AFP.- 30/07/2010 Le groupe Caisse des Dépôts et l’Union sociale pour l’habitat (USH, mouvement HLM) ont annoncé aujourd'hui qu'ils envoyaient une mission de quatre experts de l’habitat en Haïti, ravagé le 12 janvier par un violent séisme.
Cette mission de quatre mois aura notamment pour but de "favoriser l’implantation durable sur de nouveaux territoires des populations ayant fui Port-au-Prince à la suite du séisme", indique le communiqué commun. Elle devra également "établir une évaluation du bâti" et "proposer des formations aux techniques de la construction".
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/07/30/97001-20100730FILWWW00400-haiti-envoi-de-4-experts-de-l-habitat.php
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
vendredi 30 juillet 2010
L'OIF appelle à l'aide financière pour la reconstruction d'Haïti
L'événement
L'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) a lancé un appel aux dons pour la refondation d'Haïti. Selon Casa Free, les dons ainsi récoltés devraient permettre le cofinancement de trois projets en Haïti, à savoir la construction d'un Centre de lecture et d'animation culturelle, la mise en place de classes pédagogiques pour la petite enfance et la reconstruction de l'Institut francophone pour la gestion des Caraïbes.
http://www.lepost.fr/article/2010/07/28/2167209_l-oif-appelle-a-l-aide-financiere-pour-la-reconstruction-d-haiti.html
L'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) a lancé un appel aux dons pour la refondation d'Haïti. Selon Casa Free, les dons ainsi récoltés devraient permettre le cofinancement de trois projets en Haïti, à savoir la construction d'un Centre de lecture et d'animation culturelle, la mise en place de classes pédagogiques pour la petite enfance et la reconstruction de l'Institut francophone pour la gestion des Caraïbes.
http://www.lepost.fr/article/2010/07/28/2167209_l-oif-appelle-a-l-aide-financiere-pour-la-reconstruction-d-haiti.html
Haïti : toujours un champ de ruines.
Colères et désespoir.
Il y a 7 mois, la Terre tremblait en Haïti. Depuis les grandes envolées humanitaires du lendemain, on n’en cause plus beaucoup. Restent et dominent colères, frustrations, désespoirs dans les quelques 1300 campements où ont été obligés de se réfugier plus d’un million et demi de personnes.
Dans le Monde, on souligne que « les plus démunis y côtoient les sinistrés de la classe moyenne, enseignants, avocats et étudiants qui ont tout perdu, les plongeant brutalement dans la misère et la promiscuité des camps ».
Quelques chiffres.
1. L’Etat haïtien a perdu 20% de ses cadres et 70% de ses infrastructures.
2. Sur les 22000 écoles que comptent le pays, près de 5000 ont été frappées par le séisme. 80% ont été très endommagées ou détruites. Seulement 40% ont été déblayées.
3. Mortalité infantile : Cuba : 5,82; France : 3,33; Haïti : 59,69%, Espérance de vie à la naissance : Cuba : 77, 4 ans; France: 81 ans ; Haïti : 60, 78 ans. Chiffres relevés sur l’article complet de emcee.
4. « Il faudra compter de sept à dix ans pour se relever complètement de cette crise » déclare un représentant de la Croix-rouge.
5. Le tremblement de terre a tué quelque 16.000 fonctionnaires civils et détruit un nombre incalculable de titres de propriété et des dossiers du registre foncier.
6. L’ Unicef estime que « le séisme a décimé l’infrastructure déjà faible du système de santé et placé un lourd fardeau dans un pays qui n’avait déjà que quatre médecins pour 10 000 habitants ».
7. Haïti compte moins de dix psychiatres.
8. Il n’y a que 300 camions disponibles alors qu’il en faudrait au moins 1000 : « Sept mois après le séisme, Haïti reste un champ de ruines ».
http://www.lepost.fr/article/2010/07/29/2167658_haiti-toujours-un-champ-de-ruines.html
Il y a 7 mois, la Terre tremblait en Haïti. Depuis les grandes envolées humanitaires du lendemain, on n’en cause plus beaucoup. Restent et dominent colères, frustrations, désespoirs dans les quelques 1300 campements où ont été obligés de se réfugier plus d’un million et demi de personnes.
Dans le Monde, on souligne que « les plus démunis y côtoient les sinistrés de la classe moyenne, enseignants, avocats et étudiants qui ont tout perdu, les plongeant brutalement dans la misère et la promiscuité des camps ».
Quelques chiffres.
1. L’Etat haïtien a perdu 20% de ses cadres et 70% de ses infrastructures.
2. Sur les 22000 écoles que comptent le pays, près de 5000 ont été frappées par le séisme. 80% ont été très endommagées ou détruites. Seulement 40% ont été déblayées.
3. Mortalité infantile : Cuba : 5,82; France : 3,33; Haïti : 59,69%, Espérance de vie à la naissance : Cuba : 77, 4 ans; France: 81 ans ; Haïti : 60, 78 ans. Chiffres relevés sur l’article complet de emcee.
4. « Il faudra compter de sept à dix ans pour se relever complètement de cette crise » déclare un représentant de la Croix-rouge.
5. Le tremblement de terre a tué quelque 16.000 fonctionnaires civils et détruit un nombre incalculable de titres de propriété et des dossiers du registre foncier.
