Des stars hollywoodiennes et italiennes ainsi que l'ancien sénateur américain, John Edwards, ont participé, hier, à l'inauguration du premier centre de réhabilitation pour enfants atteints de déficiences. Le Centre de Réhabilitation Kay St. Germaine - Maison des Petits Anges, réalisé par l'organisation humanitaire NPFS (Nos Petits Frères et Sœurs), pourra accueillir plus de 5000 enfants en consultation, et assister de façon continue 400 par année.Parmi les acteurs présents à cette cérémonie d'inauguration Madeleine Stowe, Diane Lane, Josh Brolin, l'haïtien Jimmy Jean Louis, Maria Bello, Bryn Mooser, l'italienne, Martina Colombari, Michael Stahl David et le scénariste canadien, Paul Haggis. " C'est clairement une combinaison d'effort et de travail de beaucoup de personnes. Je suis ici juste pour attirer l'attention sur la situation du peuple haïtien dans son effort pour une meilleure vie", a soutenu l'ex sénateur John Edwards.
Inauguré à l'occasion de la journée mondiale des handicapés, le Centre offrira aux enfants un repas chaud, des soins de physiothérapie et des activités scolaires en vue d'améliorer leurs conditions de vie et développer leurs talents. "Les enfants handicapés sont souvent abandonnés et considérés comme un fardeau et une perte de temps " a déclaré Gina Heratz, directrice de Nos Petits Frères et Sœurs (NPFS) en Haïti.
La NPFS est présente depuis 20 ans en Haïti est dirigée par le médecin et prêtre américain Père Richard Frechette.
Les vedettes de cinéma et l'ex sénateur Edwards sont arrivés en Haïti pour attirer l'attention de la communauté internationale et aider à améliorer la situation des enfants handicapés haïtiens. " C'est choquant pour des Américains de voir tant de misères dans un pays si près des Etats-Unis " a déclaré l'actrice Maria Bello qui promet d'aider les enfants et familles haïtiennes en difficultés. http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14432
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
jeudi 4 décembre 2008
Le Conatel entend protéger les consommateurs haïtiens
Le directeur du Conseil National des Télécommunications (Conatel) Montaigne Marcelin, annonce de nouvelles dispositions en ce qui a trait aux tours et antennes des compagnies de téléphonies installées sur les toits des maisons.
Il soutient que les opérateurs doivent s'assurer que les édifices peuvent supporter les charges et adopter des dispositions pour prévenir les incendies. " Nous avions édicté des mesures pour diminuer les émissions d'ondes qui peuvent être néfastes pour la santé ", dit-il annonçant la constitution d'une brigade spéciale chargée de vérifier les sites.
Dans le même temps, le directeur du Conatel signale que le processus d'identification des abonnés des compagnies de téléphonie se poursuit. Selon M. Marcelin environ 3 millions de téléphones portables sont en circulation dans le pays.
Intervenant à la rubrique " Invité du jour" de radio Métropole, M. Marcelin a assuré que les opérateurs ont pour devoir de coopérer avec les autorités dans le cadre d'une enquête criminelle. " La communication est un outil important dans le domaine de la sécurité et le Conatel a pour mission de s'assurer que les opérateurs collaborent avec les autorités dans la mise en place de dispositif pour combattre le kidnapping", ajoute t-il.
En ce qui a trait aux perspectives, M. Marcelin envisage de permettre aux abonnés de conserver leur numéros quelque soit la compagnie choisie. " Le projet pourra être réalisé fin 2009 ", explique t-il." La communication est le secteur économique le plus dynamique", fait remarquer M. Marcelin qui annonce l'élaboration d'une nouvelle loi pour remplacer celle de 1977.
Par ailleurs, le directeur du Conatel annonce la mise en place d'une ligne spéciale (199) , qui permettra aux abonnés de soumettre leurs doléances.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14430
Il soutient que les opérateurs doivent s'assurer que les édifices peuvent supporter les charges et adopter des dispositions pour prévenir les incendies. " Nous avions édicté des mesures pour diminuer les émissions d'ondes qui peuvent être néfastes pour la santé ", dit-il annonçant la constitution d'une brigade spéciale chargée de vérifier les sites.
