Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
mardi 19 juin 2007
La violence et l'instabilité menacent l'Afrique sub-saharienne, selon une étude --par Barry Schweid... La violence n'est pas haïtienne
WASHINGTON (AP) -- Sur la liste des pays les moins stables du monde, l'Afrique sub-saharienne rafle les premières places: le Soudan, la Somalie et six autres Etats du continent figurent parmi les dix pays les plus vulnérables à la violence et où la situation est le plus susceptible de se dégrader, selon un rapport rendu public lundi.
Juste devant l'Irak, c'est le Soudan, en raison de la violence au Darfour, qui arrive en tête du classement des «Etats en faillite» dressé par le magazine «Foreign Policy» et le Fonds pour la paix, une organisation non gouvernementale (ONG) active dans la résolution des conflits.
La crise au Darfour a aussi nettement contribué à dégrader la situation dans les pays voisins que sont le Tchad (5e de ce classement) et la République centrafricaine (10e), qui ont accueilli par des dizaines de milliers les réfugiés soudanais.
«Les Etats les moins forts de la planète ne sont pas seulement un danger pour eux-mêmes», explique la présidente du Fonds pour la paix Pauline Baker, «ils peuvent menacer les progrès et la stabilité d'autres pays», y compris à plusieurs milliers de kilomètres, quand, comme au Soudan, la violence a des répercussions sur le marché du pétrole ou entraîne une émigration importante.
Les cinq autres pays africains figurant en tête des moins stables sont la Somalie (3e), le Zimbabwe (4e), la Côte d'Ivoire (6e), la République démocratique du Congo (7e) et la Guinée (9e).
L'Irak (2e) et l'Afghanistan (8e) sont, parmi les dix pays les moins stables, les deux seuls à ne pas être africains. Selon le rapport, leur présence prouve qu'il peut être inutile de dépenser des milliards de dollars pour l'aide humanitaire ou pour des opérations militaires en l'absence d'un gouvernement efficace, de dirigeants qui inspirent la confiance et de projets réalistes pour assurer la paix et le développement économique.
Le pays qui a connu la meilleure progression est le Liberia, en grande partie grâce à la stabilité apportée par l'élection d'Ellen Johnson-Sirleaf à la présidence en 2005. Après plus d'une décennie de guerre civile qui a fait plus de 200.000 morts, le pays connaît une croissance économique de 7% et a démantelé ses milices armées. Il reste toutefois à la 27e place sur 177.
La croissance économique chinoise et une accalmie en Tchétchénie permettent à la Chine et à la Russie de sortir du groupe des 60 pays les moins stables pour atteindre la 62e place ex-aequo.
La France se trouve elle à la 157e place, derrière les Etats-Unis (160) et la Suède, la Finlande et la Norvège, les trois pays les mieux classés. Le classement, qui prend en compte douze critères sociaux, économiques et politiques, a été établi à partir de 12.000 sources d'information. AP
Sur Internet:
Foreign Policy: www.foreignpolicy.com
Fonds pour la paix: www.fundforpeace.org
DCP, la technologie de tous les records.. Le monde de la pêche
« Avec l'application du DCP (dispositif de concentration de poissons) notre revenu se voit multiplier par cinquante. La pêche traditionnelle ne nous était pas profitable non seulement au niveau financier mais également au niveau environnemental », affirme jeudi l'un des responsables de l'Association des Pêcheurs de Grand-Goâve (APGG) à l'occasion du lancement des opérations de pêche du bateau « Le Mercenaire » venu de France.
Cette association expérimente avec la Fondation Verte cette technologie de pêche encore artisanale mais qui présente de grands avantages pour ces agriculteurs dont les revenus ne dépassaient pas 50 gourdes par jour et les activités dépendent largement de l'humeur du temps. Le DCP que des pêcheurs de plusieurs régions du pays sont en train d'expérimenter grâce à l'habileté de Michel Simon et de Manoue Damiscar, respectivement président et coordonnatrice de projets de la Fondation Verte, favorise une pêche à une distance relativement grande par rapport aux massifs coralliens. Ce qui permet une pêche plus rentable grâce à la qualité des poissons pris à ce niveau et qui donne plus de latitude à leur reproduction.
A Petite-Rivière de Léogâne, à Fort-Liberté, à plusieurs endroits du département des Nippes, à l'instar de Grand-Goâve, l'expérience du DCP est payant, selon le président de la Fondation verte qui vante les efforts effectués par son association de l'environnement. 31 jours entre France et Haïti
L'arrivée de la France, après 31 jours de navigation, du bateau de pêche, baptisé « Le Mercenaire » insufflera un nouvel élan à ce secteur d'activités porteur pour l'économie haïtienne mais qui est resté longtemps en dehors de tout encadrement. Piloté par Michel Coïc depuis la France jusqu'à Grand-Goâve, ce navire muni d'un moteur de 250 chevaux est un don de la Solidarité française, une association de pêcheurs. Cette coopération engagée par les pêcheurs des deux pays, selon Michel Coïc, apportera un regain de soulagement aux pratiquants haïtiens tout en favorisant une pêche responsable et respectueuse de l'environnement. Il promet d'assurer des démarches de manière à faire venir d'autres bateaux de la sorte.Le ministre de l'Agriculture, des Ressources naturelles et du Développement rural (MARNDR), François Séverin n'a pas froid aux yeux cette initiative qu'il considère comme une école appelée à s'élargir. « Il faut s'organiser pour vivre », dit-il. Selon le titulaire du MARNDR qui parlait en présence du premier sénateur de l'Ouest, Jean-Hector Anacacis, et du directeur général du FAES, Harry Adam, plus on est seul, plus on est pauvre. « Et la pauvreté ne s'aligne pas avec la dignité », ajoute François Séverin qui a profité de donner l'autorisation à la Fondation verte de faire venir d'autres bateaux au profit d'autres régions du pays.
Le ministre Séverin n'a pas tari d'éloges à l'égard de ce partenariat haïtiano-français qu'il appelle un rapport de solidarité. « Je remercie le peuple français que représente M. Coïc pour avoir remplacé notre rapport colonial par cet élan de solidarité », assure-t-il tout en rappelant qu'une telle technologie permettra aux pêcheurs d'exploiter de manière plus rationnelle les eaux haïtiennes jusqu'ici très généreuses. Après ces premiers efforts dans la pêche à Grand-Goâve, le volet formation reste une préoccupation pour les pêcheurs qui se disent pratiquement dépasser par l'ampleur que prennent leurs activités.Un surplus de poissons est également observé, selon l'Ing. Simon qui a déjà engagé un autre projet de conservation de courte durée qui consiste en la distribution de thermos au profit des marchandes de ces produits. « Nous envisageons d'étendre ces produits sur tout le marché national afin de rendre plus productif le secteur de la pêche », ajoute M. Simon.
Lima Soirélus.
Source Journal Le Nouvelliste sur http:www.lenouvelliste.com
Cette association expérimente avec la Fondation Verte cette technologie de pêche encore artisanale mais qui présente de grands avantages pour ces agriculteurs dont les revenus ne dépassaient pas 50 gourdes par jour et les activités dépendent largement de l'humeur du temps. Le DCP que des pêcheurs de plusieurs régions du pays sont en train d'expérimenter grâce à l'habileté de Michel Simon et de Manoue Damiscar, respectivement président et coordonnatrice de projets de la Fondation Verte, favorise une pêche à une distance relativement grande par rapport aux massifs coralliens. Ce qui permet une pêche plus rentable grâce à la qualité des poissons pris à ce niveau et qui donne plus de latitude à leur reproduction.
A Petite-Rivière de Léogâne, à Fort-Liberté, à plusieurs endroits du département des Nippes, à l'instar de Grand-Goâve, l'expérience du DCP est payant, selon le président de la Fondation verte qui vante les efforts effectués par son association de l'environnement. 31 jours entre France et Haïti
L'arrivée de la France, après 31 jours de navigation, du bateau de pêche, baptisé « Le Mercenaire » insufflera un nouvel élan à ce secteur d'activités porteur pour l'économie haïtienne mais qui est resté longtemps en dehors de tout encadrement. Piloté par Michel Coïc depuis la France jusqu'à Grand-Goâve, ce navire muni d'un moteur de 250 chevaux est un don de la Solidarité française, une association de pêcheurs. Cette coopération engagée par les pêcheurs des deux pays, selon Michel Coïc, apportera un regain de soulagement aux pratiquants haïtiens tout en favorisant une pêche responsable et respectueuse de l'environnement. Il promet d'assurer des démarches de manière à faire venir d'autres bateaux de la sorte.Le ministre de l'Agriculture, des Ressources naturelles et du Développement rural (MARNDR), François Séverin n'a pas froid aux yeux cette initiative qu'il considère comme une école appelée à s'élargir. « Il faut s'organiser pour vivre », dit-il. Selon le titulaire du MARNDR qui parlait en présence du premier sénateur de l'Ouest, Jean-Hector Anacacis, et du directeur général du FAES, Harry Adam, plus on est seul, plus on est pauvre. « Et la pauvreté ne s'aligne pas avec la dignité », ajoute François Séverin qui a profité de donner l'autorisation à la Fondation verte de faire venir d'autres bateaux au profit d'autres régions du pays.