6. L’ Unicef estime que « le séisme a décimé l’infrastructure déjà faible du système de santé et placé un lourd fardeau dans un pays qui n’avait déjà que quatre médecins pour 10 000 habitants ».
7. Haïti compte moins de dix psychiatres.
8. Il n’y a que 300 camions disponibles alors qu’il en faudrait au moins 1000 : « Sept mois après le séisme, Haïti reste un champ de ruines ».
http://www.lepost.fr/article/2010/07/29/2167658_haiti-toujours-un-champ-de-ruines.html
Le chanteur Wyclef Jean presque candidat à la présidence à Haïti
PORT-AU-PRINCE (Reuters) - Wyclef Jean, l'ancien chanteur des Fugees, a fait un pas de plus jeudi vers la candidature à l'élection présidentielle de novembre prochain en Haïti, qu'il a de bonnes chances de remporter. Né en Haïti et immigré aux Etats-Unis à l'âge de neuf ans, le compositeur âgé de 37 ans, très populaire dans son pays, est venu à Port-au Prince pour faire enregistrer ses empreintes par la police, étape obligée avant une candidature.
Les candidats pour les élections présidentielle et législatives du 28 novembre ont jusqu'au 7 août pour se déclarer. Le président sortant René Préval ne peut se représenter.
"De nombreuses rumeurs circulent sur ma candidature, mais je ne l'ai pas déclarée. Si nous décidons d'aller de l'avant, je suis certain que tous les papiers nécessaires seront prêts", a déclaré l'ancien chanteur du trio hip-hop des Fugees, lauréat de trois Grammys.
Grâce à sa fondation, Yele Haïti, Wyclef Jean a pu financer de nombreux projets dans son pays, touché le 12 janvier dernier par un tremblement de terre qui a fait environ 300.000 morts.
Il jouit d'une grande popularité auprès d'une population dont la moitié a moins de 21 ans, et l'éventualité de sa candidature a jeté la panique dans la classe politique traditionnelle.
"Si Wyclef est autorisé à se présenter, ce sera une victoire au premier tour", a ainsi prédit l'ancien candidat à la présidence Himmler Rebu.
Selon certaines sources proches du chanteur, ce dernier pourrait officiellement se déclarer la semaine prochaine sur CNN et rentrer immédiatement après en Haïti pour engager sa campagne.
Joseph Guyler Delva, Pascal Liétout pour le service français
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20100730.REU5539/le-chanteur-wyclef-jean-presque-candidat-a-la-presidence-a-haiti.html
Les candidats pour les élections présidentielle et législatives du 28 novembre ont jusqu'au 7 août pour se déclarer. Le président sortant René Préval ne peut se représenter.
"De nombreuses rumeurs circulent sur ma candidature, mais je ne l'ai pas déclarée. Si nous décidons d'aller de l'avant, je suis certain que tous les papiers nécessaires seront prêts", a déclaré l'ancien chanteur du trio hip-hop des Fugees, lauréat de trois Grammys.
Grâce à sa fondation, Yele Haïti, Wyclef Jean a pu financer de nombreux projets dans son pays, touché le 12 janvier dernier par un tremblement de terre qui a fait environ 300.000 morts.
Il jouit d'une grande popularité auprès d'une population dont la moitié a moins de 21 ans, et l'éventualité de sa candidature a jeté la panique dans la classe politique traditionnelle.
"Si Wyclef est autorisé à se présenter, ce sera une victoire au premier tour", a ainsi prédit l'ancien candidat à la présidence Himmler Rebu.
Selon certaines sources proches du chanteur, ce dernier pourrait officiellement se déclarer la semaine prochaine sur CNN et rentrer immédiatement après en Haïti pour engager sa campagne.
Joseph Guyler Delva, Pascal Liétout pour le service français
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20100730.REU5539/le-chanteur-wyclef-jean-presque-candidat-a-la-presidence-a-haiti.html
Haïti-Rép. Dominicaine : Plus de 2,500 rapatriements durant le premier semestre 2010
P-au-P, 29 juillet 2010 [AlterPresse] --- Entre janvier et juin 2010, (un nombre de) 2,522 personnes, dont 1,650 hommes, 632 femmes et 240 enfants, ont été rapatriées en différents points frontaliers par les autorités de la République Dominicaine vers Haïti, suivant les données recensées par des organismes œuvrant sur la problématique insulaire et rapportées à AlterPresse par le Groupe d’appui aux rapatriés et réfugiés (Garr). Pour la période considérée, 2,219 personnes (1,362 hommes, 620 femmes et 237 enfants) ont été ramenées dans le département frontalier du Nord-Est, selon les données collectées par Solidarite Fwontalye, membre du service jésuite aux réfugiés et migrants (Sjrm).
249 personnes, soit 234 hommes, 12 femmes, 2 garçonnets et 1 fillette, ont été reconduites au Bas Plateau central, à la frontière de Belladère / Commendador (Elias Pina), durant les 6 premiers mois de l’année 2010. 29 hommes à Bòk Banik et 25 à Thomassique, dans le Haut Plateu Central, ont été rapatriés durant la même période par les autorités dominicaines, relate le Garr.
Alors qu’entre janvier et mars 2010, seulement des cas de refoulement ont été enregistrés, les premières opérations de rapatriement ont commencé à Belladère le 23 mars 2010, signale le comité de droits humains de Belladère (Komite dwa moun Beladè / Kdmb), membre du réseau frontalier Jeannot Succès (Rfjs).