Dans le même temps, le directeur du Conatel signale que le processus d'identification des abonnés des compagnies de téléphonie se poursuit. Selon M. Marcelin environ 3 millions de téléphones portables sont en circulation dans le pays.
Intervenant à la rubrique " Invité du jour" de radio Métropole, M. Marcelin a assuré que les opérateurs ont pour devoir de coopérer avec les autorités dans le cadre d'une enquête criminelle. " La communication est un outil important dans le domaine de la sécurité et le Conatel a pour mission de s'assurer que les opérateurs collaborent avec les autorités dans la mise en place de dispositif pour combattre le kidnapping", ajoute t-il.
En ce qui a trait aux perspectives, M. Marcelin envisage de permettre aux abonnés de conserver leur numéros quelque soit la compagnie choisie. " Le projet pourra être réalisé fin 2009 ", explique t-il." La communication est le secteur économique le plus dynamique", fait remarquer M. Marcelin qui annonce l'élaboration d'une nouvelle loi pour remplacer celle de 1977.
Par ailleurs, le directeur du Conatel annonce la mise en place d'une ligne spéciale (199) , qui permettra aux abonnés de soumettre leurs doléances.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14430
Le Sénateur Lambert porte plainte contre ses "accusateurs"
Prêt à abandonner son immunité parlementaire, l’ex-président du Sénat qui vise aussi bien des individus que des institutions entrevoit un "grand procès"
mercredi 3 décembre 2008, Radio Kiskeya
Le premier Sénateur du Sud-Est, Joseph Lambert, a déposé mercredi au parquet de Port-au-Prince une plainte contre « toutes les personnes physiques et morales » ayant, dit-il, associé son nom au rapt suivi de l’exécution de la compagne du commissaire de police Ernst Dorfeuille.
« Vous allez assister à un grand procès en Haïti », a lancé aux journalistes présents le parlementaire de la plateforme Lespwa (au pouvoir) qui entend exercer des poursuites judiciaires contre un ensemble d’institutions et individus qu’il n’a pas voulu identifier. Toutefois, ses références constantes aux premières informations relatives au meurtre samedi dernier de Monique Pierre laissent croire que la police serait dans sa ligne de mire.
Soulignant qu’il agissait en sa qualité de citoyen, l’ancien président du Sénat s’est dit prêt à faire lever, si nécessaire, son immunité parlementaire pour en finir avec les accusations mensongères portées contre lui. Il a repris au passage la thèse d’un complot permanent contre sa personne qui serait ourdi dans un « mystérieux laboratoire ».
Le Député de la première circonscription de Jacmel, Patrick Domond (Lespwa), était aux côtés de son collègue pour lui manifester son soutien lors du dépôt de cette plainte.
Mardi, Joseph Lambert s’était déjà présenté au parquet pour faire une déposition face aux allégations portant sur l’utilisation présumée de la plaque de son véhicule de service dans un crime dont les effets multiplicateurs occupent le centre de l’actualité. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5469
HRV commente : Parlez-moi de cela Monsieur Lambert. Tout le monde n’attend que ça. Un grand procès pour faire le jour sur ce genre d’accusation qui laisse une saveur de doute dans l’esprit de l’opinion publique. Nous avons l’impression que les enquêtes en cours n’aboutissent jamais. Les accusations souvent graves passent aux oubliettes..et l’encre nauséabonde lancée sur des personnages publics ne s’effacent pas si rapidement.
mercredi 3 décembre 2008, Radio Kiskeya
Le premier Sénateur du Sud-Est, Joseph Lambert, a déposé mercredi au parquet de Port-au-Prince une plainte contre « toutes les personnes physiques et morales » ayant, dit-il, associé son nom au rapt suivi de l’exécution de la compagne du commissaire de police Ernst Dorfeuille.