Le ministre Séverin n'a pas tari d'éloges à l'égard de ce partenariat haïtiano-français qu'il appelle un rapport de solidarité. « Je remercie le peuple français que représente M. Coïc pour avoir remplacé notre rapport colonial par cet élan de solidarité », assure-t-il tout en rappelant qu'une telle technologie permettra aux pêcheurs d'exploiter de manière plus rationnelle les eaux haïtiennes jusqu'ici très généreuses. Après ces premiers efforts dans la pêche à Grand-Goâve, le volet formation reste une préoccupation pour les pêcheurs qui se disent pratiquement dépasser par l'ampleur que prennent leurs activités.Un surplus de poissons est également observé, selon l'Ing. Simon qui a déjà engagé un autre projet de conservation de courte durée qui consiste en la distribution de thermos au profit des marchandes de ces produits. « Nous envisageons d'étendre ces produits sur tout le marché national afin de rendre plus productif le secteur de la pêche », ajoute M. Simon.
Lima Soirélus.
Source Journal Le Nouvelliste sur http:www.lenouvelliste.com
Créer de nouveaux partenariats.. Visite de René Préval a Washington
« L'objectif de ce sommet est d'analyser les questions de développement économique comme celles de la croissance, mais également l'établissement d'un mécanisme visant à éliminer les barrières commerciales, explorer le rôle du partenariat public-privé dans les investissements américano-caribéens », a annoncé le président, René Préval avant de laisser Port-au-Prince, ce lundi, en vue de prendre part, du 19 au 21 juin 2007, à un sommet à Washington sur les relations des Etats-Unis d'Amérique avec les pays de la Caricom."Haïti, un pays ouvert aux affaires" est le message que compte faire passer la délégation haïtienne. Cette dernière comprend des économistes et des experts qui tenteront de convaincre des investisseurs étrangers d'entreprendre des affaires en Haïti, le pays le plus pauvre de la région qui sort lentement d'une longue période d'instabilité politique et d'insécurité.
Le renforcement de la coopération entre les Etats-Unis et les pays de la Caricom en matière de sécurité sera également au menu des discussions lors de ce Sommet selon les propos du chef de l'Etat haïtien qui informe que les problèmes du réchauffement de la planète avec ses incidences sur la région ne seront pas laissés de coté.Cette rencontre devrait permettre aux pays de la région de chercher à "établir de nouveaux partenariats plus responsables" avec les Etats-Unis, indique un document de travail des dirigeants de la Caricom.
Le sommet sera précédé d'un forum des chefs d'Etat et de gouvernement des pays de la communauté caraïbe autour du thème "Développement de la Caricom au XX1e siècle: croissance économique et justice sociale". Une rencontre avec le président américain George W. Bush est également prévue. Grâce à la présence d'une force de stabilisation de l'ONU de près de 10.000 Casques bleus, Haïti, qui a réintégré le marché commun de la Caraïbe il y a tout juste un an, compte sur l'investissement étranger pour relancer son économie déjà moribonde.
La loi Hope, votée il y a quelques mois, aux Etats-Unis, facilite désormais l'entrée de produits fabriqués en Haïti sur le territoire américain. Elle permettra de créer à terme près de 100.000 emplois en Haïti, l'Etat le plus peuplé de la Caraïbe avec 8,5 millions d'habitants et frappé par un fort taux de chômage. Dans la perspective d'une relance économique, un expert économique haïtien parlant sous couvert de l'anonymat recommande "la recherche de partenariats stratégiques qui pourront accompagner les efforts des acteurs économiques haïtiens des secteurs public et privé". Le gouvernement haïtien vient d'adopter une série de mesures devant attirer les investisseurs, dont la mise en place du Centre de facilitation des investissements (CFI) dont la mission est d'alléger la tâche aux investisseurs en supprimant les longues procédures administratives souvent sources de corruption. Une mission de la Chambre de commerce franco-haïtienne s'était récemment rendue en France pour tenter d'attirer d'éventuelles entreprises de l'Hexagone tandis que des hommes d'affaires canadiens sont invités à investir en Haïti.
Lors du sommet de la Caricom avec les Etats-Unis, des experts de la Caraïbe se pencheront sur le commerce bilatéral avec les Etats-Unis et les opportunités de croissance ainsi que le rôle joué par ce pays dans le marché de la Caraïbe comparativement à l'Union européenne. Des rencontres sont également prévues avec des responsables de l'administration américaine, dont une réunion de travail avec la secrétaire d'Etat Condoleezza Rice. Selon la présidence haïtienne, une rencontre avec le sous-comité des Affaires hémisphériques du Congrès américain et un déjeuner de travail avec des membres du groupe " Black Caucus" de la Chambre des représentants sont aussi prévus au programme du sommet.Prendront part au sommet le secrétaire général de l'Organisation des Etats américains (OEA), Jose Miguel Insulza, le président de la Banque interaméricaine de développement (BID), Luis Alberto Moreno et des responsables de la Banque mondiale (BM).René Préval regagnera Port-au-Prince vendredi.
Source Journal Le Nouvelliste sur http://www.lenouvelliste.com
Le renforcement de la coopération entre les Etats-Unis et les pays de la Caricom en matière de sécurité sera également au menu des discussions lors de ce Sommet selon les propos du chef de l'Etat haïtien qui informe que les problèmes du réchauffement de la planète avec ses incidences sur la région ne seront pas laissés de coté.Cette rencontre devrait permettre aux pays de la région de chercher à "établir de nouveaux partenariats plus responsables" avec les Etats-Unis, indique un document de travail des dirigeants de la Caricom.
Le sommet sera précédé d'un forum des chefs d'Etat et de gouvernement des pays de la communauté caraïbe autour du thème "Développement de la Caricom au XX1e siècle: croissance économique et justice sociale". Une rencontre avec le président américain George W. Bush est également prévue. Grâce à la présence d'une force de stabilisation de l'ONU de près de 10.000 Casques bleus, Haïti, qui a réintégré le marché commun de la Caraïbe il y a tout juste un an, compte sur l'investissement étranger pour relancer son économie déjà moribonde.
La loi Hope, votée il y a quelques mois, aux Etats-Unis, facilite désormais l'entrée de produits fabriqués en Haïti sur le territoire américain. Elle permettra de créer à terme près de 100.000 emplois en Haïti, l'Etat le plus peuplé de la Caraïbe avec 8,5 millions d'habitants et frappé par un fort taux de chômage. Dans la perspective d'une relance économique, un expert économique haïtien parlant sous couvert de l'anonymat recommande "la recherche de partenariats stratégiques qui pourront accompagner les efforts des acteurs économiques haïtiens des secteurs public et privé". Le gouvernement haïtien vient d'adopter une série de mesures devant attirer les investisseurs, dont la mise en place du Centre de facilitation des investissements (CFI) dont la mission est d'alléger la tâche aux investisseurs en supprimant les longues procédures administratives souvent sources de corruption. Une mission de la Chambre de commerce franco-haïtienne s'était récemment rendue en France pour tenter d'attirer d'éventuelles entreprises de l'Hexagone tandis que des hommes d'affaires canadiens sont invités à investir en Haïti.
Lors du sommet de la Caricom avec les Etats-Unis, des experts de la Caraïbe se pencheront sur le commerce bilatéral avec les Etats-Unis et les opportunités de croissance ainsi que le rôle joué par ce pays dans le marché de la Caraïbe comparativement à l'Union européenne. Des rencontres sont également prévues avec des responsables de l'administration américaine, dont une réunion de travail avec la secrétaire d'Etat Condoleezza Rice. Selon la présidence haïtienne, une rencontre avec le sous-comité des Affaires hémisphériques du Congrès américain et un déjeuner de travail avec des membres du groupe " Black Caucus" de la Chambre des représentants sont aussi prévus au programme du sommet.Prendront part au sommet le secrétaire général de l'Organisation des Etats américains (OEA), Jose Miguel Insulza, le président de la Banque interaméricaine de développement (BID), Luis Alberto Moreno et des responsables de la Banque mondiale (BM).René Préval regagnera Port-au-Prince vendredi.
Source Journal Le Nouvelliste sur http://www.lenouvelliste.com
Gonaïves se dote du premier centre de diagnostic intégral
K-Soleil, un centre de diagnostic intégral (CDI) qui fournit une gamme de services spécialisés à la population des Gonaïves, est un point de départ. L'objectif est de construire un CDI dans chaque département du pays.