A Belladère, des personnes rapatriées font état de divers cas de dépouillement de leurs biens par les militaires dominicains qui ne leur ont délivré aucun document, comme cela se faisait dans le passé, dénonce le Kdmb.
Les dispositions de rapatriement, qui avaient été suspendues quelques semaines après le tremblement de terre du 12 janvier 2010 en Haïti, ont été reprises par les militaires dominicains en accord avec les services d’immigration de la république voisine, annonçait récemment Sigfrido Pared Perez, directeur de l’immigration en République Dominicaine.
http://www.alterpresse.org/spip.php?article9769
249 personnes, soit 234 hommes, 12 femmes, 2 garçonnets et 1 fillette, ont été reconduites au Bas Plateau central, à la frontière de Belladère / Commendador (Elias Pina), durant les 6 premiers mois de l’année 2010. 29 hommes à Bòk Banik et 25 à Thomassique, dans le Haut Plateu Central, ont été rapatriés durant la même période par les autorités dominicaines, relate le Garr.
Alors qu’entre janvier et mars 2010, seulement des cas de refoulement ont été enregistrés, les premières opérations de rapatriement ont commencé à Belladère le 23 mars 2010, signale le comité de droits humains de Belladère (Komite dwa moun Beladè / Kdmb), membre du réseau frontalier Jeannot Succès (Rfjs).
A Belladère, des personnes rapatriées font état de divers cas de dépouillement de leurs biens par les militaires dominicains qui ne leur ont délivré aucun document, comme cela se faisait dans le passé, dénonce le Kdmb.
Les dispositions de rapatriement, qui avaient été suspendues quelques semaines après le tremblement de terre du 12 janvier 2010 en Haïti, ont été reprises par les militaires dominicains en accord avec les services d’immigration de la république voisine, annonçait récemment Sigfrido Pared Perez, directeur de l’immigration en République Dominicaine.
http://www.alterpresse.org/spip.php?article9769
Haïti-Sécurité publique : Une ressortissante européenne victime d’un braquage à l’est de la capitale
P-au-P, 29 juillet 2010 [AlterPresse] --- Une ressortissante européenne d’une organisation internationale d’accompagnement a été légèrement blessée à la tête, lors d’une attaque perpétrée contre sa personne par un individu muni d’une arme de poing, peu avant treize heures locales (18 :00 gmt), ce jeudi 29 juillet 2010, à Pétionville (8 km à l’est de la capitale), a appris AlterPresse d’une source proche de la représentation de l’organisation en Haïti.
La victime revenait d’une maison de transfert et se trouvait dans un magasin, quand l’individu a pointé son arme à feu sur elle, lui ordonnant de remettre son sac à main. Sur son refus, le bandit lui a asséné un coup de crosse à la tête, rapporte la source.
Le bandit a ensuite emporté le sac qui contenait, outre de l’argent, des documents personnels de la ressortissante européenne.
Les jours de la victime ne sont pas en danger, indique la source.
Institution à but non lucratif intervenant dans les pays en conflit ou en situation humanitaire précaire, l’organisation internationale d’accompagnement, dont l’une de ses membres vient d’être l’objet d’un braquage, a installé un bureau en Haïti après le séisme du 12 janvier 2010, dans l’objectif d’aider des institutions de communication à reprendre leurs activités, notamment par la mise à leur disposition de nouveaux espaces administratifs.
http://www.alterpresse.org/spip.php?article9772
La victime revenait d’une maison de transfert et se trouvait dans un magasin, quand l’individu a pointé son arme à feu sur elle, lui ordonnant de remettre son sac à main. Sur son refus, le bandit lui a asséné un coup de crosse à la tête, rapporte la source.
Le bandit a ensuite emporté le sac qui contenait, outre de l’argent, des documents personnels de la ressortissante européenne.
Les jours de la victime ne sont pas en danger, indique la source.
Institution à but non lucratif intervenant dans les pays en conflit ou en situation humanitaire précaire, l’organisation internationale d’accompagnement, dont l’une de ses membres vient d’être l’objet d’un braquage, a installé un bureau en Haïti après le séisme du 12 janvier 2010, dans l’objectif d’aider des institutions de communication à reprendre leurs activités, notamment par la mise à leur disposition de nouveaux espaces administratifs.
http://www.alterpresse.org/spip.php?article9772
La mission d’observation électorale OEA-CARICOM sur le point d’être déployée
Arrivée le 5 août en Haïti d’une mission préparatoire de celle-ci Vendredi 30 juillet 2010, Radio Kiskeya
C’est le diplomate trinidadien Colin Granderson qui conduira la mission d’observation électorale OEA-CARICOM qui commencera à être déployée le 5 août prochain en Haïti, a annoncé jeudi à Port-au-Prince le représentant de l’OEA dans le pays, Ricardo Seitenfus.
Un tel choix s’explique par la bonne connaissance du terrain par M. Granderson qui y a déjà séjourné à maintes reprises à titre de chef de missions de l’OEA et/ou de la CARICOM, a précisé Seitenfus.
Forte de 193 membres, la mission, la première de ce type formée par les deux organisations en matière d’observation électorale, coûtera 5 millions 300 mille dollars. Elle devra observer le processus électoral avant, pendant et après le scrutin du 28 novembre 2010.