« Vous allez assister à un grand procès en Haïti », a lancé aux journalistes présents le parlementaire de la plateforme Lespwa (au pouvoir) qui entend exercer des poursuites judiciaires contre un ensemble d’institutions et individus qu’il n’a pas voulu identifier. Toutefois, ses références constantes aux premières informations relatives au meurtre samedi dernier de Monique Pierre laissent croire que la police serait dans sa ligne de mire.
Soulignant qu’il agissait en sa qualité de citoyen, l’ancien président du Sénat s’est dit prêt à faire lever, si nécessaire, son immunité parlementaire pour en finir avec les accusations mensongères portées contre lui. Il a repris au passage la thèse d’un complot permanent contre sa personne qui serait ourdi dans un « mystérieux laboratoire ».
Le Député de la première circonscription de Jacmel, Patrick Domond (Lespwa), était aux côtés de son collègue pour lui manifester son soutien lors du dépôt de cette plainte.
Mardi, Joseph Lambert s’était déjà présenté au parquet pour faire une déposition face aux allégations portant sur l’utilisation présumée de la plaque de son véhicule de service dans un crime dont les effets multiplicateurs occupent le centre de l’actualité. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5469
HRV commente : Parlez-moi de cela Monsieur Lambert. Tout le monde n’attend que ça. Un grand procès pour faire le jour sur ce genre d’accusation qui laisse une saveur de doute dans l’esprit de l’opinion publique. Nous avons l’impression que les enquêtes en cours n’aboutissent jamais. Les accusations souvent graves passent aux oubliettes..et l’encre nauséabonde lancée sur des personnages publics ne s’effacent pas si rapidement.
Monique Pierre était liée au trafic de drogue, selon la police haïtienne
Le chef de la DCPJ, Frantz Thermilus, ne dispose d’aucun indice sur l’implication du véhicule du Sénateur Joseph Lambert dans le crime et annonce une vaste offensive contre les gangs identifiés
mercredi 3 décembre 2008, Radio Kiskeya
La PNH a clairement associé mercredi aux milieux de la drogue Monique Pierre, la compagne du commissaire de police des Gonaïves (Artibonite, nord), Ernst Bouquet Dorfeuille, enlevée et assassinée par un commando.
« Selon les premières informations dont nous disposons, Monique Pierre était une femme proche des narcotrafiquants », a affirmé lors d’une conférence de presse le commissaire divisionnaire Frantz Thermilus, chef de la police judiciaire (DCPJ). Il a promis, à partir de certains indices disponibles, de poursuivre jusqu’au bout des investigations portant sur la personnalité de la victime et le réseau social dans lequel elle évoluait.
S’agissant du véhicule officiel du Parlement affecté à la sécurité du Sénateur Joseph Lambert, aucune preuve de son implication éventuelle dans le crime n’a pu être établie, a indiqué le commissaire Thermilus. Il assure que l’alerte avait été donnée concernant la Nissan Patrol de couleur grise immatriculée OF-00332 après que le commissaire Dorfeuille eut relayée une information que la servante de sa compagne avait communiquée. Elle aurait relevé la plaque minéralogique du véhicule du parlementaire au moment où les bandits emmenaient la jeune femme vers une destination inconnue.
Poursuivant l’exposé des données préliminaires de l’enquête criminelle en cours, le responsable de la DCPJ a fourni un luxe de détails sur la Nissan Patrol de couleur beige immatriculée AA76525 retrouvée sur la route de Frères, à Pétion-Ville (banlieue est). Frantz Thermilus précise que ce véhicule, dont la plaque trafiquée est celle d’une Honda Accord enregistrée au nom de Paul Nacer Brutus, a été utilisé pour réaliser au moins trois enlèvements depuis qu’il a été volé en septembre dernier, changeant d’autant de fois de couleur. Propriété de l’organisation humanitaire Catholic relief service (CRS), la jeep à l’origine de couleur blanche a participé à un kidnapping ayant visé la famille Dessain, qui vient de l’île de La Gonâve tout comme Monique Pierre. Un policier kidnappé lors de cette opération est depuis porté disparu.
