairement aux députés, 9 des sénateurs élus pour 6 ans en 2006 (exception Roudolph Boulos) bénéficieront eux aussi d'une prorogation de 3 mois de leur mandats.
Le président du sénat, Kelly Bastien, le leader de la majorité, Joseph Lambert, ainsi que deux des chefs de file du groupe minoritaire, Youri Latortue et Evalière Beauplan se retrouvent dans cette catégorie.
LLM /Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17690
La loi HOPE devient HELP
Le congrès américain a approuvé la semaine dernière une nouvelle loi baptisée (HELP), Haiti Economic Lift Program, une extension de la loi HOPE qui vise à favoriser la relance de l'économie haïtienne sérieusement touchée par le séisme du 12 janvier. Le document qui a été présenté au congrès américain, en avril dernier et ratifié au cours de ce mois, prévoit une extension de la loi Hope ( Hemispheric Opportunity Through Partnership Encouragement).
La loi HELP a pour objectif de prolonger jusqu'à 2020, la Loi HOPE I et II votée en 2008. Elle facilite la libre rentrée sur le marché américain des vêtements confectionnés en Haïti.
Selon les responsables de la commission tripartite de mise en œuvre de la loi HOPE, (CTMO-HOPE), l'approbation de cette loi par le congrès représente un signal très fort de l'engagement américain dans l'appui à la reconstruction du pays et aussi pour les investisseurs internationaux.
« Avec cette nouvelle loi, la (CTMO-HOPE) dispose d'un élargissement des avantages et d'un argument extrêmement attractif pour les investisseurs intéressés par l'assemblage », informe la commission dans une note de presse rendue publique.
Elle croit également que cette décision pourrait créer très rapidement des milliers d'emplois, dans l'économie haïtienne et créer une impulsion pour la reconstruction du pays.
EJ/Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17695
La loi HELP a pour objectif de prolonger jusqu'à 2020, la Loi HOPE I et II votée en 2008. Elle facilite la libre rentrée sur le marché américain des vêtements confectionnés en Haïti.
Selon les responsables de la commission tripartite de mise en œuvre de la loi HOPE, (CTMO-HOPE), l'approbation de cette loi par le congrès représente un signal très fort de l'engagement américain dans l'appui à la reconstruction du pays et aussi pour les investisseurs internationaux.
« Avec cette nouvelle loi, la (CTMO-HOPE) dispose d'un élargissement des avantages et d'un argument extrêmement attractif pour les investisseurs intéressés par l'assemblage », informe la commission dans une note de presse rendue publique.
Elle croit également que cette décision pourrait créer très rapidement des milliers d'emplois, dans l'économie haïtienne et créer une impulsion pour la reconstruction du pays.
EJ/Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17695
Mouvement de protestation contre les dernières décisions prises par le Président Préval.
Des organisations de la société civile et des partis politiques passent à l'offensive contre le pourvoir en place. Plus d'une vingtaine de partis et de regroupements politiques et d'organisations de la société civile appellent à une mobilisation citoyenne contre les dernières décisions prises par le président René Préval.
Ces Plateformes et regroupements dont, l'alternative PLAPH Rasanble Libération et Uccad ont dans une note, protesté contre ce qu'ils appellent, « une succession d'actes inconstitutionnels et attentatoires à l'état de droit et à la démocratie, orchestrée par le pouvoir en place depuis plusieurs mois ».
Ils ont cité en exemple, la loi portant sur la prolongation de l'état d'urgence pour une période de 18 mois.
Les signataires de ce document, invitent les forces vives de la nation à s''unir en vue de constituer une alternative politique capable de refonder véritablement l'état.
En réaction, le gouvernement a lancé une mise en garde aux organisateurs de ces séries de manifestations. Il annonce que La police va garantir l'ordre public et dans le même temps encadrer les manifestants.
Intervenant sur les ondes de Radio Métropole, le secrétaire d'état à la sécurité publique, Aramic Louis a fait remarquer que les organisateurs de ces manifestations sont tenus de respecter l'ordre public et d'éviter des dérapages.
Monsieur Louis conseille aux manifestants de créer un service d'ordre interne dans le but d'empêcher toute infiltration.
Parallèlement à Jacmel, dans le sud' Est, plusieurs secteurs se réclamant de l'opposition, annoncent la poursuite d'une série de mouvements de protestation pour exiger le départ du Président de la République, René Préval.
EJ/Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17694
Ces Plateformes et regroupements dont, l'alternative PLAPH Rasanble Libération et Uccad ont dans une note, protesté contre ce qu'ils appellent, « une succession d'actes inconstitutionnels et attentatoires à l'état de droit et à la démocratie, orchestrée par le pouvoir en place depuis plusieurs mois ».
