Joseph Manès Louis a été installé hier dans ses fonctions de nouveau chef du parquet de Port-au-Prince par le ministre de la justice, René Magloire.
Dans son discours de circonstance M. Magloire a mis l’accent sur la collaboration qui doit exister entre le parquet et la police judiciaire, deux maillons de la chaîne pénale. " Toute incompréhension du rôle de l’un par l’autre amène des difficultés et entraîne un dysfonctionnement de l’appareil judiciaire", ajoute t-il.
Rappelant que toute dysfonctionnement de l’appareil judiciaire est profitable aux criminels, M. Magloire annonce la création d’un programme de formation conjointe pour les parquetiers et les agents de la police judiciaire. C’est la lutte contre l’impunité qui doit être au cœur des activités du parquet ", dit-il mettant l’accent sur la lutte contre le kidnapping, le trafic de la drogue, le blanchiment d’argent, la corruption et la détention préventive prolongée.
S’adressant au nouveau chef du parquet le ministre de la justice a fait remarquer qu’aujourd’hui la justice n’arrive pas à fonctionner de manière sereine, saine et équitable. Selon le ministre de la justice, le chef du parquet doit œuvrer afin que les mineurs, les femmes victimes de violence et les démunis aient également accès à la justice. " Le parquet doit rester un lieu accueillant pour les citoyens en quête de justice ", dit-il espérant une harmonie dans les relations entre le parquet et la police judiciaire.
Le nouveau commissaire du gouvernement, Joseph Manès Louis, entend poursuivre l’action de Claudy Gassant à qui il a rendu hommage. " Il sera notre modèle ", lance t-il soulignant que M. Gassant a " révolutionné le système judiciaire haïtien en relevant l’image du parquet".
Joseph Manès Louis assure que la machine de la poursuite pénale ne va pas changer de direction se déclarant prêt à combattre la corruption, le kidnapping, le trafic de la drogue et la détention préventive prolongée. Le juge Manès soutient que la police doit jouer son rôle et sera au service de la justice. Dans ce contexte il confirme que le mandat d’amener émis contre le commissaire municipal, Frantz Georges, sera exécuté sans aucune forme de procès.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13988
HRC Commente :
Nous avons mis en surbrillance les expressions qui dans le contexte haïtien risque d’entretenir la polémique entre les autorités policières et judiciaires.
Avant de dire quoique ce soit nous voulons laisser au nouveau chef du parquet le soin de faire ses preuves mais il faut éviter à tout prix que le conflit reprenne avec des petites déclarations ambiguës
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
mercredi 13 août 2008
Michèle Pierre Louis rencontre les associations patronales
Une source proche des négociations révèle que la séance de ratification de la déclaration de politique générale ne devrait pas avoir lieu avant le 15 août. Nombre d’élus se retrouvent dans leurs circonscriptions à cette période de fêtes champêtres, tandis que le premier ministre ratifié poursuit les consultations avec les représentants des différents secteurs de la société.
Hier lundi, Michèle Pierre Louis s’est entretenue avec des représentants d’associations patronales dans le cadre d’une politique d’ouverture.
Une rencontre cordiale selon le président de la Chambre Franco haïtienne de Commerce, Gregory Brandt, qui affirme que les perspectives de relance de l’économie ont été débattues. En ce qui a trait aux investissements, l’homme d’affaire révèle que des projets de loi, tel la loi sur le système bancaire, sont en souffrance au parlement. " Nous souhaitons la définition d’un calendrier avec les élus", dit-il faisant valoir que les nouvelles législations favoriseront le développement économique du pays.
Vendredi dernier, Michèle Pierre Louis s’était entretenue avec plus d’une centaine de représentants d’organisations populaires. Une rencontre qui a permis aux participants de réaliser des échanges même si aucune promesse n’a été faite par le premier ministre ratifié.