D’autre part, repeint en gris, le même véhicule a servi à enlever un client d’un hôtel de la capitale. Samedi dernier, il était de couleur beige au moment où les tueurs qui se trouvaient à son bord avaient fait irruption chez Mme Pierre, 35 ans, devenue opulente dans le monde des affaires après avoir fait de la prison aux Etats-Unis pour son implication dans le narcotrafic.
Le remote control de la barrière de la défunte découvert dans le véhicule hautement suspect avait permis de l’intercepter.
Frantz Thermilus a aussi mentionné une Toyota de couleur rouge qui a été prise en chasse par la police suite à des témoignages faisant savoir que les membres du commando étaient montés à bord de ce deuxième véhicule après avoir abandonné le premier en cours de route. Les deux passagers, un policier et un autre individu, ont été interpellés et sont actuellement interrogés au siège de la DCPJ.
Enfin, cette affaire a permis aux forces de l’ordre de lever le voile sur un vaste réseau criminel qui compte dans ses rangs d’anciens policiers, notamment des ex-commissaires. Ils ont été tous identifiés et sont activement recherchés, a promis le chef de la police judiciaire visiblement optimiste sur les chances de remonter la filière des gangs repérés.
Depuis mardi soir, le commissaire Ernst Dorfeuille est placé en garde à vue. Il a été reconduit en prison mercredi soir après avoir été interrogé au parquet de Port-au-Prince. Le haut commandement de la Police Nationale s’est mobilisé pour faire la lumière sur la mort de Monique Pierre, tuée de deux balles et dont les yeux ont été également crevés samedi dernier peu après son enlèvement à son domicile dans le quartier Pernier 40, à Pétion-Ville. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5470
mercredi 3 décembre 2008, Radio Kiskeya
La PNH a clairement associé mercredi aux milieux de la drogue Monique Pierre, la compagne du commissaire de police des Gonaïves (Artibonite, nord), Ernst Bouquet Dorfeuille, enlevée et assassinée par un commando.
« Selon les premières informations dont nous disposons, Monique Pierre était une femme proche des narcotrafiquants », a affirmé lors d’une conférence de presse le commissaire divisionnaire Frantz Thermilus, chef de la police judiciaire (DCPJ). Il a promis, à partir de certains indices disponibles, de poursuivre jusqu’au bout des investigations portant sur la personnalité de la victime et le réseau social dans lequel elle évoluait.
S’agissant du véhicule officiel du Parlement affecté à la sécurité du Sénateur Joseph Lambert, aucune preuve de son implication éventuelle dans le crime n’a pu être établie, a indiqué le commissaire Thermilus. Il assure que l’alerte avait été donnée concernant la Nissan Patrol de couleur grise immatriculée OF-00332 après que le commissaire Dorfeuille eut relayée une information que la servante de sa compagne avait communiquée. Elle aurait relevé la plaque minéralogique du véhicule du parlementaire au moment où les bandits emmenaient la jeune femme vers une destination inconnue.
Poursuivant l’exposé des données préliminaires de l’enquête criminelle en cours, le responsable de la DCPJ a fourni un luxe de détails sur la Nissan Patrol de couleur beige immatriculée AA76525 retrouvée sur la route de Frères, à Pétion-Ville (banlieue est). Frantz Thermilus précise que ce véhicule, dont la plaque trafiquée est celle d’une Honda Accord enregistrée au nom de Paul Nacer Brutus, a été utilisé pour réaliser au moins trois enlèvements depuis qu’il a été volé en septembre dernier, changeant d’autant de fois de couleur. Propriété de l’organisation humanitaire Catholic relief service (CRS), la jeep à l’origine de couleur blanche a participé à un kidnapping ayant visé la famille Dessain, qui vient de l’île de La Gonâve tout comme Monique Pierre. Un policier kidnappé lors de cette opération est depuis porté disparu.