« Les cubains sont aux Gonaïves depuis tantôt 8 ans. Ce sont eux les moteurs de cette coopération qui vont conduire à l'implantation du centre de diagnostic intégral (CDI) à K-Soleil. Ils vont mettre à la disposition de ce CDI des équipements et des ressources humaines pour qu'il réponde à sa vocation », a déclaré le directeur départemental de l'Artibonite, le Dr Carl Murat Cantave lors d'une visite de terrain, le dimanche 17 juin, du Premier ministre Jacques-Edouard Alexis et du ministre de la Santé publique, le Dr Robert Auguste, à la Cité de l'Indépendance.
Logé dans un coquet bâtiment dans le quartier populeux de K-Soleil, situé à la rue Christophe, sur l'autre versant de « Lòt bò kannal », le centre de santé K-Soleil offrira bientôt à la population artibonitienne quatre services de base : médecine interne, chirurgie, maternité et pédiatrie. Outre cela, une gamme de services para-cliniques dont sonographie, histologie, radiologie, endoscopie et des examens spécialisés sera offerte aux patients. Soulignons, par ailleurs, que les programmes prioritaires du ministère de la Santé publique sont intégrés dans le paquet de soins: IST/VIH/SIDA, tuberculose, malaria, santé maternelle et infantile.
Un point de départAvec K-Soleil, la ville des Gonaïves se dote du premier centre de diagnostic intégral du pays. Ce centre de santé public vise un objectif très haut et sera le point de départ pour lancer les neuf autres structures de santé de même modèle en Haïti. « Après K-Soleil, nous allons reprendre la même expérience dans d'autres villes du pays. Comme il est inscrit dans notre plan, dans chaque département, il y aura un CDI », a assuré le ministre de la Santé.Tout en visitant les lieux, le Chef de la Primature s'informait auprès des acteurs haïtiens et cubains impliqués dans ce projet, en vue d'avoir une idée sur l'avancement des travaux. D'ici un mois, le nouveau centre qui attend la visite du président haïtien et du vice-président cubain, sera inauguré. « Au grand maximum, il faudra un mois avant de tout finaliser », a laissé entendre l'ingénieur haïtien, Dominique Pierre qui se tenait à côté de son homologue cubain, l'ingénieur Rodolpho Cordero.Construit, il y a environ deux ans, par la coopération taïwanaise, le bâtiment a été aménagé, agrandi, avec les fonds du Trésor public pour loger ce CDI.
« K-Soleil, lòt bò kannal, est une zone démunie qui accueille un centre d'une telle envergure. Nous espérons que ceux qui travailleront dans le centre de santé de K-Soleil sauront donner un bon traitement au matériel, fruit de la coopération haitiano-cubaine », a souhaité le maire des Gonaïves, M. Stephen Moïse. A l'issue de la visite de terrain, le Dr Robert Auguste a rencontré, dans leur résidence respective, les coopérants cubains. Il a visité, par la suite, l'hôpital La Providence, le centre de santé de Raboteau aux Gonaïves et l'hôpital St Nicolas de St-Marc.
Claude Bernard Sérant
serantclaudebernard@yahoo.fr
http://www.lenouvelliste.com
« Les cubains sont aux Gonaïves depuis tantôt 8 ans. Ce sont eux les moteurs de cette coopération qui vont conduire à l'implantation du centre de diagnostic intégral (CDI) à K-Soleil. Ils vont mettre à la disposition de ce CDI des équipements et des ressources humaines pour qu'il réponde à sa vocation », a déclaré le directeur départemental de l'Artibonite, le Dr Carl Murat Cantave lors d'une visite de terrain, le dimanche 17 juin, du Premier ministre Jacques-Edouard Alexis et du ministre de la Santé publique, le Dr Robert Auguste, à la Cité de l'Indépendance.
Logé dans un coquet bâtiment dans le quartier populeux de K-Soleil, situé à la rue Christophe, sur l'autre versant de « Lòt bò kannal », le centre de santé K-Soleil offrira bientôt à la population artibonitienne quatre services de base : médecine interne, chirurgie, maternité et pédiatrie. Outre cela, une gamme de services para-cliniques dont sonographie, histologie, radiologie, endoscopie et des examens spécialisés sera offerte aux patients. Soulignons, par ailleurs, que les programmes prioritaires du ministère de la Santé publique sont intégrés dans le paquet de soins: IST/VIH/SIDA, tuberculose, malaria, santé maternelle et infantile.
Un point de départAvec K-Soleil, la ville des Gonaïves se dote du premier centre de diagnostic intégral du pays. Ce centre de santé public vise un objectif très haut et sera le point de départ pour lancer les neuf autres structures de santé de même modèle en Haïti. « Après K-Soleil, nous allons reprendre la même expérience dans d'autres villes du pays. Comme il est inscrit dans notre plan, dans chaque département, il y aura un CDI », a assuré le ministre de la Santé.Tout en visitant les lieux, le Chef de la Primature s'informait auprès des acteurs haïtiens et cubains impliqués dans ce projet, en vue d'avoir une idée sur l'avancement des travaux. D'ici un mois, le nouveau centre qui attend la visite du président haïtien et du vice-président cubain, sera inauguré. « Au grand maximum, il faudra un mois avant de tout finaliser », a laissé entendre l'ingénieur haïtien, Dominique Pierre qui se tenait à côté de son homologue cubain, l'ingénieur Rodolpho Cordero.Construit, il y a environ deux ans, par la coopération taïwanaise, le bâtiment a été aménagé, agrandi, avec les fonds du Trésor public pour loger ce CDI.
« K-Soleil, lòt bò kannal, est une zone démunie qui accueille un centre d'une telle envergure. Nous espérons que ceux qui travailleront dans le centre de santé de K-Soleil sauront donner un bon traitement au matériel, fruit de la coopération haitiano-cubaine », a souhaité le maire des Gonaïves, M. Stephen Moïse. A l'issue de la visite de terrain, le Dr Robert Auguste a rencontré, dans leur résidence respective, les coopérants cubains. Il a visité, par la suite, l'hôpital La Providence, le centre de santé de Raboteau aux Gonaïves et l'hôpital St Nicolas de St-Marc.
Claude Bernard Sérant
serantclaudebernard@yahoo.fr
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Réalités, défis et perspectives .. Réflexions autour de la réforme Constitutionnelle
Le Colloque résidentiel organisé autour de la Constitution par l'Institut Supérieur de Formation politique et sociale (ISPOS) du 14 au 17 juin 2007 à Moulin sur Mer, a pris un relief particulier. Parlementaires, leaders politiques, historiens, juristes, représentants du gouvernement et d'organisations de la société civile ont abordé la question complexe de la révision constitutionnelle. Débats houleux et vigoureux. Par moments. Mais aussi élan démocraitque vers un consensus national flottant comme un parfum d'espoir.« L'ISPOS, fidèle à sa mission de promouvoir la démocratie en Haïti, se fait le devoir d'inviter les secteurs vitaux de la nation à une meilleure compréhension des enjeux de la révision constitutionnelle ». C'est, pour l'essentiel, ce qui ressort des propos du directeur exécutif de l'ISPOS, Garaudy Laguerre. Il s'exprimait à l'ouverture du Colloque qui a permis des réflexions plurielles sur l'esprit et la lettre de la Constitution. Au regard de ses 20 ans d'existence.
Plusieurs panels de réflexions ont animé, en effet, ce colloque dont la coordination a été assurée par le professeur Pierre Buteau qui, après avoir déclaré ouverte cette assise, forme le voeu que les échanges soient fructueux et se déroulent dans un esprit de tolérance et de convivialité.Bayyinah Bello, professeur à l'Université d'Etat d'Haïti (UEH), Michel Hector, historien, Claude Roumain, homme politique, appelé à remplacer en tout cas l'altermondialiste Camille Chalmers, lui-même empêché - et pour cause - ont abordé la question non moins sensible des origines, de la vision et du bilan de la Constitution de 1987. C'est le contenu substantiel de la première session.
« Prévision constitutionnelle : problématique juridique / politique », tel a été le thème abordé par Monferrier Dorval, juriste, Claude Moïse, historien et Himmler Rébu, homme politique, lors de la deuxième session qui a ouvert la voie à celle qui sera animée par Reynold Elie, professeur à l'UEH et André Lafontant Joseph, membre d'une organisation de la société civile. La première journée du Colloque a permis aux uns et aux autres d'exprimer leurs opinions sur des questions d'une extrême pertinence relatives à la Constitution : son itinéraire, ses failles, ses idées généreuses, ses lourdeurs, etc.