Par ailleurs, vendredi, le chef de l’état avait rencontré les membres du groupe Union des Parlementaires pour le Développement National (UPDN) dans le cadre du processus de négociation visant la formation d’un nouveau gouvernement.Le député David Geneste révèle que des points tels la rentrée scolaire, le renouvellement du tiers du sénat, la loi sur le budget et la saison cyclonique ont été abordés lors de cette rencontre. Le député des Cayes, se prononce pour la formation d’un gouvernement de coalition avec un partage de responsabilité.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13985
Hier lundi, Michèle Pierre Louis s’est entretenue avec des représentants d’associations patronales dans le cadre d’une politique d’ouverture.
Une rencontre cordiale selon le président de la Chambre Franco haïtienne de Commerce, Gregory Brandt, qui affirme que les perspectives de relance de l’économie ont été débattues. En ce qui a trait aux investissements, l’homme d’affaire révèle que des projets de loi, tel la loi sur le système bancaire, sont en souffrance au parlement. " Nous souhaitons la définition d’un calendrier avec les élus", dit-il faisant valoir que les nouvelles législations favoriseront le développement économique du pays.
Vendredi dernier, Michèle Pierre Louis s’était entretenue avec plus d’une centaine de représentants d’organisations populaires. Une rencontre qui a permis aux participants de réaliser des échanges même si aucune promesse n’a été faite par le premier ministre ratifié.
Par ailleurs, vendredi, le chef de l’état avait rencontré les membres du groupe Union des Parlementaires pour le Développement National (UPDN) dans le cadre du processus de négociation visant la formation d’un nouveau gouvernement.Le député David Geneste révèle que des points tels la rentrée scolaire, le renouvellement du tiers du sénat, la loi sur le budget et la saison cyclonique ont été abordés lors de cette rencontre. Le député des Cayes, se prononce pour la formation d’un gouvernement de coalition avec un partage de responsabilité.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13985
L’organisation des élections est une priorité selon Rosny Desroches Le directeur de l’Initiative de la Société Civile (ISC), Rosny Desroches, croit que la crise actuelle est le résultat du refus du chef de l’état d’organiser les élections sénatoriales partielles en 2007. " Aujourd’hui le sénat compte 18 au lieu de 30 membres ", dit-il rappelant qu’il faut 16 votes pour ratifier la déclaration de politique générale du premier ministre.
Selon M. Desroches les citoyens paient un lourd tribut en raison de la persistance de la crise. " Gouverner c’est prévoir", lance M. Desroches rappelant que le gouvernement doit toujours s’assurer de l’appui d’une majorité parlementaire. Faisant remarquer que les députés de la Plateforme Lespwa semblent être attaché au premier ministre démissionnaire plutôt qu’au chef de l’état, M. Desroches signale que l’impasse politique conduit à une détérioration de la situation socioéconomique du pays.
Le directeur de l’ISC souligne que la tenue des élections est aujourd’hui un impératif. " En novembre au plus tard les élections doivent avoir lieu", dit-il craignant que des sénateurs fassent du chantage à chaque grande décision.
M. Desroches soutient que techniquement les élections peuvent être organisées en novembre 2008 faisant valoir que les conseillers électoraux avaient prévu des plusieurs scénarios pour les joutes. " Il n’y a qu’un problème de budget pour le lancement du processus électoral", déclare M. Desroches qui dénonce l’insouciance des décideurs.
Intervenant à la rubrique " Invité du jour" de radio Métropole, M. Desroches a indiqué que le pays pourrait se diriger vers une catastrophe si les élections ne sont pas organisées à temps. " Tous les secteurs doivent mettre la pression sur les autorités pour qu’elles ne s’éloignent pas du cadre constitutionnel", ajoute t-il.
Par ailleurs, M. Desroches se prononce pour l’intégration des partis politiques dans le gouvernement en tenant compte de la configuration au parlement. " Le pacte de gouvernabilité est un excellent document qui favoriserait la cohésion au niveau du gouvernement", dit-il appelant à la poursuite des négociations.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13984
HRV commente :
Carrément décevant cette intervention de monsieur Desroches qui priorise et parle de l’urgence des élections sénatoriales partielles aujourd’hui quand l’actualité et l’urgence politique tournent autour des errements de la classe politique dans sa totalité et des législateurs en particulier face à la formation d’un gouvernement dans un pays géré depuis quatre mois par un gouvernement renvoyé.