D’autre part, repeint en gris, le même véhicule a servi à enlever un client d’un hôtel de la capitale. Samedi dernier, il était de couleur beige au moment où les tueurs qui se trouvaient à son bord avaient fait irruption chez Mme Pierre, 35 ans, devenue opulente dans le monde des affaires après avoir fait de la prison aux Etats-Unis pour son implication dans le narcotrafic.
Le remote control de la barrière de la défunte découvert dans le véhicule hautement suspect avait permis de l’intercepter.
Frantz Thermilus a aussi mentionné une Toyota de couleur rouge qui a été prise en chasse par la police suite à des témoignages faisant savoir que les membres du commando étaient montés à bord de ce deuxième véhicule après avoir abandonné le premier en cours de route. Les deux passagers, un policier et un autre individu, ont été interpellés et sont actuellement interrogés au siège de la DCPJ.
Enfin, cette affaire a permis aux forces de l’ordre de lever le voile sur un vaste réseau criminel qui compte dans ses rangs d’anciens policiers, notamment des ex-commissaires. Ils ont été tous identifiés et sont activement recherchés, a promis le chef de la police judiciaire visiblement optimiste sur les chances de remonter la filière des gangs repérés.
Depuis mardi soir, le commissaire Ernst Dorfeuille est placé en garde à vue. Il a été reconduit en prison mercredi soir après avoir été interrogé au parquet de Port-au-Prince. Le haut commandement de la Police Nationale s’est mobilisé pour faire la lumière sur la mort de Monique Pierre, tuée de deux balles et dont les yeux ont été également crevés samedi dernier peu après son enlèvement à son domicile dans le quartier Pernier 40, à Pétion-Ville. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5470
Deux sénateurs de LESPWA prennent le contre-pied du chef du gouvernement concernant l’interpellation du ministre des finances
« Paradoxal que le gouvernement prône la relance de la production nationale tout en étant néo-libéral »
mercredi 3 décembre 2008, Radio Kiskeya
En réaction au ferme appui apporté mardi par le premier ministre Michel Duvivier Pierre Louis à son ministre de l’Economie et des Finances, Daniel Dorsainvil, deux des 5 sénateurs qui ont décidé de l’interpeller sont revenus à la charge mercredi, accusant à nouveau le ministre d’être responsable des principaux problèmes du pays.
Jean Hector Anacacis (Ouest) et Nènèl Cassy (Nippes, Sud-Ouest), tous deux élus sous la bannière de la Plate forme présidentielle LESPWA, ont chacun exprimé leurs griefs vis-à-vis de M. Dorsainvil lors d’un point de presse au Palais législatif (siège du Parlement), rejetant ainsi la thèse du premier ministre selon laquelle l’interpellation du ministre des finances est sans fondement..
Le sénateur de l’Ouest estime tout à fait paradoxal que le chef du gouvernement soutienne un ministre entièrement acquis à la cause néo-libérale alors qu’elle prône dans le même temps la relance de la production nationale.
Il en a profité pour critiquer vertement la feuille de route des différents ministères soumise mardi par Mme Pierre Louis aux deux Chambres, estimant qu celle-ci ne « tiendra pas la route » du fait qu’elle n’est assortie d’aucun calendrier et que, de plus, les ressources indispensables à la réalisation des projets ne sont pas clairement identifiées.
Jan Hector Anacacis soutient d’autre part que le ministre des finances a déjà commencé à soudoyer des parlementaires en vue d’éviter d’écoper d’un vote de censure équivalant à son renvoi pur et simple du gouvernement, conformément à la Constitution.