Andris Riché, sénateur de la Grand'Anse, Joseph Joël Louis, député de la circonscription de Savanette sont partis doctement en vents dispersés par rapport aux enjeux d'une révision constitutionnelle. L'absence du sénateur du département de l'Ouest, Rudy Hériveaux, à la première session de la deuxième journée du Colloque, mérite sans doute d'être soulignée.Wesner Emmanuel, ancien sénateur de la République, Rosny Smarth, ex-premier ministre, Victor Benoit et Claude Roumain, tous deux hommes politiques ont, à la cinquième et dernière session du Colloque, exprimé leur conviction sur la Constitution de 1987 perçue comme outil de crise ou de stabilité. Débats passionnants. Revenant à la charge, Pierre Buteau a procédé à la lecture de la synthèse des différentes interventions. Il assure l'assistance que les actes du Colloque seront bientôt publié - avant de déclarer le Colloque fermé - en invitant le directeur exécutif de l'ISPOS Garaudy Laguerre à placer son mot. Celui-ci, remerciant les participants, la MINUSTAH et des représentants d'ambassades qui ont bien voulu faire le déplacement, n'a pas caché sa satisfaction d'avoir réalisé ce Colloque grâce à l'appui du gouvernement norvégien. Il a fait état de la volonté de l'ISPOS de contribuer au développement des forces démocratiques qui sont déterminantes dans les nouvelles règles du jeu politique. Pour que le dialogue interhaïtien autour des grands enjeux nationaux trouve la voie d'une communication véritable.
Robenson Bernard
SELON LA CIDH / Le Pénitencier national: « un enfer dans la capitale haïtienne »
Par Ladenson Fleurivalladenson@lematinhaiti.com
« La solution ne réside pas dans la construction d’autres prisons, mais dans le respect de la justice »La Commission interaméricaine des droits humains, au cours d’une conférence de presse portant sur la situation des droits des personnes privées de liberté, qualifie le Pénitencier national d’un « enfer dans la capitale haïtienne ».À l’issue d’une visite d’information au plus grand centre carcéral du pays, le rapporteur et président de la CIDH, Florentin Melendez, se dit alarmé de la situation des détenus, particulièrement dans leur cellule. « C’est la pire prison que nous ayons visitée jusqu’à présent », a laissé entendre le rapporteur, qui renchérit : « C’est inacceptable en terme humain. Une société ne peut pas accepter une prison dans une telle situation, les prisonniers se trouvent dans des conditions abjectes ». Sur demande du gouvernement, une délégation de la CIDH, conduite par Florentin Melendez, séjourne dans le pays, du 17 au 20 juin, en vue d’observer et de recueillir des informations sur la situation des droits humains en Haïti. Le rapporteur et président de la commission, rapporte avoir relevé, au Pénitencier national, un taux de précarité très élevé ; la surpopulation bat son plein ; les services de base : eau potable, électricité, alimentation manquent. « Ce sont des personnes abandonnées par la justice », a résumé Florentin Melendez. Au terme de la visite de la CIDH au Pénitencier national, M. Melendez a conclu que la situation des détenus au Pénitencier n’est pas compatible aux aspirations des sociétés civilisées.« La plupart des personnes incarcérées le sont pour des délits mineurs. Bon nombre d’entre eux sont en situation de détention préventive prolongée ; certains d’entre eux n’ont pas d’avocats pour assurer leur défense. Dans les cellules, des mineurs partagent la même cellule que des adultes […]. Nous avons relevé un degré de sensibilité et de préoccupation chez le personnel pénitentiaire, mais cela ne suffit pas ». Que faire dans cette situationLa CIDH préconise le renforcement du système pénal dans le pays. Selon Florentin Melendez, il faut faire un relevé de la population carcérale au Pénitencier national : combien y a-t-il de détenus ? Pourquoi sont-ils enfermés ? Combien de temps ont-ils en prison ? Ont-ils un avocat ?Florentin Melendez recommande aussi de s’intéresser au temps de peine encourue par les détenus, et également à la situation inhumaine dans les centres d’incarcération. Le rapporteur promet que la CIDH va accompagner le gouvernement dans cette démarche, mais précise qu’il revient à l’État et au peuple haïtien de résoudre ce problème, non par la construction d’autres prisons, mais surtout en appliquant la loi et la justice.« Les détenus sont privés de libertés. Il est important de ne retenir que ceux qu’il est nécessaire d’y garder », a estimé le rapporteur, appelant à une plus grande sensibilité de la part des juges.Dans d’autres pays, soutient-il, cette situation, pourtant évitable, déboucherait sur de graves mutineries. « Conséquemment, je crois que la société et l’État doivent avoir un regard humain en terme d’assistance. Et la commission interaméricaine va les accompagner dans ce processus, pas seulement en dénonçant les violations des droits humains, mais aussi en essayant de partager les bonnes pratiques observées dans d’autres pays », a conclu le rapporteur. La délégation devra s’entretenir avec de hauts fonctionnaires de l’État, visiter des prisons pour femmes et enfants et soumettre aux autorités un rapport définitif sur les conditions des droits humains dans le pays. La délégation repart ce 20 juin.mardi 19 juin 2007
http://www.lematinhaiti.com/PageArticle.asp?ArticleID=6558
CLAIRE LYDIE PARENT : « Sauvons Pétion-Ville... ensemble »
Les trottoirs aux piétons, la rue aux voitures, les marchés aux marchandes.Ces jours-ci, la circulation est fluide au bas de la rue Metellus, au niveau du cimetière de Pétion-Ville. Les chauffeurs sont ravis. « Lidi ap fè you bel travay », nous confie Gérald un chauffeur de tap-tap, assurant le trajet Pétion -VilleFrères. En effet, l’une des premières actions du nouveau maire de Pétion-Ville, et des maires assesseurs a été de s’attaquer au problème de l’obstruction des artères principales de Pétion-Ville. Résultats : de nombreuses rues sont maintenant « voiturables » puisque progressivement dégagées de l’utilisation illégale des trottoirs et parties de chaussée par des marchands et marchandes ambulants ou installés. Le maire Claire Lydie Parent annonce donc les couleurs très tôt. Dans le style qu’on lui connaît, elle a abordé, tambour battant, son nouveau mandat (Mme Parent a déjà été élue deux fois maire de cette commune). Tout en affichant des ambitions qui semblent à la hauteur des défis qui l’attendent, elle multiplie les rencontres avec les citoyens de Pétion-Ville et tient à tous le même langage : « Sans vous, je ne peux rien ». Partout, elle insiste, persiste et interpelle: « Venez sauver PétionVille avec nous ». C’est essentiellement sur ces notes de ralliement que Claire Lydie Parent axe ses interventions publiques. Cet appel semble ne pas laisser les PétionVillois indifférents. Les rencontres avec le maire se multiplient et des comités mixtes sont en formation. Inédit, dira-t-on. Effectivement quand on connaît la réticence des membres de nos secteurs tant privé que public à se mettre ensemble pour travailler au bien de la collectivité.Le Matin s’est intéressé de près aux actions et au programme du nouveau maire. Pour plusieurs raisons. D’abord, pour rester fidèle à notre ligne éditoriale qui nous invite à faire valoir les actions des serviteurs publics qui contribuent au développement et à la modernisation de notre commune. Ensuite parce que, au Matin, nous sommes conscients de l’importance d’un accompagnement du quotidien dans les efforts liés à l’émancipation de Pétion-Ville, une commune qui reste et demeure le secteur de l’agglomération de la capitale jouissant des meilleures dotations en matière d’urbanisation, de voirie. Une commune qui se transforme à vue d’œil en poumon des activités financières, sociales, touristique et mondaines de la capitale. Une commune qui connaît depuis plus de 20 ans un boom immobilier sans précédent. Une commune qui accueille chaque jour les bureaux de grandes entreprises jadis localisées au centre-ville de Port-au-Prince, à Delmas ou à Bourdon. Au Matin, nous sommes conscients des difficultés rencontrées par la nouvelle administration communale et de celles à venir. Par exemple, nous sommes témoins des difficultés des agents de cette administration qui, avec pour toute arme leur volonté d’accomplir une tâche difficile, mine renfrognée des fois, large sourire en d’autres circonstances, essayant toutes les formules pour faire obtempérer les étalagistes et marchandes récalcitrantes. Souvent, ils sont obligés de saisir des paniers de provisions alimentaires. Cette situation soulève la colère des marchandes qui fustigent cette façon de faire des autorités municipales. Souvent la tension monte. Quand on pense au peu d’alternatives offertes à ces marchandes, on ne peut qu’être compréhensif de leurs situations peu envieuses. Où aller ? Que faire pour ces vaillantes femmes qui n’ont qu’un objectif : survivre ? Le dilemme est de taille. Il ne devrait pas interpeller seulement le maire de Pétion-Ville, mais les autorités centrales. Pétion-Ville peut être un modèle, un projet pilote à répéter un peu partout. Mais il faut commencer quelque part. L’initiative du nouveau cartel municipal visant à redorer le blason de Pétion-Ville en s’attaquant à ce problème est appréciable, mais restera lettre morte tant que cet effort ne rassemble pas les ressources, l’attention des intervenants clés que peuvent être les bailleurs de fonds, le gouvernement, le secteur privé et les associations de citoyens regroupés en comité.