Si on doit suivre la marche des idées de Monsieur Desroches, il faudra attendre les élections qui seraient réalisées en novembre, élire les sénateurs pour régler le problème du quorum sénatorial et donc obtenir la ratification du premier ministre.
Non, il ne l’a pas dit de cette façon, mais je ne vois pas comment on peut aujourd’hui évoquer autre chose que l’impasse dans lequel se trouve la formation d’un gouvernement du principalement à une mauvaise compréhension des attributions constitutionnelles des parlementaires.
Il faudra surement rappeler à Monsieur Desroches que la réalisation des élections s’appuie sur un budget de plusieurs millions de dollars que devra débourser une communauté internationale plus intéressée – avec raison- par l’issue favorable du projet Michel Pierre-Louis Premier Ministre que de renforcer cette espèce de bande d’incontrôlables !
Selon M. Desroches les citoyens paient un lourd tribut en raison de la persistance de la crise. " Gouverner c’est prévoir", lance M. Desroches rappelant que le gouvernement doit toujours s’assurer de l’appui d’une majorité parlementaire. Faisant remarquer que les députés de la Plateforme Lespwa semblent être attaché au premier ministre démissionnaire plutôt qu’au chef de l’état, M. Desroches signale que l’impasse politique conduit à une détérioration de la situation socioéconomique du pays.
Le directeur de l’ISC souligne que la tenue des élections est aujourd’hui un impératif. " En novembre au plus tard les élections doivent avoir lieu", dit-il craignant que des sénateurs fassent du chantage à chaque grande décision.
M. Desroches soutient que techniquement les élections peuvent être organisées en novembre 2008 faisant valoir que les conseillers électoraux avaient prévu des plusieurs scénarios pour les joutes. " Il n’y a qu’un problème de budget pour le lancement du processus électoral", déclare M. Desroches qui dénonce l’insouciance des décideurs.
Intervenant à la rubrique " Invité du jour" de radio Métropole, M. Desroches a indiqué que le pays pourrait se diriger vers une catastrophe si les élections ne sont pas organisées à temps. " Tous les secteurs doivent mettre la pression sur les autorités pour qu’elles ne s’éloignent pas du cadre constitutionnel", ajoute t-il.
Par ailleurs, M. Desroches se prononce pour l’intégration des partis politiques dans le gouvernement en tenant compte de la configuration au parlement. " Le pacte de gouvernabilité est un excellent document qui favoriserait la cohésion au niveau du gouvernement", dit-il appelant à la poursuite des négociations.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13984
HRV commente :
Carrément décevant cette intervention de monsieur Desroches qui priorise et parle de l’urgence des élections sénatoriales partielles aujourd’hui quand l’actualité et l’urgence politique tournent autour des errements de la classe politique dans sa totalité et des législateurs en particulier face à la formation d’un gouvernement dans un pays géré depuis quatre mois par un gouvernement renvoyé.
Si on doit suivre la marche des idées de Monsieur Desroches, il faudra attendre les élections qui seraient réalisées en novembre, élire les sénateurs pour régler le problème du quorum sénatorial et donc obtenir la ratification du premier ministre.
Non, il ne l’a pas dit de cette façon, mais je ne vois pas comment on peut aujourd’hui évoquer autre chose que l’impasse dans lequel se trouve la formation d’un gouvernement du principalement à une mauvaise compréhension des attributions constitutionnelles des parlementaires.
Il faudra surement rappeler à Monsieur Desroches que la réalisation des élections s’appuie sur un budget de plusieurs millions de dollars que devra débourser une communauté internationale plus intéressée – avec raison- par l’issue favorable du projet Michel Pierre-Louis Premier Ministre que de renforcer cette espèce de bande d’incontrôlables !