Nènèl Cassy se montre tout aussi acerbe vis-à-vis du ministre des finances. La politique suivi par ce dernier depuis maintenant 3 ans n’est pas parvenue à soulager les souffrances de la population et à engager le pays sur la voie du développement, dit-il. Il n’y a pas de croissance économique, le taux de chômage et celui de l’inflation ne font qu’augmenter, ajoute-il. Il déplore sur la même lancée le fait qu’il n’existe aucun plan de réforme du système financier et monétaire, a-t-il conclu.
Suite à la rencontre de mardi avec des parlementaires dis 2 chambres, le président du Sénat, Kelly Bastien, avait annoncé le report « sine die » de la séance d’interpellation du ministre des finances projetée initialement pour le 9 décembre. Les sénateurs interpellateurs ont souhaité pouvoir bénéficier d’un délai supplémentaire pour boucler la préparation de leurs dossiers, avait-il précisé. [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5471
mercredi 3 décembre 2008, Radio Kiskeya
En réaction au ferme appui apporté mardi par le premier ministre Michel Duvivier Pierre Louis à son ministre de l’Economie et des Finances, Daniel Dorsainvil, deux des 5 sénateurs qui ont décidé de l’interpeller sont revenus à la charge mercredi, accusant à nouveau le ministre d’être responsable des principaux problèmes du pays.
Jean Hector Anacacis (Ouest) et Nènèl Cassy (Nippes, Sud-Ouest), tous deux élus sous la bannière de la Plate forme présidentielle LESPWA, ont chacun exprimé leurs griefs vis-à-vis de M. Dorsainvil lors d’un point de presse au Palais législatif (siège du Parlement), rejetant ainsi la thèse du premier ministre selon laquelle l’interpellation du ministre des finances est sans fondement..
Le sénateur de l’Ouest estime tout à fait paradoxal que le chef du gouvernement soutienne un ministre entièrement acquis à la cause néo-libérale alors qu’elle prône dans le même temps la relance de la production nationale.
Il en a profité pour critiquer vertement la feuille de route des différents ministères soumise mardi par Mme Pierre Louis aux deux Chambres, estimant qu celle-ci ne « tiendra pas la route » du fait qu’elle n’est assortie d’aucun calendrier et que, de plus, les ressources indispensables à la réalisation des projets ne sont pas clairement identifiées.
Jan Hector Anacacis soutient d’autre part que le ministre des finances a déjà commencé à soudoyer des parlementaires en vue d’éviter d’écoper d’un vote de censure équivalant à son renvoi pur et simple du gouvernement, conformément à la Constitution.
Nènèl Cassy se montre tout aussi acerbe vis-à-vis du ministre des finances. La politique suivi par ce dernier depuis maintenant 3 ans n’est pas parvenue à soulager les souffrances de la population et à engager le pays sur la voie du développement, dit-il. Il n’y a pas de croissance économique, le taux de chômage et celui de l’inflation ne font qu’augmenter, ajoute-il. Il déplore sur la même lancée le fait qu’il n’existe aucun plan de réforme du système financier et monétaire, a-t-il conclu.
Suite à la rencontre de mardi avec des parlementaires dis 2 chambres, le président du Sénat, Kelly Bastien, avait annoncé le report « sine die » de la séance d’interpellation du ministre des finances projetée initialement pour le 9 décembre. Les sénateurs interpellateurs ont souhaité pouvoir bénéficier d’un délai supplémentaire pour boucler la préparation de leurs dossiers, avait-il précisé. [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5471
Corruption dans les Mairies : manifestation de plusieurs centaines de personnes contre le Maire de Anse-à-Foleur, dans le Nord-Ouest
La gestion des Conseils connus de plus en plus mis en cause
jeudi 4 décembre 2008, Radio Kiskeya
Plusieurs centaines de personnes ont manifesté mercredi à Anse-à-Foleur (Nord-Ouest) contre la gestion du Maire de la commune, Joseph Laurius. Il l’accuse d’avoir notamment détourné des fonds mis à sa disposition pour des interventions en faveur des sinistrés des récents ouragans et tempêtes tropicales dans sa juridiction.