Ricardo Seitnfus informe de la poursuite de la collaboration entre l’organisation hémisphérique et l’Office National d’Identification (ONI) en ce qui concerne la révision des listes électorales après le séisme du 12 janvier 2010. Il a refusé de se prononcer sur la controverse ayant cours autour du Conseil Electoral Provisoire et sur la position de nombreux partis politiques de ne pas prendre part au processus. Il a par contre donné l’assurance que tout sera fait en vue de rendre le processus transparent et démocratique afin que le vote des électeurs ne soit trafiqué. Seitenfus insiste en ce sens sur l’intérêt qui sera porté sur les procès-verbaux à partir desquels sont généralement perpétrées les fraudes dans le système électoral haïtien.
Rappelant que la CARICOM observe et appuie les processus électoraux en Haïti depuis 1990, le représentant de l’organisation régionale en Haïti, Earl Stephen Huntley, a renouvelé les bonnes intentions de celle-ci en la matière. Il a vivement souhaité l’aboutissement de l’actuel processus électoral dans la perspective du changement de la situation en Haïti. [jmd.Radio Kiskeya]
http://radiokiskeya.com/spip.php?article6909
C’est le diplomate trinidadien Colin Granderson qui conduira la mission d’observation électorale OEA-CARICOM qui commencera à être déployée le 5 août prochain en Haïti, a annoncé jeudi à Port-au-Prince le représentant de l’OEA dans le pays, Ricardo Seitenfus.
Un tel choix s’explique par la bonne connaissance du terrain par M. Granderson qui y a déjà séjourné à maintes reprises à titre de chef de missions de l’OEA et/ou de la CARICOM, a précisé Seitenfus.
Forte de 193 membres, la mission, la première de ce type formée par les deux organisations en matière d’observation électorale, coûtera 5 millions 300 mille dollars. Elle devra observer le processus électoral avant, pendant et après le scrutin du 28 novembre 2010.
Ricardo Seitnfus informe de la poursuite de la collaboration entre l’organisation hémisphérique et l’Office National d’Identification (ONI) en ce qui concerne la révision des listes électorales après le séisme du 12 janvier 2010. Il a refusé de se prononcer sur la controverse ayant cours autour du Conseil Electoral Provisoire et sur la position de nombreux partis politiques de ne pas prendre part au processus. Il a par contre donné l’assurance que tout sera fait en vue de rendre le processus transparent et démocratique afin que le vote des électeurs ne soit trafiqué. Seitenfus insiste en ce sens sur l’intérêt qui sera porté sur les procès-verbaux à partir desquels sont généralement perpétrées les fraudes dans le système électoral haïtien.
Rappelant que la CARICOM observe et appuie les processus électoraux en Haïti depuis 1990, le représentant de l’organisation régionale en Haïti, Earl Stephen Huntley, a renouvelé les bonnes intentions de celle-ci en la matière. Il a vivement souhaité l’aboutissement de l’actuel processus électoral dans la perspective du changement de la situation en Haïti. [jmd.Radio Kiskeya]
http://radiokiskeya.com/spip.php?article6909
Wyclef Jean candidat : "tout dépendra de ma famille", dit l’intéressé
Vendredi 30 juillet 2010,Radio Kiskeya La superstar du hip-hop Wyclef Jean, vu de plus en plus dans l’opinion publique comme un potentiel compétiteur dans la course au fauteuil présidentiel, a laissé entendre jeudi que "seule sa famille" décidera dans les prochains jours de sa participation ou non aux élections de novembre, un acte assimilé à un "sacrifice" pour son pays.
"Avant même Haïti, trois personnes sont au centre de ma vie, mon épouse Claudinette, ma fille Angelina et ma mère Yolanda. Il revient à elles de déterminer si je peux me lancer dans la course électorale", a déclaré dans une interview exclusive à Radio Kiskeya le rappeur qui, la veille, peu après son arrivée à Port-au-Prince, s’était fait relever les empreintes digitales à la direction centrale de la police judiciaire (DCPJ).
Un tantinet railleur, l’artiste a dénoncé l’hypocrisie et la fausseté de ceux qui aujourd’hui mèneraient contre lui une campagne de salissage face à son entrée éventuelle dans l’arène politique alors que les mêmes l’encensaient lorsqu’il faisait flotter le bicolore haïtien à travers le monde. L’ex-leader des Fugees a vouloir particulièrement démonter certaines allégations selon lesquelles il serait un "candidat de la diaspora", n’aurait "aucune maîtrise de la langue créole" ou serait un "citoyen étranger".
Il rappelle avoir donné en 2006 son bulletin de vote au candidat René Préval qui, un an après son retour au pouvoir, allait faire de lui l’ambassadeur itinérant d’Haïti muni d’un passeport diplomatique.
Nullement habité par la peur de ses détracteurs, Wyclef Jean, 37 ans, affirme au contraire qu’il a été "drafté" pour accomplir une mission qu’il entend concrétiser à travers "Face à Face", un mouvement d’intégration sociale axé sur la jeunesse et dont les objectifs fondamentaux sont la stimulation des investissements, la création d’emploi et la mise en place d’un système éducatif universel.
Selon le musicien, dont l’oncle Raymond Joseph, ambassadeur d’Haïti à Washington, vise également le Palais National (siège de la présidence), le vote constitue pour la population un mode d’expression pacifique pour éviter les confrontations violentes.