Les corps de 11 boat people haïtiens inhumés aux Bahamas
Les circonstances de cette nouvelle tragédie n’ont pu être établies, selon l’ambassadeur d’Haïti à Nassau, Louis Harold Joseph
Mardi 12 août 2008,
Radio Kiskeya
Les corps non réclamés par leurs familles de 11 boat people haïtiens ont été inhumés lundi au cimetière Cowpen Road dans le sud des Bahamas avec l’autorisation des responsables de la mission diplomatique haïtienne à Nassau, rapporte le quotidien local The Nassau Guardian.
L’ambassadeur d’Haïti dans l’archipel, Louis Harold Joseph, a indiqué que la police bahaméenne l’avait informé jeudi dernier que les cadavres de ces clandestins ayant péri noyés devaient être mis en terre immédiatement. Dans un entretien téléphonique au journal, le diplomate a affirmé avoir compris l’urgence de la situation, car les corps étaient état de décomposition.
Harold Joseph précise avoir pris part à la cérémonie funèbre aux côtés d’un officiel de l’ambassade, René Desronvil, d’un homme d’affaires haïtien vivant aux Bahamas, Obert Dieudonné. Un autre compatriote, le père Roland Vilfort, officiait en la circonstance.
Les onze hommes, dont l’identité n’a pu être établie, sont décédés la semaine dernière dans des conditions non élucidées. Leurs cadavres flottant sur les eaux avaient été retrouvés près de l’île de New Providence.
Remerciant le gouvernement des Bahamas, en particulier le ministère des affaires étrangères, pour sa contribution aux funérailles des haïtiens, l’ambassadeur Louis Harold Joseph a souligné que "chaque vie est importante et il est douloureux de voir des gens perdre leur vie dans un incident pareil". Il a estimé que le gouvernement de Port-au-Prince travaillait en vue de porter les haïtiens à ne plus s’expatrier massivement en créant des conditions politiques et économiques susceptibles d’améliorer leur situation.
Le 28 juillet, environ 300 boat people haïtiens, 231 hommes et 64 femmes, avaient été interceptés par les Forces de défense royale des Bahamas au moment où ils tentaient d’atteindre la terre ferme.
En avril dernier, des clandestins haïtiens avaient été victimes d’une grande tragédie. 14 corps avaient été repêchés dans les eaux du chapelet d’îles. Cependant, plusieurs témoignages laissaient croire que plus de 20 personnes avaient péri dans ce naufrage.
Faute de pouvoir entrer directement en Floride, les boat people haïtiens se rendent régulièrement aux Bahamas où vit une importante communauté haïtienne, mais sans aucune visibilité sociale. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5215
HRV commente :
Voilà le tableau du quotidien des haïtiens non-politiciens, non-parlementaires tandis que nos LEGISLATEURS profitent des largesses de notre démocratie prête à porter et s’arrogent le droit de bloquer catégoriquement le pays.Nous applaudissons le silence des médias et la mansuétude des citoyens qui se laissent mener par leurs élus. Peut-être, quelqu’un devrait rappeler à ces élus que leur mandat n’était pas un chèque en blanc.
Mardi 12 août 2008,
Radio Kiskeya
Les corps non réclamés par leurs familles de 11 boat people haïtiens ont été inhumés lundi au cimetière Cowpen Road dans le sud des Bahamas avec l’autorisation des responsables de la mission diplomatique haïtienne à Nassau, rapporte le quotidien local The Nassau Guardian.
L’ambassadeur d’Haïti dans l’archipel, Louis Harold Joseph, a indiqué que la police bahaméenne l’avait informé jeudi dernier que les cadavres de ces clandestins ayant péri noyés devaient être mis en terre immédiatement. Dans un entretien téléphonique au journal, le diplomate a affirmé avoir compris l’urgence de la situation, car les corps étaient état de décomposition.
Harold Joseph précise avoir pris part à la cérémonie funèbre aux côtés d’un officiel de l’ambassade, René Desronvil, d’un homme d’affaires haïtien vivant aux Bahamas, Obert Dieudonné. Un autre compatriote, le père Roland Vilfort, officiait en la circonstance.