Cette manifestation s’inscrit dans le cadre de toute une série enregistrées depuis quelque temps à l’échelle du territoire contre de nombreux Conseils communaux. De graves accusations de corruption sont en effet régulièrement portées contre les Mairies qui, conformément à la Constitution, jouissent d’une large autonomie.
Les noms de responsables de divers Conseils communaux ont été ces derniers mois associés à des affaires peu honorables.
Prenant position dans ce dossier, le 1er sénateur de l’Artibonite (Nord), Youri Latortue, a sollicité lundi de la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux Administratif (principal tribunal administratif du pays) l’audit des comptes des Mairies des Gonaives, de St-Marc et de Grande Saline dont les édiles sont soupçonnés d’implication dans des malversations.
Concernant particulièrement Grande Saline, le Maire de cette commune, Hérold Roméus, accusé de corruption, avait été arrêté le 23 octobre 2008 lors d’un grave incident au cours duquel son arme personnelle a fait deux blessés par balle. Il avait par la suite bénéficié d’une libération provisoire ordonnée par le doyen du tribunal civil de St-Marc, Me Ramon Guillaume.
Cinq autres individus appréhendés en même temps que lui avaient été élargis.
L’incident s’était produit au fort d’un mouvement de protestation contre la gestion de la Mairie. Des mandants avaient alors remis en cause la légitimité du Maire.
Le Maire de Léogâne (35 km au sud de Port-au-Prince), Santos Alexis alias « Tèt frèt » (Personne calme), avait été arrêté pour corruption présumée le dimanche 19 octobre 2008 dans la localité de Malpasse (Ouest), à la frontière haïtiano-dominicaine, alors qu’il tentait vraismblablement de fuir le pays.
M. Alexis faisait l’objet d’un avis de recherche pour son implication présumée dans des détournements de fonds (environ 11 millions de gourdes) et de graves irrégularités dont serait entachée sa gestion. Il a été par la suite libéré, au grand dam de nombreux léoganais qui ont alors vainement protesté.
Parallèlement au dossier de Léogane, le Maire des Irois (Grand’Anse, sud-ouest), était également détenu sous l’accusation de corruption et d’implication dans des violences politiques partisanes.
Des mois auparavant, un autre Maire, celui de Bainet (Sud-Est), accusé de corruption, avait été intercepté alors qu’il tentait de se réfugier en République Dominicaine.
Face à la multiplication des cas de contestation de la gestion des Municipalités, le Ministère de l’intérieur et des collectivités territoriales avait récemment annoncé sa décision d’exiger de toutes les Mairies de la République un rapport financier mensuel afin de contrôler leur gestion des fonds publics.
Dans une interview à Radio Kiskeya le mardi 28 octobre 2008, le Délégué de l’Ouest, Michel Bernardin, a annoncé que de nouvelles dispositions étaient en ce sens adoptées dans son département. Toutes les Administrations communales de cette juridiction sont tenues de fournir le 10 de chaque mois un document comptable communiquant l’état de leurs recettes et dépenses. [jmd/spp/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5473
HRV commente :
Pour reprendre le mot du président de la République nous avons là des exemples de mauvaise interprétation de la démocratie. On pourrait sans doute cadrer ces actions dans la rubrique « démocratisation de la corruption » ou « corruption décentralisée ».
Depuis des années, servir la nation à travers une administration quelconque est synonyme de se servir. Et seuls les administrateurs de Port-au-Prince semblaient détenir le monopole de la corruption. Tout se passait aux alentours du palis national et du palais des ministères.
Comme un des « ZAKIS de 86 », la démocratie fait des émules. Tout le monde peut aujourd’hui allègrement dilapider les fonds des caisses de l’Etat.
Voilà un modèle de décentralisation
jeudi 4 décembre 2008, Radio Kiskeya
Plusieurs centaines de personnes ont manifesté mercredi à Anse-à-Foleur (Nord-Ouest) contre la gestion du Maire de la commune, Joseph Laurius. Il l’accuse d’avoir notamment détourné des fonds mis à sa disposition pour des interventions en faveur des sinistrés des récents ouragans et tempêtes tropicales dans sa juridiction.