Le Matin encouragera tous les efforts allant dans ce sens, notamment ceux du secteur privé qui doit pouvoir intervenir pour aider au financement d’études préalables à la mise en place d’une police municipale, au curage des ravines, à la construction des cinq ponts devant améliorer considérablement la circulation des véhicules, donc réduire les embouteillages. Un investissement même modeste pourrait permettre au moins la réalisation des ponts de la Rue Pinchinnat (niveau Place Saint-Pierre) et de la rue Dargun (niveau Place Boyer). Pour la route de Marlik, le maire se rappelle que la compagnie Vorbe & Fils avait accepté de travailler à crédit. C’est là, dit-elle, que la crédibilité d’un maire rentre en ligne de compte. Et d’ajouter : « Il est important que je puisse convaincre encore et toujours des firmes du privé à contribuer de la sorte ». Le message est lancé dans les colonnes du Matin.
C’est dans une atmosphère empreinte de cordialité et de simplicité que le maire Claire Lydie Parent a été reçue dans les locaux du Matin par une délégation du Conseil d’Administration présidée par le 1er vice-président du journal, Jerry Tardieu, accompagné de Lionel Trouillot et de Françoise Auguste Marzouka, respectivement responsable de la section culturelle du journal et trésorière de notre Conseil d’Administration. Dans une interview exclusive accordée au Matin, elle a confié à nos journalistes, Alix Laroche, Evens Sanon et Sylvestre Fils Dorcilus, que la tâche n’était pas facile et qu’elle était sérieusement préoccupée par la dégradation accélérée de la commune. Elle promet néanmoins, à l’orée de son mandat, qu’en dépit du manque évident de moyens, son administration fera face aux défis. Enthousiaste et catégorique, elle annonce la matérialisation en cours et la réalisation prochaine de toute une série de projets visant à améliorer l’image de Pétion-Ville, aux plans de l’environnement, de la circulation automobile, des services publics en général, de l’éducation en particulier. Son slogan, lancé haut et fort, le jour de son investiture, reste et demeure : « les marchés pour les marchandes, la rue pour les machines, et les trottoirs pour les piétons». Voici dans cette édition (p. 2 et 3) les propos que nous avons recueillis de Mme Claire Lydie Parent. Le Matin qui a son siège social dans la commune tient à demeurer attentif aux actions du nouveau Conseil municipal. Tout ce qui va dans le sens de la bonne gestion, de l’amélioration de la qualité de vie des citoyens et citoyennes, dans la sauvegarde du bien public et de la modernisation de notre communauté sera souligné avec force. Naturellement, nous demeurerons vigilants et particulièrement critiques dans le cas où, par inertie, gestion défaillante et mesures inadéquates, la nouvelle administration déçoit les espérances de ses administrés. Mme Parent a exprimé avec conviction sa foi dans la réussite de la politique qu’elle entend conduire.lundi 18 juin 2007
http://www.lematinhaiti.com/PageArticle.asp?ArticleID=6520
« La solution ne réside pas dans la construction d’autres prisons, mais dans le respect de la justice »La Commission interaméricaine des droits humains, au cours d’une conférence de presse portant sur la situation des droits des personnes privées de liberté, qualifie le Pénitencier national d’un « enfer dans la capitale haïtienne ».À l’issue d’une visite d’information au plus grand centre carcéral du pays, le rapporteur et président de la CIDH, Florentin Melendez, se dit alarmé de la situation des détenus, particulièrement dans leur cellule. « C’est la pire prison que nous ayons visitée jusqu’à présent », a laissé entendre le rapporteur, qui renchérit : « C’est inacceptable en terme humain. Une société ne peut pas accepter une prison dans une telle situation, les prisonniers se trouvent dans des conditions abjectes ». Sur demande du gouvernement, une délégation de la CIDH, conduite par Florentin Melendez, séjourne dans le pays, du 17 au 20 juin, en vue d’observer et de recueillir des informations sur la situation des droits humains en Haïti. Le rapporteur et président de la commission, rapporte avoir relevé, au Pénitencier national, un taux de précarité très élevé ; la surpopulation bat son plein ; les services de base : eau potable, électricité, alimentation manquent. « Ce sont des personnes abandonnées par la justice », a résumé Florentin Melendez. Au terme de la visite de la CIDH au Pénitencier national, M. Melendez a conclu que la situation des détenus au Pénitencier n’est pas compatible aux aspirations des sociétés civilisées.« La plupart des personnes incarcérées le sont pour des délits mineurs. Bon nombre d’entre eux sont en situation de détention préventive prolongée ; certains d’entre eux n’ont pas d’avocats pour assurer leur défense. Dans les cellules, des mineurs partagent la même cellule que des adultes […]. Nous avons relevé un degré de sensibilité et de préoccupation chez le personnel pénitentiaire, mais cela ne suffit pas ». Que faire dans cette situationLa CIDH préconise le renforcement du système pénal dans le pays. Selon Florentin Melendez, il faut faire un relevé de la population carcérale au Pénitencier national : combien y a-t-il de détenus ? Pourquoi sont-ils enfermés ? Combien de temps ont-ils en prison ? Ont-ils un avocat ?Florentin Melendez recommande aussi de s’intéresser au temps de peine encourue par les détenus, et également à la situation inhumaine dans les centres d’incarcération. Le rapporteur promet que la CIDH va accompagner le gouvernement dans cette démarche, mais précise qu’il revient à l’État et au peuple haïtien de résoudre ce problème, non par la construction d’autres prisons, mais surtout en appliquant la loi et la justice.« Les détenus sont privés de libertés. Il est important de ne retenir que ceux qu’il est nécessaire d’y garder », a estimé le rapporteur, appelant à une plus grande sensibilité de la part des juges.Dans d’autres pays, soutient-il, cette situation, pourtant évitable, déboucherait sur de graves mutineries. « Conséquemment, je crois que la société et l’État doivent avoir un regard humain en terme d’assistance. Et la commission interaméricaine va les accompagner dans ce processus, pas seulement en dénonçant les violations des droits humains, mais aussi en essayant de partager les bonnes pratiques observées dans d’autres pays », a conclu le rapporteur. La délégation devra s’entretenir avec de hauts fonctionnaires de l’État, visiter des prisons pour femmes et enfants et soumettre aux autorités un rapport définitif sur les conditions des droits humains dans le pays. La délégation repart ce 20 juin.mardi 19 juin 2007
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CLAIRE LYDIE PARENT : « Sauvons Pétion-Ville... ensemble »
Les trottoirs aux piétons, la rue aux voitures, les marchés aux marchandes.Ces jours-ci, la circulation est fluide au bas de la rue Metellus, au niveau du cimetière de Pétion-Ville. Les chauffeurs sont ravis. « Lidi ap fè you bel travay », nous confie Gérald un chauffeur de tap-tap, assurant le trajet Pétion -VilleFrères. En effet, l’une des premières actions du nouveau maire de Pétion-Ville, et des maires assesseurs a été de s’attaquer au problème de l’obstruction des artères principales de Pétion-Ville. Résultats : de nombreuses rues sont maintenant « voiturables » puisque progressivement dégagées de l’utilisation illégale des trottoirs et parties de chaussée par des marchands et marchandes ambulants ou installés. Le maire Claire Lydie Parent annonce donc les couleurs très tôt. Dans le style qu’on lui connaît, elle a abordé, tambour battant, son nouveau mandat (Mme Parent a déjà été élue deux fois maire de cette commune). Tout en affichant des ambitions qui semblent à la hauteur des défis qui l’attendent, elle multiplie les rencontres avec les citoyens de Pétion-Ville et tient à tous le même langage : « Sans vous, je ne peux rien ». Partout, elle insiste, persiste et interpelle: « Venez sauver PétionVille avec nous ». C’est essentiellement sur ces notes de ralliement que Claire Lydie Parent axe ses interventions publiques. Cet appel semble ne pas laisser les PétionVillois indifférents. Les rencontres avec le maire se multiplient et des comités mixtes sont en formation. Inédit, dira-t-on. Effectivement quand on connaît la réticence des membres de nos secteurs tant privé que public à se mettre ensemble pour travailler au bien de la collectivité.Le Matin s’est intéressé de près aux actions et au programme du nouveau maire. Pour plusieurs raisons. D’abord, pour rester fidèle à notre ligne éditoriale qui nous invite à faire valoir les actions des serviteurs publics qui contribuent au développement et à la modernisation de notre commune. Ensuite parce que, au Matin, nous sommes conscients de l’importance d’un accompagnement du quotidien dans les efforts liés à l’émancipation de Pétion-Ville, une commune qui reste et demeure le secteur de l’agglomération de la capitale jouissant des meilleures dotations en matière d’urbanisation, de voirie. Une commune qui se transforme à vue d’œil en poumon des activités financières, sociales, touristique et mondaines de la capitale. Une commune qui connaît depuis plus de 20 ans un boom immobilier sans précédent. Une commune qui accueille chaque jour les bureaux de grandes entreprises jadis localisées au centre-ville de Port-au-Prince, à Delmas ou à Bourdon. Au Matin, nous sommes conscients des difficultés rencontrées par la nouvelle administration communale et de celles à venir. Par exemple, nous sommes témoins des difficultés des agents de cette administration qui, avec pour toute arme leur volonté d’accomplir une tâche difficile, mine renfrognée des fois, large sourire en d’autres circonstances, essayant toutes les formules pour faire obtempérer les étalagistes et marchandes récalcitrantes. Souvent, ils sont obligés de saisir des paniers de provisions alimentaires. Cette situation soulève la colère des marchandes qui fustigent cette façon de faire des autorités municipales. Souvent la tension monte. Quand on pense au peu d’alternatives offertes à ces marchandes, on ne peut qu’être compréhensif de leurs situations peu envieuses. Où aller ? Que faire pour ces vaillantes femmes qui n’ont qu’un objectif : survivre ? Le dilemme est de taille. Il ne devrait pas interpeller seulement le maire de Pétion-Ville, mais les autorités centrales. Pétion-Ville peut être un modèle, un projet pilote à répéter un peu partout. Mais il faut commencer quelque part. L’initiative du nouveau cartel municipal visant à redorer le blason de Pétion-Ville en s’attaquant à ce problème est appréciable, mais restera lettre morte tant que cet effort ne rassemble pas les ressources, l’attention des intervenants clés que peuvent être les bailleurs de fonds, le gouvernement, le secteur privé et les associations de citoyens regroupés en comité.