Le directeur de la police judiciaire, le commissaire divisionnaire Frantz Thermilus, a confirmé la présence mercredi après-midi de Wyclef Jean à son service dans le cadre des formalités administratives relatives aux exigences de la loi électorale.
Le responsable, qui a insisté sur l’importance de l’enregistrement des empreintes digitales des candidats aux différents postes électifs, précise que le certificat délivré aux futurs compétiteurs prouve qu’ils ont un casier judiciaire vierge sans antécédents pénaux.
spp/Radio Kiskeya
http://radiokiskeya.com/spip.php?article6907
"Avant même Haïti, trois personnes sont au centre de ma vie, mon épouse Claudinette, ma fille Angelina et ma mère Yolanda. Il revient à elles de déterminer si je peux me lancer dans la course électorale", a déclaré dans une interview exclusive à Radio Kiskeya le rappeur qui, la veille, peu après son arrivée à Port-au-Prince, s’était fait relever les empreintes digitales à la direction centrale de la police judiciaire (DCPJ).
Un tantinet railleur, l’artiste a dénoncé l’hypocrisie et la fausseté de ceux qui aujourd’hui mèneraient contre lui une campagne de salissage face à son entrée éventuelle dans l’arène politique alors que les mêmes l’encensaient lorsqu’il faisait flotter le bicolore haïtien à travers le monde. L’ex-leader des Fugees a vouloir particulièrement démonter certaines allégations selon lesquelles il serait un "candidat de la diaspora", n’aurait "aucune maîtrise de la langue créole" ou serait un "citoyen étranger".
Il rappelle avoir donné en 2006 son bulletin de vote au candidat René Préval qui, un an après son retour au pouvoir, allait faire de lui l’ambassadeur itinérant d’Haïti muni d’un passeport diplomatique.
Nullement habité par la peur de ses détracteurs, Wyclef Jean, 37 ans, affirme au contraire qu’il a été "drafté" pour accomplir une mission qu’il entend concrétiser à travers "Face à Face", un mouvement d’intégration sociale axé sur la jeunesse et dont les objectifs fondamentaux sont la stimulation des investissements, la création d’emploi et la mise en place d’un système éducatif universel.
Selon le musicien, dont l’oncle Raymond Joseph, ambassadeur d’Haïti à Washington, vise également le Palais National (siège de la présidence), le vote constitue pour la population un mode d’expression pacifique pour éviter les confrontations violentes.
Le directeur de la police judiciaire, le commissaire divisionnaire Frantz Thermilus, a confirmé la présence mercredi après-midi de Wyclef Jean à son service dans le cadre des formalités administratives relatives aux exigences de la loi électorale.
Le responsable, qui a insisté sur l’importance de l’enregistrement des empreintes digitales des candidats aux différents postes électifs, précise que le certificat délivré aux futurs compétiteurs prouve qu’ils ont un casier judiciaire vierge sans antécédents pénaux.
spp/Radio Kiskeya
http://radiokiskeya.com/spip.php?article6907
Le futur Président colombien arrive vendredi en Haïti
Vendredi 30 juillet 2010, Radio Kiskeya Le Président élu de la Colombie, Juan Manuel Santos, effectue ce vendredi une visite de solidarité en Haïti, ultime étape d’une longue tournée régionale qui l’aura conduit dans huit pays d’Amérique latine et de la Caraïbe.
Le successeur d’Alvaro Uribe, qui doit avoir notamment un tête-à-tête avec son homologue René Préval, arrivera de Santo Domingo où il s’est entretenu jeudi avec le Président Leonel Fernàndez de la situation d’Haïti dévastée, il y a six mois, par un violent séisme. spp/Radio Kiskeya
http://radiokiskeya.com/spip.php?article6908
Le successeur d’Alvaro Uribe, qui doit avoir notamment un tête-à-tête avec son homologue René Préval, arrivera de Santo Domingo où il s’est entretenu jeudi avec le Président Leonel Fernàndez de la situation d’Haïti dévastée, il y a six mois, par un violent séisme. spp/Radio Kiskeya
http://radiokiskeya.com/spip.php?article6908
193 observateurs de l'OEA et de la Caricom sont attendus à Port-au-Prince
L'Organisation des Etats américains (OEA) et la communauté caraïbéenne (Caricom) confirment le déploiement de 193 observateurs lors prochaines élections législatives et présidentielles. Le représentant spécial du secrétaire général de l'OEA en Haïti, Ricardo Seitenfus, a soutenu que les premiers membres de la délégation seront présents sur le territoire haïtien à partir du 5 août. La première équipe technique pourra assister au processus d'inscription des candidats à la présidence. "C'est une expérience unique, ce sera la mission la plus importante, la plus nombreuse, la plus longue et la plus chère de toute l'histoire des deux institutions", a indiqué Earl Stephen Huntley, représentant de la Caricom en Haïti.
Le coût du déploiement de cette mission, dirigée par l'assistant du secrétaire général de la Caricom, Colin Granderson, est estimé à 5.3 millions de dollars. La mission conjointe OEA- Caricom, sera déployée à travers les 10 départements géographiques et supervisera le processus électoral qui s'échelonne sur une période de 4 à 6 mois.