Cette manifestation s’inscrit dans le cadre de toute une série enregistrées depuis quelque temps à l’échelle du territoire contre de nombreux Conseils communaux. De graves accusations de corruption sont en effet régulièrement portées contre les Mairies qui, conformément à la Constitution, jouissent d’une large autonomie.
Les noms de responsables de divers Conseils communaux ont été ces derniers mois associés à des affaires peu honorables.
Prenant position dans ce dossier, le 1er sénateur de l’Artibonite (Nord), Youri Latortue, a sollicité lundi de la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux Administratif (principal tribunal administratif du pays) l’audit des comptes des Mairies des Gonaives, de St-Marc et de Grande Saline dont les édiles sont soupçonnés d’implication dans des malversations.
Concernant particulièrement Grande Saline, le Maire de cette commune, Hérold Roméus, accusé de corruption, avait été arrêté le 23 octobre 2008 lors d’un grave incident au cours duquel son arme personnelle a fait deux blessés par balle. Il avait par la suite bénéficié d’une libération provisoire ordonnée par le doyen du tribunal civil de St-Marc, Me Ramon Guillaume.
Cinq autres individus appréhendés en même temps que lui avaient été élargis.
L’incident s’était produit au fort d’un mouvement de protestation contre la gestion de la Mairie. Des mandants avaient alors remis en cause la légitimité du Maire.
Le Maire de Léogâne (35 km au sud de Port-au-Prince), Santos Alexis alias « Tèt frèt » (Personne calme), avait été arrêté pour corruption présumée le dimanche 19 octobre 2008 dans la localité de Malpasse (Ouest), à la frontière haïtiano-dominicaine, alors qu’il tentait vraismblablement de fuir le pays.
M. Alexis faisait l’objet d’un avis de recherche pour son implication présumée dans des détournements de fonds (environ 11 millions de gourdes) et de graves irrégularités dont serait entachée sa gestion. Il a été par la suite libéré, au grand dam de nombreux léoganais qui ont alors vainement protesté.
Parallèlement au dossier de Léogane, le Maire des Irois (Grand’Anse, sud-ouest), était également détenu sous l’accusation de corruption et d’implication dans des violences politiques partisanes.
Des mois auparavant, un autre Maire, celui de Bainet (Sud-Est), accusé de corruption, avait été intercepté alors qu’il tentait de se réfugier en République Dominicaine.
Face à la multiplication des cas de contestation de la gestion des Municipalités, le Ministère de l’intérieur et des collectivités territoriales avait récemment annoncé sa décision d’exiger de toutes les Mairies de la République un rapport financier mensuel afin de contrôler leur gestion des fonds publics.
Dans une interview à Radio Kiskeya le mardi 28 octobre 2008, le Délégué de l’Ouest, Michel Bernardin, a annoncé que de nouvelles dispositions étaient en ce sens adoptées dans son département. Toutes les Administrations communales de cette juridiction sont tenues de fournir le 10 de chaque mois un document comptable communiquant l’état de leurs recettes et dépenses. [jmd/spp/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5473
HRV commente :
Pour reprendre le mot du président de la République nous avons là des exemples de mauvaise interprétation de la démocratie. On pourrait sans doute cadrer ces actions dans la rubrique « démocratisation de la corruption » ou « corruption décentralisée ».
Depuis des années, servir la nation à travers une administration quelconque est synonyme de se servir. Et seuls les administrateurs de Port-au-Prince semblaient détenir le monopole de la corruption. Tout se passait aux alentours du palis national et du palais des ministères.
Comme un des « ZAKIS de 86 », la démocratie fait des émules. Tout le monde peut aujourd’hui allègrement dilapider les fonds des caisses de l’Etat.
Voilà un modèle de décentralisation
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