Le Matin encouragera tous les efforts allant dans ce sens, notamment ceux du secteur privé qui doit pouvoir intervenir pour aider au financement d’études préalables à la mise en place d’une police municipale, au curage des ravines, à la construction des cinq ponts devant améliorer considérablement la circulation des véhicules, donc réduire les embouteillages. Un investissement même modeste pourrait permettre au moins la réalisation des ponts de la Rue Pinchinnat (niveau Place Saint-Pierre) et de la rue Dargun (niveau Place Boyer). Pour la route de Marlik, le maire se rappelle que la compagnie Vorbe & Fils avait accepté de travailler à crédit. C’est là, dit-elle, que la crédibilité d’un maire rentre en ligne de compte. Et d’ajouter : « Il est important que je puisse convaincre encore et toujours des firmes du privé à contribuer de la sorte ». Le message est lancé dans les colonnes du Matin.
C’est dans une atmosphère empreinte de cordialité et de simplicité que le maire Claire Lydie Parent a été reçue dans les locaux du Matin par une délégation du Conseil d’Administration présidée par le 1er vice-président du journal, Jerry Tardieu, accompagné de Lionel Trouillot et de Françoise Auguste Marzouka, respectivement responsable de la section culturelle du journal et trésorière de notre Conseil d’Administration. Dans une interview exclusive accordée au Matin, elle a confié à nos journalistes, Alix Laroche, Evens Sanon et Sylvestre Fils Dorcilus, que la tâche n’était pas facile et qu’elle était sérieusement préoccupée par la dégradation accélérée de la commune. Elle promet néanmoins, à l’orée de son mandat, qu’en dépit du manque évident de moyens, son administration fera face aux défis. Enthousiaste et catégorique, elle annonce la matérialisation en cours et la réalisation prochaine de toute une série de projets visant à améliorer l’image de Pétion-Ville, aux plans de l’environnement, de la circulation automobile, des services publics en général, de l’éducation en particulier. Son slogan, lancé haut et fort, le jour de son investiture, reste et demeure : « les marchés pour les marchandes, la rue pour les machines, et les trottoirs pour les piétons». Voici dans cette édition (p. 2 et 3) les propos que nous avons recueillis de Mme Claire Lydie Parent. Le Matin qui a son siège social dans la commune tient à demeurer attentif aux actions du nouveau Conseil municipal. Tout ce qui va dans le sens de la bonne gestion, de l’amélioration de la qualité de vie des citoyens et citoyennes, dans la sauvegarde du bien public et de la modernisation de notre communauté sera souligné avec force. Naturellement, nous demeurerons vigilants et particulièrement critiques dans le cas où, par inertie, gestion défaillante et mesures inadéquates, la nouvelle administration déçoit les espérances de ses administrés. Mme Parent a exprimé avec conviction sa foi dans la réussite de la politique qu’elle entend conduire.lundi 18 juin 2007
http://www.lematinhaiti.com/PageArticle.asp?ArticleID=6520
CLAIRE LYDIE PARENT : « Sauvons Pétion-Ville... ensemble »
Les trottoirs aux piétons, la rue aux voitures, les marchés aux marchandes.Ces jours-ci, la circulation est fluide au bas de la rue Metellus, au niveau du cimetière de Pétion-Ville. Les chauffeurs sont ravis. « Lidi ap fè you bel travay », nous confie Gérald un chauffeur de tap-tap, assurant le trajet Pétion -VilleFrères.
En effet, l’une des premières actions du nouveau maire de Pétion-Ville, et des maires assesseurs a été de s’attaquer au problème de l’obstruction des artères principales de Pétion-Ville.
Résultats : de nombreuses rues sont maintenant « voiturables » puisque progressivement dégagées de l’utilisation illégale des trottoirs et parties de chaussée par des marchands et marchandes ambulants ou installés. Le maire Claire Lydie Parent annonce donc les couleurs très tôt. Dans le style qu’on lui connaît, elle a abordé, tambour battant, son nouveau mandat (Mme Parent a déjà été élue deux fois maire de cette commune). Tout en affichant des ambitions qui semblent à la hauteur des défis qui l’attendent, elle multiplie les rencontres avec les citoyens de Pétion-Ville et tient à tous le même langage : « Sans vous, je ne peux rien ». Partout, elle insiste, persiste et interpelle: « Venez sauver PétionVille avec nous ». C’est essentiellement sur ces notes de ralliement que Claire Lydie Parent axe ses interventions publiques. Cet appel semble ne pas laisser les PétionVillois indifférents. Les rencontres avec le maire se multiplient et des comités mixtes sont en formation. Inédit, dira-t-on. Effectivement quand on connaît la réticence des membres de nos secteurs tant privé que public à se mettre ensemble pour travailler au bien de la collectivité.Le Matin s’est intéressé de près aux actions et au programme du nouveau maire. Pour plusieurs raisons. D’abord, pour rester fidèle à notre ligne éditoriale qui nous invite à faire valoir les actions des serviteurs publics qui contribuent au développement et à la modernisation de notre commune. Ensuite parce que, au Matin, nous sommes conscients de l’importance d’un accompagnement du quotidien dans les efforts liés à l’émancipation de Pétion-Ville, une commune qui reste et demeure le secteur de l’agglomération de la capitale jouissant des meilleures dotations en matière d’urbanisation, de voirie. Une commune qui se transforme à vue d’œil en poumon des activités financières, sociales, touristique et mondaines de la capitale. Une commune qui connaît depuis plus de 20 ans un boom immobilier sans précédent. Une commune qui accueille chaque jour les bureaux de grandes entreprises jadis localisées au centre-ville de Port-au-Prince, à Delmas ou à Bourdon. Au Matin, nous sommes conscients des difficultés rencontrées par la nouvelle administration communale et de celles à venir. Par exemple, nous sommes témoins des difficultés des agents de cette administration qui, avec pour toute arme leur volonté d’accomplir une tâche difficile, mine renfrognée des fois, large sourire en d’autres circonstances, essayant toutes les formules pour faire obtempérer les étalagistes et marchandes récalcitrantes. Souvent, ils sont obligés de saisir des paniers de provisions alimentaires. Cette situation soulève la colère des marchandes qui fustigent cette façon de faire des autorités municipales. Souvent la tension monte. Quand on pense au peu d’alternatives offertes à ces marchandes, on ne peut qu’être compréhensif de leurs situations peu envieuses. Où aller ? Que faire pour ces vaillantes femmes qui n’ont qu’un objectif : survivre ? Le dilemme est de taille. Il ne devrait pas interpeller seulement le maire de Pétion-Ville, mais les autorités centrales. Pétion-Ville peut être un modèle, un projet pilote à répéter un peu partout. Mais il faut commencer quelque part. L’initiative du nouveau cartel municipal visant à redorer le blason de Pétion-Ville en s’attaquant à ce problème est appréciable, mais restera lettre morte tant que cet effort ne rassemble pas les ressources, l’attention des intervenants clés que peuvent être les bailleurs de fonds, le gouvernement, le secteur privé et les associations de citoyens regroupés en comité.
Le Matin encouragera tous les efforts allant dans ce sens, notamment ceux du secteur privé qui doit pouvoir intervenir pour aider au financement d’études préalables à la mise en place d’une police municipale, au curage des ravines, à la construction des cinq ponts devant améliorer considérablement la circulation des véhicules, donc réduire les embouteillages. Un investissement même modeste pourrait permettre au moins la réalisation des ponts de la Rue Pinchinnat (niveau Place Saint-Pierre) et de la rue Dargun (niveau Place Boyer). Pour la route de Marlik, le maire se rappelle que la compagnie Vorbe & Fils avait accepté de travailler à crédit. C’est là, dit-elle, que la crédibilité d’un maire rentre en ligne de compte. Et d’ajouter : « Il est important que je puisse convaincre encore et toujours des firmes du privé à contribuer de la sorte ». Le message est lancé dans les colonnes du Matin.