Ils ont cité en exemple, la loi portant sur la prolongation de l'état d'urgence pour une période de 18 mois.
Les signataires de ce document, invitent les forces vives de la nation à s''unir en vue de constituer une alternative politique capable de refonder véritablement l'état.
En réaction, le gouvernement a lancé une mise en garde aux organisateurs de ces séries de manifestations. Il annonce que La police va garantir l'ordre public et dans le même temps encadrer les manifestants.
Intervenant sur les ondes de Radio Métropole, le secrétaire d'état à la sécurité publique, Aramic Louis a fait remarquer que les organisateurs de ces manifestations sont tenus de respecter l'ordre public et d'éviter des dérapages.
Monsieur Louis conseille aux manifestants de créer un service d'ordre interne dans le but d'empêcher toute infiltration.
Parallèlement à Jacmel, dans le sud' Est, plusieurs secteurs se réclamant de l'opposition, annoncent la poursuite d'une série de mouvements de protestation pour exiger le départ du Président de la République, René Préval.
EJ/Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17694
Les camps de Corail et Tabarre Issa affichent complet
La Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH) a annoncé que plus de 7 300 sans abris se sont installés ces dernières semaines dans les nouveaux sites de Corail Cesse Lesse et Tabarre Issa. Un responsable de l'Organisation internationale des migrations (OIM), Jean-Philippe Chauzy, a indiqué que les déplacés se trouvaient auparavant dans des zones dangereuses au club de golf de Pétion ville et dans la Vallée de Bourdon. Plus de 4.900 personnes ont choisi de quitter le club de golf pour un nouveau site à Corail Cesse lesse, a-t-il ajouté. En outre, près de 2.400 personnes ont déménagé de la Vallée de Bourdon vers un nouveau site à Tabarre Issa.
La semaine dernière de nombreux résidents de Corail Cesse Lesse avaient soutenu que le nouveau site est plus sécure en période pluvieuse.
Le chef de l'Etat haïtien René Préval avait superviséé le processus de relocalisation des sans abris du club de Pétion ville. René Préval avait effectué trois visites à Corail Cesse Lesse et Club de Pétion ville s'entretenant avec les sinistrés autour de leurs besoins.
Le site de Corail Cesse Lesse dispose des infrastructures de base. Les enfants de ce centre d'Hébergement pourront reprendre les activités scolaires grâce à une nouvelle école construite récemment dans la région.
LLM / Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17693
La semaine dernière de nombreux résidents de Corail Cesse Lesse avaient soutenu que le nouveau site est plus sécure en période pluvieuse.
Le chef de l'Etat haïtien René Préval avait superviséé le processus de relocalisation des sans abris du club de Pétion ville. René Préval avait effectué trois visites à Corail Cesse Lesse et Club de Pétion ville s'entretenant avec les sinistrés autour de leurs besoins.
Le site de Corail Cesse Lesse dispose des infrastructures de base. Les enfants de ce centre d'Hébergement pourront reprendre les activités scolaires grâce à une nouvelle école construite récemment dans la région.
LLM / Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17693
Haïti-Reconstruction: Le gouvernement donne le coup d'envoi du projet de Thomonde-ville
Dans le cadre du processus de décentralisation, lequel représente une priorité de la période d'urgence, le gouvernement haïtien a donné la semaine dernière le coup d'envoi de la construction d'un village moderne à Thomonde. Le Fond de Développement Frontalier (FDF) et la Mairie de Thomonde superviseront la réalisation des travaux de construction des 250 unités de logement qui composeront ce village moderne. Le projet, qui avoisine les 8 millions de dollars, sera réalisé sur 150 hectares de terres.
Outre le gouvernement un groupe de militaire retraités de Tampa (Florida Etats-Unis ) et les gouvernements Israélien et britannique apporteront une contribution financière dans la réalisation du projet. Les militaires retraités de Tampa financent la construction des logements à hauteur de 5 millions de dollars.
Cet ambitieux projet représente un défi important pour le directeur exécutif de la FDF, Max Antoine II et le maire de Thomonde Souverne Delva. Ils annoncent une extension du projet à 500 logement au début de 2011.
Faisant remarquer que Thomonde se situe au centre du département du Plateau Central, M. Souverne Delva assure qu'a la fin du projet de Thomonde-Ville, l'actuel bourg servira de centre commercial et pour l'agriculture.
Des maisons de 2 ou 3 chambres seront construites à Thomonde-ville qui permettra de revaloriser l'agriculture. Le village sera doté de plusieurs terrains de jeux ainsi que des infrastructures de santé et éducatifs.
