L’organisation des élections est une priorité selon Rosny Desroches Le directeur de l’Initiative de la Société Civile (ISC), Rosny Desroches, croit que la crise actuelle est le résultat du refus du chef de l’état d’organiser les élections sénatoriales partielles en 2007. " Aujourd’hui le sénat compte 18 au lieu de 30 membres ", dit-il rappelant qu’il faut 16 votes pour ratifier la déclaration de politique générale du premier ministre.
Selon M. Desroches les citoyens paient un lourd tribut en raison de la persistance de la crise. " Gouverner c’est prévoir", lance M. Desroches rappelant que le gouvernement doit toujours s’assurer de l’appui d’une majorité parlementaire. Faisant remarquer que les députés de la Plateforme Lespwa semblent être attaché au premier ministre démissionnaire plutôt qu’au chef de l’état, M. Desroches signale que l’impasse politique conduit à une détérioration de la situation socioéconomique du pays.
Le directeur de l’ISC souligne que la tenue des élections est aujourd’hui un impératif. " En novembre au plus tard les élections doivent avoir lieu", dit-il craignant que des sénateurs fassent du chantage à chaque grande décision.
M. Desroches soutient que techniquement les élections peuvent être organisées en novembre 2008 faisant valoir que les conseillers électoraux avaient prévu des plusieurs scénarios pour les joutes. " Il n’y a qu’un problème de budget pour le lancement du processus électoral", déclare M. Desroches qui dénonce l’insouciance des décideurs.
Intervenant à la rubrique " Invité du jour" de radio Métropole, M. Desroches a indiqué que le pays pourrait se diriger vers une catastrophe si les élections ne sont pas organisées à temps. " Tous les secteurs doivent mettre la pression sur les autorités pour qu’elles ne s’éloignent pas du cadre constitutionnel", ajoute t-il.
Par ailleurs, M. Desroches se prononce pour l’intégration des partis politiques dans le gouvernement en tenant compte de la configuration au parlement. " Le pacte de gouvernabilité est un excellent document qui favoriserait la cohésion au niveau du gouvernement", dit-il appelant à la poursuite des négociations.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13984
HRV commente :
Carrément décevant cette intervention de monsieur Desroches qui priorise et parle de l’urgence des élections sénatoriales partielles aujourd’hui quand l’actualité et l’urgence politique tournent autour des errements de la classe politique dans sa totalité et des législateurs en particulier face à la formation d’un gouvernement dans un pays géré depuis quatre mois par un gouvernement renvoyé.
Si on doit suivre la marche des idées de Monsieur Desroches, il faudra attendre les élections qui seraient réalisées en novembre, élire les sénateurs pour régler le problème du quorum sénatorial et donc obtenir la ratification du premier ministre.
Non, il ne l’a pas dit de cette façon, mais je ne vois pas comment on peut aujourd’hui évoquer autre chose que l’impasse dans lequel se trouve la formation d’un gouvernement du principalement à une mauvaise compréhension des attributions constitutionnelles des parlementaires.
Il faudra surement rappeler à Monsieur Desroches que la réalisation des élections s’appuie sur un budget de plusieurs millions de dollars que devra débourser une communauté internationale plus intéressée – avec raison- par l’issue favorable du projet Michel Pierre-Louis Premier Ministre que de renforcer cette espèce de bande d’incontrôlables !
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
mercredi 13 août 2008
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