C’est dans une atmosphère empreinte de cordialité et de simplicité que le maire Claire Lydie Parent a été reçue dans les locaux du Matin par une délégation du Conseil d’Administration présidée par le 1er vice-président du journal, Jerry Tardieu, accompagné de Lionel Trouillot et de Françoise Auguste Marzouka, respectivement responsable de la section culturelle du journal et trésorière de notre Conseil d’Administration. Dans une interview exclusive accordée au Matin, elle a confié à nos journalistes, Alix Laroche, Evens Sanon et Sylvestre Fils Dorcilus, que la tâche n’était pas facile et qu’elle était sérieusement préoccupée par la dégradation accélérée de la commune. Elle promet néanmoins, à l’orée de son mandat, qu’en dépit du manque évident de moyens, son administration fera face aux défis. Enthousiaste et catégorique, elle annonce la matérialisation en cours et la réalisation prochaine de toute une série de projets visant à améliorer l’image de Pétion-Ville, aux plans de l’environnement, de la circulation automobile, des services publics en général, de l’éducation en particulier. Son slogan, lancé haut et fort, le jour de son investiture, reste et demeure : « les marchés pour les marchandes, la rue pour les machines, et les trottoirs pour les piétons». Voici dans cette édition (p. 2 et 3) les propos que nous avons recueillis de Mme Claire Lydie Parent. Le Matin qui a son siège social dans la commune tient à demeurer attentif aux actions du nouveau Conseil municipal. Tout ce qui va dans le sens de la bonne gestion, de l’amélioration de la qualité de vie des citoyens et citoyennes, dans la sauvegarde du bien public et de la modernisation de notre communauté sera souligné avec force. Naturellement, nous demeurerons vigilants et particulièrement critiques dans le cas où, par inertie, gestion défaillante et mesures inadéquates, la nouvelle administration déçoit les espérances de ses administrés. Mme Parent a exprimé avec conviction sa foi dans la réussite de la politique qu’elle entend conduire.lundi 18 juin 2007
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En effet, l’une des premières actions du nouveau maire de Pétion-Ville, et des maires assesseurs a été de s’attaquer au problème de l’obstruction des artères principales de Pétion-Ville.
Résultats : de nombreuses rues sont maintenant « voiturables » puisque progressivement dégagées de l’utilisation illégale des trottoirs et parties de chaussée par des marchands et marchandes ambulants ou installés. Le maire Claire Lydie Parent annonce donc les couleurs très tôt. Dans le style qu’on lui connaît, elle a abordé, tambour battant, son nouveau mandat (Mme Parent a déjà été élue deux fois maire de cette commune). Tout en affichant des ambitions qui semblent à la hauteur des défis qui l’attendent, elle multiplie les rencontres avec les citoyens de Pétion-Ville et tient à tous le même langage : « Sans vous, je ne peux rien ». Partout, elle insiste, persiste et interpelle: « Venez sauver PétionVille avec nous ». C’est essentiellement sur ces notes de ralliement que Claire Lydie Parent axe ses interventions publiques. Cet appel semble ne pas laisser les PétionVillois indifférents. Les rencontres avec le maire se multiplient et des comités mixtes sont en formation. Inédit, dira-t-on. Effectivement quand on connaît la réticence des membres de nos secteurs tant privé que public à se mettre ensemble pour travailler au bien de la collectivité.Le Matin s’est intéressé de près aux actions et au programme du nouveau maire. Pour plusieurs raisons. D’abord, pour rester fidèle à notre ligne éditoriale qui nous invite à faire valoir les actions des serviteurs publics qui contribuent au développement et à la modernisation de notre commune. Ensuite parce que, au Matin, nous sommes conscients de l’importance d’un accompagnement du quotidien dans les efforts liés à l’émancipation de Pétion-Ville, une commune qui reste et demeure le secteur de l’agglomération de la capitale jouissant des meilleures dotations en matière d’urbanisation, de voirie. Une commune qui se transforme à vue d’œil en poumon des activités financières, sociales, touristique et mondaines de la capitale. Une commune qui connaît depuis plus de 20 ans un boom immobilier sans précédent. Une commune qui accueille chaque jour les bureaux de grandes entreprises jadis localisées au centre-ville de Port-au-Prince, à Delmas ou à Bourdon. Au Matin, nous sommes conscients des difficultés rencontrées par la nouvelle administration communale et de celles à venir. Par exemple, nous sommes témoins des difficultés des agents de cette administration qui, avec pour toute arme leur volonté d’accomplir une tâche difficile, mine renfrognée des fois, large sourire en d’autres circonstances, essayant toutes les formules pour faire obtempérer les étalagistes et marchandes récalcitrantes. Souvent, ils sont obligés de saisir des paniers de provisions alimentaires. Cette situation soulève la colère des marchandes qui fustigent cette façon de faire des autorités municipales. Souvent la tension monte. Quand on pense au peu d’alternatives offertes à ces marchandes, on ne peut qu’être compréhensif de leurs situations peu envieuses. Où aller ? Que faire pour ces vaillantes femmes qui n’ont qu’un objectif : survivre ? Le dilemme est de taille. Il ne devrait pas interpeller seulement le maire de Pétion-Ville, mais les autorités centrales. Pétion-Ville peut être un modèle, un projet pilote à répéter un peu partout. Mais il faut commencer quelque part. L’initiative du nouveau cartel municipal visant à redorer le blason de Pétion-Ville en s’attaquant à ce problème est appréciable, mais restera lettre morte tant que cet effort ne rassemble pas les ressources, l’attention des intervenants clés que peuvent être les bailleurs de fonds, le gouvernement, le secteur privé et les associations de citoyens regroupés en comité.
Le Matin encouragera tous les efforts allant dans ce sens, notamment ceux du secteur privé qui doit pouvoir intervenir pour aider au financement d’études préalables à la mise en place d’une police municipale, au curage des ravines, à la construction des cinq ponts devant améliorer considérablement la circulation des véhicules, donc réduire les embouteillages. Un investissement même modeste pourrait permettre au moins la réalisation des ponts de la Rue Pinchinnat (niveau Place Saint-Pierre) et de la rue Dargun (niveau Place Boyer). Pour la route de Marlik, le maire se rappelle que la compagnie Vorbe & Fils avait accepté de travailler à crédit. C’est là, dit-elle, que la crédibilité d’un maire rentre en ligne de compte. Et d’ajouter : « Il est important que je puisse convaincre encore et toujours des firmes du privé à contribuer de la sorte ». Le message est lancé dans les colonnes du Matin.
C’est dans une atmosphère empreinte de cordialité et de simplicité que le maire Claire Lydie Parent a été reçue dans les locaux du Matin par une délégation du Conseil d’Administration présidée par le 1er vice-président du journal, Jerry Tardieu, accompagné de Lionel Trouillot et de Françoise Auguste Marzouka, respectivement responsable de la section culturelle du journal et trésorière de notre Conseil d’Administration. Dans une interview exclusive accordée au Matin, elle a confié à nos journalistes, Alix Laroche, Evens Sanon et Sylvestre Fils Dorcilus, que la tâche n’était pas facile et qu’elle était sérieusement préoccupée par la dégradation accélérée de la commune. Elle promet néanmoins, à l’orée de son mandat, qu’en dépit du manque évident de moyens, son administration fera face aux défis. Enthousiaste et catégorique, elle annonce la matérialisation en cours et la réalisation prochaine de toute une série de projets visant à améliorer l’image de Pétion-Ville, aux plans de l’environnement, de la circulation automobile, des services publics en général, de l’éducation en particulier. Son slogan, lancé haut et fort, le jour de son investiture, reste et demeure : « les marchés pour les marchandes, la rue pour les machines, et les trottoirs pour les piétons». Voici dans cette édition (p. 2 et 3) les propos que nous avons recueillis de Mme Claire Lydie Parent. Le Matin qui a son siège social dans la commune tient à demeurer attentif aux actions du nouveau Conseil municipal. Tout ce qui va dans le sens de la bonne gestion, de l’amélioration de la qualité de vie des citoyens et citoyennes, dans la sauvegarde du bien public et de la modernisation de notre communauté sera souligné avec force. Naturellement, nous demeurerons vigilants et particulièrement critiques dans le cas où, par inertie, gestion défaillante et mesures inadéquates, la nouvelle administration déçoit les espérances de ses administrés. Mme Parent a exprimé avec conviction sa foi dans la réussite de la politique qu’elle entend conduire.lundi 18 juin 2007
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114 nouveaux casques bleus guatémaltèques attendus en Haïti
Ce bataillon sera notamment affecté aux investigations et à la sécurité des opérations de police
mardi 19 juin 2007,
Radio Kiskeya
114 nouveaux soldats en provenance du Guatémala sont attendus vendredi en Haïti dans le cadre de la rotation des troupes déployées par la nation centraméricaine au sein de la Mission de stabilisation de l’ONU (MINUSTAH), a annoncé le porte-parole de l’armée guatémaltèque, Daniel Domìnguez.