Les onze hommes, dont l’identité n’a pu être établie, sont décédés la semaine dernière dans des conditions non élucidées. Leurs cadavres flottant sur les eaux avaient été retrouvés près de l’île de New Providence.
Remerciant le gouvernement des Bahamas, en particulier le ministère des affaires étrangères, pour sa contribution aux funérailles des haïtiens, l’ambassadeur Louis Harold Joseph a souligné que "chaque vie est importante et il est douloureux de voir des gens perdre leur vie dans un incident pareil". Il a estimé que le gouvernement de Port-au-Prince travaillait en vue de porter les haïtiens à ne plus s’expatrier massivement en créant des conditions politiques et économiques susceptibles d’améliorer leur situation.
Le 28 juillet, environ 300 boat people haïtiens, 231 hommes et 64 femmes, avaient été interceptés par les Forces de défense royale des Bahamas au moment où ils tentaient d’atteindre la terre ferme.
En avril dernier, des clandestins haïtiens avaient été victimes d’une grande tragédie. 14 corps avaient été repêchés dans les eaux du chapelet d’îles. Cependant, plusieurs témoignages laissaient croire que plus de 20 personnes avaient péri dans ce naufrage.
Faute de pouvoir entrer directement en Floride, les boat people haïtiens se rendent régulièrement aux Bahamas où vit une importante communauté haïtienne, mais sans aucune visibilité sociale. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5215
HRV commente :
Voilà le tableau du quotidien des haïtiens non-politiciens, non-parlementaires tandis que nos LEGISLATEURS profitent des largesses de notre démocratie prête à porter et s’arrogent le droit de bloquer catégoriquement le pays.Nous applaudissons le silence des médias et la mansuétude des citoyens qui se laissent mener par leurs élus. Peut-être, quelqu’un devrait rappeler à ces élus que leur mandat n’était pas un chèque en blanc.
Le sénateur Judnel Jean conditionne son vote à Mme Pierre Louis au retour au Sénat de Rudolph Boulos (Complètement fou ce sénateur!!! HRV)
Le sénateur Anacacis demande de ramener le quorum du Grand Corps à 10
mardi 12 août 2008,
Radio Kiskeya
Le sénateur Judnel Jean du Nord-Est, issu de la Fusion des Sociaux-Démocrates Haïtiens, conditionne désormais son vote de la déclaration de la politique générale du premier ministre ratifié, Michèle Duvivier Pierre Louis, au retour au Parlement de son collègue de parti, Rudolph Boulos, injustement renvoyé, selon lui.
L’exclusion de Boulos sur la base de sa « prétendue » nationalité étrangère, a été une « décision émotionnelle et irrationnelle », a soutenu lundi Judnel Jean. Ajoutant que sa position ne reflète pas nécessairement celle de son parti, le sénateur s’est plutôt référé au nombre important de citoyens qui, lors des élections de 2006, ont fait choix de lui et de Boulos.
Du fait qu’il faudra 16 voix au Sénat (qui compte 18 sénateurs) pour l’approbation de la politique générale du premier ministre ratifié Michèle Duvivier Pierre Louis, chaque vote particulier devient l’objet de grand marchandage.
Le sénateur Jean Hector Anacacis (Ouest, LESPWA), a pour sa part exigé lundi que le quorum du Sénat soit ramené à 10 vu la réduction de fait de l’effectif du Grand Corps. Il sollicite une séance spéciale du Sénat à ce sujet. A défaut par le président du Sénat d’y souscrire, il faudrait, dit-il, que le chef de l’Etat entreprenne auprès de lui une démarche formelle à ce sujet, conformément aux prérogatives que lui accorde l’article 136 de la Constitution relatif au fonctionnement normal des institutions.
Anacacis a enfin critiqué la démarche de son collègue issu de Lavalas (parti de l’ancien président Aristide) Roudy Hérivaux consistant à soumettre à Mme Pierre Louis 3 noms de personnalités destinées à devenir membres du prochain gouvernement. « La base de Lavalas avec laquelle je suis en contact n’a pas encore pris une telle option », a déclaré Anacacis.