M. Huntley a justifié la présence des observateurs au début du mois d'août par la nécessité de vérifier si la machine électorale peut fonctionner normalement. " Les observateurs pourront ainsi donner l'assurance aux électeurs que le système peut fonctionner convenablement", insiste M. Huntley.
M. Seitenfus et Huntley ont émis le vœux que les prochaines joutes soient "les plus transparentes, les plus démocratiques et les plus inclusives, les plus pacifiques et les plus participatives possibles". Interrogé sur le refus de certains dirigeants de partis politiques de participer aux prochaines élections, M. Seitenfus a fait valoir que l'OEA entend respecter les choix des acteurs. Les chefs de file des partis doivent assumer leurs responsabilité, insiste t-il.
Outre l'OEA et la Caricom, plusieurs autres représentants de la communauté internationale ont réitéré leur appui à la tenue d'élections en vue de renouveler la chambre des députés et 1/3 du sénat.
LLM / Radio Métropole Haïti.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=18056
Une question:
Qui va financer la mission de ces 193 observateurs?
Le coût du déploiement de cette mission, dirigée par l'assistant du secrétaire général de la Caricom, Colin Granderson, est estimé à 5.3 millions de dollars. La mission conjointe OEA- Caricom, sera déployée à travers les 10 départements géographiques et supervisera le processus électoral qui s'échelonne sur une période de 4 à 6 mois.
M. Huntley a justifié la présence des observateurs au début du mois d'août par la nécessité de vérifier si la machine électorale peut fonctionner normalement. " Les observateurs pourront ainsi donner l'assurance aux électeurs que le système peut fonctionner convenablement", insiste M. Huntley.
M. Seitenfus et Huntley ont émis le vœux que les prochaines joutes soient "les plus transparentes, les plus démocratiques et les plus inclusives, les plus pacifiques et les plus participatives possibles". Interrogé sur le refus de certains dirigeants de partis politiques de participer aux prochaines élections, M. Seitenfus a fait valoir que l'OEA entend respecter les choix des acteurs. Les chefs de file des partis doivent assumer leurs responsabilité, insiste t-il.
Outre l'OEA et la Caricom, plusieurs autres représentants de la communauté internationale ont réitéré leur appui à la tenue d'élections en vue de renouveler la chambre des députés et 1/3 du sénat.
LLM / Radio Métropole Haïti.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=18056
Une question:
Qui va financer la mission de ces 193 observateurs?
Le Premier Ministre fait état de désaccords avec la Banque Mondiale
Le Premier Ministre Jean Max Bellerive affiche sa détermination à aller vite en besogne. Il veut éviter les procédures bureaucratiques qui font traîner les projets auprès des institutions financières internationales. En marge de sa rencontre avec le commissaire européen, Michel Barnier, le co-président de la Commission Intérimaire pour la Reconstruction d'Haïti (CIRH) a fait état des premiers désaccords avec la Banque Mondiale en ce qui concerne la gestion des fonds de la reconstruction. Le chef du gouvernement est opposé au versement d'importantes commissions à la Banque Mondiale. Il estime que la situation d'Haïti ne peut être considérée comme ordinaire. Le chef du gouvernement n'a pas voulu indiquer le taux de la commission réclamé par la Banque Mondiale.
M. Bellerive est agacé par le comportement des responsables de la Banque Mondiale tout en admettant la nécessité de verser un montant raisonnable à la firme chargée d'administrer les fonds alloués par les donateurs.
Dans le même temps, le Premier Ministre haïtien espère qu'il y aura des procédures célères afin que les projets puissent être concrétisés dans le meilleur délai. Il refuse que les projets sélectionnés par la Commission soient l'objet de nouvelles études de la part des techniciens de la Banque Mondiale. Les deux co-présidents de la CIRH ont signifié récemment leur refus aux dirigeants de la Banque Mondiale.
Afin de trouver une entente sur la gestion des fonds le vice président de la Banque Mondiale effectuera la semaine prochaine une visite en Haïti.
Le Premier Ministre a fait valoir que la Commission est à l'œuvre même si la deuxième rencontre a été reportée au 17 août. Il révèle que des séances de travail avec les membres haïtiens ont eu lieu au cours des dernières semaines. Il assure que les co-présidents et le directeur général ont adopté des dispositions conformes aux règlements de l'institution en attendant l'approbation des principaux projets par les 26 membres de la commission.
LLM / Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=18055
M. Bellerive est agacé par le comportement des responsables de la Banque Mondiale tout en admettant la nécessité de verser un montant raisonnable à la firme chargée d'administrer les fonds alloués par les donateurs.
Dans le même temps, le Premier Ministre haïtien espère qu'il y aura des procédures célères afin que les projets puissent être concrétisés dans le meilleur délai. Il refuse que les projets sélectionnés par la Commission soient l'objet de nouvelles études de la part des techniciens de la Banque Mondiale. Les deux co-présidents de la CIRH ont signifié récemment leur refus aux dirigeants de la Banque Mondiale.
Afin de trouver une entente sur la gestion des fonds le vice président de la Banque Mondiale effectuera la semaine prochaine une visite en Haïti.
Le Premier Ministre a fait valoir que la Commission est à l'œuvre même si la deuxième rencontre a été reportée au 17 août. Il révèle que des séances de travail avec les membres haïtiens ont eu lieu au cours des dernières semaines. Il assure que les co-présidents et le directeur général ont adopté des dispositions conformes aux règlements de l'institution en attendant l'approbation des principaux projets par les 26 membres de la commission.