"Ce qui est important pour l’Etat du Guatémala, est le renforcement de la position du pays devant les Nations Unies à travers son engagement au profit de la communauté internationale", a affirmé le porte-parole dont les propos ont été rapportés par l’Associated Press.
Onze femmes feront partie du contingent.
"Parmi leurs tâches principales, les soldats participeront à des investigations, à la protection de personnalités, assureront la sécurité des opérations policières et du périmètre des prisons", a ajouté Daniel Dominguez. Il souligne également la contribution qu’ils apporteront dans le domaine des travaux publics après l’implication ces dernières semaines de membres du bataillon guatémaltèque dans la construction d’une petite école à Cité Soleil (banlieue nord de Port-au-Prince).
Lors d’une cérémonie protocolaire organisée vendredi dernier à Ciudad de Guatemala, les autorités avaient salué le départ de ces nouvelles troupes.
Il s’agit du cinquième contingent guatémaltèque qui séjournera en Haïti.
Déployée dans le pays depuis juin 2004, la MINUSTAH compte environ 8.000 militaires et policiers internationaux. spp/RK
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article3780
Des religieuses d’Haïti à l’assemblée des franciscaines en Argentine
Une vingtaine de représentantes expatriées de la congrégation réunies en assemblée générale
lundi 18 juin 2007,
Radio Kiskeya
Des religieuses de la Congrégation des franciscaines hospitalières de Jésus de Nazareth venues de cinq pays dont Haïti sont réunies depuis lundi à Córdoba, en Argentine, à l’occasion de l’assemblée générale de leur congrégation, rapporte l’agence espagnole Europa Press.
Selon l’Evêché de la province, 20 déléguées représentant Haïti, le Pérou, la République Dominicaine, la Bosnie et plusieurs régions d’Espagne participent à cet événement qui se déroule dans la maison de spiritualité "Betania Jesùs Nazareno".
Le thème retenu cette année est "En marchant vers l’endroit où ton amour nous appelle".
L’acte d’ouverture du chapitre général a été la célébration de l’eucharistie présidée par l’Evêque de Còrdoba, Juan José Asenjo. Une retraite et des séances de réflexion étaient également prévues de même que l’élection de l’équipe appelée à diriger la congrégation au cours des six prochaines années.
Fondée en 1673 à Còrdoba par le père Cristóbal de Santa Catalina, la Congrégation des franciscaines de Jésus de Nazareth est très petite. Elle compte moins d’une centaine de religieuses pour la plupart espagnoles engagées dans l’enseignement et les œuvres sociales dans des pays comme Haïti et la République Dominicaine. spp/RK
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article3779
lundi 18 juin 2007,
Radio Kiskeya
Des religieuses de la Congrégation des franciscaines hospitalières de Jésus de Nazareth venues de cinq pays dont Haïti sont réunies depuis lundi à Córdoba, en Argentine, à l’occasion de l’assemblée générale de leur congrégation, rapporte l’agence espagnole Europa Press.
Selon l’Evêché de la province, 20 déléguées représentant Haïti, le Pérou, la République Dominicaine, la Bosnie et plusieurs régions d’Espagne participent à cet événement qui se déroule dans la maison de spiritualité "Betania Jesùs Nazareno".
Le thème retenu cette année est "En marchant vers l’endroit où ton amour nous appelle".
L’acte d’ouverture du chapitre général a été la célébration de l’eucharistie présidée par l’Evêque de Còrdoba, Juan José Asenjo. Une retraite et des séances de réflexion étaient également prévues de même que l’élection de l’équipe appelée à diriger la congrégation au cours des six prochaines années.
Fondée en 1673 à Còrdoba par le père Cristóbal de Santa Catalina, la Congrégation des franciscaines de Jésus de Nazareth est très petite. Elle compte moins d’une centaine de religieuses pour la plupart espagnoles engagées dans l’enseignement et les œuvres sociales dans des pays comme Haïti et la République Dominicaine. spp/RK
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article3779
Haïti et trois autres pays d’Amérique recevront en priorité une aide de l’OPEP
Une enveloppe de 331 millions de dollars disponible à la suite d’une demande formulée par Caracas
lundi 18 juin 2007,
Radio Kiskeya
Haïti et trois autres pays d’Amérique bénéficieront prioritairement d’une ligne de crédit correspondant à 18% du Fonds pour le financement du développement de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), a annoncé lundi à Caracas le ministre vénézuélien des finances, Rodrigo Cabezas, cité par l’agence cubaine Prensa Latina.
Cette décision, qui porte sur un montant global de 331 millions de dollars, a été prise lors de la 28e réunion des ministres des finances du cartel pétrolier organisée mercredi et jeudi derniers à Pörstschach, en Autriche. La proposition d’assistance financière à des pays d’Amérique et d’Afrique avait été soumise par M. Cabezas au nom du Vénézuéla.
Haïti, la Bolivie, le Guyana et le Nicaragua font partie d’un premier groupe de pays qui recevront chacun de l’OPEP une enveloppe dont la valeur n’a pas encore été précisée. Un deuxième groupe comprendra le Bélize, Cuba, le Guatémala, le Honduras, la Jamaïque, le Paraguay et la République Dominicaine. Il s’agit d’un fonds constitué en faveur de pays de la région faiblement ou moyennement développés, soutient le représentant du gouvernement du Président Hugo Chàvez.
Au cours de leur session de travail, les ministres des finances ont approuvé un montant global de 1,8 milliard de dollars destiné au programme de crédit du Fonds de l’OPEP.
Rodrigo Cabezas a, d’autre part, annoncé la tenue à la fin du mois à Vienne d’une réunion entre le Fonds et la Banque vénézuélienne de développement économique et social (BANDES). Ces consultations doivent déboucher sur l’adoption de mécanismes de coopération qui définiront les conditions de financement de projets de développement en Amérique latine et dans les Caraïbes.
Dans la même perspective, le Fonds de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole a accueilli favorablement un projet de l’Iran visant à fabriquer des médicaments d’origine naturelle contre le VIH/SIDA au profit des pays en développement. Ils ont été déjà testés avec succès dans l’Etat islamique, assure le ministre vénézuélien des finances. spp/RK
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article3777
Nouvelle visite en Haïti d’une délégation de la Commission interaméricaine des droits humains
Le président de la CIDH, Florentìn Meléndez, dirige la mission qui s’intéresse particulièrement à la situation des détenus
lundi 18 juin 2007,
Radio Kiskeya
À l’invitation du gouvernement haïtien, le président de la Commission interaméricaine des droits de l’homme (CIDH) et rapporteur sur les droits des personnes privées de liberté, Florentìn Meléndez, est arrivé dimanche à Port-au-Prince à la tête d’une délégation pour une visite d’information de quatre jours destinée à observer la situation des droits humains dans le pays.
Selon un communiqué de la CIDH rendu public à Washington, la mission doit chercher notamment à obtenir des informations sur "les développements relatifs à la situation des personnes privées de leur liberté dans les centres de détention de Port-au-Prince. Cette question a déjà fait l’objet d’une analyse parue dans le rapport 2006 de la CIDH intitulé « Haïti : Justice en Déroute ou l’Etat de Droit ? Défis pour Haïti et la Communauté Internationale ». Ce séjour en Haïti, qui prendra fin mercredi, permettra également d’observer le suivi des recommandations de la Commission.
Outre Florentìn Meléndez, la délégation de la CIDH comprend le personnel du secrétariat exécutif de la CIDH à Washington. Les membres de la Commission doivent rencontrer de hauts responsables du gouvernement, des représentants de la société civile, d’organisations nationales et internationales et de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH).
Le président de la Commission interaméricaine des droits humains devait prononcer lundi après-midi une conférence sur la promotion du système interaméricain et la protection des droits des personnes privées de liberté dans les Amériques. Mercredi, la Commission animera sur le même thème un séminaire de formation à l’intention du gouvernement et de la société civile.
Au cours de son passage à Port-au-Prince, la CIDH est disposée à recevoir des pétitions de personnes convaincues de la violation de leurs droits ou de ceux d’autres personnes.
La Commission remercie, par ailleurs, les autorités politiques pour la coopération et les moyens mis à sa disposition ainsi que tous les autres partenaires ayant contribué à rendre possible cette nouvelle mission.
Dans son rapport 2006 présenté début juin au Panama devant la 37e assemblée générale de l’OEA, la CIDH avait notamment dénoncé la persistance de la violence des gangs et de l’insécurité en Haïti tout en se réjouissant de l’amélioration de la situation grâce au rétablissement de l’ordre constitutionnel favorisé par les élections présidentielles et législatives de l’année dernière.
Une délégation de la Commission interaméricaine des droits humains, organe de l’OEA chargé du respect des droits de la personne dans l’hémisphère occidental, avait déjà séjourné en avril dernier à Port-au-Prince. Elle était dirigée par le rapporteur pour Haïti, Clare Roberts. spp/RK
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article3778
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