Le directeur du Fonds de développement frontalier, Max Antoine II, fait remarquer que le projet embrasse l'avenir de la ligne frontalière. Il prévoit la construction d'un terrain de base-ball dans ce village moderne. Cette démarche offrira de nouvelles opportunités aux jeunes haïtiens dans cette discipline sportive pratiquée notamment par les américains et les dominicains.
M. Antoine se réjouit du dynamisme du maire de Thomonde. Il estime que le développement de la ligne frontalière pourrait être plus rapide si tous les maires faisaient preuve d'une même détermination. Le directeur de la FDF promet d'œuvrer au maintien d'un dialogue inter municipal constructif dans la région.
LLM / Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17692
Outre le gouvernement un groupe de militaire retraités de Tampa (Florida Etats-Unis ) et les gouvernements Israélien et britannique apporteront une contribution financière dans la réalisation du projet. Les militaires retraités de Tampa financent la construction des logements à hauteur de 5 millions de dollars.
Cet ambitieux projet représente un défi important pour le directeur exécutif de la FDF, Max Antoine II et le maire de Thomonde Souverne Delva. Ils annoncent une extension du projet à 500 logement au début de 2011.
Faisant remarquer que Thomonde se situe au centre du département du Plateau Central, M. Souverne Delva assure qu'a la fin du projet de Thomonde-Ville, l'actuel bourg servira de centre commercial et pour l'agriculture.
Des maisons de 2 ou 3 chambres seront construites à Thomonde-ville qui permettra de revaloriser l'agriculture. Le village sera doté de plusieurs terrains de jeux ainsi que des infrastructures de santé et éducatifs.
Le directeur du Fonds de développement frontalier, Max Antoine II, fait remarquer que le projet embrasse l'avenir de la ligne frontalière. Il prévoit la construction d'un terrain de base-ball dans ce village moderne. Cette démarche offrira de nouvelles opportunités aux jeunes haïtiens dans cette discipline sportive pratiquée notamment par les américains et les dominicains.
M. Antoine se réjouit du dynamisme du maire de Thomonde. Il estime que le développement de la ligne frontalière pourrait être plus rapide si tous les maires faisaient preuve d'une même détermination. Le directeur de la FDF promet d'œuvrer au maintien d'un dialogue inter municipal constructif dans la région.
LLM / Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17692
Les députés de la 48 eme législature prêt à partir
La séance en assemblée nationale de ce lundi 10 mai sonnera le glas de la 48 eme législature. Le départ des 98 députés, dont une cinquantaine participaient régulièrement aux séances, causera un disfonctionnement du Parlement qui ne pourra plus légifèrer. Le président du sénat Kelly Bastien assure que le grand corps privé d'une dizaine de membres, ne sera pas en hibernation. Il explique que les pères conscrits pourront exercer leur fonction de contrôle de l'action du gouvernement et participer à la nomination de certains hauts fonctionnaires de l'Etat.
Sur ce dossier Kelly Bastien et Youri Latortue, chef de file du groupe minoritaire, sont du même avis. Le grand corps continuera à fonctionner puisque le sénat siège en permanence.
Dans ce dossier tous sont unanimes à mettre l'accent sur la nécessité de garantir le bon fonctionnement du grand corps.
Récemment le chef de l'Etat René Préval avait attiré l'attention sur le fonctionnement du sénat après le 10 mai. Il avait précisé que le sénat ne pourra pas voter des propositions ou projets de loi pendant l'absence des députés.
Outre de rares exceptions dont Frantz Robert Mondé ( Anse a Veau), les membres de la chambre basse viennent de boucler leur premier mandat de législateur. Ils veulent tous revenir au Parlement comme membre de la 49 eme.
Certains députés dont Steven Benoît, Jonas Coffi, David Geneste et Arcene Dieujuste espèrent décrocher un siège au sénat lors des prochaines joutes.
LLM / Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17691
Sur ce dossier Kelly Bastien et Youri Latortue, chef de file du groupe minoritaire, sont du même avis. Le grand corps continuera à fonctionner puisque le sénat siège en permanence.
Dans ce dossier tous sont unanimes à mettre l'accent sur la nécessité de garantir le bon fonctionnement du grand corps.
Récemment le chef de l'Etat René Préval avait attiré l'attention sur le fonctionnement du sénat après le 10 mai. Il avait précisé que le sénat ne pourra pas voter des propositions ou projets de loi pendant l'absence des députés.
Outre de rares exceptions dont Frantz Robert Mondé ( Anse a Veau), les membres de la chambre basse viennent de boucler leur premier mandat de législateur. Ils veulent tous revenir au Parlement comme membre de la 49 eme.
Certains députés dont Steven Benoît, Jonas Coffi, David Geneste et Arcene Dieujuste espèrent décrocher un siège au sénat lors des prochaines joutes.
LLM / Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17691
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