LLM / Radio Métropole Haïti
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Le FIDA annonce une augmentation des prêts à Haïti
Les responsables du Fonds international de développement agricole (FIDA) ont annoncé récemment une série de nouveaux dons et prêts estimés a 48 millions de dollars, qui visent à créer des emplois et garantir la sécurité alimentaire en Haïti, et à mettre en place des mécanismes de développement rural s'inscrivant dans la durée en République dominicaine. Le Président du FIDA, M. Kanayo F. Nwanze, effectuera la semaine prochaine des visites en République dominicaine et en Haïti afin de mieux analyser les problèmes auxquels sont confrontés les habitants des campagnes de ces deux pays. M. Nwanze aura des entretiens avec des officiels du gouvernement haïtien dont le président Préval et le Premier Ministre Bellerive avant de visiter un projet d'intensification de la production agricole financé par le FIDA.
Dans le cadre de sa stratégie pour les 5 prochaines années le FIDA prévoit notamment de réaliser des programmes qui amélioreront l'accès au crédit, aux marchés, aux outils et à la formation. Le FIDA, deuxième principal bailleur du secteur agricole et rural, a récemment mis 18 millions de dollars américains à la disposition d'Haïti pour un nouveau projet en phase de conception et 2,5 millions pour un projet de création d'emploi et d'irrigation.
"Nous avons réagi rapidement face à la catastrophe avec un programme d'allégement de la dette et un projet concernant la création d'emplois et les ressources en eau, qui a été récemment approuvé, mais l'ampleur de ce désastre est telle qu'il faut élaborer un plan ambitieux qui ne contribuera pas uniquement à répondre aux besoins immédiats du pays – nourriture, eau, assainissement – mais visera aussi à assurer à Haïti un avenir meilleur dans cinq, 10 et 20 ans", a déclaré M. Nwanze.
LLM / Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=18054
Dans le cadre de sa stratégie pour les 5 prochaines années le FIDA prévoit notamment de réaliser des programmes qui amélioreront l'accès au crédit, aux marchés, aux outils et à la formation. Le FIDA, deuxième principal bailleur du secteur agricole et rural, a récemment mis 18 millions de dollars américains à la disposition d'Haïti pour un nouveau projet en phase de conception et 2,5 millions pour un projet de création d'emploi et d'irrigation.
"Nous avons réagi rapidement face à la catastrophe avec un programme d'allégement de la dette et un projet concernant la création d'emplois et les ressources en eau, qui a été récemment approuvé, mais l'ampleur de ce désastre est telle qu'il faut élaborer un plan ambitieux qui ne contribuera pas uniquement à répondre aux besoins immédiats du pays – nourriture, eau, assainissement – mais visera aussi à assurer à Haïti un avenir meilleur dans cinq, 10 et 20 ans", a déclaré M. Nwanze.
LLM / Radio Métropole Haïti
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Une 4e mission en Haïti pour la faculté de médecine du CHUS
François Gougeon, La Tribune.-
(Sherbrooke) Si les efforts de la communauté internationale en faveur de la reconstruction d'Haïti ne semblent guère paraître, ceux de la faculté de médecine et des sciences de la santé (FMSS) de Sherbrooke progressent sans cesse et portent fruit.
«On ne peut pas abandonner Haïti à son sort. Déjà, avant même le séisme du 12 janvier, la situation de ce pays était catastrophique à tout point de vue. Imaginez maintenant! Alors nous on poursuit nos efforts», clame vivement le chirurgien humaniste Vincent Echavé.
Ce Médecin sans frontière (MSF) «normalement à la retraite» part tôt demain matin vers Haïti avec une équipe de la FMSS pour une quatrième mission d'aide à la formation médicale. Avec le Dr Echavé, il y aura le Dr Marco Sirois, professeur au Département de chirurgie rendu célèbre pour avoir installé avec succès un poumon artificiel sur un patient, le Dr Javier Teijeira, professeur, chirurgien cardiaque et directeur du Bureau des relations internationales de la FMSS et la professeure Louise O'Reilly, de l'École des sciences infirmières.
Le doyen Réjean Hébert est particulièrement heureux de voir la FMSS ainsi élargir son implication, toujours auprès de l'Université de Quisqueya, détruite par le tremblement de terre et où les cours de médecine se poursuivent sous des abris de fortune. Le premier volet du périple d'une semaine porte sur l'enseignement de base de la chirurgie à une quarantaine de futurs médecins de famille et le second sur l'évaluation de la formation sur les maladies infectieuses suivie par les infirmière haïtiennes.
«C'est bien sûr court une semaine mais l'idée n'est pas de former des chirurgiens. C'est de permettre à des médecins généralistes de connaître la base et de mieux intervenir auprès de leurs patients face à différentes pathologies chirurgicales», a résumé le Dr Echavé. Ce sera par exemple la façon de faire des points de suture simples, comment guérir les plaies, comment approcher et soutenir un patient victime de trauma et ainsi de suite.
http://www.cyberpresse.ca/la-tribune/estrie/201007/30/01-4302432-une-4e-mission-en-haiti-pour-la-faculte-de-medecine-du-chus.php
(Sherbrooke) Si les efforts de la communauté internationale en faveur de la reconstruction d'Haïti ne semblent guère paraître, ceux de la faculté de médecine et des sciences de la santé (FMSS) de Sherbrooke progressent sans cesse et portent fruit.