Il est rejoint dans cette position par le député Lavalas Jonas Coffy qui a fustigé lundi Roudy Hériveaux. Il n’a aucun mandat pour négocier au nom du parti de Jean Bertrand Aristide, cette mission ayant été plutôt confiée à l’ancien député Yves Cristallin, a-t-il précisé.
Par ailleurs, Fanmi Lavalas ne serait pas intéressé à faire partie du prochain gouvernement « Zago loraj » de Mme Pierre Louis, selon le député.
Intervenant également dans le débat, la sénatrice Céméphise Gilles, a exprimé ses préoccupations face à la lenteur des négociations politiques devant aboutir à la formation du prochain gouvernement. L’élue de LESPWA attire l’attention des acteurs politiques sur la précarité de la situation socio-économique du peuple haïtien. [jmd/RK]
HRV commente :
Nous sommes conscients qu’il peut être assez ennuyeux de lire ces nouvelles qui démontrent combien nous sommes carrément réduits et peu doués intellectuellement en Haïti. Surtout dans le domaine de la politique. C’est un supplice pour ceux-là qui n’ont rien à foutre de la politique. Mais on ne peut pas vouloir s’intéresser à Haïti sans s’intéresser au monde de la politique qui est en effet la source de toutes les déboires du pays.
C’est illusoire de penser pouvoir passer outre l’administration centrale pour apporter des solution fractionnées à des problèmes globaux dont la solution ne dépend que du gouvernement central.
La PAM pourra dépenser pendant des années des sommes astronomiques pour distribuer de la nourriture « sinistrée » aux gens de Cité Soleil. Le problème de la faim ne sera pas résolu si le gouvernement central ne met pas en place un projet sérieux pour augmenter la production agricole.
On pourra crier sur tous es toits du monde la situation proche de l’esclavage que vivent les haïtiens en République Dominicaine. Si le gouvernement central ne mène pas une politique qui améliore la situation économique des haïtiens, ils continueront à voir dans l’émigration leur seule porte de sortie. Il est beaucoup plus facile de traverser la frontière que de braver la mer dans des embarcations de fortune.
Donc tout le problème du pays réside dans la gestion des affaires de l’état. Delà, il faut surveiller l’actualité politique du pays.
Depuis quatre mois Haïti attend un premier ministre. Le choix de Madame Pierre Louis a été enfin ratifié. Elle se trouve dans le starting bloc. Le parlement menace de ne pas ratifier sa politique générale si certaines conditions ne sont pas remplies : Inclusion (conditionnelle) des 19 partis au sein d’un gouvernement composé de 18 ministres etc.
Si la ratification de la politique générale de Madame Pierre Louis dépend désormais et exclusivement du bon vouloir du pouvoir législatif, ce corps est loin de montrer une certaine cohésion dans le cadre de l’utilisation de ses attributions constitutionnelles. En fait, le pouvoir législatif que ce soit au niveau su Sénat ou au niveau de la chambre des députés est complètement désagrégé à un moment ou le pays l’attend. Maintenant les exigences ne sont que des caprices d’individus complètement en dehors de l’importance des enjeux.
Voici donc des déclarations comme preuves de l’attitude inconséquente des parlementaires haïtiens :
Un sénateur menace de démissionner en vue d’une issue à la crise gouvernementale
Par WSF le August 12th, 2008
Le Sénateur Yvon Buissereth (Sud/Lavalas) se dit prêt à abandonner son siège afin de permettre au Premier ministre ratifié, Michèle Duvivier Pierre-Louis, de gouverner. Le parlementaire affirme que plusieurs de ses “alliés” au Sénat sont disposés à lui emboiter le pas.
Une telle décision fragiliserait davantage le quorum au niveau de la Chambre haute comptant aujourd’hui 18 membres. Il faut la présence d’au moins 16 sénateurs pour que le Grand Corps puisse se réunir et décider valablement.
En cas de démission d’au moins trois sénateurs, le Sénat sera tout bonnement caduc. Selon ce scénario, le Chef de Gouvernement ratifié accéderait à la Primature (Siège du Premier ministre) sans l’approbation de son programme de gouvernement par le Parlement.