«On ne peut pas abandonner Haïti à son sort. Déjà, avant même le séisme du 12 janvier, la situation de ce pays était catastrophique à tout point de vue. Imaginez maintenant! Alors nous on poursuit nos efforts», clame vivement le chirurgien humaniste Vincent Echavé.
Ce Médecin sans frontière (MSF) «normalement à la retraite» part tôt demain matin vers Haïti avec une équipe de la FMSS pour une quatrième mission d'aide à la formation médicale. Avec le Dr Echavé, il y aura le Dr Marco Sirois, professeur au Département de chirurgie rendu célèbre pour avoir installé avec succès un poumon artificiel sur un patient, le Dr Javier Teijeira, professeur, chirurgien cardiaque et directeur du Bureau des relations internationales de la FMSS et la professeure Louise O'Reilly, de l'École des sciences infirmières.
Le doyen Réjean Hébert est particulièrement heureux de voir la FMSS ainsi élargir son implication, toujours auprès de l'Université de Quisqueya, détruite par le tremblement de terre et où les cours de médecine se poursuivent sous des abris de fortune. Le premier volet du périple d'une semaine porte sur l'enseignement de base de la chirurgie à une quarantaine de futurs médecins de famille et le second sur l'évaluation de la formation sur les maladies infectieuses suivie par les infirmière haïtiennes.
«C'est bien sûr court une semaine mais l'idée n'est pas de former des chirurgiens. C'est de permettre à des médecins généralistes de connaître la base et de mieux intervenir auprès de leurs patients face à différentes pathologies chirurgicales», a résumé le Dr Echavé. Ce sera par exemple la façon de faire des points de suture simples, comment guérir les plaies, comment approcher et soutenir un patient victime de trauma et ainsi de suite.
http://www.cyberpresse.ca/la-tribune/estrie/201007/30/01-4302432-une-4e-mission-en-haiti-pour-la-faculte-de-medecine-du-chus.php
Quatrième mission en Haïti
Claude Plante, La Tribune.- (Sherbrooke) Une quatrième équipe de la faculté de médecine et des sciences de la santé (FMSS) de l'Université de Sherbrooke partira en mission pour Haïti, samedi matin.
"Louise O'Reilly, professeure à l'École des sciences infirmières, Réjean Hébert, doyen de la Faculté de médecine, et Vincent Échavé, chef de mission, ont annoncé la tenue d'une quatrième mission en Haïti."
Avec à sa tête le Dr Vincent Echavé, le groupe s'est donné comme but d'enseigner les principes de base de la chirurgie à une cohorte de finissants en médecine de l'Université de Quisqueya, à Port-au-Prince.
On verra aussi à tisser des liens entre l'École des sciences infirmières de la faculté sherbrookoise avec l'université haïtienne, a on annoncé en conférence de presse jeudi avant-midi le doyen de la FMSS, Réjean Hébert.
La mission sera d'une duré d'une semaine. L'équipe compte aussi Louise O'Reilly, professeure à l'École des sciences infirmières, Marco Sirois, professeur du département de chirurgie, et Javier Teijeira, directeur du Bureau des relations internationales de la FMSS.
Dans les jours ayant suivi le tremblement de terre en Haïti, en janvier, une première délégation médicale avait été formée par la faculté de médecine de l'Université de Sherbrooke. L'équipe sherbrookoise s'était envolée pour Haïti, et ce, même si les Nations unies n'ont pas autorisé le Canada à envoyer des équipes médicales.
Deux autres délégations de la FMSS de l'Université de Sherbrooke ont été prêter main forte au peuple haïtien depuis.
http://www.cyberpresse.ca/la-tribune/sherbrooke/201007/29/01-4302288-quatrieme-mission-en-haiti.php
"Louise O'Reilly, professeure à l'École des sciences infirmières, Réjean Hébert, doyen de la Faculté de médecine, et Vincent Échavé, chef de mission, ont annoncé la tenue d'une quatrième mission en Haïti."
Avec à sa tête le Dr Vincent Echavé, le groupe s'est donné comme but d'enseigner les principes de base de la chirurgie à une cohorte de finissants en médecine de l'Université de Quisqueya, à Port-au-Prince.
On verra aussi à tisser des liens entre l'École des sciences infirmières de la faculté sherbrookoise avec l'université haïtienne, a on annoncé en conférence de presse jeudi avant-midi le doyen de la FMSS, Réjean Hébert.
La mission sera d'une duré d'une semaine. L'équipe compte aussi Louise O'Reilly, professeure à l'École des sciences infirmières, Marco Sirois, professeur du département de chirurgie, et Javier Teijeira, directeur du Bureau des relations internationales de la FMSS.
Dans les jours ayant suivi le tremblement de terre en Haïti, en janvier, une première délégation médicale avait été formée par la faculté de médecine de l'Université de Sherbrooke. L'équipe sherbrookoise s'était envolée pour Haïti, et ce, même si les Nations unies n'ont pas autorisé le Canada à envoyer des équipes médicales.
Deux autres délégations de la FMSS de l'Université de Sherbrooke ont été prêter main forte au peuple haïtien depuis.
http://www.cyberpresse.ca/la-tribune/sherbrooke/201007/29/01-4302288-quatrieme-mission-en-haiti.php
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