Les sénateurs qui s’opposent à la ratification de la déclaration de politique générale de Mme Pierre-Louis travaillent au détriment du pays, a déclaré Yvon Buissereth soulignant que son départ ainsi que celui de ses alliés de la Chambre haute permettra d’éviter une explosion sociale.
Le parlementaire menace de se démettre de ses fonctions alors que la situation se corse de plus en plus au Sénat de la République. Le Sénateur Judnel Jean (Fusion/Nord-est) conditionne son vote à Michèle Pierre-Louis au retour de son collègue Roudolph Boulos écarté de la Chambre haute en raison de sa nationalité américaine.
Le sénateur Anacacis Jean Hector (Lespwa/Ouest) a proposé, lundi, que le quorum soit réduit à 10, soit la majorité absolue des membres siégeant actuellement au Grand Corps. [wsf/rv2000]
http://www.radiovision2000haiti.net/?p=150
Le sénateur Anacacis demande de ramener le quorum du Grand Corps à 10
mardi 12 août 2008,
Radio Kiskeya
Le sénateur Judnel Jean du Nord-Est, issu de la Fusion des Sociaux-Démocrates Haïtiens, conditionne désormais son vote de la déclaration de la politique générale du premier ministre ratifié, Michèle Duvivier Pierre Louis, au retour au Parlement de son collègue de parti, Rudolph Boulos, injustement renvoyé, selon lui.
L’exclusion de Boulos sur la base de sa « prétendue » nationalité étrangère, a été une « décision émotionnelle et irrationnelle », a soutenu lundi Judnel Jean. Ajoutant que sa position ne reflète pas nécessairement celle de son parti, le sénateur s’est plutôt référé au nombre important de citoyens qui, lors des élections de 2006, ont fait choix de lui et de Boulos.
Du fait qu’il faudra 16 voix au Sénat (qui compte 18 sénateurs) pour l’approbation de la politique générale du premier ministre ratifié Michèle Duvivier Pierre Louis, chaque vote particulier devient l’objet de grand marchandage.
Le sénateur Jean Hector Anacacis (Ouest, LESPWA), a pour sa part exigé lundi que le quorum du Sénat soit ramené à 10 vu la réduction de fait de l’effectif du Grand Corps. Il sollicite une séance spéciale du Sénat à ce sujet. A défaut par le président du Sénat d’y souscrire, il faudrait, dit-il, que le chef de l’Etat entreprenne auprès de lui une démarche formelle à ce sujet, conformément aux prérogatives que lui accorde l’article 136 de la Constitution relatif au fonctionnement normal des institutions.
Anacacis a enfin critiqué la démarche de son collègue issu de Lavalas (parti de l’ancien président Aristide) Roudy Hérivaux consistant à soumettre à Mme Pierre Louis 3 noms de personnalités destinées à devenir membres du prochain gouvernement. « La base de Lavalas avec laquelle je suis en contact n’a pas encore pris une telle option », a déclaré Anacacis.
Il est rejoint dans cette position par le député Lavalas Jonas Coffy qui a fustigé lundi Roudy Hériveaux. Il n’a aucun mandat pour négocier au nom du parti de Jean Bertrand Aristide, cette mission ayant été plutôt confiée à l’ancien député Yves Cristallin, a-t-il précisé.
Par ailleurs, Fanmi Lavalas ne serait pas intéressé à faire partie du prochain gouvernement « Zago loraj » de Mme Pierre Louis, selon le député.
Intervenant également dans le débat, la sénatrice Céméphise Gilles, a exprimé ses préoccupations face à la lenteur des négociations politiques devant aboutir à la formation du prochain gouvernement. L’élue de LESPWA attire l’attention des acteurs politiques sur la précarité de la situation socio-économique du peuple haïtien. [jmd/RK]
HRV commente :
Nous sommes conscients qu’il peut être assez ennuyeux de lire ces nouvelles qui démontrent combien nous sommes carrément réduits et peu doués intellectuellement en Haïti. Surtout dans le domaine de la politique. C’est un supplice pour ceux-là qui n’ont rien à foutre de la politique. Mais on ne peut pas vouloir s’intéresser à Haïti sans s’intéresser au monde de la politique qui est en effet la source de toutes les déboires du pays.
C’est illusoire de penser pouvoir passer outre l’administration centrale pour apporter des solution fractionnées à des problèmes globaux dont la solution ne dépend que du gouvernement central.
La PAM pourra dépenser pendant des années des sommes astronomiques pour distribuer de la nourriture « sinistrée » aux gens de Cité Soleil. Le problème de la faim ne sera pas résolu si le gouvernement central ne met pas en place un projet sérieux pour augmenter la production agricole.
On pourra crier sur tous es toits du monde la situation proche de l’esclavage que vivent les haïtiens en République Dominicaine. Si le gouvernement central ne mène pas une politique qui améliore la situation économique des haïtiens, ils continueront à voir dans l’émigration leur seule porte de sortie. Il est beaucoup plus facile de traverser la frontière que de braver la mer dans des embarcations de fortune.
Donc tout le problème du pays réside dans la gestion des affaires de l’état. Delà, il faut surveiller l’actualité politique du pays.
Depuis quatre mois Haïti attend un premier ministre. Le choix de Madame Pierre Louis a été enfin ratifié. Elle se trouve dans le starting bloc. Le parlement menace de ne pas ratifier sa politique générale si certaines conditions ne sont pas remplies : Inclusion (conditionnelle) des 19 partis au sein d’un gouvernement composé de 18 ministres etc.
Si la ratification de la politique générale de Madame Pierre Louis dépend désormais et exclusivement du bon vouloir du pouvoir législatif, ce corps est loin de montrer une certaine cohésion dans le cadre de l’utilisation de ses attributions constitutionnelles. En fait, le pouvoir législatif que ce soit au niveau su Sénat ou au niveau de la chambre des députés est complètement désagrégé à un moment ou le pays l’attend. Maintenant les exigences ne sont que des caprices d’individus complètement en dehors de l’importance des enjeux.
Voici donc des déclarations comme preuves de l’attitude inconséquente des parlementaires haïtiens :
Un sénateur menace de démissionner en vue d’une issue à la crise gouvernementale
Par WSF le August 12th, 2008
Le Sénateur Yvon Buissereth (Sud/Lavalas) se dit prêt à abandonner son siège afin de permettre au Premier ministre ratifié, Michèle Duvivier Pierre-Louis, de gouverner. Le parlementaire affirme que plusieurs de ses “alliés” au Sénat sont disposés à lui emboiter le pas.
Une telle décision fragiliserait davantage le quorum au niveau de la Chambre haute comptant aujourd’hui 18 membres. Il faut la présence d’au moins 16 sénateurs pour que le Grand Corps puisse se réunir et décider valablement.
En cas de démission d’au moins trois sénateurs, le Sénat sera tout bonnement caduc. Selon ce scénario, le Chef de Gouvernement ratifié accéderait à la Primature (Siège du Premier ministre) sans l’approbation de son programme de gouvernement par le Parlement.
Les sénateurs qui s’opposent à la ratification de la déclaration de politique générale de Mme Pierre-Louis travaillent au détriment du pays, a déclaré Yvon Buissereth soulignant que son départ ainsi que celui de ses alliés de la Chambre haute permettra d’éviter une explosion sociale.
Le parlementaire menace de se démettre de ses fonctions alors que la situation se corse de plus en plus au Sénat de la République. Le Sénateur Judnel Jean (Fusion/Nord-est) conditionne son vote à Michèle Pierre-Louis au retour de son collègue Roudolph Boulos écarté de la Chambre haute en raison de sa nationalité américaine.
Le sénateur Anacacis Jean Hector (Lespwa/Ouest) a proposé, lundi, que le quorum soit réduit à 10, soit la majorité absolue des membres siégeant actuellement au Grand Corps. [wsf/rv2000]
http://www.radiovision2000haiti.net/?p=150
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